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###BANNI###Maîtresse Luna
Suite Elle se flagella mentalement pour sa lubricité mais elle en voulait plus. Plus rien n'existait au monde sinon la recherche et la satisfaction de ce plaisir intense. Aussi ne réagit-elle pas lorsque son voisin introduisit deux doigts sous la culotte en coton et les promena le long de la fente baveuse. Solange haletait. Les yeux fermés, la nuque appuyée sur son dossier, la jeune fille s'abandonnait totalement au plaisir qui émanait de son bas-ventre.
Après avoir vérifié que Patrick se trouvait toujours dans les bras de Morphée, elle avança son bassin au bord du siège et ne protesta pas lorsque le paysan se saisit de la culotte pour la faire glisser le long de ses jambes. Elle l'aida même en soulevant le bassin.
A peine la culotte avait-elle atterri sur le lino que Solange écartait les cuisses autant que possible pour lui donner accès à son sexe en feu. L'homme reprit sa caresse avec dextérité. Il fit glisser ses doigts le long des grandes lèvres plusieurs fois. Puis, il mouilla son majeur et l'introduisit dans ce papillon de chair pour répéter le mouvement vertical avant de tourner sur le petit bouton de chair qui lui procurait tant de plaisir, arrachant un gémissement à la jeune fille.
Que cet homme connaissait bien le corps de la femme, pensa Solange. Après plusieurs rapports, Patrick n'avait pas encore trouvé le clitoris. Cela lui donna encore plus envie de s'abandonner aux doigts de l'inconnu. Il continua son mouvement circulaire autour du clitoris et les hanches de la jeune fille commencèrent à se soulever toutes seules. Elle se laissa complètement aller au plaisir qui l'envahissait. En étouffant une plainte sans fin, elle jouit comme elle n'avait jamais joui. Ici, dans cet endroit de débauche, au milieu des déjections de la lie de l'humanité, Solange vécut le plus bel orgasme de sa vie de la main d'un inconnu qui avait l'âge de son père. Curieusement, la perversité de cette pensée décupla l'intensité de son plaisir.
Elle referma ses cuisses précipitamment, Patrick venait de poser une main sur son genou. Solange réalisa qu'elle se trouvait à moitié dénudée avec les doigts de l'inconnu luisant de ses sécrétions sur son autel sacré. Elle se releva en vitesse pour remettre sa culotte et sa robe en place. Son cœur battait la chamade. Son fiancé était en train d'ouvrir les yeux.
Elle respira, il n'avait rien vu. D'ailleurs, son attention était fixée sur l'écran où la Solange de cinéma suçait la verge de Mr. Finch comme si c'était un esquimau! Quelle horreur, même les animaux ne faisaient pas ça. Honteuse et envahie par la culpabilité, elle secoua son fiancé.
- On s'en va. Je suis fatiguée, je veux me coucher.
Patrick, la langue pâteuse, protesta:
- Mais, le film n'est pas fini.
- Bon, tu reste-là si tu veux, moi je rentre.
Sur ce, elle se retourna, direction la sortie. En maugréant, le jeune homme se leva pour la suivre. Heureusement le paysan avait disparu. Arrivés à l'appartement, tous les deux s'assirent sur le lit avant de se déshabiller. Patrick lui fit tout à coup remarquer qu'un pigeon avait dû s'oublier sur son bel escarpin, il y avait une déjection blanchâtre sur le cuir.
- Attends, je vais l'enlever.
- Non!
Solange comprit au visage de son fiancé qu'elle avait parlé très fort.
- Excuse-moi, Chéri, je ne voulais pas te hurler dessus. Je vais à la salle-de-bain enlever cette tâche. Couche-toi.
Sous la douche elle frotta son corps avec un gant de crin. Lorsqu'elle sortit de la salle-de-bain, Patrick ronflait sur son côté. Solange n'y prêta pas trop attention, trop de pensées se bousculaient dans sa tête. Submergée par les émotions, elle ressassait tous les événements de la soirée. La main du paysan entre ses jambes, sa verge dressée, Patrick se donnant du plaisir en public, son sosie, une femme de mauvaise vie,...Tous ces regards posés sur elle au restaurant et dans la rue, elle comprenait pourquoi maintenant, ils pensaient que c'était elle, cette femme dépravée. ''Mon Dieu, ils croient m'avoir vue nue!'' Comment pourrait-elle sortir dans la rue à partir de maintenant? La honte et la culpabilité la plongèrent dans d'affreux tourments jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
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