Bonjour à tous,
Je ne me fends que d'une réponse succincte depuis une connexion 3G laborieuse... Pardon pour les raccourcis qui ne sont pas ici le fruit d'une intention.
Panthère, je continue de prendre le contre-pied de vos propos par plaisir de cultiver nos différences, mais je reste persuadé que nos approches éloignées vont in fine dans la même direction.
Par principe, je crois une personne quand elle me parle.
Par principe, je crois que la personne qui veut m'écouter est capable de m'entendre.
Poser des questions, reformuler, devenir intrusif (quand cela est possible), écouter, comprendre,...
Qu'est-ce qui détermine la possibilité de l'intrusion? Etre intrusif est fondamentalement indélicat.
Et une écoute peut être active, tendue vers ce que l'autre donne à entendre, sans nécessairement avoir besoin de beaucoup plus...
C'est à moi de m'adapter à eux et non pas l'inverse.
Allez, je vais vous céder un tout petit peu de terrain parce que je suis fatigué aussi: l'adaptation doit être mutuelle. C'est aux deux interlocuteurs de faire l'effort de se rencontrer sur la minuscule parcelle de compréhension sur laquelle ils s'accorderont peut-être.
Je vais surtout essayer qu'ils ne s'endorment pas, car ces sujets peuvent être très soporifiques, imbuvables, voire urticairant pour certains.
Moi, j'essaie déjà de ne pas m'endormir moi-même... Si je m'intéresse à ce que je dit et si je prends du plaisir à le formuler, c'est là que j'ai le plus de chances pour que mon discours puisse rencontrer un auditeur.
Par exemple, notre chère Poison s'exprimait dans un français excellent.
N'exagérons rien. Un tel constat situe l'excellence à un bien piètre niveau. Nombre de ses contributions étaient bourrées de fautes d'orthographe et de syntaxe, et le style ampoulé de ses récit flirtait avec un kitsch des plus médiocres. Même dans les conflits, ce n'était pas une batailleuse rhétorique très digne d'admiration puisqu'elle s'enlisait dans ses incohérences répétitives.
La seule chose qu'on puisse lui reconnaitre, c'est qu'elle tapait vite et beaucoup. Ce ne sont pas, loin s'en faut, des critères d'excellence sur le plan du français.
Effectivement, Analogique, je simplifie et suis synthétique.
Comme du reste (intelligence, vérité et communication), je me méfie des simplifications. Aussi, je m'efforce d'être synthétique sans simplifier, et en ce sens, je me sens beaucoup plus synthétique que vous!
Je participe à cette discussion car j'en apprécie et respecte les participants. Sans doute, pour des raisons similaires à Panthère ( pratique assidue de la vulgarisation) suis-je aussi trop synthétique, voir quelques fois provocateur en mes raccourcis. Disons que j'aime la communication lorsqu'elle permet de rencontrer, confronter,et enrichir des intelligences. Disons que depuis des lustres je participe à la critique du monde du spectacle, à la dénonciation du mensonge généralisé, à la dissolution de l'information dans une cacophonie orchestrée pour la rendre inaudible. Ceci pour expliquer combien je peux comprendre la position d' Analogique. Là ou je me différencie est dans mon " optimisme".
Il me semble aussi être dans une aptitude optimiste en postant ici ce que j'y poste... Mais c'est un optimisme combattant, qui passe tour à tour par la réflexion argumentée ou par la provocation laconique. Comme vous, finalement...
Pour moi la communication est un outil qu'il faut se réapproprier, en en connaissant les ressorts, en sachant la décrypter, en repérant les menteurs, les manipulareurs, en sachant les rendre inoffensifs.
N'est-ce pas très exactement l'objet de ce dont nous discutons sur ce fil?
Me relisant, je ne peux m'empêcher de penser qu'Analogique, dont je suis sûr du sens éthique, va dans la même direction. Sans doute est-il plus précautionneux.
Merci pour le sens éthique dont vous me créditez.
Je ne sais si "précautionneux" est le mot qui convient le mieux... Ce n'est pas ainsi que je me qualifierais spontanément, mais peut-être le suis-je malgré moi.
Je suis très heureux pour ma part de ce sujet depuis le début. Heureux également d'avoir trouvé sur d'autres fils des allusions à "la vérité" et à l'importance de la communication. Quelques fois les mots sont nommés… D'autre fois ce sont leurs problématiques qui se posent dans la pratique quand tel ou tel défend une vérité qui lui semble absolue ou bien achoppe sur une question de vocabulaire. Ceci me conforte dans l'intérêt de la discussion qui nous rassemble autour d'avis différents.
Et moi, je suis non moins heureux que vous nous ayez rejoints sur ce fil, que j'avais effectivement posté en écho à la fréquence avec laquelle ces notions sont convoquées (parfois de manière assez malheureuse) sur le mur ou les forums...
Je ne me fends que d'une réponse succincte depuis une connexion 3G laborieuse... Pardon pour les raccourcis qui ne sont pas ici le fruit d'une intention.
