Se présenter, c’est toujours un jeu d’équilibre. Ce que je montre ici n’est qu’un reflet — une version de moi, peut-être sublimée, peut-être dissimulée. Une esquisse offerte à qui saura lire entre les lignes.
Tout a commencé par une fessée. Non pas un souvenir, ni une injonction, mais une révélation. Une pratique découverte au fil des clics, comme si le chemin m’attendait déjà. Punition, plaisir, offrande ; une litanie qui résonne encore.
Depuis, je voyage. D’envies en rencontres, de mains en sourires.
Je picore des fétiches, explore d’autres douleurs, savoure d’autres plaisirs.
Des instants suspendus, des (ré)créations intimes.
Je ne cherche personne — et c’est là que "tout devient possible".
La surprise, la découverte, l’écho inattendu.
Se reconnaître dans l’autre, et lui laisser le loisir de me recouvrir de ses fantasmes.
J’aime les joutes verbales, l’humour qui pique, le sérieux avec une touche canaille.
Les femmes aux courbes assumées. Les hommes aux gestes élégants.
Multae res variae
Le Musée Jacquemart-André, une sculpture de Louise Bourgeois, un bijou de Betony Vernon, certains meubles de Pierre Guariche, la glace vanille, la voix de François Simon, une robe de Martin Margiela, tous les livres de Yoko Ogawa, le gargouillou Michel Bras, un Americano à l’apéritif.
A l'infini des découvertes.
