Vice Roi
le 01/09/21
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Ma vie en abrégé.
Chapitre Premier: De l'enfance à l'âge adulte.
Je suis né fils unique d'une mère vendeuse et d'un père arbitre. Mon père est décédé lorsque j'étais bébé. J'ai grandi seul. Je n'ai pas été à l'école maternelle mais je savais déjà lire à mon entrée en CP.
Dès le premier jour des brutes m'ont pris pour cible. Coups, humiliations, brimades. Leur harcèlement est vite devenu quotidien. Ils m'ont par exemple interdit les toilettes. Du coup je me suis fait dessus en pleine classe.
Je n'avais pas d'ami. Personne ne voulant être pris pour cible.
Le personnel scolaire n'a rien fait, même alerté, trop soucieux de maintenir l'ordre apparent. Un élève en tape un autre, mais les deux doivent s'excuser.
Ces violences "scolaires" ont duré des années...
En parallèle je passais mon temps dans la nature, car j'avais la chance de vivre au bord d'une rivière, mais dans un logement en préfabriqué.
Ma mère a adopté une minette qui s'est avérée être enceinte. Un jour, après une journée au parc j'ai assisté à la naissance des petits chatons. Blanco le petit blanc et tigré, Florette la tigrée, Pépette avec sa tâche orange sur le front, et Néné le petit dernier, typé main coon. Mais on ne pouvait pas tous les garder. Il a fallut faire un choix. J'ai gardé Néné. Je crois que sans lui, sans mes moments seuls dans la nature, je me serai tué.
J'ai fuis l'école par tout les moyens. Éteindre le réveil de ma mère, feindre d'être malade, jeter mon cartable dans la rivière... À force d'absentéisme, j'ai eu droit aux éducateurs, aux psys, car bien sûr le problème venait de moi n'est-ce pas.
Je ne parlais pas, je ne voulais pas en parler. À quoi bon. Chaque fois que j'avais parlé c'était pire, j'étais une balance.
Le ce1, la visite au parc zoologique, être poussé sur les cages ou les enclos des animaux...
Ah la classe de mer du ce2, les randonnées à vélo, l'animateur pédophile venant vérifier sous les douches qu'on se lavait bien, qui nous faisait nous décalotter devant lui tout en gardant une main dans sa poche... La violence sans échappatoire. Même la nuit dans le dortoir. J'ai craqué.
De nouveau les psys.
Tout les vendredi, un vsl m'emmenait au cmp du coin pour voir une psy... J'étais content car je quittait la classe plus tôt.
Cm1. Les choses se passaient un peu mieux grâce au changement de cour, les brutes ayant redoublé (classe de rattrapage mais on s'en fout) .
Classe de nature. Séjour en forêt de Tronçais. Les violences reprennent. Un autre animateur (pédophile lui aussi ?) s'amuse à nous surveiller sous les douches. Sinon comment saurait-il que je l'ai prise en maillot de bain ?!
Cm2 collection des cartes dragon ball, j'arrive à me faire des amis par ce biais mais les brutes reviennent à la charge. Je tiens bon. Premier de la classe toute l'année avec une moyenne toujours au dessus de 9/10.
6eme. Les brutes se donnent-elles le mot ? Les violences et les brimades reprennent malgré le passage au collège. Ils me renversent des poubelles dessus et me disent que je pue. Je craque. Je refuse de retourner en classe. Le "cap ados" youpi, encore des éducateurs à la con. Un gamin est victime de violences, soyons durs avec lui, ça va l'aider.
Je passe en 5eme malgré mon absentéisme en partie grâce à mes évaluations à l'entrée en 6eme qui faisaient partie des meilleurs du collège.
Je change de collège. St Joseph. Un collège de culs bénis où certains profs ouvrent la classe par un "je vous salut Marie" collectif.
