
Kathréptis
Je garde ce texte depuis un moment. Je ne suis pas satisfait, mais je ressens l'urgence de le publier.
L’oubli n’efface rien.
On croit parfois qu’oublier, c’est tracer un trait : fermer un livre, tourner la page, renaître.
Mais la mémoire suit d’autres chemins.
Elle surgit, par éclats, par odeurs, par silences.
Et, sans crier gare, elle nous frappe non pas avec ce que nous avons perdu, mais avec ce que nous étions lorsque nous aimions.
Ce n’est pas l’autre dont on met le plus de temps à se détacher, mais soi-même, à l’intérieur de cette histoire : la version de nous‑même qui vibrait, qui croyait, qui espérait que cette fois serait différente.
Le cerveau finit par ranger. Archiviste silencieux, il date, réduit, filtre.
Mais le cœur ?
Le cœur ne reçoit pas la note de rupture. Il conserve des fragments vivants.
Puis, lentement, un dénouement survient.
On passe devant un lieu sans que cela serre.
On entend un prénom sans que cela pique.
On ne recompose plus les dialogues dans sa tête, on ne cherche plus ce qu’on aurait dû dire.
Ce jour-là, on croit avoir oublié.
Mais ce n’est pas l’oubli.
C’est une transformation.
Les sentiments quittent le présent. Ils rejoignent ce qu’ils ont façonné, sans nous définir.
On ne choisit pas d’arrêter d’aimer.
On arrête d’espérer.
On cesse de vouloir que le passé revienne autrement.
Ce qu’on ne cherche pas à effacer, ce n’est pas une cicatrice : c’est un espace intérieur à libérer. Non pour accueillir un autre. Mais pour redevenir soi, dégagé de l’illusion que le bonheur dépendait d’une autre main.
L’oubli n’efface rien.
Il inaugure un renouveau silencieux.
Une force tranquille murmure, sans colère :
J’ai aimé. J’ai perdu. J’ai appris. Et je poursuis.
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🌹 Mia
Magnifique! Tellement vrai .., merci de ce partage 🌹
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2
26/07/25

nous7276
Très beau texte
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1
26/07/25
Il y a parfois ses moment loin de tout ça , ses Instant que la vie foudroie
Il y a parfois ses pensées que personne ne voit, c est réflexion invisible ma foi
Altruiste de cette existence je m'efforce d'être là pour ce qui on besoin de moi
En m'oubliant peu à peu sur ce chemin ou l'invisible me côtoie
Je suis cet homme perdu dans ce beffroi labyrinthique aux échos sournois
Ou le son des cloches assourdissant, résonne au fond de moi
Comme l'echos d'une vie où ma passion dicte chacun de mes pas
Ce métier est mon moyen de communiquer et de laisser une part de moi
Je préfère dialoguer par la cuisine que de faire des monologues qui raisonnent de ça de la
Loosing my religion...,....
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Le néant du silence met à l’épreuve la confiance.
La tornade du silence taquine les fondations.
Le poids du silence alourdit les doutes.
La discrétion du silence s’insinue dans toutes les failles.
La rhétorique du silence choisit ses propres réponses.
L’overdose de silence coule dans les veines de la peur.
Celle de ce que je suis.
_______________________________
Son : Lacuna Coil : Within me
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Dans son calme apparent, si l'on tend l'oreille, le silence résonne avec son propre langage comme une multitude de bruissements ... C'est beau le silence, c'est éloquent, on ne doit pas en avoir peur, mais savoir l'écouter telle une mélodie venant suscurer ses notes à notre âme.
Le silence peut être mortifère, mais il est aussi une force, celle de ressentir les liens plus fort et intensément, une sorte d'habitude, pour contrer les doutes et la peur.
Souvent pesant quand l’absence s’étire,
Il fait naître le doute, ravive les soupirs.
Loin de l’autre, il creuse l’incertitude,
Et laisse place aux peurs, à la solitude.
Néanmoins, quand les cœurs sont accordés,
Certains silences disent tout sans parler.
En eux résonne une force pleine d’intensité.
Au creux du calme, loin du tumulte,
Viennent se taire les pensées adultes.
En silence, l’âme enfin respire,
Cessent les bruits, naît le désir.
Poser le cœur, goûter l’instant,
Laisser couler le temps doucement.
Au fond de soi, une clarté s’élève,
Intime, sincère, douce et sans trêve.
