Dans toute rencontre règne l'inattendu
Où se croiseront, s'entrecroiseront de fols espoirs et atomes crochus
Quelque soit le scénario que l'on peut imaginer
Absolument rien ne se passera tel que l'on pourrait l'avoir pensé.
Le coeur est en émoi, mes sens en éveil
Je peux entendre le sang bouillonner dans mes oreilles
Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front
Mon être est dans un total abandon.
Sur ce quai de gare où la foule se presse
Me voila envahie d'une étrange ivresse
Tout à l'heure, dans quelques secondes, je serai prête
A revoir celui que j'ai longtemps attendu : Mon Maître.
On peut gloser à l'infini
Sur cet instant inexplicable
On peut gloser
Sur cet instant indéfinissable...
Le 21 juillet 2016
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Sonia..
Depuis quelques jours, j’avais quitté mon Bordelais pour m’installer dans notre petit pied-à-terre de Meudon. J’avais besoin d’un peu d’air et c’est avec un certain soulagement que j’abandonnais mon épouse Dany, à ses amours avec sa nouvelle conquête ! Mais ceci est une autre histoire !
Je m’installais donc dans le petit appartement du second étage. Je flânais beaucoup, traînant mes guêtres, jusqu’au centre de la Capitale, vaquant nonchalamment à mes affaires, très calmes en ce mois d’août. Le quartier où j’habitais était ce que l’on appelle un quartier résidentiel, dont le "résidentiel" résidait surtout dans les prix exorbitants du moindre mètre carré !
Au cours de mes promenades, je remarquais assez rapidement une femme encore jeune, à l’allure un peu bizarre, mais toujours habillée avec soin, souvent en bottes malgré les fortes chaleurs de l’été. Elle ne regardait toujours droit devant elle, n’accordant apparemment aucune attention aux regards appuyés que je lui lançais. Je me rendis rapidement compte qu’elle occupait un appartement dans le même immeuble. Je ne pouvais m’empêcher de tenter de la surveiller. Pourquoi ? Vraiment je ne saurais dire. Elle n’était pas particulièrement jolie, mais sa lourde chevelure brune, entortillée en un chignon compliqué, son maquillage un peu trop forcé à mon goût, sa poitrine généreuse… Bref, elle avait des arguments qui ne pouvaient laisser un homme de mon âge indifférent ! Je lui lançais chaque fois que possible de retentissants bonjours. Au début elle ne répondait même pas. Puis un peu comme un animal en cours d’apprivoisement elle commença à répondre d’un mot bref à mon salut. J’accentuais la pression de quelques mots courtois. J’en obtins le droit de croiser son regard Yeux noirs cernés de noir. Vraiment cette femme se maquillait trop. J’avais noté qu’elle sortait régulièrement dès que la nuit arrivait, et que son retour ne s’effectuait qu’une fois le jour bien levé ! Je pensais donc que son activité était essentiellement nocturne ! J’avais des besoins de mâle. Une péripatéticienne serait la bienvenue pour me soulager ! Je pensais naïvement qu’il me serait fort agréable d’être servi à domicile plutôt que d’avoir à me rendre dans des mieux spécialisés. Aussi, au bout de quelques jours de notre petit manège, je l’abordais au sortir de la cage d’escalier, lui bloquant quasiment le passage, comme par inadvertance.
" Bonjour ! Belle inconnue du second… Vous rentrez au moment ou je sors… Ne pourrions-nous pas trouver un moment pour faire quelques pas dans le même sens ?"
Elle leva les yeux sur moi, et pour la première fois, me regarda en face… Je vis une infinie tristesse dans son regard, cela me fit un peu froid dans le dos…
"C’est vrai, Monsieur, que nos chemins n’auraient jamais dû se croiser… Nous ne sommes pas ni du même monde, ni du même milieu…
- Mais, vous savez, pour moi il ne s’agit pas de milieu, juste du plaisir de converser avec vous ! Moi c’est Dan, seriez-vous disponible pour une coupe de champagne, chez moi ce soir vers 19 heures ? Je crois que vous n’allez travailler que bien plus tard !
Elle me regarda longuement dans les yeux avant de répondre. Un léger frémissement agitait le coin de ses lèvres. Elle posa une main bien manucurée sur mon avant-bras.
" Je suis Sonia, vous faites erreur sur ma personne. Pas sur tout, mais sur le principal… Mais j’accepte votre invitation. Je vous raconterai qui je suis, et après, si vous en avez envie, vous me sauterez. Pour ça vous avez raison ! Je suis une pute, mais pas forcément au sens ou vous l’entendez, Dan !"
Sur ce, elle força le passage. Elle ne prit pas l’ascenseur et j’entendis le bruit de ses bottes résonner dans l’escalier.