On m'assaille de questions. Je viens d'où ? Je connais machin ou bidule ? Pourquoi j'ai changé de collège ? Les brutes se parlent c'est obligé. Je reste seul dans la cour. Il faut dire que je suis le chouchou de la prof de maths dure et sévère que tout le monde déteste, depuis que j'ai trouvé une solution alternative à un problème de maths que personne n'a trouvé. Je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai juste pas vu la solution la plus simple.
Brutalités, "jeux" du "tu sursautes je te frappe", jeu du foulard mais sans foulard, juste l'étranglement... Absentéisme encore.
J'ai raté plus de la moitié de l'année. Mais j'ai le niveau pour passer en 4eme. Youpi. Meilleur classe. Je me fais quelques copains mais je n'arrive pas à leur parler de mes problèmes avec les brutes... Mais au moins, on partage le trajet du matin et du soir. C'est déjà ça.
Un groupe se moque de moi en utilisant une fille, on me sert la main à coup de mollars... Absentéisme de nouveau.
Cette fois, on m'envoie en HP. Je découvre la captivité. J'ai une chambre à moi, mais pas mes affaires ni mon chat. Je suis seul parmi des inconnus. Le premier repas du soir, on a glissé des aiguilles dans mon orange. Super. Le soir on me force à me coucher en pyjama, j'avais l'habitude de me coucher tout habillé...
Le lendemain je découvre la routine des douches, du petit déjeuner, et des activités... Je reste seul autant que je peux. Je me réfugie dans des livres pour échapper aux activités de groupe.
Seul point positif du séjour, ma première petite amie. "Mélissa" (faux prénom) Là bas pour une tentative de suicide après un viol... Elle aussi plutôt solitaire et plus intelligente que la moyenne. J'arrive à décrocher une permission de sortie, on peut donc aller se promener dans le parc et en ville... Et se tripoter quelque peu.
Cela dure un temps. Mais elle quitte les lieux, moi pas. Fin de l'histoire. Merde.
"Appartement thérapeutique" et classe de 3eme. Je ne peux toujours pas rentrer chez moi, même si j'ai quelques permissions... Je vais à "la villa" en dehors de l'hôpital et au collège du coin... Je ne connais personne. Je reste isolé. Je deviens victime de ceux avec qui j'essaie de me lier. Moqueries diverses. Je tiens bon. Mais je finis par craquer après un déjeuner à la cantine où l'on s'est moqué de moi tout en me piquant toute ma nourriture. Heureusement c'est le week-end. Je rentre.
Le lundi matin, le vsl vient me chercher. Une fois à la villa où je dois récupérer quelques affaires laissées dans le cagibi arrière (les résidants n'ont pas les clés et il n'y a personne le lundi matin, on dépose nos affaires et récupère nos sacs de cours dans un cagibi.) je vais en cours normalement. On me claque volontairement une grosse porte à ressort en plein visage. Direction l'infirmerie.
En fin de journée, j'apprends que je ne pourrai pas passer Noël chez moi. Je retournerai donc au pavillon de soin. Je trouve cela injuste. J'ai fait tout ce qu'on m'a demandé, j'ai encaissé, et là on m'annonce ça comme si c'était normal. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Le week-end suivant, je refuse d'y retourner...
Négociations, allers et retours... Je me retrouve au pavillon. Prisonnier. Sans droit de sortie. Je m'enfuis une première fois. On vient me chercher chez moi. Hôpital, sédatif. Je m'enfuis une seconde fois, toujours en passant par la fenêtre pour aller prendre le train sans ticket. On me rattrape une fois, une autre non. Une autre fois je décide de faire du stop et de partir plus tôt pour éviter d'être rattrapé. Je pète également le boitier du store en arrachant les câbles pour le garder ouvert. J'ai volé une poignée pour ouvrir la fenêtre dont les butées en plastique que j'avais fait sauter avaient été remplacées par des butées en métal. On m'a pris mes vêtements, mais j'en avais caché au cas où. Un t-shirt dans le traversin, un pantalon et des chaussures dans le radiateur, mon manteau derrière l'armoire... Ce sera la dernière fois. Plus question d'être prisonnier.