Sereine, elle guide, éclaire, inspire…
Il n’est plus loin, l’autre, l’élixir.
Rencontrer l’évidence : l’amour en devenir.
Je m'égare dans ses pensées destructrice qui me consume doucement
Je vois Cette lumière obstrué par tant de doute et d'écorchures , je m'enfonce lentement
recroqueviller dans cette nouvelle phase de ma vie dans la solitude qui me pèse et me fait peur
Horrifié par ce sentiment d'anéantissement , je me noie peut à peut dans cette torpeur
Je ne sais plus si mon coeur peut toujours aimer, aimer d'un Amour comme les premiers jours
Je ne sais plus si j ai la carrure pour aimer, aimer d'un amour ou les roses fleurissent pour toujours
Ce sentir partir , ce sentir épuisé de Cette vie trop souvent tortueuses et cruel à la fois
Rien arrive par hasard, fatum !!!!, ce Mot si puissant, lugubre dans l'étymologie, tout est écrits
Non je ne vais pas bien, ce serait mentir que de dire le contraire, la pilule est dure à avaler ma fois
Non je ne vais pas bien, à avoir des pensées.., la vie peut être belle , pas pour tous a vrai dire
Savoir qui on est est compliqué sans savoir d'où on vient, l'abandon fait des dégâts étouffant
je crois en des choses qui n'arriveront pas , croire fait vivre, faut il vivre pour croire tout simplement
Je me marie doucement à cette solitude, par sa fidélité je devrais m'en réjouir
Devrais je abandonner cette quête, qui me torture la tête, ou bien la jeter aux oubliettes
Et ce faire une raison que ma passion impossible à atteindre, devient pour moi une contrainte
Devrais je dire adieu a tout ce Monde, et m'en aller dans les verte prairie de la solitude
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Merci Varsovie, j'y travaille chaque jour, chaque moment, même si cela semble s'éclaircir parfois, la grisaille revient.... Le sourire reviendra certainement un jour. Ou si il ne revient pas j'ai compris que ma vie était la pour mes deux enfants et je ferais le nécessaire pour leurs donner les choses et l'amour qui m'on manqué, je souhaite réécrire l'histoire de ma famille qui a brillé pas son absence.
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23/07/25
C’est toujours douloureux de lire tes mots si forts Batanak , j’espère qu’un jour cette noirceur quittera ton cœur …
Je t’ai vu dans cette lumière à une époque , je t’ai vu aimant profondément …
J’espère que cela reviendra pour toi …
L.H
Quand j'ai appris...
J'ai d'abord cru que j'étais anesthésiée, à nouveau...
C'est quand les larmes se sont invitées à mon petit déjeuner que j'ai compris.
Tristesse et souvenirs mêlés.
Aidée par les flots continus.
Ma peur que mes émotions aient à nouveau disparu, a disparu elle aussi.
Et c'est là que j'ai compris.
Face aux flashs de moments, de sourires et de ce surnom que seul toi me donnait...
Moi qui me sentais illégitime, vous m'avez tous fait une place. Légitime.
Maintenant je me rends compte.
Moi qui pensais n'avoir plus rien à perdre...
Ou plus beaucoup.
S'il y a bien quelque chose que le BDSM m'a appris.
C'est l'ambivalence des émotions.
Dans la douleur je ressens de la joie et de l'amour.
Ton départ définitif m'offre un ultime cadeau.
Une forme de renaissance.
Merci et repose en paix.
13 personnes aiment ça.
Vos mots révèlent avec justesse la complexité des émotions humaines.
Cette lucidité face à la perte, mêlée de sens et de transformation, force le respect.
Merci pour ce partage sincère
Le chemin de la vie, qui sait avec envie nous dévoilé avec l'expérience que nous pouvons toujours ressentir, nous battre, partager.
Merci pour votre plume.
Merci à vous Kathréptis vos mots sont touchants.
Et oui... la complexité des émotions. Vaste sujet...
Lucifer-flame, Varsovie🙏🏾🙏🏾🙏🏾
Diab, je ne suis pas douée en construction mais je vais essayer, belle journée à vous.