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Filin d'acier ou fil de soi
Filet humide de toi à moi
Tisse, tisse, noue de tes doigts
Vivent, vibrent, donnent de la voix
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A comme aiguilles
B comme badine
C comme confiance
D comme dévotion
E comme émotion
F comme fouet
G comme gaieté
H comme humour
I comme instants
J comme jouissance
K comme kyrielle
L comme liens
M comme martinets
N comme nous
O comme obéissance
P comme paddle
Q comme quotidien
R comme réalité
S comme sensations
T comme taquin
U comme unique
V comme vivre
W comme whisky
X comme x-tra
Y comme y-a de la joie
Z comme zénith
Le 17 juillet 2016
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Il est déjà passé.
Le temps de le dire
C'est déjà un autre moment.
L'instant nous a lâchés
Il aurait pû rester un peu
L'instant est comme le bonheur
Qu'on croit posséder un instant.
L'instant est comme ces amours
Qui ne se réalisent pas
Mais qu'on avait rêvés un instant.
Lorsque le temps est éternel
Et que le nôtre nous est compté
L'instant est pareil à ces vagues
Que nous ne savons pas saisir.
L'instant n'existe pas
Le présent est un mythe
Qui donne l'illusion qu'on existe
Mais entre rien et rien, il est là.
Et pour passer le temps
On peut se croire heureux
Juste l'instant de l'oublier
Juste le temps d'un instant.
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Création d'un fantasme comme une pièce de théâtre à succès... Je ne t'ai jamais vu, toi non plus. Invisibles regards qui percent les écrits, devinent les émois, nous savons nos désirs, nous les provoquons. Tu utilises un subterfuge bien connu et pas seulement sur scène. Retentissent les trois coups, le rideau peut se lever...
Un rendez-vous parisien est fixé, en sortie de métro. Un sms me guide tant bien que mal vers toi. Je devine le jeu, le sourire, l'appétence, tout en arpentant les pavés qui me mènent à toi. Mais tu multiplies les pistes, les brouillant, t'en amusant à coup sûr. Je parviens à une cour privée, encadrée de fleurs en pots et d'arbustes qui parfument cette atmosphère d'été. Là, un sms me demande d'attacher mon foulard sur mes yeux. J'entends un bruit de pas se rapprocher, une main caresser mes cheveux, une bouche qui prend la mienne. Je me laisse faire, frissonnante. J'ai souvent rêvé ce moment, te découvrir, te humer, te goûter.
Les mains qui se posent prennent des libertés bienvenues, soulèvent ma jupe, parcourent mon entrecuisse, s'immiscent dans ma chair humide qui s'ouvre à ces doigts, tandis qu'une langue parcourt ma nuque. Mes gémissements montent en sourdine dans cette cour fermée. Il m'attire à lui, je sens son désir, tendu contre mon ventre, il pose ses mains sur mes fesses, les pétrit, les pince. Il prend son temps avec une impatience toute contenue. Il me tourne autour comme un animal, littéralement. Il respire mes cheveux, pose ses mains sur mes hanches, derrière moi et me fait avancer. Une porte s'ouvre, j'entre dans un vestibule, il pose ma main sur une rampe d'escalier, m'y fait grimper quelques marches; je frôle quelque chose, on dirait qu'une autre personne est là, devant moi. Je suis un peu inquiète mais j'ai confiance. Il soulève ma jupe, me caresse, me fouille devant cet inconnu. Je me mords les lèvres, je tais mon plaisir, intimidée. L'homme face à moi tend la main, la pose sur ma gorge, glisse ses doigts dans ma bouche. Personne encore n'a parlé. Pas un mot échangé, juste des respirations courtes, des souffles, des plaintes. Et brusquement, j'entends ta voix, je la reconnais, profonde, sensuelle, basse, un peu rauque de désir. C'est toi qui te trouves devant moi et donnes des indications à cet autre qui n'est pas toi. Cet autre qui m'a cueillie à l'entrée de mon fantasme rêvé de toi. Tu lui donnes tes ordres et à moi, me parles doucement à mon oreille, comme tu l'as fait en maintes reprises auparavant. Je me radoucis, j'accepte ce jeu un brin candauliste d'un Cyrano moderne. Lui me caresse et toi continues de me parler, de m'envoûter, dire tes mots, ceux qui me font vibrer. Mes sens ne savent plus où donner de la tête, je me laisse porter par ta voix, tandis que l'autre n'est plus que mains et doigts obéissant à tes indications. Il est ton bras armé par qui la jouissance va arriver mais c'est à toi que je l'offre. Quand je me laisse aller à ce chant que tu aimes entendre, tu t'approches, m'ôtes le foulard de mes yeux, et me regardes avec un plaisir scintillant, puis tu me souris, attrapes mon menton et m'embrasses avec gourmandise. "T'es un beau salaud !" avec de la tendresse dans la voix et un sourire sur les lèvres.
L'autre n'est plus là. Je n'ai même pas su qui c'était et ne le saurai sans doute jamais...
