Déplacer pour recadrer votre photo
Baikal69

Baikal69

Homme Dominateur. Vit à Lyon, Rhône-Alpes, France. 60 ans. a une relation BDSM avec .
Extrait de son book
allotei
a partagé une photo
Et si c'était ça aussi, se soumettre ? Aller au devant des demandes, sans jamais rien exiger. Tenter de planter des graines dans l'esprit du Maître auquel on appartient pour Lui offrir la possibilité, dans Notre don de soi, d'aller vivre quelque chose .. certes pour soi, mais aussi pour Nous, à D/deux ? Certains ou certaines pourraient penser, et ce serait facile, que si la soumise propose, demande, alors c'est elle qui s'impose, c'est elle qui domine la relation. Mais ne réside-t-il pas là une nuance qui est celle de la réponse ? Et de l'acceptation de la réponse. Je suis bien placée pour dire que j'exècre la frustration et qu'il me faut régulièrement lutter contre mon sale caractère, mes “exigences” fortuites quand Maître me refuse ce que je Lui demande. Mais à quoi cela servirait que je me rende malade ? Il a dit non. Point. Je peux parfois tenter une argumentation, mais ne cherché-je pas dans ces cas-là à refuser Sa réponse ? (Je dois bien m'avouer à moi-même que si, et que cela reste déplacé, face à la place que j'ai choisie). Mais demander, accepter (et comprendre - notion essentielle malheureusement chez moi et à travailler en permanence - le non) c'est aussi apprendre la patience, et apprendre à Le connaître, à mieux Le suivre et Lui faire plaisir. Ce nerf de bœuf aura été un bel exemple cette semaine… car quand je Lui ai proposé, Maître a trouvé l'idée plaisante mais n'y a pas donné suite. Une part de moi aurait voulu insister, mais cette fois, je ne l'ai pas fait et j'ai accepté, consciente d'être chanceuse d'avoir déjà su viser juste en proposant cette idée. Quelques jours ont passé et je n'ai pas vu le nerf de bœuf. Puis un soir, j'ai eu l'idée de le cacher sous Notre couette, surtout pour amuser Maître d'abord et pour, Lui rappeler à Son bon souvenir. Alors certains et certaines diront peut-être que, même si je dis avoir accepté le non, je suis quand même revenue à la charge. C'est vrai. C'est un point de vue. Mais je suis aussi venue re-nourrir en Maître une possible envie, évanouie pas les charges du quotidien et de l'environnement vanille (camping) dans lequel Nous étions. Je suis aussi venue re-nourrir mon consentement face à cet artefact…lourd de sens .. mais aussi d'impacts. Et même si Lui et moi connaissons parfaitement Nos consentements échangés et qu'il est toujours tacite (car s'il n'est plus éclairé, Nous communiquons), parfois, le redire clairement, a son poids dans la balance. Et ce soir-là, j'ai visé juste. Maître a d'abord ri, voyant dans mon geste toute la tendre malice qui m'anime dans Notre relation et qu'Il apprécie, quand elle est ainsi dosée. Et puis, j'ai vu que ce soir-là, j'avais visé juste dans Son envie à Lui, que c'était une très bonne idée. C’en est suivi un magnifique moment dont j'ai écrit une chanson et fait faire la musique par l'IA …https://on.soundcloud.com/CKUGKuatBcmj1csYbp Tout ça pour écrire, qu'être soumise en 24/7, ce n'est pas qu'attendre sagement que le Maître veuille, ait envie, exige, c'est aussi et beaucoup, nourrir la relation, d'idées, de “pourquoi pas” semés de ci-delà, semer des graines qui germeront, ou pas, tôt ou tard pour fleurir entre Lui et moi. Ce soir, que je les aime ces fins de bleus, telles de merveilleuses fleurs dans Notre champs et que je les déteste quand je me jette sur mes talons à genoux ou sur mon tapis assise… me rappelant que ce soir-là, j'avais visé juste .. mais que Lui aussi.
Voir les publications suivantes