Les psys sont super compétents quand-même... Un gamin victime de violences s'isole ? Menaces et contraintes le convaincront d'être plus sociable !
Cette fois on me fout la paix. Le juge décide d'une mesure en milieu ouvert. J'irai donc voir un éducateur de la pjj... Et un psy... Une fois par semaine jusqu'à mes 18ans.
Vous ne m'en voudrez pas, j'ai pris quelques raccourcis et laissé de côté certains détails: les assistantes sociales, mon partage de chambre double avec un pote que je m'étais fait au pavillon, les "diagnostics" des psys, les tests de personnalité, le séjour en montagne, les penchants de "Mélissa", le fait d'avoir dit merde au directeur de l'école primaire le jour de l'inscription, les résidents de la villa, les médocs,...etc Mais vous avez les grandes lignes.
Je fais encore des cauchemars de cette captivité...
J'ai toujours encaissé la violence. Je ne l'ai jamais rendue. J'aurais pu. J'aurais dû. Mais je ne l'ai jamais fait. Je trouvais plus important de rester moi-même, quitte à encaisser. D'une certaine manière je n'ai pas varié d'un iota. Je continue à agir ainsi lorsque je me prends des tsunamis de merde dans les commentaires...
Mais passons.
Si je livre cela c'est juste dans l'espoir d'être mieux compris. Pour celles et ceux qui seraient tentés de mettre ma parole en doute, je possède une copie de mon dossier médical de l'époque et je n'hésiterai pas à en publier quelques pages si nécessaire pour vous remettre à votre place. Donc vos commentaires de merde vous pouvez vous les carrer bien profond jusqu'à ce qu'ils vous ressortent par la bouche.
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7 personnes aiment ça.
Lady Spencer
Je clique sur ce pouce levé pour ta force et ton courage, et pas pour cette triste histoire. Mais tu sais ce que je pense de toute manière. Je souhaite sincèrement ne pas lire de commentaires de merde, comme tu l'écris. Pourquoi ne suis-je pas étonnée par ton histoire ? Pourquoi tant d'enfants ont subi et subissent ça ? Pourquoi les adultes sont sourds et muets du cœur et de l'âme ? Pourquoi les responsables de tout poil sont handicapés de la compréhension ? On pourra tourner toutes les questions dans tous les sens, faire mille suppositions, ne pas tendre la main au bon moment (!!) laissera des mômes sur le carreau. Fragiles, puissants, écorchés vifs, en attente de la Princesse Charmante
J'aime 01/09/21 Edité
ÉviDanse
Je n'ai pas les mots... je ne sais qu'on ne se connaît pas et j'espère que ce ne sera pas perçu comme déplacé, (si c'est le cas je supprimerai) mais je ne trouve pas d'autre moyen de vous témoigner ma compassion qu'en vous envoyant un ❤
J'aime 01/09/21
Parloire
Droit dans les bottes de tes valeurs encrées, aux rêves etouffés. Adapté, par la force, en forteresse implacable. Seul contre tous. Mauvaises personnes, à tous les moments, mauvaise posture, et pourtant dedans…. Tout est là! Itinéraire chaotique d’un zèbre en cavale. Tu cherches juste ton troupeau. T’es sur le bon chemin ☺️
J'aime 01/09/21
Missyu
Il m'est arrivée à plusieurs reprises, de me demander ce qui avait bien pût vous arriver, pour être autant tourmenté voire torturé dans votre âme. Vos mots sont forts courageux, j'espère qu'ils vous aideront dans votre quête. Amicalement...