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Je commence à reprendre mes esprits. Je me rappelle que nous ne sommes pas seuls. Monsieur s'éloigne de nous. J'en profite pour jeter un rapide coup d’œil à la pièce. Je découvre une femme, assise près de la grande table. Je suis subjuguée par sa posture.
Ses jambes croisées, son port altier, son regard sévère, sa bouche pulpeuse maquillée de rouge. Elle porte une longue robe noire. Elle s'adresse à un homme nu debout devant elle qui lui tient un plateau.
Je n'ai pas le temps d'en voir plus.
Toujours à genou, un autre homme vient se placer devant moi et me cache le reste de la pièce. Je me retourne et constate que celle qui m'a embrassée quelques minutes plus tôt est maintenant debout derrière moi. De sa main l'homme devant moi la saisie par le cou, approche son visage et l'embrasse goulûment, puis la félicite de son application à satisfaire mon Dom. Je comprend qu'elle doit être sa soumise. Un frisson d'inquiétude me parcours le dos. Vas t-il me contraindre à prendre son sexe dans ma bouche? Un début de panique s'insinue dans mon esprit. Je transpire.
Nous n'avons jamais évoqué avec mon Dom la possibilité que je sois confiée à un autre que lui. Je cherche Monsieur du regard, mais la vue que j'ai de la pièce est limitée. L'inconnu s'empare alors de la ceinture toujours pendue à mon cou et m'ordonne de le suivre.
Dois-je me lever ou rester à 4 pattes, j'ai à peine le temps d'y réfléchir que la laisse déjà tendue me contraint à avancer. C'est donc comme une chienne apeurée, que j'avance à sa suite suivie de sa soumise.
Je me retrouve au pied de cette dame toujours assise. Elle me regarde fixement. Je n'ose croiser son regard tant elle m'impressionne. Je baisse la tête et regarde le sol. De sa main, posée sous mon menton elle me relève la tête. Son geste est doux mais ferme.
Elle se présente :
- Bonsoir petite chose, je suis Madame M.
J'avale difficilement ma salive et dans un chuchotement presque inaudible je lui réponds
- Bonsoir Madame
Un léger sourire apparaît furtivement sur son visage, et disparaît presque aussitôt.
Tandis qu'elle retire sa main de mon menton, l'inconnu qui tient toujours la ceinture s'adresse alors à moi et se présente à son tour:
- Je suis Monsieur S, et voici ma soumise Sophie. As-tu apprécié son baiser, ses caresses ?
La tête levée vers lui, sa question me surprend et je ne sais quoi lui répondre. Ses yeux me scrutent alors qu'il attend ma réponse.
- Oui, c'était bon, j'ai beaucoup aimé.
Un silence s'installe et mon esprit est distrait par des pas derrière nous, j'espère tant que Monsieur vienne et me libère de cette situation.
Je sens une forte tension de la ceinture autour de mon cou qui m'étrangle presque et me ramène dans l'instant.
D'une voix grave et sévère Maître S me repose de nouveau la même question :
- As-tu apprécié son baiser, ses caresses ?
Je comprend enfin mon oubli et ma réponse fuse sans tarder.
- Oui, Monsieur S, j'ai bien aimé, c'était très plaisant. Merci Sophie.
- Bien, n'oublie pas les bonnes manières.
- Oui, Monsieur.
- Lève toi maintenant.
Enfin me voilà debout. Je suis toujours liée par cette ceinture autour de mon cou, tenue fermement par Monsieur S qui ne semble pas avoir l'intention de me lâcher. L'homme nu entr'aperçu plus tôt nous sert alors un plateau de rafraîchissement. Madame M me le présente, il s'appelle Mathieu et il est son soumis depuis peu de temps. Mathieu est plutôt bien bâti, il me regarde et nous échangeons un sourire. Ils semblent tous se connaître et discutent entre eux. Je n'ose pas ouvrir la bouche. Je regarde mes pieds, ne sachant trop que faire.
Madame M me tend son verre vide que je pense pouvoir confier à Mathieu, mais celui-ci plutôt que de prendre ce verre, me tend son plateau. Je ne comprend pas de suite et Madame M doit intervenir. Je reçois alors une fessée que je n’imaginais pas possible venant d'une main féminine. Un hoquet de surprise s'échappe de ma bouche et mes joues s'empourprent.
- Prend le plateau et ramène les verres dans la cuisine, C'est à toi de faire le service, me dit-elle.
Tête baissée, je prends le plateau des mains de Mathieu et y dépose tous les verres. J'attends que Monsieur S lâche la ceinture pour pouvoir me retirer. Mais il la donne à Sophie qui me sourit et m'invite à la suivre. C'est donc ainsi tenue en laisse que je me dirige vers la cuisine le cœur battant.
C'est là que je retrouve enfin Monsieur affairé à préparer quelques amuses-bouches pour ses invités.
