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MrVinz04

Homme Dominateur. Vit à France. 47 ans.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 25/08/25
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ça… Peut-être parce que j’ai l’impression que beaucoup oublient l’essentiel dans la domination. Savoir mener le jeu, prendre le pouvoir et garder le contrôle, ce n’est pas si simple. Ce n’est pas juste dire « à genoux » ou donner une fessée à sa partenaire pour croire que ca y est je domine. Je MAÎTRise Le vrai frisson naît ailleurs. On oublie trop souvent qu’avant d’eveiller le corps, il faut captiver l’esprit. Le désirer, le faire languir, l’emmener là où il ne s’attend pas. Quand tu tiens l’esprit, le corps suit… et il se livre tout entier.   Ce que je dis là, c’est surtout pour ceux qui débutent, qui veulent essayer mais ne savent pas par où commencer. Pour les initiés, ça paraîtra peut-être trop sage…   Je ne suis pas fan des séances trop rigides, mais j’accorde beaucoup d’importance à la mise en scène : créer une ambiance, une tension… qui laisse place à l’improvisation et au jeu.   Alors, voici un petit scénario que je recommande pour un deuxième ou troisième rendez-vous. Une idée de soirée pour ceux qui veulent commencer à apprendre à mener le jeu, en misant sur une mise en scène simple mais efficace.   Avant tout, n’oubliez pas : adaptez-vous à votre partenaire tout en restant naturel et fidèle à vos valeurs. Utilisez des mots et une attitude qui vous ressemblent et qui, selon vous, résonneront chez elle.   Allez c’est parti on commence !    Invitez-la (ou convoquez-la) chez vous avec un message court et percutant : une heure, une adresse. Pas besoin d’imposer une tenue ; dites simplement qu’elle doit être élégante… et qu’elle vous surprenne. Ajoutez, avec assurance, que vous appréciez la ponctualité.   Pas de discours inutile, pas d’instructions superflues. Tu laisses volontairement un voile de mystère. Et tu sais qu’à partir de ce moment, son imagination commence déjà à travailler pour toi. Prépare ensuite ton terrain de jeu : le salon.    Une pièce ordinaire, mais ce soir, tu en fais un espace chargé de tension.    Dispose quelques éléments soigneusement choisis, selon tes envies et sa personnalité  : une cravache, des menottes, un collier, une laisse, un vibro, un plug … ou encore des cordes, une cage, une barre d’écartement. À toi d’ajuster selon les envie et le degrés que tu souhaites. Elle, en entrant, devra deviner jusqu’où tu comptes aller.   Et pour troubler un peu plus ses sens, tu ajoutes un contraste. À côté de la cravache, dépose un de ses plaisirs coupables : Kinder Bueno, fraises Tagada… Un mélange de douceur et de menace qui va la désarçonner. Sur un mur ou dans un coin discret, un simple post-it : « Place de la punie ». Une phrase anodine… mais qui fera naître mille images dans son esprit ou la faire rire si c'est une habituée du coin !    Va plus loin. Prépare une tenue soigneusement posée sur le canapé : un collant résille, un chemisier léger… c’est pour un one-shot alors ne fais pas de grosse boutique car tu pourra lui faire porter durant la soirée avant de lui arracher quand elle sera attachée.    Le moment où tu arracheras ce tissu sera intense pour toi, et une véritable montée d’adrénaline pour elle.    Ajoute un cadeau emballé avec son prénom bien en évidence et une note « « Ouvre-moi tout de suite. »   Ce n’est pas la valeur du cadeau qui compte, mais l’intention. Dedans, un objet choisi avec soin, ou une connerie  qui rappelle une discussion entre vous. (Preuve que tu es à l’écoute) Et un petit mot glissé :   « Regarde bien tout ce qui t’entoure… Peut-être que ça servira ce soir… ou peut-être pas   Quand elle sonnera à ta porte ,  ouvres lui calmement.  Pas de stress : elle sera intimidée autant que toi. Rassure la avec un sourire, fais la entrer, observe la. Puis tu la guides jusqu’au salon. C’est le moment où tu devra t’éclipser pour la lasser seule (trouve un prétexte banal).   Laisse la seule quelques instant à s’imprégner des lieux. Face à cette mise en scène, tu lui montres aussi ton audace. Les objets, la tenue, le cadeau, le post-it… Tout parle pour toi. Et pendant que son cœur s’emballera et que ses pensées s’égareront dans mille scénarios, une vérité s’imposera à elle : Ce soir, elle est à toi, c’est toi qui contrôle.   Attends quelques instants avant de revenir… Pas trop longtemps, sinon la tension retombera et tu risques de créer un malaise. Laisse-lui juste assez de temps pour absorber la mise en scène, pour que son esprit commence à tourner.   