En ce jour anniversaire de la fin de la WW I, je voudrais vous présenter un livre sur celles qui furent oubliées par les nations après le conflit. Par les nations, pas par les soldats... On jugeait les femmes trop fragiles pour exercer leurs talents d'infirmières dans la zone des armées. Trop sensibles, trop émotives, elles n'étaient pas supposées être aptes à servir dans les ambulances de l'avant. L'effroyable boucherie et les pertes phénoménales obligèrent les âmes bien pensantes et les généraux à changer d'avis. Bon nombre de ces femmes payèrent le prix de leur engagement. L'artillerie à longue portée et les bombes ne faisaient pas de distinction entre femmes et hommes... Mais quel fut leur quotidien? Quel furent leurs pensées, leurs angoisses, leurs espoirs? Comment pratiquèrent-elles leur sacerdoce, concrètement? En 1936, Jane de Launoy, infirmière, écrit un remarquable ouvrage intitulé «Infirmières de Guerre en service commandé» sur la base du journal qu'elle a tenu minutieusement, jour par jour, durant les quatre années de conflit de 1914 à 1918. Son oeuvre n'a jamais été rééditée en français et a sombré dans un oubli regrettable. Jane de Launoy est pourtant la seule infirmière belge ayant porté un témoignage aussi complet dans le domaine des soins durant la Première Guerre mondiale. A lire ! https://www.decitre.fr/livres/infirmieres-de-guerre-en-service-commande-9782930698120.html#resume
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