Mes doigts brûlent de le toucher, ma bouche brûle de ses baisers, ma peau brûle de ses caresses. J'ai envie de me jeter sur lui. Mais la présence de cette Sophie et cette ceinture qui me tient ne font qu'exacerber mon impatience.
J’entends dans le salon des éclats de rire.
Il me regarde avec un sourire amusé, comprenant mes pensées. Il s'approche de moi et retire le plateau de mes mains, puis il me tourne le dos sans même me toucher, m'effleurer .
- Prends ça et apporte les à coté, m'ordonne t-il en me remettant un nouveau plateau rempli de victuailles entre les mains.
Une moue boudeuse commence à se dessiner sur mon visage. Je n'ai pas envie de quitter cette pièce je veux rester là avec lui.
Son regard reste souriant, sa main se tend enfin vers mon visage, puis il saisit mes cheveux pour contraindre ma tête à basculer en arrière. Ainsi il me toise de toute sa hauteur. Le plateau entre les mains, je garde l’équilibre. Son regard me transperce, ma bouche est entrouverte de surprise. J'ose à peine respirer.
- Tu es ma petite chose, soit obéissante, que mes invités soient satisfaits, m'ordonne t-il.
- Oui Monsieur, dis-je dans un souffle étranglé.
Puis comme pour me donner du courage, il me pose un baiser sur mes lèvres offertes pendant que son autre main vient s’immiscer sur mon sexe humide d’excitation. Constatant mon état, un léger rire vient interrompre son baiser.
- Dis-moi, il va falloir que je m'occupe de toi rapidement. Va vite servir nos invités alors, me lance t-il en s'éloignant de moi.
Il jette un coup d’œil à Sophie qui tire sur la ceinture prenant la direction de la salle à manger et m'entraine à sa suite...
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Chappe empesée sur mes épaules nues
La sueur coule en fine pellicule
Comme une larme à peine retenue
Une langueur de peau que l'air macule
Etuve majeure, atmosphère charnue
Dans l'attente moite, la canicule
Me cloue impatiente en terre inconnue
Du gel attendu d'une tentacule...
Désir de l'amant à moi revenu
Je nage à contre sens quand tout bascule
L'animal perd pied, déjà s'insinue
Me berce d'une fraîcheur qui m'encule
Le marionnettiste aux gestes ingénus
S'enlise et glisse dans mon cul majuscule
Tout un bestiaire marin méconnu.
Et il joue, il s'agite, il gesticule.
Déjà la houle gronde, enfle. Continue!
Sous les chairs saturées, il inocule
Le poison si brûlant qui m'exténue
Et poupée liquide, me désarticule
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L'eau salée lèche ma peau, grain à grain. De sable et de peau mélangée, roulée dans ces mots que tu murmures au creux de mon oreille. Le vent cingle mes cuisses et mes fesses. L'eau salée s'immisce, coule, enduit, colore, en langues-vagues sillonnant. Je te bois et tu me bois. Principe des vases communiquants...
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Il est 20h30, Je suis devant sa porte et pour une fois, je suis à l'heure.
Par cette chaude soirée, je me suis contentée de maquiller mes yeux d'un peu de mascara et mes lèvres d'une couleur framboise légère.
Je frappe à la porte avec un soupçon d'impatience car je sais que cette soirée va m'offrir comme à chaque fois, de nouvelles découvertes.
La porte s'ouvre. Mon visage s'illumine en découvrant le sourire de mon Dom et ses yeux gourmands.
Comme à chaque fois, nos bouches se rapprochent dans un baiser de bienvenue, l'un dévorant l'autre.
Et comme souvent, je sens la main ferme de mon Dom me saisir les cheveux pour me soumettre à son regard impérieux, l'autre main s'insinuant sous ma robe pour vérifier l'absence d'une
quelconque culotte malvenue.
D'un geste, il me place face au mur, les jambes écartées. Je m'imagine, qu'il va me caresser puis m'infliger quelques fessées légères pour réchauffer mon cul consentant.
Mes mains posées sur le mur, il me murmure un ordre:
- Ne bouge pas, je reviens dans un moment. Et il m'abandonne, là, dans le couloir de l'entrée en pleine excitation.
J'attends, j’entends des bruits de pas, puis soudain des voix. Un frisson me parcours le dos. Je ne reconnais pas cette voix. Il y a quelqu'un d'autre dans la maison. Puis des éclats de rire, j'ai envie de me retourner, de bouger, ne pas rester là sans rien faire, sans savoir qui est là.
Je me concentre sur ces voix, combien de personnes sont là ? des hommes, des femmes? où est mon Dom, quand va t'il revenir me chercher?
J'entends des pas qui se rapproche, des mains chaudes se posent sur mon dos. un frisson de nouveau. Mon Dom est là, je n'ose pas lui poser les questions qui envahissent ma tête, puis il me murmure dans l'oreille de me déshabiller.
