La rencontre
Quand mes yeux vous ont enfin croisés
Je me suis senti happé , aspiré par VOUS
Ce sourire restera a jamais gravé
A la fois joyeux excité et fou
Cette scene, je me la repasse depuis hier
Sans que je puisse l'oter de ma tete
VOUS sentir ainsi vous toute fiere
Comme si m'accueuillir etait deja une fete
Pour moi , ce serai une decouverte
Enfin entrer dans son univers
Sans chichis , ni grande maniere
La porte de mon ame grand ouverte
Naturelle et sensuelle
Juste ELLE
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Saurais-je
Vous plaire
Fébrilement
Vous dessiner
Ce sourire
Sur votre visage
Celui qui vous fait rayonner de tout feu…
Sans allumer la flamme
Saurais-je
Découvrir
Déposer
Ressentir…
Mon ame est fébrile
D’entrevoir
Cet emballement
Cette magie
Qui émane de vous,
Madame
Vous êtes Source d'envie
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J’avancai inexorablement comme sans vie
Teinté de toute ces nuances de gris
Trembler de desirs encore
Se sentir de nouveau eclore
Sentir à nouveau ce sentiment
Qui s’épanouit « en dedans »
Les blessures inscrites en sa chair
Dans son esprit , une bouffée d'air
Puis au coin d'un sous-sol , la voir
Fait vibrer violemment de ses mains le charnu
ses cheveux ondulent , mon esprit ému.
Et ressentir l'envie de la revoir
Elle a su allumer en moi l’étincelle
Et me voila me presentant à ELLE
Mes hommages presentés a cette belle
Pour esperer un regard d'ELLE
Me retrouver naturellement a ses pieds
Ce cuir que je n'ose carresser
Trembler de timide plaisir encore
La respecter et attendre
Attendre sa roulette en recompense
Douleur et plaisir se compensent
Sentir ses mains qui me rassurent
Trembler de plaisir pour sur
Vos mots sonnent et resonnent
Comme nulle autre personne
Mon corps , mon ame et mon esprit
Et tout ces sens reviennent à la vie
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Je me suis senti attiré par vous
attiré par cette bienveillance
ou un bonne âme en errance
comme un rêve au mot doux
chaque image repassait en boucle
sans que je puisse l'ôter de ma tete
me sentir moi ,en plein uppercut
dans ce que je suis de plus brut.
Devenir le dévot de vos mots
Trembler de votre bon plaisir
Loin des diktats me libérer,
et pouvoir ainsi vous vénérer
que vous soyez dame de coeur
je vous 'attends sans peur
ou rêve peut être utopique
de trouver enfin cette dame de pique
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Votre fouet qui cingle, son attention qui me fige,
Mon corps qui exalte, sa main qui caresse
Sa voix me rassure , aller plus loin elle l' exige,
A l'écoute de Vos sens, je me soumets Maîtresse
De mots en maux,
Ou de maux en mots,
Des maux dansés,
Ou des mots d’acier,
Des maux que seul écrit un fouet.
Parfois juste un déplacement d’air
Ou plus fort pour se depasser
Et me marquer dans mes chairs
Des maux d'amour
Des mots velours
Et des murmures
Qui rassurent
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Mes maux glissent
Sur le papier glacé
Souvenir du chateau des lys
J'en sors encore marqué
Le champagne doré
Glisse sur moi
Douche glacé
Mais 1er émoi
Une coupe offerte
3 femmes expertes
Laissant glisser leur fouet
Je deviens leur jouet
A coté de moi
J'entends gémir de plaisir
Cri mélé de plaisir
ca aurait pu etre moi
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Non aujourd'hui je ne parlerais ni BDSM, ni sexe pourtant l'intimité, le lien et le regard sont trois choses qu'ils ont en commun avec ce que j'ai vécu. Pour mon premier article je veux vous offrir une autre forme d'intimité, qui bien qu'elle ne concerne aucun de ces deux domaines, m'a totalement consumé lorsqu'elle m'est apparue.
Pour mes 18 ans mes parents et grands parents m'ont apporté un présent, servit sur un plateau d'argent. Un rêve devenu réalité. Je me revois encore, les larmes ruisselant sur mes joues, lorsque j'ai enfin compris où mes parents m'avaient emmener. Non, je n'allais pas passer trois merveilleux jours à parler philosophie, psychologie et art avec mon grand père. Au lieu de cela, je me trouvais face à cet endroit isolé, dont le ciel bleu était animé par le vol d'une dizaine de grues, avec comme seule indication, une pancarte qui me fit revenir à la réalité : "Bienvenue à la Sainte Croix".
