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Maîtresse myri
Julien était toujours à genoux, les poignets liés de satin noir, le souffle calme, presque méditatif. Tu avais sculpté ce silence autour de lui comme une cathédrale. Chaque mot que tu prononçais, chaque geste que tu offrais prenait la valeur d’un serment.
Tu t’approchas de lui, sans un bruit, et posas une main sur son épaule. Sa peau accueillit ton contact comme on accueille une bénédiction. Il ne sursauta pas cette fois. Il était dans ton rythme, totalement.
Tu murmuras :
— Tu m’as bien écoutée ce soir. Tu t’es abandonné sans résister. Et ça… c’est rare.
Tu fis lentement le tour de lui, puis t’arrêtas devant. Tu le regardas dans les yeux, pour la première fois. Il leva les siens, incertain… puis compris que tu lui donnais la permission.
Ce regard-là, c’était plus intime qu’un baiser. Plus fort que n’importe quel contact.
— Julien…
Ta voix s’adoucit encore.
— Ce collier, ce satin… ce n’est rien, si je ne pose pas ma marque.
Il resta immobile, attentif. Il ne savait pas ce que tu allais faire. Il ne voulait pas savoir. Il voulait juste te laisser faire.
Tu sortis lentement de ta poche un petit flacon noir mat, que tu ouvris. Une odeur subtile s’en échappa, boisée, chaude, presque animale. Un parfum artisanal que tu avais choisi, unique. Ton odeur.
Tu en versas une goutte sur tes doigts, puis tu t’approchas. Tu posas deux doigts juste sous sa gorge, là où le collier s'arrêtait. Tu appuyas légèrement, puis tu fis glisser le parfum contre sa peau.
— Maintenant, tu portes ma trace.
Julien ferma les yeux, frissonna.
Tu posas ta paume sur son torse, là où battait son cœur.
— Ce n’est pas un jeu, Julien. Ce n’est pas qu’une envie ou un fantasme.
C’est un choix. Le tien. Et si tu continues avec moi, il y aura des règles, des silences, des vérités qu’on ne partage pas avec n’importe qui.
Mais en échange… tu recevras quelque chose qu’aucune autre ne t’a jamais offert.
Tu marquas une pause. Puis doucement, tu ajoutas :
— Tu recevras toi-même, à travers moi.
Et c’est là, dans ce moment suspendu, que tu posas un dernier geste:
Tu effleurais ses lèvres du bout des doigts. Pas un baiser. Juste le contact. Une acceptation. Une bénédiction silencieuse.
Puis tu te redressas, et tournas le dos.
— Reviens la semaine prochaine. Si tu veux aller plus loin.
À genoux. Le corps marqué. Le cœur retourné.
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ChSpermeAvaler
Je suis à votre disposition maîtresse pour être votre esclave
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29/10/25