PhatBrat, j'aurais sans doute dit quelque chose de similaire à une personne à ma place, donc je prends. Merci 🫶🏾
J’aimerais
J’aimerais sentir la brise sur Ma peau
J’aimerais lire Ton sourire jusque dans tes yeux
J’aimerais avoir ce même sourire en regard
J’aimerais voir à nouveau la beauté dans la nature
J’aimerais avoir le coeur débordant uniquement d’Amour
J’aimerais la douceur de Ta main sur Ma joue
J’aimerais que ce monde soit moins fou
J’aimerais déposer Ma souffrance à tes pieds, en offrande
j’aimerais baisser les armes, baiser tes pieds
J’aimerais respirer légèrement
J’aimerais que ce soit plus facile
J’aimerai un chemin en pente douce
J’aimerais
#texteperso
7 personnes aiment ça.
"Should I stay or should I go" ?
Comme dit dans une chanson,
le Clash perso est à l'horizon
je n'arrive pas à trouver les mots
"Je vais et je viens, entre deux chemins"
pour copier un certain Serge
me revoilà sur la berge
avec des errances sans fin
Ici c'est un peu ma grotte
là où j'observe tout le monde
bruits de chaînes et traces de bottes
je doute que cela me corresponde
Trop de questions, pas assez d'horizon
encore une fois, je tourne en rond
j'hésite (encore) à m'en retourner
décidément ce sentiment, c'est pas le pied.
#doutes
#réflexions
#jesuismauxdits
6 personnes aiment ça.
Ses idées s’empilent et s’écharpent,
Dans sa tête, un bruit qui ne se tait.
Chaque fil l’entaille et la happe,
Dans un vide qu’elle croit combler.
Tout s’enlace, s’entrechoque, s’agite,
Les fils s’emmêlent, le tumulte la broie.
Ses nerfs se tendent et s’irritent,
Ses cris se perdent dans le dédale de sa voie.
Prise dans les fils, elle panique.
Dans sa tête mille voix s’amassent,
Chaque pensée écrase la précédente.
Dans son esprit les chaînes s’entrelacent,
Une angoisse sourde et persistante.
L’air manque dans ce labyrinthe.
Ses pas s’égarent et se perdent.
La lumière s’éteint, la peur se teinte,
Sa raison vacille, son souffle s’étrangle
Prise dans les fils, elle suffoque.
Alors elle laisse flotter ses idées,
Ne cherchant plus à les retenir.
Elle suit le fil, se laisse guider,
Sans lutter contre le délire.
Le chaos devient une clarté lucide.
Elle sourit à la toile avide.
Son corps cherche un chemin léger.
Les liens se tendent sans jamais céder.
Prise dans les fils, elle danse.
12 personnes aiment ça.
Le fil décide et guide, le fil serré et protège, enlace et apaise.
Fil qui lie le réel au songe, la pensée à l'acte.
Il existe des moments où le monde tout entier semble se dissoudre, où les bruits du quotidien s'évanouissent pour ne laisser place qu’à une sensation suspendue.
Une bulle.
Un espace où le temps se fait fluide, imperceptible. Où, pour un instant, rien n’existe en dehors de cette connexion, pure et exclusive, entre deux âmes.
Dans cette recherche, il y a une certitude fragile : celle que l’on peut créer un lieu où tout disparaît, un lieu où tout ce qui compte c’est cette relation unique, cette danse silencieuse entre ce que l’on donne et ce que l’on accepte. Un espace où le "je" et le "tu" ne sont plus que des échos, où l’on devient simplement l’un pour l’autre, sans conditions, sans limites.
J’ai cru l’avoir trouvé.
La vérité, la liberté, ce Lien exceptionnel, là où rien d’autre ne compte que l’intensité de ce qui se tisse à chaque instant. Mais, parfois, le rêve s'effrite, la bulle se dissipe, et l’on se retrouve face à cette absence, ce manque, celui qui ne se comble pas facilement.
Ce manque n'est pas une perte.
C’est une quête.
Une recherche infinie d’une rencontre qui, peut-être, n'a pas encore eu lieu. Mais l’espoir persiste, comme une lumière douce qui jamais ne vacille. Parce qu’au fond, on sait que ce Lien, cette bulle intemporelle, n’existe qu’à la condition qu’il se fasse avec une personne qui, dans le secret de son regard, acceptera de devenir l’autre moitié de ce tout.
Et ainsi, la recherche continue.
Pas par manque, mais par l’appel d’un potentiel encore inexploré. Parce que ce Lien existe quelque part, au-delà de tout ce qui pourrait sembler tangible, et il attend d’être découvert, dans sa pureté, son exclusivité, et sa vérité.