J'aime 01/09/21
Vice Roi
@Lady Spencer. Merci. Parmi les choses dont je n'ai pas parlé, il y a eu cette fois où on me poussait dans les escaliers. Je me suis défendu en poussant à mon tour, simple réflexe de survie, et là quelqu'un est intervenu. Pour m'engueuler. Étrange. Et ce n'est pas la seul fois. On me pique des affaires en classe, aucune réaction. Après avoir demandé l'aide de la prof sans résultat, je me lève pour les récupérer, réaction immédiate, je ne dois pas quitter ma place. Je pense qu'un principe de meute de chiens s'applique. Une espèce de hiérarchisme. L'institution laisse faire tant que l'autorité de ses représentants n'est pas mise en cause, directement ou indirectement. Une brute qui te tape, te pique tes affaires, te crache dessus, voir pire, ne remet pas en cause la hiérarchie institutionnelle. Il n'obéit pas aux injonctions du système mais il ne s'en prend pas à ses "supérieurs". En se défendant soi-même, on remet en cause l'ordre hiérarchique, et on démontre l'absence et l'incompétence de cette hiérarchie, on attend pas sa mansuétude donc on ne se soumet pas à son pouvoir. On est donc puni, rappelé à "l'ordre". De même, devoir s'excuser lorsque l'on a été agressé relève selon moi de la même logique. En étant victime, on montre l'incompétence du système de la meute et de nos "supérieurs" à conserver l'ordre dans la meute. On trouble l'ordre scolaire, on fragilise leur position, et on le paie... On pourrait se dire que certains gamins sont protégés de part la position sociale des parents, et c'est peut-être le cas. Mais il n'y avait pas que des gosses de riches parmi mes bourreaux. Je dirais que l'on traite les victimes de violences scolaires comme on traitait autrefois les victimes de viol. Ce serait la faute des victimes... "Trop fragile", "pas assez fort", "ne sait pas se défendre ", "ne sait pas s'affirmer"... Quand la victime est coupable, l'institution est innocente. Sa souffrance n'est donc que justice, l'ordre du monde est juste qu'on vous dit, circulez il n'y a rien à voir. Défendre l'institution c'est aussi défendre sa place dans la hiérarchie de cette institution. Celui qui est fautif va défendre l'institution pour que l'institution le défende. Et en le défendant l'institution se défend de devoir changer, de reconnaître ses fautes, d'intégrer de nouveaux membres à son organisation qui n'en font pas partie... Il y a bien sûr également le conformisme, l'obsession du contrôle qu'implique tout pouvoir et les tests d'obéissance par l'absurde...Comme emmener un groupe au mc do de Vichy pour voir si je vais rester ou m'enfuir... Le milieu médical n'échappant pas à la règle, au contraire même, puisque les médecins craignent d'être tenus pour responsables en cas de problème... Ce qui les amène à faire pire. Comme priver de ses fringues un gosse qui se sent déjà captif, vouloir lui ôter jusqu'à son caleçon pour mieux lui ôter toute volonté de désobéir, toute possibilité de s'échapper... Ce qui peut conduire ce gosse au suicide ou à la violence.
J'aime 03/09/21 Edité
Vice Roi
@Parloire... Joli commentaire, bien écrit, et qui résume tout. (Et j'aime l'image de nouveau)
J'aime 03/09/21
Vice Roi
@Manu C'est mignon °3
J'aime 03/09/21
Vice Roi
@Missyu Je ne sais pas si mes mots sont courageux. Peut-être qu'ils ne sont qu'une énième esquive de mes failles, une façon de ne pas leur faire face mais de les justifier, pour peut-être les faire accepter par une "princesse charmante"... Ce ne serait pas alors du courage mais au contraire une forme de lâcheté. Il n'est pas toujours simple de faire la part des choses en ces domaines.