Je me retourne et vois son visage souriant, son regard rassurant.
Je le regarde timidement, le rouge aux joues, le cœur battant et la transpiration s'écoulant le long de mon échine. Je m’exécute devant lui toujours dans ce couloir. Il retire sa ceinture et me passe le cuir autour du cou pour en faire un collier.
Il me demande alors de me mettre à 4 pattes et de le suivre sans mot dire.
Il ajoute comme pour me rappeler qui je suis :
-tu es une bonne petite chienne, ma petit chienne.
Je lui répond aussitôt avec un sourire
-oui Monsieur, je suis votre petite chienne obéissante.
Il me fait avancer dans le salon, je prend garde à avancer avec des mouvements chaloupés et détendus. Je n'ose pas relever la tête, j'ai peur de voir qui est là, je suis trop intimidé. Mais malgré cette peur, je sens mon excitation monter, l'envie de me laisser aller à l'instant, peu importe à quoi je ressemble, peu importe le regard des autres du moment que le regard de mon Dom reste posé sur moi satisfait de ce que je lui offre.
Ses mains se posent sur mon dos et me caressent lentement doucement. Elles descendent sur mes fesses et soudain quelques fessées claquent sur mon derrière offert. Je me cambre, je gémit, je me tortille de plaisir. La chaleur monte et ses mains s'approchent de ma fente et constatent l'excitation bien présente. Il introduit ses doigts doucement, tendrement puis avec des mouvements rapides fait monter le plaisir. Il se retire, me laisse haletante. Il s'en va et me laisse là à 4 pattes, sans avoir été présentée.
Quelques minutes plus tard, il revient, il est accompagné d'une autre femme que je ne connais pas. Il m'empoigne les cheveux et me redresse à genou, l'autre femme se met aussi à genou devant moi et sans plus de cérémonial, m'embrasse avec fougue.
Sa langue envahit ma bouche et ma langue dans un élan de bonheur part à sa rencontre. Mes mains se glissent sur ses seins et nous entamons un échange de caresses et de baisers gourmands. Il me demande alors de lui défaire son pantalon.
Je m’exécute avec avidité en m'imaginant déjà prendre son sexe en bouche pour lui montrer mes progrès.
Mais ce n'est pas moi qu'il gratifie de son membre et c'est dans la bouche de cette femme qu'il prend son plaisir. Un sentiment de jalousie me prend au ventre, mais lorsque je la regarde faire, je constate qu'elle s'y prend bien. Je lève les yeux vers lui et croise son regard sur moi. Je reviens sur elle qui donne du plaisir à mon Dom. J'ai envie d'intervenir, mais comment. Je me tortille, je ne sais pas quoi faire, je veux participer aussi. Il voit mon impatience et me donne l'ordre de lécher son cul.
A 4 pattes je me mets derrière lui et de mes mains je prends ses fesses et du mieux que je peux, je passe ma langue, je lèche. Il gémit. Ses plaintes m'encouragent à continuer.
Enfin il se défait de notre emprise. Il nous embrasse l'une après l'autre, avec un sourire de satisfaction. Nous nous regardons toutes les deux en échangeant un sourire et en attendant la suite...
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Mon premier jour ici... mais une soumission progressive à ma femme avec qui je suis mariée depuis plus de 20 ans. Je suis fou d'elle.
Souci : c'est une jolie femme, souvent courtisée. Un bonheur pour moi, mais avec des conséquences "classiques" : elle a commencé à avoir un amant, puis deux, puis des dizaines. Elle est devenue libertine.
J'ai accepté la situation : d'abord par amour, puis par faiblesse, et depuis quelques années par soumission. Il m'a fallu admettre que je ne la contentais pas sexuellement et c'est comme si je devais, à vie, rembourser cette "dette". La peur de la perdre définitivement n'a fait qu'enfoncer le clou.
Cela a créé un rapport de force à son avantage dans notre couple, rapport qui n'a fait que s'amplifier au fil des ans au point d'atteindre un degré tout simplement ahurissant lorsque je m'extrais momentanément de son emprise pour réfléchir à tout cela : plus de rapport sexuel avec elle, port d'une cage en son absence, défilés d'amants, humiliations, insultes et même gifles. Cette soumission ne semble pas avoir de limite, tant chez moi que chez elle qui la pousse toujours plus loin. C'esr un asservissement, une sorte de reconditionnement mental de ma personne.
J'ai perdu complètement pied !
Depuis 1 an et demi, elle s'est mis en tête de me soumettre à la scatologie. Son raisonnement est toujours le même : accepter, c'est lui prouver mon amour. Quand je met une résistance, elle menace de me quitter. Son raisonnement est de dire qu'elle m'aime dans cette dévotion absolue : c'est cette dévotion... ou rien !