Un parc naturel d'une centaine d'hectares entièrement privatisé pour 2 jours, sans publique. Seulement nous, quatre autres familles peut être, dans ce paradis si éloigné de notre civilisation numérisée. Ici pas d'internet, tout est en bois, une nourriture locale, des animaux que l'on ne trouvent pas ailleurs en France et surtout une chose : des habitations donnant directement sur les animaux.
Et c'est ici que l'intimité débute, dans cette Lodge.
Tout d'abord un regard, au début lointain et craintif. Puis une approche. Les pattes s'enfonçant dans la boue, il me dévisage. Il s'approche mais reste à distance. Je le vois faire des ronds, retournant vers sa meute, passant derrière un arbre mais toujours en me regardant. Je sais qu'il ne viendra pas tout de suite, pourtant c'est pour ça que je suis ici, à genoux face à la baie vitré du salon de notre Lodge, à regarder Thorgal, mâle dominant de cette magnifique meute de loups blancs.
Un moment de silence englobe soudain l'espace. Tous mes sens s'atrophient à l'exception de ma vue. Je n'entends plus mes parents, je ne sens plus rien, je ne suis plus rien. Thorgal me captive de son oeil doré tentant de sonder mon âme au loin: "puis-je m'approcher ? Peut être ne devrais-je pas pour ma sécurité".
J'attends, en tailleur, le regard fixé sur cette meute, plus particulièrement Thorgal, l'appareil photo à la main.
Puis il avance. Il trace une ligne droite dans l'herbe, venant jusqu'à moi sans me lâcher du regard. Nous nous fixons, dans un moment d'intimité rien qu'à nous. Nous sommes liés par le regard. Je le sais, je le sens. Je ne suis plus, je ne vois que lui.
C'est au moment où il me transperce de son regard, la truffe à cinq centimètres de la vitre, que je ne vois plus rien. Ma vue est totalement brouillée par des larmes qui m'empêchent de savourer plus longtemps ce qu'il se passe. Je reviens enfin à la réalité. Mes sens me reviennent d'un coup, tels une gifle faisant vibrer tout mon corps, toute mon âme.
Je l'ai enfin eu, ce moment d'intimité avec un loup que je désire depuis si longtemps. Ce moment où je me retrouve face à lui, à porté de main, les yeux dans les yeux. Et à ce moment là, une excitation grisante a enflammé mon corps me rendant impatiente de la suite. Une seule pensée habite alors mon esprit : le désir de la prochaine étape, le désir d'en toucher un après qu'il m'en ait donné l'accord.
Ps : Thorgal a eu un accident à l'oeil gauche comme vous pouvez le voir sur la photo mais il va bien.
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(illustration: photo du net... forcément ; ) )
Quand je suis arrivé ici il y a presque 2 ans, ce qui était singulier est que l'on trouvait tant des photos personnelles inspirantes - il est toujours utile de montrer que oui, ce que nous faisons existe, est possible... - que des photos du net choisies avec justesse pour illustrer des textes ou des idées intéressantes. Ou encore permettant à des gens voulant faire des rencontres de montrer ce que serait leurs univers, leurs références.
Nombre de personnes ici perpétuent cet usage de nous livrer des textes vivants, inspirés, personnels, illustrés par des images trouvées sur internet, majoritairement élégantes, dont ils ou elles ont d'ailleurs souvent l'élégance de rappeler qu'elles sont issues du net.
Au fond, ce forum n'était pas un univers lamba ou une page de simples fantasmeurs fans de la pratique BDSM heureux de s'exciter en postant du "n'importe quoi" qui aurait été immédiatement censuré sur Facebook ou Twitter.
Après tout, sur la page d'accueil, on peut lire "Véritable site de rencontres communautaire dédié aux annonces liées à la soumission/domination, au sado-masochisme et au fétichisme...". Le MurGé était la première traduction de cette réalité. Et images personnelles ou issues du net y cohabitaient sans peine, car elles étaient au fond les deux faces de la même pièce : une façon par delà l'image d'exprimer des situations ou des envies réelles, d'engager des échanges plus intéressants que le simple "oh, elle a du prendre cher", "oh les belles marques". Bref, de faire vivre de façon singulière cet endroit si singulier.
Pour le dire simplement, toute image du net illustrant un propos, une démarche, une envie, participe à la vie de ce site au même titre que des publications plus personnelles.