4 personnes aiment ça.
Vous avez raison mais cela s’est peu à peu transformé en nostalgie qui est vouée à l’oubli.
Merci, vous êtes adorable, je vous souhaite également cela à mon tour 🙂.
Votre retour me touche profondément. C’est un privilège de savoir que mes mots trouvent une résonance plaisante en vous.
Effectivement, le chemin peut s’avérer rude, mais c’est dans ces moments que l’on mesure la valeur de la lumière qu’on cherche. Que votre chemin, lui aussi, soit pavé de belles découvertes et de paix intérieure.
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09/07/25
Absence momentanée
1 mois
Et 5 jours
Comme une année
Un flux continu de mots
Un torrent de sensations
Un paquet de doutes
Un sommeil qui s'envole
Des moments de rire
Des temps magiques
Des pas dans le réel
Des images de nous
Des larmes même
Mais surtout le lien qui s'est créé
1 mois comme une année, voire plus
Et aujourd'hui...
Rien
Le vide
Le silence
L'attente
Les mots qui résonnent dans l'absence
Votre absence
Rien de grave
Tout ça était prévu
Tout ça était connu
Tout ça était convenu
Ça fait partie du jeu
Ce sont les règles
Qu'on a pris soin de pouvoir contourner
Un peu...
Et oui, bientôt, le silence va se taire
Les minutes passent
Lentement
Les heures passent
Lentement
Les jours passeront
Lentement
Et chaque minute, chaque heure, chaque jour nous rapprochent...
De la fin du silence
En attendant ?
La vie...
Et vous
Dans ma tête
Dans mon cœur
Dans mon corps
Partout en réalité
Et derrière
La petite peur discrète,
Que le silence demeure...
9 personnes aiment ça.
L’absence cette chose difficile a gérer... la frustration qu’elle procure... tourner en rond comme un lion en cage et pourtant parfois elle nous fait nous rendre compte de certaines choses, cette petite peur discrète n’est peut être rien quand on la compare au manque de cette absence ☺️
Très beau texte 🌺
L'attente c est comme le manque, elle nous fait gamberger, peux faire Mal également surtout quand il y a plus que du désir, il faut ce dire que les choses vont arriver, parfois l'attente est une chose également fascinante car les retrouvailles en son que plus belle et plus intenses, une personne me disait les bonne chose ont une fin c est pour cela qu'elles sont belle. Beau texte et plein de courage
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12/07/25
Quel plaisir de lire votre plume.. serait-ce ma première fois ?.. Je viens de perdre ma virginité je crois. Merci pour ce partage. Je vous souhaite de traverser cette absence malgré les tempêtes, à moins qu'elle ne soit déjà finie ?... et d'accueillir ce manque avec sérénité en dépit des ouragans qu'il peut provoquer. Parfois, l'absence permet de prendre conscience de certaines choses, de leur valeur, de leur intensité, de leur importance ; ou de leur futilité. Parfois, elle rapproche, dans l'euphorie des retrouvailles. Je crois que l'absence fait partie de ces (putains de) choses pour lesquelles les anciens nous disaient : "c'est un mal pour un bien".
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14/07/25
Petit texte pas forcément très personnel mais je m’y retrouve…
Je parle, je m’ouvre, je donne.
On accroche, on se comprend, on rit et puis, sans prévenir, tu disparais.
Pour une broutille. Un mot, un silence mal placé, un rien. Et moi je reste là, à refaire le film, à chercher l’erreur.
Mais tu sais quoi ? J’en ai marre.
Marre de ces connexions express qui s’évaporent dès qu’il faut un peu de réel.
Marre de ces gens qui veulent du vrai, mais fuient à la première fissure.
Je ne suis pas là pour jouer.
Si tu veux juste combler un vide, passer le temps, t’échapper de ton ennui, passe ton chemin.
Moi, je veux du vrai. Même si ça secoue. Même si c’est imparfait. Mais pour ça, faut rester.
Faut parler. Faut oser.
Alors dis-moi : tu veux vraiment ça ?
Ou tu vas, toi aussi, t’évaporer ?
8 personnes aiment ça.
Un texte qui parle à beaucoup je pense, à ceux qui cherche des réponses dans le silence
pour une belle âme de soumis prêt à se vouer à toutes mes exigences, tous mes caprices ... s'investir dans une relation suivie... pour me subir et m'adorer... .:.