J'aime 03/09/21
ÉviDanse
je vais peut-être (sûrement) faire de la psychologie de comptoir, mais je vous trouve courageux de vous exposer ainsi... ce n'est pas évident quand on a de si lourdes valises... je ne sais pas si c'est votre cas mais on peut en vouloir au monde pour les injustices qu'on a subi, pour cette vie "normale" qui nous a été volée. On vit des ascenseurs emotionnels parfois incontrollables, on culpabilise d'en vouloir et faire vivre cet enfer à ceux qui ne nous ont rien fait... c'est plus fort que soit la fenêtre de tolérance est aussi large qu'une aiguille. Alors que faire ? En parler ? Parfois on a l'impression d'en faire trop... mais le trop c'est ce qu'on a subit. Pour ma part il y a eu le silence, puis j'ai parlé. Dès que quelqu'un devenait important dans ma vie, je parlais je mettais en garde. J'ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables qui m'ont porté sans le savoir, juste par leur présence et leur écoute. Parler me semble être est un pas vers la porte de sortie. J'ai longtemps cherché la personne adéquate pour enfin me "soigner" et depuis que j'ai trouvé je me rends compte de l'état dans lequel j'étais. Je survivais. C'est parfois difficile de descendre dans ces enfer passés. Mais je ne suis résolumment plus la même personne. J'avance et je souris (vraiment) ! Je vous souhaite de trouver votre bonheur, sincèrement. Bon courage à vous !
J'aime 03/09/21 Edité
Linsoumise
Comme cela ne m’étonne pas. Tant l’histoire vu du point de vue de l’enfant que la réponse institutionnelle. J’ai fait partie de l’institution. Mais en décisionnaire. Ce qui m’a permis de voir des choses différemment des autres et d’impulser des réponses différentes que « les pratiques habituelles ». Je fais partie de l’institution mais en conseillère technique et juridique… j’essaye De faire bouger des lignes à la longueur de mon bras. J’aimerais faire une étude sur les zèbres et l’ASE… ce rapport incroyable en double causalité réciproque ou comment un enfant hors norme bouscule tout et se retrouve institutionnalisé, ou comment la violence entraîne une nécessaire adaptation passant par le développement de compétences extra-ordinaire mais une nécessaire protection aussi… et la confusion qui règne favorisant les incompréhensions. Une confusion évidente entre deux types d’enfants : les violentés ou les hors norme, qui peuvent développer les mêmes symptômes « du mal à la vie » : isolement / repli / violences potentielles vers soi ou vers les autres / hyper activité / papillonnements / pb de concentration / Dys / trouble relationnel / immaturité affective / peur / pb de confiance en soi ou en les autres / pb d’estime de soi etc… Des mêmes symptômes pour des causes différentes… mais traités pareil : sous le biais maltraitance et non sur le champ de la personnalité atypiques. Et si l’hypothèse que la maltraitance peut développer de la compétence neuro atypique les chemins se croisent et s’amplifient : l’enfant atypique ET maltraité… double peine même traitement. Les débats sont vastes. Et mes compétences certainement pas suffisantes à faire cette étude. Mais je la garde dans un coin de mon cerveau. Car elle ouvrirait des portes j’en suis sure. Reste à trouver les bonnes personnes pour y travailler. Un jour.
J'aime 04/09/21
Missyu
Il me semble que certaines personnes se forment aussi au niveau de l'éducation nationale... reste plus qu'à espérer qu'ils arrivent enfin à détecter ces enfants qui sortent du commun...et qui malheureusement souffrent de leur côté atypique!
J'aime 04/09/21
Vice Roi
J'ai appris à pardonner, ou plutôt j'ai compris qu'il n'y a rien à pardonner, que tout est régit par des causes et que chercher des coupables ne sert à rien. C'est une perte de temps. Il ne faut rien leur donner de plus que ce qu'ils nous ont déjà pris. Au fond j'ai toujours tourné ma vie vers l'avenir, et non vers le passé, ou même le présent... Comme je l'ai dit dans un autre texte, ce qui compte c'est notre destination. @ Linsoumise Très intéressant commentaire. Et la question de l'œuf et de la poule, entre différence et violence tout à fait pertinente. Je ne sais pas si je leur souhaiterais d'être détecté ou plutôt de ne pas l'être... Tant que le système sera ce qu'il est, pas de prise en charge vaut peut-être mieux qu'une mauvaise qui fait plus de mal que de bien...