Mais hélas, depuis quelques temps, une autre tendance s'est développée, jusqu'à devenir majoritaire quand certains évènements réguliers n'animent pas le mur : le partage compulsif d'images sans commentaires ou intention, un torrent souvent médiocre et laid de publications d'autant moins intéressantes qu'elles sont des productions commerciales effectuées par des professionnelles payées pour les faire. Puis vint le partage de photos de corsets, de tatouages, de petits chats, ou que sais-je. Et peut-être prochainement, si une soumise est amatrice de fromage ou de macramé, un post quotidien du dernier roquefort ou du dernier napperon tissé de ses petites mains.
Le plus triste, de mon point de vue, est que cela ne rend pas hommage à l'engagement sincère de celles et ceux qui partagent ici des contenus personnels pour inspirer les autres. Je fais partie de ceux-là, soucieux que je suis pour encore quelques jours de rendre à ce formum un peu à ce forum qui m'a permis de rencontrer olympe-TK-. D'offrir des bribes de notre réalité pour inspirer celles et ci qui attendent, qui désirent, et qui peuvent à la longue être découragés par les affabulatrices ou fantasmeurs médiocres qui errent aussi ici.
Une telle démarche demande bien plus qu'un clic / sauvegarder / poster sur la première image venue trouvée sur Google. Elle représente, pour nombre de soumises notamment, un effort, un moment où l'on passe le cap important de se livrer un peu "pour de vrai". La chose est plus simple pour un dominant, tant il serait contradictoire de s'affirmer comme tel pour ensuite se cacher derrière son clavier et se draper derrière un "je ne partage jamais de photos personnelles" tout simplement surréaliste.
Une tentation naturelle est bien sur d'invoquer la tolérance, la liberté d'expression, l'égalité ou que sais-je pour mettre sur le même plan l'exception d'un moment de vie partagé par un membre avec cette communauté et la banalité d'une photo piquée sur le net.
Mais alors la suite est alors connue. Le nivellement se fait par le bas. Il est à l'oeuvre depuis plusieurs semaines. Et celles et ceux qui soutiennent le flot de posts inutiles qui l'alimente participent souvent involontairement mais toujours activement à cette situation.
Comme le disait Lady Oriane dans un message qui a motivé cet article : "Le forum est ce que nous en faisons." Certes. Mais un tel endroit ne devrait pas, du fait de la conduite d'une minorité envahissante, conduire les gens à devoir en bloquer d'autres pour éviter la nausée de leur publications sans intérêt. Et à terme, pour nombre des plus intéressants et impliqués dans de réelles relations à s'en désintéresser.
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A défaut de pratiquer à nouveau et d'être en attente, voici ce qui m'est arrivé lors d'une soirée. Surement banal mais vécu intensément.
Je suis aussi somme toute banal, agréable, début cinquantaine, comportement toujours correct. Jai des relations "vanilles" avec les femmes, bon amant, et parfois des fessées données et des exib imposées, car j aime dominer dans les ébats si la partenaire est demandeuse.
Donc j arrive à une soirée, qui se dit libertine sans définir de limite ni de thèmes. Je connais l'hôte et la propriété est grande. De la musique, des femmes superbes, souriantes et accessibles, le tout dans la bonne humeur, une trentaine de personnes, une dizaines d hommes. Des couples s'embrassent, des femmes entres elles, quelques hommes aussi et du cuir dans une partie de la pièce principale.
Je flâne dans cette partie et là je vois une femme plus jeune que moi, assise sur un fauteuil, en cuissarde, cravache à la ceinture, elle me regarde et me sourit.
