seelenkuss

---Peut-être ces lignes sont-elles audacieuses et provocantes, mais elles sont certainement écrites avec curiosité et une envie de vivre. Les années m'ont rendu passionné, excessif, contradictoire, superficiellement profond, égoïstement altruiste. Un danseur entre les mondes, qui tombe amoureux de la vie qui renaît chaque jour à l'extérieur. Faire le tour du monde à vélo, puis vendre des glaces sur la plage ou vendre des rêves sous la Tour Eiffel. Des rêves qui me remplissent chaque jour, qui me font roi et mendiant, échangeant les rôles au gré des envies, à la recherche de la nouveauté, de l'inhabituel, parfois d'une vie qui semble tout à fait banale.Dansant entre le ciel et l'enfer, pour respirer l'odeur de l'enfer avant que les portes du ciel ne s'ouvrent. Ce sont des perspectives que j'attends avec impatience, qui me font redevenir enfant alors que le monde entier demande des adultes, et qui me font jouer pieds nus en costume sur l'aire de jeux, expliquant aux enfants pourquoi les fées habitent dans les arbres, ou comment Peter Pan peut vraiment voler, même si les parents pensent que ce n'est physiquement pas possible. Danser pieds nus sous la pluie, être fou.Je trouve incroyablement excitant quand deux personnes s'enrichissent mutuellement, sont espiègles, charmantes, stimulantes, se motivent mutuellement, sont ensemble invincibles. C'est l'état dans lequel l'environnement nous envie, se demandant ce qui rend ces deux personnes si différentes, tandis que tous deux rient, sautent, lisent ensemble "Les Frères Cœur de Lion" sous une couverture de belles pensées, puis transforment sérieusement le quotidien, explorent de nouvelles voies dans leur travail, se soutiennent mutuellement, sont pensifs, exigeants, donnants, prenants. Suis-je audacieux d'écrire cela ? Certainement. Provocatif. Assurément. Mais c'est bien ainsi....comme Pippi Longstocking avec M. Nilson... puis visiter Karlsson sur le toit pour lui expliquer pourquoi le monde pourrait aussi tenir dans une coquille de noix... le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare est si fou. Être assis dans une réunion avec un sourire, sachant qu'un travail peut être incroyablement excitant, satisfaisant, mais jamais aussi fascinant que de regarder dans les yeux d'une autre personne et de recevoir quelque chose de rare. Un sentiment spécial, un sourire qui tourne et danse sur les lèvres.Et puis, de nouveau tout seul, montrer un autre côté de soi-même... plein de vulnérabilité, de calme et d'intimité... de silence sans que cela soit gênant... lire à voix haute... écouter... se disputer... rire... pleurer... enlacer l'autre sans l'étouffer. Laisser les sentiments s'exprimer librement... mais ne pas les mesurer selon les règles des autres, mais établir ses propres règles dans le monde... tomber amoureux encore et encore tout en restant le meilleur ami.

Des personnes unies par le cœur, qui aiment la ligne étroite cachée entre les mondes.

Hétéro