Je vois danser les lumières des phares
Imprégnant ta silhouette sur ma rétine
Image assassine
Je me gare
Tu t’approches perchée sur tes talons
L’asphalte fond sous tes pas
La nuit, ce soir, ne sera pas sage
Je sens la chaleur de ton corps
Ton désir transperçant ma peau
Je crois devenir fou
Tes mains sur le capot,
Ton regard m’accapare
Tu es le soleil qui me brûle
Respire à fond
Cette chaleur qui me démange
Face à tant de beauté
De toutes les louanges , tu es l’Ange
« Sur le parking des anges
Plus rien ne les dérangent »
dédicace #MarcLavoine
7 personnes aiment ça.
D'une douce chaleur embrasée
la voici qui chatoie, émoustillée,
perverse, elle veut se plonger
dans cette gourmandise sucrée
S'abandonner à nu, dans les abysses
là où le plaisir se glisse
tel un serpent mutin
réclamant sa part de festin
Brûler de jouissance qui terrasse
voilà son souhait le plus tenace
les affres de l'abandon
sont pour elle une bénédiction.
#quelquesmots
10 personnes aiment ça.
Mon voyeurisme
Identifié sur le tard.
Donc assumé tardivement.
Une forme de compersion.
Celle de prendre plaisir à voir les autres prendre plaisir.
Savourer les plaisirs de la chair surtout.
Mais pas que.
S'aimer.
Entre autre.
Vivre.
Les émotions se mêlent alors.
Sans enlever cette compersion.
Une graine triste germe parfois.
À vouloir participer plutôt que de regarder.
Une envie de fermer doucement la fenêtre et de tourner le dos à la fête un instant.
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N'est ce pas là, l'excitation pire du voyeur? Je veux dire, le plaisir de regarder avec l'envie de rejoindre, de participer à cette fête, d'en être un acteur plus immédiat.
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12/07/25
Brûlure incisive.
Ta main sur ma joue.
Ça résonne.
C’était fou.
Marque indélébile.
Tes crimes sur ma peau.
Ça dévore.
C’était Tout.
Morsure muette.
Tes mots dans ma tête.
Ça obsède.
C’était Toi.
Feu glacé.
Ton règne sur mon âme.
Ça consume.
C’était beau.
Ombre funeste.
Ton silence après tout.
Ça détruit.
C’était Nous.
8 personnes aiment ça.
La marque du temps et des liens, ma marque des mots et des silences, la marque des folies douces et des sages caresses, la marque du passé qui compose l'absence du présent, la marque d'un futur a construire.
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12/07/25
Parfois, ce n’est pas un regard qu’on croise.
C’est une vibration.
Un impact silencieux.
Quelque chose d’indicible qui traverse la peau, le mental, les certitudes, et vient frapper plus loin.
Au cœur. Ou plus bas. Ou plus haut. On ne sait pas exactement.
Mais on sait que plus rien ne sera pareil.
Ce n’est pas de l’amour.
Ce n’est pas du désir.
C’est ce qui précède tout ça.
Ce qui existe avant les mots, avant les définitions.
Un écho brut, pur, qui fait trembler l’âme et apaise en même temps.
Une sensation si précise qu’on ne peut plus la confondre avec le reste du monde.
Il n’y a pas de scénario.
Pas de rôle.
Pas de "toi" ou de "moi".
Juste deux présences qui s’éprouvent dans une vérité nue, libre, radicale.
C’est la fin du mensonge.
La fin des jeux.
Le début d’un abandon lucide, où chaque geste, chaque souffle devient une offrande.
C’est là que se révèle le divin.
Pas dans les cieux.
Mais dans cette intensité rare entre deux êtres qui ne s’attendaient pas…
Et qui pourtant, s’éveillent l’un à l’autre comme une Évidence déjà écrite ailleurs.
J’ai frôlé cela.
Un fragment seulement.
Mais suffisant pour sentir que le monde entier peut disparaître…
S’il me faut choisir entre tout et ce Lien, je choisis ce Lien.
Car dans ce tout, rien ne m'appelle autant.
Depuis, je vis autrement.
Pas dans l’attente, mais dans l’accueil.
Pas pour combler un vide, mais pour honorer ce plein, cette lumière brute, cette transcendance vivante qui ne se partage qu’avec une seule personne.
