Je me décris
Je n’ai jamais vraiment été à l’aise pour parler de moi, alors je vais parler de cette chose qui gronde au fond de mon être. On me dit douce, sensuelle, féminine ; la chose est tout sauf ça.Ça me donne du fil à retordre, une expression somme toute bien étrange. Tordre du fil, vraiment ? Un fil, ça s’emmêle et on ne s’en dépêtre pas si ficellement. Et puis, ça n’a pas de sens un fil sauf peut-être un fil à la patte … pourvu que ce ne soit pas un boulet.Ceci dit, voilà qui me donne matière à réfléchir parce que penser dans le vide, ça me laisse perplexe. Du fil à retordre, disais-je, parce que je ne sais que penser sans réflexion. Je n’ai jamais su raconter une histoire, encore moins en fabriquer une à partir de rien. Alors je vole, au hasard des récits, un bout de celui des autres. C’est aussi une affaire de style que je tente pâlement de copier. Et voilà que naît une base pour un monologue. Certains styles résonnent plus que d’autres, et l’encre se déverse sur le papier sans effort mais moi, mon papier est chiffonné, alors ça fait tout de suite désordre… je me replie sur les plis et replis en espérant qu’ils façonnent une idée à peu près compréhensible. Mes élucubrations hasardeuses et inaudibles n’auraient plus qu’à s’en féliciter.Finalement, quand on se prête à l’idée de ne parler de rien, on se rend compte qu’on peut parler de tout. Merci pour l’inspiration mon cher Raymond.Pourtant, j’étais bien partie pour parler de la chose. La chose. Elle n’est jamais très loin, toujours à l’écoute du mot qui va provoquer un ébranlement cérébral, du geste qui va déclencher un tremblement de terre, du regard qui va foudroyer la raison.Il en faut peu pour qu’elle sorte de son terrier. Elle rougit comme un rien (tiens donc, on en parlait il y a peu), avant de rugir de plaisir. Elle ne réagit pas, elle surréagit. Et c’est rien de le dire. D’ailleurs, c’est toujours tout ou rien. C’est surtout une drogue dure distillée sournoisement dans les veines. Une drogue dont on ne se défait pas comme ça. Il faut le vivre pour le croire. Et croyez-moi, c’est quelque chose.Mais parlons du réveil de la chose. C’est toujours brutal. Comme un électrochoc. Le corps est sideré, l’esprit sonné. Il ne ré-sonne plus. Il se laisse submerger par une déferlante d’une puissance insoupçonnable qui ravage tout sur son passage. Ne reste que la bête, le brut et … je crois que je me suis emmêlée les pinceaux. Peu importe. Ça gronde à l’intérieur, de manière vorace … il va falloir lâcher la chienne.Là, je m’inspire de B, carrément même. C’est osé ! J’aurais pu choisir « Changer l’eau des fleurs ». Absurde ? Pas tant que ça, je crois. On ne fait jamais la chose par hasard.Je n’ai pas relu mon soliloque, j’ai pas envie. Je laisse donc pêle-mêle un vulgaire brouillon, fait de fautes et d’imperfections. Parce que les cons, ça ose tout et que je suis lasse de ne rien oser sous prétexte que je n’ai rien - du tout - à dire, merci Audiard. En fait, je m’en fous. Ce qui compte est ailleurs.Même que le décompte a déjà commencé.
Ce que je cherche
Y a ceux qui cherchent et ceux qui trouvent…
Pratiques
Fétichisme, Shibari / bondage, Contrainte (menottes, chaînes ...), Discipline (Fessée, fouet, cravache...), Enfermement (placard, cage, coffre...), Asservissement (valet, soubrette ...), Exhibition forcée, Suspension (harnais, cage ...), Stimulation par sex-toy, Electro-stimulation, Infantilisation (autoritaire ou maternel), Chasteté (cage/ceinture ...), Etouffement maîtrisé, Adoration (cérémonial, dévotion ...), Mise en scène (des fantasmes : knidnapping, viol simulé, ...)
Orientation sexuelle
Hétéro
Info de base
Statut de situation sentimentale
a une relation BDSM avec AppelezmoiB
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42
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26/08/25
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26/04/24
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