Reviens avec un beaux sourire des verre à la main en t’excusant de l’avoir fais patienter même si elle comprendra ton petit manège. Au fond d’elle, elle se dira “quel enfoiré”, mais avec ce frisson qui lui plaît.   Asseyez-vous. Buvez un coup. Engage une conversation légère. (Parles pas de boulot ou de la météo quand même) puis sondes la, demande-lui ce qu’elle ressent depuis qu’elle a franchi la porte. Laisse-la verbaliser son trouble.   Sans transition apparente, donne la première véritable consigne demander lui de se lever maintenant et de se tenir debout près d’un mur de la pièce. (Quand elle se dirigera profites à mater ses fesses, on le fait tous 😋). Puis fais la se déshabiller vêtement par vêtement… entièrement par des instructions claire, courte et ferme   Ne laisse aucune hésitation dans ton ton. Et regarde-la faire. Savoure sa lenteur, son embarras mêlé d’excitation.   Quand elle est nue, avance vers elle sans précipitation. Ralentis ton pas à mesure que tu réduis la distance, comme pour allonger l’attente. Arrivé devant elle, relève son menton d’une main, fermement mais sans brutalité, pour la forcer à croiser ton regard. Ne parle pas tout de suite. Laisse ce silence la traverser. Puis, au moment où elle s’attend à un baiser… et glisse ta main entre ses cuisses Deux options :  Soit direct : une main posée avec autorité entre ses jambes. Soit progressif : caresse ascendante, lente, en frôlant d’abord l’extérieur avant de remonter jusqu’a son vagin.  Dans les deux cas, regarde-la dans les yeux et demande d’une voix basse, posée ce qui la mise dans cet état.    À partir de là, tu as la clé. Tout ce qui suit n’est que déploiement : Utilise ce que tu as préparé dans l’ordre que tu veux. Alterne intensité et pauses, pour la garder suspendue. N’essaie pas d’épuiser tout ton arsenal : mieux vaut la laisser frustrée et avide qu’assouvie trop vite.   Conseil Important : si tu as bu, maîtrise-toi. Beaucoup se pensent dominants mais deviennent lourds, agressifs, méchants, voire effrayants après quelques verres. Si tu ne sais pas boire, ne bois pas. (Je dis cela pour mettre battu avec un mec à une soirée… ) d’ailleurs ce n’est pas seulement une règle pour le jeu : c’est une règle de vie. Rien ne ruine plus vite ton contrôle qu’un comportement imbécile et con.  Deuxième conseil : tu vas bander, évidemment. Mais ne te laisse pas guider uniquement par ta queue. Tu as aussi une langue et des doigts. Utilise-les.   Un bon cunnilingus ne fera pas de toi son soumis. Au contraire : bien exécuté, c’est une arme de domination subtile.   Exemple :  Plaque-la contre un mur. Saisis ses poignets et lève-les au-dessus de sa tête, fermement, en lui ordonnant de ne plus bouger. Puis commence à descendre lentement… Sans précipitation, sans relâcher la tension. Si tu es doué, ses mains chercheront ta tête malgré l’ordre donné, signe qu’elle perd le contrôle. Et là… arrête net, même si elle est au bord de l’orgasme. Redresse-toi, fais-la pivoter brutalement contre le mur et murmure à son oreille : Je t’avais dit de ne pas bouger. À partir de là, ses fesses t’appartiennent. Et si tu n’es pas un expert ? Ce n’est pas grave. Même maladroit, ton geste sera marquant, parce qu’il prouve une chose : tu as compris l’importance de varier les plaisirs et de la surprendre. Et si elle bouge, si vous éclatez de rire ? Parfait. Transforme ça en jeu. Rappelle-lui qu’elle a désobéi… et punis-la quand même tout en lui rappelant que tu mènes la danse. 😈 Comme je l’ai dit en intro, ce ne sont que des bases. À toi de modeler selon ton style : - Tu veux être plus brut, plus animal ? Fais-le. - Tu veux la bousculer, la malmener davantage et être sadique , fais le (c'est mon cas par exemple)  - Tu veux glisser vers l’humiliation ou la douleur ? Trouve l’équilibre. L’important, c’est que tout soit clair : tu contrôles, tu assumes.   Dernier conseil : Ne refais pas la même mise en scène à chaque rendez-vous. La répétition tue la surprise.   J’espère que ces conseils t’aideront. Oui, ça peut sonner comme une leçon de pseudo-expert du sexe… mais honnêtement, je m’en fiche, j’assume. Si ça t’inspire ou t’évite d’être un dominant de pacotille, mission accomplie.    Et si tu testes… reviens me dire ce que ça a donné.   Remarques: ce texte est écrits pour les hétéros car je suis hétéro... mais bien sûr il marche aussi pour les autres orientation sexuelle.   