Et si un jour…
…nos présences à nouveau se reconnaissent,
ce ne sera pas une histoire.
Ce sera un sanctuaire.
3 personnes aiment ça.
Mon vortex. J’aime quand tu m’aspires, quand tu me respires. Quand tu suces ma substance, te délectes de ma lumière ; quand tu me vides de mon intrinsèque. J’aime sentir ce point de bascule ; doucement, je perds.
L’équilibre.
Ce moment où la gravité de ma confiance.
Me lâche.
Ce petit instant où je sais.
Mon ancrage.
Décroche.
Une fraction de seconde ; mes iris se referment, mes yeux deviennent noirs.
Tout chavire.
Tranquillement, inexorablement.
Ça glisse.
Je quitte le rationnel et tombe dans le réel de mon émotionnel. Je referme ma main sur le sable qui coule.
M’échappe.
Me trahit.
S’enfuit.
La terre tourne. La lumière se dérobe sur l’horizon de ma croyance. Noir. Le froid me pénètre, la chaleur me quitte ; je regarde la dernière lueur. S’éteindre. Ses battements ralentissent… respiration profonde.
Cœur de pierre.
Il est prêt.
A encaisser.
Les coups.
L’espoir est las. Pas loin. Allongé sur son linceul.
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Son : Nightizm - Death [Renaissance] (https://www.youtube.com/watch?v=W8lzamDD9xM&list=PLY-9tSREqCC8Htf8oWK3_jUJOqO19KhZP&index=33)
7 personnes aiment ça.
Clarté lucide.
Ta main sur ma gorge,
Tes doigts avides,
Salope que tu forges.
Ma joue qui rougit,
Mon corps qui bleuît.
Silence limpide.
Rien que mes tremblements,
De ton âme aride,
S’éteignent doucement.
Et pourtant, fragile,
Une étincelle file.
Rien qu’une braise.
Dans la nuit sèche.
Elle m’embrase.
Et glisse dans la brèche.
11 personnes aiment ça.
Bonsoir,
Votre écriture dépeint avec intensité cette dualité entre souffrance et désir.
Une tension palpable, où la violence se mêle à une fragilité presque lumineuse, créant une beauté troublante, pleine de contrastes.
Merci.
C'est dans la chaleur d'une douleur qui se forge le lien, celui que nul ne défait, nul ne brise.
C'st dans la force du marteau, de l'esprit qui frappe pour faire de l'informe la chaîne puisaante.
On dit que le forgeron est le créateur de l'oeuvre, c'est pourtant un travail d'équipe, le forgeron, sa masse, la qualité de son ouvrage et du matériel.
Je fuis, je joue, je crois m’échapper,
Tes pas sourds viennent me trouver.
Ton ombre m’observe, prête à m’attraper.
Je cours, je tremble, tu restes calme,
Tes silences tranchent, pires qu’une lame.
Je sens déjà la brûlure de ton âme.
Tu tends la main, sans me toucher,
Tout en moi commence à plier.
Je respire ta fièvre, prête à céder.
Tu sais dompter sans même parler,
Mon cri s’étouffe dans ta pensée.
Ma peau se tend, déjà marquée.
Je feins le non, tu veux l’aveu,
Je résiste, je te veux.
Je ploie, captive à ton jeu.
Tu déchires, tu apaises,
Tu prolonges mon déclin.
Tu consumes mes désirs malsains.
Je suis ta proie, ton jeu malin.
Je tombe encore, sans fin.
Dans tes griffes, je m’éteins.
Enfin je m’offre, à fleur de peau,
Tu recules, encore plus haut.
Tu me laisses nue, dans le chaos.
12 personnes aiment ça.
Le propre du prédateur dans l'ombre de sa proie, le feu qui consume, offrant une nouvelle voix, dans le silence qui renonce, la vérité est là, brillante comme la victoire.
Il y a dans vos mots une fièvre contenue.
Quelque chose qui étreint doucement, mais sûrement.
Joli texte.
Dans ma bulle
Chaque jour, j’attends en vain
Que tu viennes percer cette bulle
Pour me prendre la main
Et m’échapper de cette capsule
Que je me suis construit
J’ai appris la solitude
J’ai entendu le silence
Je préfère l’absence à l’indifférence
Esseulé, je reste dans ma bulle
Noctambule de ces nuits d’été
Fuyant la canicule
Au bruit des mélodies, je conduits
….
#photodunet
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