Je suis attiré comme un aimant. C est la première fois que j ai une érection à la simple vue d'une personne et j approche en sentant mes mains devenir moite. Je suis debout près d'elle, elle me regarde puis jette son regard sur ses pieds et me regarde à nouveau sans le sourire. J ai toujours été excité à l idée de ponctuellement me soumettre sans avoir osé passé à l acte. Je ne me sent plus maitre de moi et me jette à ces pieds, le sexe plus dur que jamais et mon palpitant qui bat des records. Une sensation nouvelle. Elle m ignore puis met sa main sur ma tête, s'approche de mon oreille et me dit "novice?". Je dit oui. Elle me dit qu'elle adore les novices, qu'elle est soft, dominante, humiliante, sexuelle et prend son pied à dresser les débutants. Elle m attire dans un coin plus intime en m amenant par les cheveux mais sans me faire mal, cela devant l assemblée qui regarde, et seule son amie qui était à coté d'elle nous suit. Je dois marcher à quatre pattes autour d'elle . Puis, elle me plaque contre le mur, me demande de me mettre nu et de cambrer mes fesses. Je reçois une fessée magistrale, je suis en érection nu face au mur et son amie s'est assise et à rapprocher la chaise près de moi. Puis elle me retourne et me cravache légèrement sur le corps et le sexe. Elle me retourne à nouveau, mets ses gants me masturbe. je sent que son amie mets du lubrifiant sur mon anus, elle aussi gantée. Elle me pénètre avec un, puis deux, puis trois doigts. Je n aurai jamais pensé aimé cela. Je vais imploser,exploser de désir. Je suis bien dilaté. Ma soumission dure depuis plus d'une heure, j'en suis sûr. Elle me retourne. Je dois me mettre à genou et lécher les pieds de son amie qui rit. Un jeune homme de leur connaissance arrive. Il embrasse son amie. Elle lui ôte son pantalon et son slip. Je ne suis pas Bi et n ai jamais eu ce genre de situation et je me demande inquiet mais excité ce qui va m arriver. Elle me relève et me branle, puis me demande de branler le jeune homme qui embrasse et caresse toujours son amie. C est la première fois que je touche une queue, je suis conquis par cette maitresse, douce, sensuelle mais perverse et autoritaire dominatrice. Je branle le jeune homme et je sent un sexe chaud entre mes mains. 10 minutes de râles, de cris étouffés, puis elle dit" laissez nous" et je me retrouve seul avec elle. Elle me gifle, me pince les tétons, se doigte et enfonce durement ses mains souillées et mouillées dans ma bouche. Elle me dit " j ai aimé, tu te branlera à l idée que j aurai pu te faire sucer la queue que tu as branlé, j aurai pu te travailler au god ceinture aussi". Elle me tire la tête en arrière par les cheveux et me gifle à plusieurs reprises, puis m emballe en m'écrasant le sexe. Elle me dit pour finir," tu repart nu avec tes habits à la main et te rhabille dehors". Ce que je fis, toujours en érection. Voilà, il était tard, plutôt tôt dans la matinée et je prenais mon service professionnel tôt. Je suis directement allé au travail, me suis branler dans la douche de service, douché puis pris mon service. La soumission n est pas un mode de vie pour moi, mais ponctuellement j ai pris un plaisir jamais égalé à ce jour, j ai branlé un mec, incroyable, et j attend comme jamais, de rencontrer à nouveau une femme aimant dominer pour revivre, poursuivre et découvrir. Je me suis branlé chaque soir pendant deux semaines revivant les scènes. De récrire mon aventure m' a excité, j'espère que vous prendrez plaisir à lire.
Bien à vous.
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Camille vrilla, en pleine conscience, d'en dessous, tendrement mais fermement, son regard dans celui, embué et heureux, d'Eden, finissant la question en écarquillement enfantin :
- As-tu choisi ton mot ?
Bien sûr elle aurait préféré dire "Le mot". Mais elle n'était décidément pas née de la dernière pluie. Et, de fait, elle appliquait sa mécanique à d'autres que lui. Mais avec les autres elle risquait, paradoxalement, moins.
Il hocha la tête, sans baisser les yeux, mais plus le moindre atome de défi en lui. Il était, comme ses deux iris, uni et vide, constellé et immense, pour elle. Il ne jouait plus.
Il était entendu qu'il devrait, rentré chez lui, calligraphier ce mot -elle avait demandé du vélin- et le poster à l'adresse de cet appartement dont le jeu des héritages avait fait un tiers-lieu. Sûr, il ne pourrait lécher machinalement le timbre. Et si autocollant, l'appliquer ne serait pas anodin. Plus rien la concernant ne serait machinal. En son absence le temps à la fois s'oublierait et l'oppresserait. Entendu qu'il n'était pas sûr qu'elle ouvrirait l'enveloppe. Mais que si ce mot était prononcé, entendu ou entendu comme tel, leur dernier instant commun serait imminent. Car tout son pouvoir était là : elle pouvait irrémédiablement disparaître.
Elle avait fait le choix de lui laisser le choix. Elle n'espérait plus d'un prince qui, malin ou vrai candide, n'aurait cure des mots salvateurs. Elle se savait seule capable d'assumer ce courage. Désirerait toujours avoir tort.
