Hochomoto

On est tous le fou de quelqu'un et le baromètre varie en fonction des époques et des localisations. (Lire Asile de Goffman à ce sujet). Du côté Domme, le soumis toxique est à mon sens celui qui scenarise seul et ne lâche pas le contrôle. Ceux qui se comportent comme des clients mais refusent toute fois de passer à la caisse. Là il y a abus et donc toxicité.  Aussi en tant que Domme j'ai mes limites, des pratiques dont je ne veux même pas entendre parler. Semblablement au soumis, le respect des limites est un indispensable dans le jeu BDSM  sinon on tombe là aussi dans l'abus. (Je me prends encore en exemple ), l'âge play, la féminisation, le pegging me dégoûtent. Les soumis qui passent outre ces barrières sciemment sont toxiques.  Un soumis qui est dégoûté par l'uro play ne doit pas se retrouver dans un contexte où on cherche à le manipuler vers la pratique. Le seul cas envisageable serait si à un moment donné il exprime de la curiosité et indique avoir changer d'avis. C'est à lui d'ouvrir la barrière sur sa limite.  Pour le reste on est tous ici en majorité en recherche de satisfaction, ce n'est pas un crime tant que ça ne se fait pas au dépend d'autrui.

Eh bien il semble que l'on cherche à vous faire taire, à dompter le feu.. j'aurais plutôt l'envie d'y apporter des braises, lui souffler de la force. Une femme avec du mordant fait fausse note dans le milieu classique du BDSM. Étonnant..pas tellement. Quelle jolie louve.  Apparemment nous sommes légions à détester l'esthétique désolante du mur G, semblable, images après images, à un musée des horreurs dopé aux I.A . L'exhibitionnisme n'est donc pas une fatalité vous dites. En voilà de la musique pour mes oreilles.  Il faudrait une section pour nous préserver de ces débordements gluants incessants.  Au plaisir de vous relire sur le site . En espérant continuer à vous entendre rugir.

Connaître les limites d'un aspirant soumis est la base même du BDSM cela pose le cadre. Je le fais aussi pour vérifier la compatibilité, je n'aspire pas à changer les hommes et si les limites du soumis rentrent dans ma pratique ou bien mes fantasmes alors j'ai l'information que je recherche, à savoir que nous ne sommes pas compatibles.  La bisexualité féminine n'implique pas de liquide ni de pénétration ? Cela m'a tout l'air d'une belle ânerie et la justification qui suis avec. Mais je suis d'accord que les aspirants soumis qui baclent cette question, sans réfléchir longuement à la réponse ne sont en général pas soumis mais juste mort de faim. 

La dégradation n'a pas toujours un aspect érotique. De nombreuses Dommes ne recherche pas l'érotisme en BDSM notamment en SM.  Il peut ne pas y avoir d'implication sensuelle dans les jeux de valet/soubrette par exemple, même si cela peut aussi être considéré comme de l'avilissement. C'est important de ne pas ramener et restreindre toutes les pratiques à ce domaine là, au risque de justifier des logiques et raisonnements fallacieux.  La pôle Dance a titre d'exemple externe n'est pas limité à sa dimension sexuelle, malgré son origine.

Je voulais ajouter, qu'il m'a été forcé de constater dans la liste de différence de soumission entre homme et femme :  - Les soumis tolèrent très peu l'idée de bisexualité forcée. Je pense qu'il est beaucoup plus commun pour les soumises de s'adonner à la pratique qui est fortement encouragé dans les mœurs ( ce n'est pas un bon exemple, mais la pornographie est l'un des reflet de cette norme en vigueur). C'est un pratique qui requiet sûrement une mise en confiance plus approfondie pour ces messieurs. Malgré leur tendance à se revendiquer sans limite, je constate pourtant assez vite la limite de leur imagination.

Pour ma part je n'exige pas de lettre de motivation pour un lien d'amitié, seulement de la cohérence.  S'il y a une incohérence entre nos profils et que vous souhaitez vraiment établir le lien, alors oui une note devient indispensable. Je fait l'effort de me présenter et détailler ma personnalité avec ces travers (on ne peut pas plaire à tout le monde et je ne suis pas là pour ça).  Mais j'en ai marre du désespoir permanent des soumis qui veulent outrepasser toutes les conventions. Ils ont des profils vides, donc impossible de savoir quel être humain se cache sous les icônes génériques. Aucune interaction à leur actifs sur les sujets/forum. À part l'âge et la localisation, c'est le néant, le minimum syndical c'est trop leur demander. C'est l'équivalent de jeter des miettes de pains aux personnes qui s'intéressent à vous En revanche, lors de l'interaction, il y a un étalage sur leur besoin, ils sont affamés il faut à tout prix les satisfaire vous comprenez ? Peu importe la forme, pour la plupart c'est accessoire,  pourvu que ce soit rapide et facile. Dragan a pu expérimenter la cacophonie qui se déroule de l'autre côté.  Bien sûr l'élément qui me désespère le plus. L'irrespect et l'inconsideration. Il n'y a pas un jour sans que des hommes ayant la quarantaine et plus, mariés, exhib n'essaient de me contacter. (Mes tue-lamour indiqués soigneusement dans ma description). Apparemment c'est trop demander de ne pas subir les dick pick non sollicités. Quelle image de l'empire du consentement qu'est censé représenté la communauté BDSM ? C'est trop commun pour parler de cas individuels. Bref. Je sais que le nombre de rejet est inimaginable, mais la cohérence facilitera l'affaire pour tout le monde, car si j'ai bien compris, les soumis non plus ne veulent pas plaire à n'importe qui. 