J'aime 06/09/21 Edité
Missyu
Vice Roi, Pour ma part, que l'enfant soit hp, hpi zèbre appelez cela comme vous voulez..plus il sera détecté tôt, mieux il se sentira. Votre histoire étant globalement assez complexe et ne repose pas uniquement sur une détection de vos aptitudes intellectuelles, je comprends que vous parliez de prise en charge, mais pour le reste, je suis convaincu qu'un accompagnement dès le plus jeunes âges peut aider bien des enfants, futurs ados... jeunes adultes!
J'aime 07/09/21
Linsoumise
Tant que l’on détecte la réalité et pas ce que l’on pense vrai, je suis d’accord. Le petit zèbre de mon zèbre a eu cette chance du coup, puisque le mot est posé enfin vers 40 ans passé. Et le bilan qui a été fait va d’une part l’aider en préconisant des soutiens divers mais a aussi eu je pense un effet même minimum mais positif sur le faire entendre à sa mère … qui se bat pour avoir « un enfant normal ». Pourtant il n’est pas anormal mais différent et avec des émotions et une conscience bien plus amplifiées. Je pense donc que détecter pour être dans le juste oui. Mais comprendre de travers Parceque comme le Canada dry y ressemble mais c’est pas ça, ça peut faire bc de dégâts.
J'aime 07/09/21
Missyu
Vous êtes sur la défensive ? Où est-ce une mauvaise interprétation de ma part? J'ai un enfant hpi...je pense sans cesse à ce soulagement qu'il a eu lorsqu'une partie de ces tests ont été terminé... rassuré de ne pas être fou, anormal... mon plus grand regret est de m'être laissée influencer, d'avoir trop attendu et de ce fait de l'avoir laisser avec cette angoisse de ne pas être normal. Alors je ne sais pas pour le Canada Dry, je ne suis pas spécialiste.... mais je sais pour mon gamin et j'aurai aimé savoir plus tôt. Bref, ravie tout de même de l'échange qui reste constructif.
J'aime 07/09/21
Linsoumise
Heu non du tout 1f605.png Désolée que vous preniez ça comme ça mais ça n’est que Parceque c’est écrit et pas avec le ton ^^ Je suis en protection de l’enfance et j’ai croisé qq enfants HPI mal diagnostiqué et donc… médiqué alors que … Le Canada dry c’est un truc qui ressemble à l’alcool mais qui n’en est pas ^^
J'aime 09/09/21
Missyu
Rire j'avais compris que le Canada Dry était une boisson... c'est la métaphore que je n'avais pas compris. Merci pour les précisions.
J'aime 09/09/21
Linsoumise
En fait les HPI qui vont mal développèrent des symptômes relativement identiques à un enfant maltraité. Et parfois même cela engendre la maltraitance ou alors la maltraitance entraine le développement de capacité hors normes. Mais qd on traite que côté maltraitance sans prendre en compte le côté HPI… c’est pas terrible. Moi je détectais à vue de nez les HP… mais un HP en protection de l’enfance.. bah ne sera pas « épanouis » côté HP car dans la tête des pro… on conçoit peu l’intelligence hors norme chez les … « cas soc »/ travail sur le classique des gamins ASE / travail sur des études courtes pour l’autonomie / absence de stimulation à la hauteur etc etc et ça accentue le mal etre. Et pourtant les symptômes ressemblaient a l’enfant maltraités… alors que c’était pas uniquement que ça … Comme le Canada dry… ça y ressemble mais ça n’en est pas!
J'aime 09/09/21
Linsoumise
Oué y’a des domaines où on n’est malheureusement pas à la pointe …
J'aime 09/09/21