Aujourd'hui, je lui sers de wc humain quasi quotidiennement et je me suis progressivement plié à cette fonction, au point d'avaler ses excréments. C'est une chose inaccessible à la raison. Je l'aime tant que je suis devenu un autre, que j'ai passé une sorte de ligne rouge. Je dis tout cela sans plainte : je préfère vivre ainsi que de la perdre et mon amour pour elle va jusque-là !
J'aimerai partager cela avec quelqu'un, quelque part... peut-être ici !
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Quand le silence prend la place
D'un nous ou le réveil se fait
Douceur dans le coeur
De tes bras ou je m'évade
Dans le silence de tes murmures
Qui jadis ne sont plus
Et le temps passe
Et les jours se suivent
Mais rien n'y fait
Ce manque me fait mal au coeur
Ta peau, son odeur
Tes pores tout me manque
Mon esprit essaie de t'oublier
Mais mon coeur lui ne veux pas
Le temps passe et les jours se suivent
Dans cet infini ou je me perds
Reviendras tu un jour...
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Elle avait fait une bonne affaire
Comme dans les petits magasins
Bigre, elle m’a eu pour pas très cher,
Et moi qui n’aime pas le larcin !
Elle m’a essayé quelques temps
Puis s’est défait par lassitude,
Ça devait arriver pourtant
A force d’aimer par habitude
Ni repris et ni échangé,
Elle ne devait pas la connaître
La devise des grandes soldes d’été
Elle m’avait bien envoyé paître !
J’ai été remis en rayon
Suite à un nouveau coup de cœur
Bien que me tournant les talons
J’ai souhaité qu’il fasse son bonheur
Eh oui, l’amour ça rend très con !
On s’offre sous emballage cadeau
En se donnant pour l’autre à fond
Et la belle histoire tombe à l’eau…
J’ai désintégré mon code barre
Pour ne plus afficher mon prix
Je ne suis pas la perle rare…
Mais je ne ferai plus crédit !
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Cette flamme ardente
Qui illumine vos vies
Cette perle précieuse
Aux saveurs nacrées
Volupté de leurs charmes
Innocence d'un sentiment
Aux yeux lumineux de votre présence
Chaleur d'un coeur
Épanouissement de votre être
Ce coin ou l'on se retrouve
Quand votre coeur est trop lourd
Quand de vos blessures
Elles viennent d'une caresse
Fermer vos plaies
D'un sourire
D'une main tendresse
Caressant votre visage
Aux couleurs du ciel
S'évadent les blessures
Dans le coeur des femmes
Se cachent bien des secrets...
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Mains baladeuses, pressées, avides.
Elles fouillent les bonnes affaires, très chair mais accessibles, vite.
Essaye moi, je suis en soldes aujourd'hui. Mets moi sur toi, autour de toi comme un vêtement confortable, chaud et humide, généreux, un manteau de foutre. Et toi, fluide. Glacial.
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Le feu de la Saint Jean avait été fort attendu.
Les préparatifs avaient été jubilatoires ; on avait amassé du petit bois et des branchages, on les avait cassés ensemble, bouche contre oreille. Dans la fantaisie de nos imaginaires avait germé un grand feu de joie, flamboyant, bouillant pour chauffer nos corps et nos âmes. Les flammes étaient monté haut dans le ciel, rougeoyant, tournoyant en scintillements comme des étoiles dans l'obscurité. Vives, majestueuses, elles se déployaient en nous, brûlantes serpentines.
Le lendemain, les braises nous avaient tenu chaud, serrés l'un contre l'autre, l'un dans l'autre.
Ne reste t il que des cendres ?
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Je lisse et je lèche
Tu laces et tu pêches
Queue mouvante, émouvante
Je te frôle et je me frotte
Tu me frappes et tu me lappes
Toutes griffes et dents, dedans
La chair des chats chantants
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Esclave de Vénus, pourquoi tant récrierde la belle déesse, les travaux imposés ?Trier une semence, le bon grain de l'ivraiede tes deux mains expertes, tu sauras séparer.Cueillir une toison, pubienne, virile et d'oraidée par un roseau érigé sur mon corps,Rapporter l'eau du Styx, puisée à même la source,avec le truchement d'une paire de pleines bourses.Enfermer en partie, de la belle Proserpinela beauté infernale et qui dressait l'épine.Est-ce donc si ardu ? Pour une telle PsychéQue Cupidon faillit, de sa flêche emmanchée.Et puis ce fameux Pan ! Pan conseilla Psychéde séduire à nouveau, à toute force, Cupidon.Lors que dans une rivière, la belle plongea la têtela première, dans ce qui porte surement le nom Têt.Pourquoi donc refuser, le bain de voluptél'Ambroisie, les plaisirs immortels. Si tu sais accepterd'être au Petit jardin, près de la Cathédrale,nous goûterons ensemble de douces bacchanales.Si Cupidon je suis, et si Psyché tu es,Tu connais leur enfant : Plaisir ou Volupté.Voluptés bien spéciales, plaisirs jamais tarisprodigués par mes soins et par mon pilori.Cupidon.