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Par : le 19/08/25
Le cancer est entré dans nos vies sans prévenir, comme une tempête. Il a voulu m’affaiblir, me voler mon énergie, m’imposer ses règles. Mais je n’ai jamais voulu qu’il nous définisse, ni qu’il bouleverse l’équilibre que nous avions construit ensemble depuis tant d’années. Dans notre couple, nous avions toujours eu ce jeu, ce lien si particulier où je gardais ce rôle de guide, de force, parfois même de dominant dans la tendresse et le respect. La maladie n’avait pas changé cela, au contraire : elle m’avait donné une raison de plus d’affirmer qui j’etais auprès d’elle. Quand je luttais contre la fatigue, je restais son repère. Quand la douleur me frappait, je choisisssais malgré tout de garder cette étincelle qui nous unissais, ce jeu secret qui fait partie de notre amour. Le cancer n’avait pas le droit d’éteindre cette complicité, ni de redessiner notre intimité. Continuer à la soumettre et ma volonté de la voir s’abandonner sans retenue, c’était ma façon de dire : je suis encore moi, je suis encore ton homme, et rien pas même la maladie ne pourra changer ça.
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Par : le 18/08/25
Certains liront ces lignes comme une déclaration d’amour, d’autres comme un simple témoignage… et peut-être que quelques-uns y verront même une leçon. Peu importe. Depuis 4 mois, poussé par la ténacité d’une amie complice qui me connaît très bien, j’ai décidé de raconter mon histoire.  Nous avons choisi ce site presque au hasard, en tapant BDSM sur Google. Mais derrière ce hasard se cache un long chemin. Je suis un meneur de nature. Depuis l’adolescence, je n’ai jamais hésité à décider, trancher, guider. Capitaine de mon équipe de foot, respecté au lycée, j’ai toujours eu soif de femmes intelligentes, libres, affirmées,  celles avec qui le plaisir devient multiple et intense. Le BDSM, lui, m’était encore inconnu. À l’époque, internet était à ses début. (Cela ne me rajeunit pas)  Puis il y eut ce soir d’été quand j’avais 24 ans. Une fête entre amis, et M., une fille 2 ans plus jeune que moi  que je connaissais du lycée. On riait, on se chamaillait. Je lui dis que j’avais chaud, elle me renversa une bouteille d’eau en riant avant de s’enfuir dans la rue. Je l’ai rattrapée, j’ai saisi son poignet fermement, je l’ai retournée et, mes yeux plongés dans les siens, je lui ai dit : « Tu cours vite… mais je serai toujours plus fort. » Cette phrase restera gravée en nous. (Cela fait tres film romantique niais vu comme cela) Cette nuit-là, après des heures de confidences et de baises passionnées  (disons le clairement) dans ma petite Super 5, M. est entrée dans ma vie pour ne plus jamais la quitter… pendant 23 ans. Nous nous sommes mariés 9 ans plus tard. Lorsqu’elle m’a demandé si je voulais l’épouser à l’église, je lui ai répondu simplement : « Je le veux », puis à voix basse : « Et je serai toujours plus fort que toi. » on a rit mais elle a compris ce que cela signifiait ! Nous sommes allés très loin ensemble. Chaque étape devenait un jalon, une trace indélébile dans nos mémoires. Le premier vous qui a marqué la distance et l’autorité. Puis le premier "Monsieur". Le premier collier, symbole silencieux mais puissant d’appartenance. Se concluant par un premier "Maître" de sa voix hésitante. Les premières punitions corporelles et psychologiques, où ses yeux mêlaient défi et soumission, comme si elle cherchait toujours à tester mes limites tout en sachant qu’elle allait adorer honteusement que je les impose Avec le temps, notre intimité était devenue totale. Sa langue connaissait chaque centimètre carré de mon corps. La mienne, elle, avait parcouru le sien avec la même dévotion, explorant chaque recoin, chaque zone sensible, jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun mystère entre nous. Je savais la faire jouir, d’un mot, d’un geste, d’une caresse ou d’une pression plus ferme. Je connaissais ses réactions, ses respirations, ses tremblements. Son corps n’avait plus de secret pour moi. Je pouvais l’amener là où je voulais, l’emmener au bord du précipice du plaisir et la retenir encore un instant, juste pour lui rappeler que c’était moi qui décidais du moment de sa chute. Oui je suis sadique (on m’a dit qu’il fallait de la douleur ici ?)  