A propos du groupe
Hamadryade
Créateur
Le #BodyPositive et ses origines
Le mouvement n’est pas tout neuf, puisqu’il remonte à 1996, mais Instagram lui a donné un souffle particulier, l’a relayé et a permis à chacun•e de se l’approprier. À son origine, deux femmes, Connie Sobczak et Elizabeth Scott. Elles expliquent sur le site de leur organisation que c’est la première qui a fait du Body Positive le combat de sa vie après son trouble alimentaire quand elle était ado, et la mort de sa soeur. « Elle a fondé le Body Positive en l’honneur de sa soeur, et pour s’assurer que sa fille Carmen et les autres enfants grandiraient dans un nouveau monde — un où les gens s’efforceraient de changer le monde, pas leur corps. » Elizabeth Scott est quant à elle une psychothérapeute spécialisée dans les troubles alimentaires depuis 25 ans.
Les deux femmes ont conçu le mouvement Body Positive comme « une communauté vivante et thérapeutique qui libère des messages sociaux étouffants maintenant les gens dans une lutte perpétuelle contre leur corps ».
le Body Positivism pourrait se définir dans l’idée que tous les corps sont de bons corps . Il génère particulièrement des représentations de corps marginalisés : montrer des corps gros, queer, de couleur, et toutes les autres nuances.
La journaliste Marie Southard Ospina explique qu’il s’agit aussi de briser l’idée selon laquelle « mince = bonne santé / gros•se = mauvaise santé », soulignant que la morphologie n’est pas un indicateur du bon fonctionnement du corps. Elle ajoute également qu’être en mauvaise santé n’enlève par ailleurs pas le droit d’aimer son corps comme il est.
Le Body Positive ne rejette rien à part les injonctions, avec notamment le hashtag #ThereIsNoWrongWayToBeAWoman : il n’y a pas de mauvaise façon d’être une femme. En ce sens, il est un mouvement inclusif, puisque quiconque se définissant comme « femme » est alors inclus sous cette étiquette. Aucun « modèle » féminin n’est considéré comme supérieur à un autre.
Les publications sur ce groupe seront donc modérées si elles n'en respectent pas la philosophie. Le 100% porno n'a pas non plus sa place ici. Un touche plus ou moins grande de BDSM sur les photos sera plus que bienvenue mais n'est pas non plus obligatoire.
Toutes les photos, personnelles ou non, allant dans le sens de l'acceptation de soi-même sont les bienvenues. Homme, femme, gros, grosse, grand, petit, queer, de "couleur", handicapé, poilu, chauve, tatoué, etc.

Mur de commentaires

Bonjour, Je me pose une petite question: Pour vous en quoi le BDSM peut participer au body positivism? Au plaisir d'échanger avec vous ;).
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
Le BDSM c'est sortir des normes, donc peut-être qu'on n'est plus à une norme près.... Je trouve que les gens osent plus se montrer, que les commentaires sont quasiment toujours positifs. C'est plus une question d'état d'esprit que de physique.
J'aime 18/09/18
Tindalos
Tant qu'on y est, je me questionnais sur votre pseudo. Pourquoi vous réduire à ces deux caractéristiques "négatives" (sans aucun jugement de ma part, et j'espère que vous comprendrez bien le sens de ma question, qui n'est pas de critiquer votre handicap ou votre poids), alors que je suis sûr que vous avez d'autres choses à mettre en avant ? Ce n'est pas une inquisition, juste un questionnement, et vous êtes libre de me dire que cela ne me regarde pas, je comprends que le sujet puisse être intime.
J'aime 18/09/18
Bonjour et merci pour vos réponse. Pour vous répondre Tindalos, j'ai choisi ce pseudo un peu par manque d'inspiration. Cependant il a le mérite d'annoncer la couleur en annonçant que je suis gros et en fauteuil. Malgré cela, certains jeunes maîtres avec qui j'ai pu discuter sur le chat, quand je leur reprécise que j'ai un handicap sont surpris et cessent tout bonnement de me parler.... Enfin, je suis novice dans le bdsm et je n'ai jamais trouvé de maître ou de maîtresse, mais ce que je sais pour le moment c'est que j'aime être humilié sur mon poids et d'une certaine manière mon pseudo en témoigne.
J'aime 18/09/18