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desolé pour l absence ma maitresse m autorisant a écrire sous son contrôle, en trois mois je suis devenu un vrai larbin une lopette et j ai enfin trouvé ma place. En effet tout a basculé un vendredi soir quand maitresse est rentrée elle m a fait comprendre que pendant quelque temps je satisferai maitresse qu avec ma langue et ses jouets mais en revanche que je pourrais jouir a volonté etant privé d'orgasme depuis plus de 4 mois je me suis senti poussé des ailes. Le soir meme j ai honoré ma maitresse comme a l habitude j y mettais toute mon ardeur j allais enfin jouir. Une fois ses esprits retrouvés elle se saisi de son portable et elle me dit a genou tu as deux minutes pour jouir et tous les deux jours meme topo quand je n y arrivait pas j etais puni et au fur et a mesure elle descendais le temps me disant qu elle avait vu cette methode sur un site et que je devais en passer par la pour etre vraiment son esclave. Cela fait trois mois et je suis devenu precoce car comble de l humiliation quand elle m a donné l ordre de lui faire l amour ce fut un desastre je ne tenais pas plus de 5 secondes en elle et elle se mit a rire elle etait comblée et exitée d avoir reussi je du la faire jouir avec ma langue et maitresse fut tres rapide
je suis heureux et je crois que ma femme est devenu la maitresse dont je revais je ferais tout pour elle et que nous avons trouvé notre place
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Mate-moi, ne démâtes pas !
Attache moi à la chaise-misaine
Agrippe-moi, ventouse-moi
Ne me laisse de répit, ô Capitaine !
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J'ai participé à ma première soirée hier soir. En fait c'était la première fois que j'abordais le BDSM.
Ca été un grand pas en avant, un saut dans l'inconnu. Je redoutais de franchir ce Rubicon mais je l'ai fait.
Première victoire. Cela paraît anodin, mais ce n'était pas gagné, loin de là.
Je suis arrivé en avance. Auparavant il y avait un repas auquel j'avais décidé de ne pas participer, ne connaissant personne. J'aurai peut-être dû, pour lier connaissance. Et bien oui, les personnes présentes, semblaient tout à fait normales et cordiales et j'aurai certainement pu m'intégrer dans un groupe.
Cela m'aurait peut-être également fait gagner du temps car le repas avait un peu de retard et j'ai donc attendu une heure que la soirée commence. Attente qui a fait resurgir mon malaise et mon appréhension.
Mais finalement la soirée a débuté.
Je venais en connaissant, de nom mais pas de visage, deux personnes en plus de l'organisateur.
L'organisateur, bien normalement, occupé, j'ai fait le spectateur. Personne ne m'a, de quelque manière que ce soit, fait sentir que j'étais "voyeur". En l'occurrence, ce n'était pas du tout le cas. J'observais, essayant de deviner qui dans l'assistance était soumis, qui était dominateur. C'était parfois flagrant, parfois moins.
J'ai vu avec quelle facilité, avec quelle aisance, soumises ou soumis offraient leurs fesses aux mains, aux martinets, aux cravaches...
Le Maître de cérémonie a enfin pu me présenter la Maîtresse que je connaissais d'ici. Elle a essayé de me faire préciser ma recherche, mes envies, mais sur le moment j'étais un peu "démuni". Très patiemment, elle m'a amener à parler et des choses que je n'avais jamais dites à voix haute ont pu être entendues. Encore une fois, grand merci à elle. C'est une chose de les entendre trotinner dans sa tête, d'écrire à leur propos ici et de les dire les yeux dans les yeux, d'une Maîtresse, inconnue de surcroît.
Je pense qu'ainsi, un verrou a sauté.
Je ne savais neanmoins toujours pas me comporter. Je brulais de demander à de nombreuses personnes de me fesser et/ou de me fouetter mais j'avais encore peur de leurs réactions. L'organisateur m'avait bien dit de lui demander si je voulais qu'il fasse une séance, il m'impressionnait et j'espérais une Maîtresse.
Alors une femme, que j'avais prise pour une soumise, m'a abordée, mangeant son dessert d'une manière si sensuelle ...
Je ne réalise pas encore avec quelle facilité elle m'a entrainé dans le donjon, m'a fait me déshabiller, juste en boxer, m'a guidé dans le choix du martinet/fouet ?, pour en prendre un qui conviendrait à une première, m'a fait m'appuyer contre la croix et m'a frappé les fesses, le dos, les flancs. Elle, puis son assistant, que j'avais initialement pris pour son Maître. Puis fait retourné pour ensuite me frapper le ventre, le torse , les jambes. Elle puis son assistant. Cuisant, un peu mal, mais pas trop. Juste ce qu'il faut pour une première séance. Voire pour me frustrer dans l'attente d'une deuxième séance qui n'est pas malheureusement pas venue(ça je me le suis dit après, pas sur le moment).