Je me souviens de ce jour où je l’ai obligée à se caresser dans une cabine d’essayage avec moi au téléphone pour la guider. Sa respiration haletante, ses gémissements retenus au milieu de gens ne sachant rien de ce qui se passe, et moi, au bout du fil, maître du jeu.  Je me souviens aussi des convocations dans mon bureau le midi où elle savait que franchir le seuil de cette porte signifiait perdre le contrôle, se plier à mes règles, offrir son corps et son esprit. Parfois on partait juste manger parfois c’était mon repas.  Combien de fois avons-nous réveillé les voisins dans les chambres d’hôtel, ses gémissements éclatant dans le couloir ? Combien de fois l’ai-je plaquée contre cette baie vitrée d’un hôtel parisien, son corps pressé contre moi, visible depuis les fenêtres d’en face ?  Nos rendez-vous étaient des terrains de jeu. Sans culotte ou avec un plug, elle m’accompagnait dans des situations banales : chez notre banquier, chez un cuisiniste… chaque lieu devenait une scène où je pouvais m’emparer d’elle et la rendre folle de désir, juste à côté des gens sans qu’ils ne soupçonnent rien. Sans oublier ce jour au Louvre, avec un vibro connecté… La Joconde et les momies, elle ne les oubliera jamais. Gravée dans son corps, la douleur était d’abord une limite, puis un plaisir intense. Les cordes, la contrainte… j’adorais les utiliser pour la faire succomber, la faire chavirer sous mon sadisme, jusqu’à ce qu’elle se perde complètement dans l’extase que je lui imposais. Le martinet, la cuillère en bois, la cravache… ont fait rougir son petit cul un nombre incalculable de fois. Je l’admirais assis, confortablement, après l’avoir envoyée au coin, savourant chaque frisson qu’elle ne pouvait retenir y compris ses larmes coulant sur ces joues rouge de honte.  Il y a eu ces moments d’exhibition, où je l’ai prise devant d’autres. Ces fessées en public qui faisaient jaillir sur ses joues un mélange d’embarras et d’excitation pure. Elle se rebellait parfois, toujours pour mieux céder après. Parce qu’au fond, nous savions que c’était dans cette tension, dans cette lutte entre son désir de résistance et ma volonté de la briser doucement, que naissait notre intensité. Notre univers ne se limitait pas à nous deux. Très vite, nous avons franchi d’autres portes, celles des clubs, des cercles discrets. Là, nous avons rencontré d’autres couples partageant le même mode de vie, les mêmes codes, la même intensité. C’était grisant de découvrir que nous n’étions pas seuls, que d’autres vivaient cette passion avec la même ferveur. Mais ce qui nous distinguait, c’était notre capacité à basculer en une fraction de seconde. Un regard suffisait. Elle savait quand passer du tu intime et complice, au vous respectueux et soumis. Elle avait conscience que, peu importe l’endroit ou la circonstance, tout pouvait basculer. Même dans un cadre banal, un dîner de famille ou un anniversaire. Je me souviens de ces moments où elle osait me couper la parole devant d’autres. Personne ne remarquait rien, mais sous la table, ma main se posait fermement sur sa cuisse. Ce simple geste suffisait. Elle savait. Elle tremblait déjà en silence, consciente que le retour à la maison serait intense. Je n’avais pas besoin d’élever la voix. Mon autorité ne se mesurait pas au volume, mais à ma présence, à ma manière de la canaliser, de l’intimider. Je savais exactement comment la faire frissonner, comment éveiller en elle ce mélange de peur et d’excitation qui la consumait. Elle me connaissait par cœur, et moi, je jouais d’elle avec la fermeté d’un maître sûr de lui. Elle avait besoin d’être guidée. J’avais besoin de dominer. Ensemble, nous avons fait de cette relation un véritable art. Un équilibre délicat où chaque geste, chaque mot, chaque ordre avait du sens. Nous étions amants, complices, partenaires de jeu et de vie. Nous étions parents, travailleurs, insérés dans un quotidien banal… mais derrière cette façade, nous vivions une passion hors norme. Une double vie qui n’était pas cachée, mais codée, intense, sacrée. Avec elle, j’ai découvert ce que signifie vraiment diriger une femme. Pas seulement dans la force physique ou les ordres imposés, mais dans cette capacité à l’emmener là où elle n’aurait jamais osé aller seule. À ouvrir des portes qu’elle n’imaginait pas. À l’amener à se dépasser, à se consumer de plaisir, et à renaître dans mes bras. Et sans elle j’aurais pas eu la force et le courage d’aller si loin.  