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kampusch

femme soumise. Vit à Nord-Pas-de-Calais, France. 32 ans. Séparé(e).
Je me décris
Ecrivaine amatrice, en recherche d'un partenaire d'écriture vraiment sérieux et disponible.
Je travaille en ce moment sur une ébauche que voici :
Ce que je cherche
Le poids du désaveu familial et communautaire s'ajoutait à la douleur lancinante de la séparation. Dans le milieu d'où venait Éléonore, le divorce était plus qu'une fin de relation, c'était une tâche, un échec personnel qui rejaillissait sur toute la famille. Les regards compatissants mais empreints de jugement, les silences lourds de sous-entendus lors des réunions familiales, tout lui rappelait amèrement sa "faillite". Cette pression constante, ce sentiment d'être une brebis galeuse, avait miné sa confiance en elle, la laissant fragile et désireuse plus que jamais de prouver sa valeur, de se conformer aux attentes tacites. C'est dans ce contexte de vulnérabilité exacerbée qu'Antoine est apparu. Presque son âge, un regard chaleureux et des mots qui semblaient panser non seulement les plaies de son divorce, mais aussi celles, plus profondes et insidieuses, du rejet social. Malgré cette petite voix intérieure, écho des injonctions sociales qui murmuraient l'urgence de se reconstruire à deux, Éléonore s'est laissée emporter par un sentiment nouveau, une vague douce et puissante qui l'a submergée : l'amour. Antoine, au début, se montrait attentif, encourageant ses rêves et ses projets, allant même jusqu'à évoquer un avenir commun, un mariage peut-être, semant en elle des graines d'espoir qu'elle croyait fanées à jamais. Il ne pouvait imaginer à quel point ces promesses résonnaient en elle, comme une bouée de sauvetage dans l'océan de sa culpabilité et de son besoin d'approbation. Pourtant, l'idylle a rapidement viré à l'aigre. Un voile sombre a obscurci le regard d'Antoine, ses paroles se sont faites plus tranchantes, teintées d'une impatience et d'une exigence qu'Éléonore ne comprenait pas. Il exprimait un mécontentement croissant face à ses "hésitations" à s'engager pleinement dans une relation où la soumission semblait être une condition sine qua non. Il revenait sans cesse sur une relation passée d'Éléonore, une expérience douloureuse qu'elle avait cru derrière elle. Elle tentait de lui expliquer, avec une patience fragile, que cette époque était révolue, qu'elle n'avait pas le "niveau" de soumission qu'il projetait sur elle. Mais ses explications se heurtaient à un mur d'incompréhension et d'accusations. Antoine la taxait de mensonges, de dissimulation d'un passé qu'il fantasmait, exploitant sans vergogne son besoin de se sentir acceptée et aimée. Sentant le lien qui les unissait se distendre, Antoine a formulé une proposition surprenante, glaçante même. Il était prêt à envisager une relation à long terme, à condition qu'Éléonore se "remette sérieusement" à la soumission. Pour cela, il avait une solution : un "stage" intensif chez un homme qu'il présentait comme un maître expérimenté, capable de "remettre en forme" des femmes comme elle. Un frisson de répulsion a parcouru Éléonore. L'idée même de se soumettre à un inconnu lui était insupportable. Pourtant, le désir de retenir Antoine, l'amour qu'elle lui portait, mais aussi cette angoisse lancinante de ne pas être "normale", de ne pas correspondre aux attentes, l'ont poussée à une acceptation douloureuse, une tentative désespérée de prouver sa valeur et de sauver cette relation qui semblait être sa seule chance de rédemption sociale. Ce qu'Éléonore ignorait, dans sa naïveté blessée, c'est qu'elle était prisonnière d'une manipulation émotionnelle orchestrée depuis le début. Les regards chaleureux, les mots doux, l'évocation d'un mariage... tout n'avait été qu'une façade. Antoine n'avait jamais eu l'intention de construire un avenir avec elle. Son véritable objectif, abject et froidement calculé, était de la livrer à cet homme qu'il présentait comme un maître, en échange d'une somme d'argent considérable. Une transaction sordide masquée sous le voile d'une thérapie comportementale, profitant sans scrupule de la fragilité d'une femme brisée par le divorce et le jugement de son entourage. Les détails du "stage" étaient effrayants. Une durée d'au moins six mois, un isolement total, l'obligation de prendre un congé prolongé, de mentir à ses amies, à sa famille, de disparaître sans laisser de traces. Éléonore comprenait avec une angoisse grandissante qu'une fois franchie la porte de ce lieu inconnu, elle serait coupée du monde, soumise à la volonté d'un homme dont elle ignorait tout. Les limites, les tabous... Antoine avait insisté pour les régler lui-même avec le maître, fournissant une liste précise de ce qui était permis ou interdit, de ses attentes quant aux "domaines" sur lesquels Éléonore devrait "travailler avec acharnement". Le jour du départ, une brise d'espoir fragile se mêlait à une anxiété dévorante. Peut-être qu'Antoine, au dernier moment, reviendrait sur sa décision. Peut-être que ce stage ne serait pas aussi terrible que ses pressentiments le lui murmuraient. Malgré le nœud serré dans sa poitrine, malgré les larmes retenues, Éléonore s'accrochait à cette mince lueur, se persuadant que, peut-être, elle se trompait. Peut-être... qu'en se pliant à cette étrange exigence, elle pourrait enfin retrouver une forme d'acceptation, aux yeux d'Antoine, mais aussi, et surtout, aux siens. Elle ne pouvait se douter que très vite, et pour un très, très long moment, sa vie, son esprit, ses songes même, ne seraient plus que distraction et amusement pour celui qui deviendra omniprésent : Monsieur Hector.
Pratiques
Autres pratiques (voir "Ce que je cherche")
Orientation sexuelle
Hétéro
Info de base
Statut de situation sentimentale
Séparé(e)
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