Je n'en reviens pas de ne pas avoir été mortifié de me mettre presque nu devant des gens comme cela. Elle m'aurait ordonné de me mettre nu, cela aurait été exactement pareil. Je ne voyais qu'elle et j'ai totalement fait abstraction des autres personnes, si il y en avait. Une jeune femme faisait de nombreuses photos de la soirée. Je ne sais pas si elle en a fait de moi. Ce qui aurait inconcevable 10 minutes avant m'était totalement indifférent au moment où j'appartenais à cette Maîtresse.
De tout ce que j'ai vu lors de cette soirée, rien ne m'a rebuté. Tout au plus sais-je que certaines pratiques ne sont pas pour tout de suite. Qu'elle viendront naturellement lorsque ma Maîtresse aura forgé ma capacité de résistance à la douleur et m'aura rendu endurant.
J'ai ressenti une grande admiration pour trois jeunes femmes
L'une, encordée de magnifique manière, était ainsi très esthétiquement mise en valeur
L'autre enchainée du début à la fin de soirée a été tellement fessée que je ne sais pas comment elle a pu le supporter. Respects à la soumise et à son Maître.
La dernière, qui photographiait également la soirée, a tellement encaissé bien les coups de fouets qui on sacrément marqué son dos. Respects à la soumise et à son Maître.
En résumé, superbe soirée qui m'a beaucoup fait progresser.
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Au premier temps de la valse
Je suis seule, je deviens ta proie
Au premier temps de la valse
Tu es là et déjà sur moi
Et ta main qui bat la mesure,
Ta main qui vole en éclats
Ta main qui bat la mesure
claque, oui claque tout bas
Une fessée à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De faire rougir la peau
De suivre le tempo
Comme c'est excitant
Une fessée à quatre temps
C'est beaucoup plus troublant
C'est beaucoup plus troublant
C'est aussi excitant
Qu'une fessée à trois temps
Une fessée à quatre temps
Une fessée à vingt temps
C'est beaucoup plus bandant
C'est beaucoup plus bandant
Et bien plus troublant
Qu'une fessée à quatre temps
Une fessée à vingt temps
Une fessée à cent temps
C'est vraiment épuisant
C'est vraiment épuisant
Mais vraiment trop tentant
Une fessée à cent temps
Une fessée ça s'entend
C'est si retentissant
On en prend, on en prend...
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Attention message filtré !!
Un soir alors que nous étions nombreux, accolés les uns aux autres,
Alcoolisé pour les uns enfumés pour les autres, que sais-je si certains...
Droguer par nos émotions à sentir que nos sentiments,
Piquer par nos souhaits le bras enrouler par ce fil qui glace le sang.
Les cordes qui nous maintiennent attachés, comme des grimpeur en haut lieu.
En rang serré celui qui devance et ceux qui ferme la marche, tranquille.
Les croches, les demi-croches, les affinités,
Raisonnent et c'est d'un chant commun, celui des possibles.
Que devrions nous attendre de la vie,
Le piano qui se joue de nous,
Des touches hantées, le pied sur la pédale, c'est gaie.
Les rythmes, les rites, les lieux, les Dieu.
Un Dimanche blanc soyeux, soyons fou,
Dit-ont de nous, un dicton sablé,
Qui croque sous la dents, et nos effets en société.
Le sable fin, enfin le Sablier, ça y'est sa coule, le lâcher prise.
Chamane vertueux et ses valeurs qui le font riche,
Parce qu'il possède du temps et qu'il en donne à profusion.
Les perfusions sont limités parce que les patients sont impatient.
Dans la salle, l'attente se fait longue, les queues aussi.
De plus en plus profonde, les gorges, ces crevasses qui amassent,
Et ramassent en dedans, la pluie le vent, les coups dur, les coups de va et vient.
Par la porosité ambiante, morose sont les envies, muqueuses détrempées,
Ça coule, le sable y est, enfin ça y est, Le Sablier.
Il vient d'ailleurs, il va dans l'eau et d'ailleurs au delà,
Il se baigne à la lisère de la forêt dans un Lac ou Les Dames n'osent y mètrent les pieds.
Un étang qui détend, une baignade pittoresque, il marche le long des rives,
Et dérive avec le vent.
Le Sablier qui s'égraine, ses graines autrefois semé.
L'enfants du désir, désir latent.
Juvénile parce qu'à trente ans passé,
Il sais qu'il va, en devenir.
Se grandir, se passé du rien.
S'apprendre et se tourner autour,
Se comprendre puis, s'aimer.
Maître Lasky
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Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux
Pour toi mon amour
Je suis allé aux marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
et j'ai acheté des chaînes
Pour toi mon amour
Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée mon amour.
Jacques Prévert; "Paroles"
(Saine lecture pour un lundi matin...)
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