DsF, Saint Geniès, le 30/12/2021
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Louis Aragon disait :
Tant que j’aurai le pouvoir de frémir
Et sentirai le souffle de la vie
Jusqu'en sa menace
Tant que le mal m’astreindra de gémir
Tant que j’aurai mon cœur et ma folie
Ma vieille carcasse
Tant que j’aurai le froid de la sueur
Tant que ma main l’essuiera sur mon front
Comme du salpêtre
Tant que mes yeux suivront une lueur
Tant que mes pieds meurtris me porteront
Jusqu’à la fenêtre
Quand ma nuit serait un long cauchemar
L’angoisse du jour sans rémission
Même une seconde
Avec la douleur pour seul étendard
Sans rien espérer les désertions
Ni la fin du monde
Quand je ne pourrais veiller ni dormir
Ni battre les murs quand je ne pourrais
Plus être moi-même
Penser ni rêver ni me souvenir
Ni départager la peur du regret
Les mots du blasphème
Ni battre les murs ni rompre ma tête
Ni briser mes bras ni crever les cieux
Que cela finisse
Que l’homme triomphe enfin de la bête
Que l’âme à jamais survive à ses yeux
Et le cri jaillisse
Je resterai le sujet du bonheur
Se consumer pour la flamme au brasier
C’est l’apothéose
Je resterai fidèle à mon seigneur
La rose naît du mal qu’a le rosier
Mais elle est la rose
Déchirez ma chair partagez mon corps
Qu’y verrez-vous sinon le paradis
Elsa ma lumière
Vous l’y trouverez comme un chant d’aurore
Comme un jeune monde encore au lundi
Sa douceur première
Fouillez fouillez bien le fond des blessures
Disséquez les nerfs et craquez les os
Comme des noix tendres
Une chose seule une chose est sûre
Comme l’eau profonde au pied des roseaux
Le feu sous la cendre
Vous y trouverez le bonheur du jour
Le parfum nouveau des premiers lilas
La source et la rive
Vous y trouverez Elsa mon amour
Vous y trouverez son air et son pas
Elsa mon eau vive
Vous retrouverez dans mon sang ses pleurs
Vous retrouverez dans mon chant sa voix
Ses yeux dans mes veines
Et tout l’avenir de l’homme et des fleurs
Toute la tendresse et toute la joie
Et toutes les peines
Tout ce qui confond d’un même soupir
Plaisir et douleur aux doigts des amants
Comme dans leur bouche
Et qui fait pareil au tourment le pire
Cette chose en eux cet étonnement
Quand l’autre vous touche
Égrenez le fruit la grenade mûre
Égrenez ce cœur à la fin calmé
De toutes ces plaintes
Il n’en restera qu’un nom sur le mur
Et sous le portrait de la bien-aimée
Mes paroles peintes
Louis Aragon ~ Le roman inachevé
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Ma bouche est remplie, mais les mouvements ont cessés, ce que je pense être un gode, reste fixe, mais il semble fixé sur la table, sur laquelle mon torse est plaqué.
il l'est d'autant plus que je ressent un poids, qui m'empêche de bouger, si j'en eu envie.
des doigts saisissent mes fesses et les écartent. Je ressent le froid d'un liquide sur mon orifice, et un doigt s'introduit en moi.
"je te l'ai dit, tu es a moi cette semaine, et je décide de tout, ne t'avise pas a bouger".
Le poids qui me plaque sur la table, disparait, et j'attend obéissant. j'entend des bruits dans la cuisine, et avoue avoir peur.
Le poids, que maintenant j'ai identifié comme celui de la dame, qui me chevauche, retourne avec ses doigts sur mes fesses, les écartant.
je ressent une sorte de brulure sur mon orifice, qui progresse en moi. En fait, j'identifie que c'est de la glace qui me pénètre, des petites billes, qui sont des glaçons qui me remplissent.
Les brulures sur mon orifice, s'estompent, mais mon corps veux les expulser, et j'avoue avoir peur d'être à l'origine d'une débâclé peu ragoutante. Je supplie Madame de me laisser aller aux toilettes.
Madame, joue un peu de mon empressement, puis me libère, mais j'ai toujours les yeux bandés. Je ne sais vers ou aller, Madame, s'en apercevant, m'enlève le bandeau, mais l'envie étant tellement pressente je me précipite sur les toilette, ayant peur des fuites, et la débâclé a lieu sur les toilettes.
C'est ainsi que je fis connaissance visuellement de Madame, qui apprécie la situation, me regardant me vider, en riant.
Situation on ne peut plus humiliante.
Je demande l'autorisation de prendre une douche, qui m'est accordée avec un grand sourire, moqueur.
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