Oui, nous sommes allés loin. Et à chaque étape franchie, nous n’avons fait qu’alimenter ce feu. Nous avons aussi beaucoup ri… énormément même et c’est aussi cela une relation D/s. Tout ne peut pas être parfait. Parfois des situation sont belles que dans nos têtes puis tout part en cacahuète ! Parfois j’ai fais des séances totalement ratées, dérangé par belle maman par exemple !  Au-delà du jeu, de la chair et de l’intensité, il y avait mon admiration. Elle n’était pas seulement ma soumise, elle était une femme remarquable. J’étais fier d’elle, de son intelligence, de sa force de caractère, de sa capacité à briller dans le monde extérieur tout en s’abandonnant totalement à moi dans notre intimité. Ce contraste me fascinait. Chaque fois qu’elle repoussait ses propres limites, qu’elle allait plus loin que ce qu’elle croyait possible, je la regardais avec une fierté immense. Elle se dépassait pour moi, mais aussi pour elle-même. Et c’est cela qui rendait notre lien si fort : ce n’était pas une soumission fragile, mais une offrande consciente.  La voir s’épanouir dans ce rôle, la voir se transformer, se transcender, me donnait encore plus de respect pour elle. Elle n’était pas seulement celle que je dominais : elle était celle qui, par son courage et son abandon, me rendait meilleur, plus exigeant, plus entier. Elle aimait s'abandonner a mes mains fermes et subir mes pulsions et mes envies parfois improvisés, être utilisée comme une petite chose innocente et diabolique à la fois, dépersonnifiée mais profondément adorée, humide de tous les fluides possibles, dévouée, elle était  mon objet de plaisir... et quelque part, j’étais  le sien aussi.  Mais toute histoire, aussi forte soit-elle, a une fin. Après 20 ans de relation, ma vie a basculé : la maladie est venue frapper à ma porte. J’ai combattu plus d’un an, avec toute la force qui me restait. Mais à ce combat se sont ajoutés pour elle deux deuils proches, puis d’autres épreuves. (Je ne développerai pas) C’est à ce moment-là que tout a changé. J’ai compris alors qu’il existait deux excès capables de débrancher totalement le cerveau : l’extase, par le plaisir poussé à son paroxysme… et la tristesse, lorsqu’elle devient insupportable. Dans ces états, l’esprit n’a plus de prise. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la boule finit toujours par rouler vers le trou noir. Et vivre cela a été extrêmement difficile. Un jour, elle m’a dit : « Tu n’es plus aussi fort. » Ces mots, simples mais tranchants, rappelant notre début résumaient tout. J’ai compris. Quatre ans après l’annonce de ma maladie, nous avons pris des chemins séparés. Aujourd’hui, nous restons en bons termes pour nos enfants. Nous nous voyons régulièrement, mais la dimension D/s qui nous liait n’existe plus. Depuis, j’ai navigué entre différentes relations. J’aime initier, faire découvrir. Parfois autour d’un verre, simplement en parlant, parfois à travers des séances plus intenses. Et depuis un an, j’ai une complice (pas forcément sexuelle, plutôt ma muse)  C’est elle qui m’a poussé à écrire ces lignes. Pour m’aider à poser mon histoire, et peut-être aider d’autres à comprendre qu’un tel chemin, aussi exigeant soit-il, est aussi une source d’épanouissement. Je sais qu’on aura tous une vision différente de ce texte. Que le jugement n’est jamais bien loin mais celui ci ne m’effraie pas. Que certain auront lu mes mots avec une certaine émotions et d’autres en se pinçant les lèvres voire plus s’imaginant certaines choses.  Ce texte fut mon premier exutoire. Il y en aura un autre, bientôt, normalement. Merci de m’avoir lu. 
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