Panthère, je continue de prendre le contre-pied de vos propos par plaisir de cultiver nos différences, mais je reste persuadé que nos approches éloignées vont in fine dans la même direction.
Panthère a dit...
Par principe, je crois une personne quand elle me parle.
Par principe, je crois que la personne qui veut m'écouter est capable de m'entendre.
Panthère a dit...
Poser des questions, reformuler, devenir intrusif (quand cela est possible), écouter, comprendre,...
Qu'est-ce qui détermine la possibilité de l'intrusion? Etre intrusif est fondamentalement indélicat.
Et une écoute peut être active, tendue vers ce que l'autre donne à entendre, sans nécessairement avoir besoin de beaucoup plus...
Panthère a dit...
C'est à moi de m'adapter à eux et non pas l'inverse.
Allez, je vais vous céder un tout petit peu de terrain parce que je suis fatigué aussi: l'adaptation doit être mutuelle. C'est aux deux interlocuteurs de faire l'effort de se rencontrer sur la minuscule parcelle de compréhension sur laquelle ils s'accorderont peut-être.
Panthère a dit...
Je vais surtout essayer qu'ils ne s'endorment pas, car ces sujets peuvent être très soporifiques, imbuvables, voire urticairant pour certains.
Moi, j'essaie déjà de ne pas m'endormir moi-même... Si je m'intéresse à ce que je dit et si je prends du plaisir à le formuler, c'est là que j'ai le plus de chances pour que mon discours puisse rencontrer un auditeur.
Panthère a dit...
Par exemple, notre chère Poison s'exprimait dans un français excellent.
N'exagérons rien. Un tel constat situe l'excellence à un bien piètre niveau. Nombre de ses contributions étaient bourrées de fautes d'orthographe et de syntaxe, et le style ampoulé de ses récit flirtait avec un kitsch des plus médiocres. Même dans les conflits, ce n'était pas une batailleuse rhétorique très digne d'admiration puisqu'elle s'enlisait dans ses incohérences répétitives.
La seule chose qu'on puisse lui reconnaitre, c'est qu'elle tapait vite et beaucoup. Ce ne sont pas, loin s'en faut, des critères d'excellence sur le plan du français.
Panthère a dit...
Effectivement, Analogique, je simplifie et suis synthétique.
Comme du reste (intelligence, vérité et communication), je me méfie des simplifications. Aussi, je m'efforce d'être synthétique sans simplifier, et en ce sens, je me sens beaucoup plus synthétique que vous!
paprika a dit...
Je participe à cette discussion car j'en apprécie et respecte les participants. Sans doute, pour des raisons similaires à Panthère ( pratique assidue de la vulgarisation) suis-je aussi trop synthétique, voir quelques fois provocateur en mes raccourcis. Disons que j'aime la communication lorsqu'elle permet de rencontrer, confronter,et enrichir des intelligences. Disons que depuis des lustres je participe à la critique du monde du spectacle, à la dénonciation du mensonge généralisé, à la dissolution de l'information dans une cacophonie orchestrée pour la rendre inaudible. Ceci pour expliquer combien je peux comprendre la position d' Analogique. Là ou je me différencie est dans mon " optimisme".
Il me semble aussi être dans une aptitude optimiste en postant ici ce que j'y poste... Mais c'est un optimisme combattant, qui passe tour à tour par la réflexion argumentée ou par la provocation laconique. Comme vous, finalement...
paprika a dit...
Pour moi la communication est un outil qu'il faut se réapproprier, en en connaissant les ressorts, en sachant la décrypter, en repérant les menteurs, les manipulareurs, en sachant les rendre inoffensifs.
N'est-ce pas très exactement l'objet de ce dont nous discutons sur ce fil?
paprika a dit...
Me relisant, je ne peux m'empêcher de penser qu'Analogique, dont je suis sûr du sens éthique, va dans la même direction. Sans doute est-il plus précautionneux.
Merci pour le sens éthique dont vous me créditez.
Je ne sais si "précautionneux" est le mot qui convient le mieux... Ce n'est pas ainsi que je me qualifierais spontanément, mais peut-être le suis-je malgré moi.
Goepin a dit...
Je suis très heureux pour ma part de ce sujet depuis le début. Heureux également d'avoir trouvé sur d'autres fils des allusions à "la vérité" et à l'importance de la communication. Quelques fois les mots sont nommés… D'autre fois ce sont leurs problématiques qui se posent dans la pratique quand tel ou tel défend une vérité qui lui semble absolue ou bien achoppe sur une question de vocabulaire. Ceci me conforte dans l'intérêt de la discussion qui nous rassemble autour d'avis différents.
Et moi, je suis non moins heureux que vous nous ayez rejoints sur ce fil, que j'avais effectivement posté en écho à la fréquence avec laquelle ces notions sont convoquées (parfois de manière assez malheureuse) sur le mur ou les forums...
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