Avec une telle chasse aux sorcières, les hommes sur ce site s'étonnent encore de se retrouver majoritairement seuls à interagir entre eux et que la gente féminine aient déserté l'arène.. Les attentions envers les femmes (lorsque celles-ci sont bien réelles) ne sont pas un sacrilège. À bon entendeur.

En BDSM, il me semble contre productif de se projeter dans les kinks et fantasmes des autres. La logique des soumises m'échappent et pourtant beaucoup s'épanouissent comme ça. Il y a sur ce site, un utilisateur soumis dont le pseudo est "valet", qui fantasmes d'être le domestique/gouvernante d'une grande demeure, dans l'esprit d'une "éducation à l'anglaise". Il y a des soumis qui rêvent de se transformer en objet, cendrier, chaises, table et le classique ; repose pied, qui n'ont rien de très érotique/sexuel non plus. Sans oublier le kink "soubrette" dans les rubriques à cocher de présentation sur le site. Tout ça associé au fantasme de la frustration/castration par la ceinture de chasteté.  La sexualité passive des soumises, le masochisme, tout le BDSM est à mes yeux sous le prisme de l'exploitation. Il se trouve cependant que pour certaines personnes, c'est une délivrance de pouvoir leur accorder ce traitement spécial. Mon premier partenaire soumis m'a donné la sensation d'être charitable en acceptant sa soumission. De plus les soumis semblent indiqué que la domination des femmes est bien moins positionné sous un prisme sexuel que celle des hommes. Sûrement parceque pour les femmes la sexualité est très facilement accessible, cest donc moins une faveur qu'elles peuvent exiger de leur soumis. Bien sur, ces observations restent ma perception des choses, bien qu'ayant roulé ma bosse, elle ne vaut pas plus que celle de quiconque.

  Avoir un partenaire soumis ne se résume pas a avoir des cunnis à volonté et pouvoir lui taper dessus. Beaucoup de Domina ne dépasse pas le cadre érotique dans leur domination, détrompez-vous. Il est rare pour un soumis de "tremper son biscuit" si j'ose dire . Pour ma part un partenaire soumis porte la charge domestique sur ses épaules avec dévotion, en plus d'être d'une très grande serviabilité. C'est un "canard" prêt à beaucoup pour la satisfaction de sa dom, il lui laisse le contrôle sur une grande part de sa vie (hygiène de vie, esthétique contrôle de l'emploi du temps etc).  J'espère que cela répond à vos interrogations. 

Il en va de la socialisation. Les hommes ne se soumettent pas de la même façon que les femmes car la société envisage les deux rôles différemment.  Beaucoup (pour ne pas dire la majorité) de soumis qui cherchent à me contacter veulent être féminisés ou sont carrément sissy. Pour ma part la féminité n'est pas humiliante et ne m'attire pas, donc je n'ai aucune compatibilité avec ces soumis là. Je doute que les femmes soumises réclament de se masculiniser à leur tour.  Pas mal de soumis aussi sont en recherche de l'archétype de la Domina en cuir latex (et panoplie) issue de l'imaginaire pornographe. Pour ma part ma domination puise sa source dans mon égoïsme (et mon éducation), ainsi je me moque de répondre à la figure d'un fantasme. Je ne dois aucun esthétisme aux soumis, car je me rapproche plus de la figure du conjoint négligeant que de Christian Grey. Avec moi les soumis font la vaisselle, nettoient le sol et me masse puis lèche l'anus en récompense, sans demander leur reste. Je ne sais pas à quel degré les soumises sont en recherche d'esthétisme. 

Je suis aussi une jeune Dom qui a maintenant un peu roulé sa bosse dans les méandres du BDSM pour y trouver ma place.  Ce n'est pas un mythe, on croule sous les demandes des soumis qui sont assoiffés dans un désert de Dom qui seraient disposées à échanger avec eux.  Il m'arrive d'en rencontrer certains dans mes bons jours :) et c'est là où mon propos devient pertinent je l'espère.  J'ai eu affaire à un soumi qui avait fréquenté des pros et son attitude était exécrable. Tarifé ou pas, son rapport au Dom était le même, il avait sa liste de course fermement en main. Il ne cherchait donc pas à se soumettre mais surtout à expérimenter des pratiques précises et "extrêmes". C'est souvent aussi le problème de certains hommes biberonnés au porno et incapables d'envisager une relation réelle. Ils veulent aller très vite, très loin.  Aux antipodes de ceux qui paie pour l'eau du bain, ceux qui veulent être accueillis dans un donjon SM par une Dom expérimentée phallique sadique et en latex. Le tout sans dépenser un centimes car sinon les Doms sont toutes des méchantes vénales *larmes de crocodiles avares*. Pourquoi avoir rencontré un être si antipathique pensez-vous ? Il est venu à moi, on a conversé donc j'ai eu la naïveté de considérer que mes pratiques (indiquées sur mon profil ) l'intéressaient où à défaut que me satisfaire à ses dépends était suffisant à sa satisfaction. (Il était aussi très beau et avoir un esclave à la plastique parfaite était trop tentant pour la vile femme que je suis). Je ne suis pas professionnelle ainsi me contraindre à des pratiques pour correspondre au fantasmes du soumi est un non sens pour moi. Donc je dirai ; pas de souci à soutenir les dames dans des carrières qu'elles apprécient. Cela dit, j'espère pour toi que tu sais faire la distinction et que tu ne t'adresses pas à toutes les Dominas comme à des professionnelles qui doivent un service.