Bonjour jeune femme,
Parisienne ou Eure et loir :
Si le fait d'être dressée en petite chose docile et disponible par un homme mur (54ans), sans aucun égard pour votre dignité ni votre pudeur vous attire, merci de me faire signe.
Sinon, pas de problème, je vous souhaite plein de belles expériences.
Derniers sujets du forum
Avec Beyourself on rigole et on se taquine beaucoup. J'imagine bien que nous ne sommes pas les seuls.
J'aimerais créer un sujet léger où on se partagerait nos meilleures (ou pires !) anecdotes...
Exemple : A la terrasse d'un café où une écuelle avait été posée à côté de notre table, Beyourself m'a sorti spontanément " oh ils sont sympa dans ce bar ils t'ont mis une écuelle pour que tu puisses boire ! "
Vous pouvez aussi envisager ce post avec vos pires anecdotes et tout ce qui ne se passe pas comme prévu en séance ou hors-séance d'ailleurs.
Je souhaite partager une réflexion, non pas pour régler des comptes, mais pour rappeler certaines évidences qu’on a parfois tendance à oublier.
Dans le monde BDSM, beaucoup se présentent comme "Dominants", "Maîtres", "expérimentés". Mais porter un titre ne suffit pas.
Un vrai Dominant n’a pas besoin d’écraser, de rabaisser ou de manipuler.
Il n’utilise pas la soumission de l’autre comme un terrain de jeu pour flatter son ego ou combler ses manques.
Il ne promet pas monts et merveilles pour ensuite fuir, se contredire ou mépriser celle qui lui fait confiance.
La soumission, c’est un don.
Un choix réfléchi, parfois douloureux, toujours sincère.
Quand une femme décide de s’abandonner, elle met entre les mains de l’autre une partie fragile d’elle-même.
Trahir ce geste, c’est salir bien plus qu’une relation : c’est briser la confiance, et parfois la personne.
Je dénonce ici un comportement que j’ai trop souvent vu :
– jouer au "Dom" un jour et se poser en "soumis" le lendemain, selon l’humeur,
– confondre respect et faiblesse,
– exiger sans jamais donner,
– disparaître dès que les choses deviennent réelles.
Nous savons tous que le BDSM est un terrain exigeant.
Il demande maturité, constance, honnêteté.
Sans cela, ce n’est pas du BDSM, c’est de la consommation humaine.
Alors oui, je prends la parole pour rappeler que la vraie domination est une responsabilité.
Qu’un Dominant digne de ce nom construit, guide, assume.
Il ne joue pas avec des vies, il n’allume pas des feux qu’il ne compte pas entretenir.
À celles et ceux qui cherchent encore : méfiez-vous des beaux discours.
Un vrai Dominant n’a pas besoin de vous convaincre par des mots.
Ses actes parlent pour lui.
J'ouvre une petite discussion sur un sujet pour certaines ou certains anodin, mais qui, comme l'iceberg, cache plus qu'il n'en a l'air sous la ligne de flottaison de la pensée à priori.
"Tu feras pipi assis à partir de maintenant ".
C'était là l'une des premières règles que ma Maîtresse m'a assignée. Depuis je l'ai respectée scrupuleusement, sauf une fois et demi. Pas difficile, car je le faisais déjà la majorité du temps.
Pourquoi une telle règle ?
L'argument immédiat est : "Seuls les vrais hommes, dominants, méritent de faire pipi debout." Ou pire "Un soumis doit faire pipi comme une femme".
A mon sens, ça ne tient pas (debout.. ) longtemps. Je n'imagine pas que faire ce genre de basse besogne à une hauteur supérieure soit en soit un privilège, ni que s'asseoir à hauteur de femme rabaisse qui que ce soit.
Je doute également beaucoup des vertus de l'humiliation pour faire progresser une soumise ou un soumis.
J'ai donc cherché longtemps une raison plus profonde à cette règle et, après une période prolongée sans éjaculation, j'ai réalisé ceci : je n'avais rien vu jaillir de mon sexe depuis longtemps déjà, et cela m'a finalement semblé naturel.
Je ne dirais pas rien sortir, car l'excitation et l'autorité pénétrante de ma Maîtresse se traduisent naturellement par quelques épanchements, mais je parle bien de jaillissement. La position assise aux toilettes empêche en effet la vue spontanée du petit jet. De même les relations avec ma Maîtresse ne se traduisent pas par une explosion au vu et au sus de tous (précision : je ne suis pas pour autant un soumis castré, ma Maîtresse aimant utiliser tout mon corps pour son plaisir, mais mon plaisir direct n'est pas la priorité de ces moments).
Jaillir, c'est vouloir imprimer sa marque au dela du périmètre de son corps. C'est l'orgueil d'exister par l'action envahissante.
Finalement, plus qu'une question de position verticale dominante qu'il faudrait bannir, c'est peut être bien plus à cela que le pipi assis contribue : faire qu'un soumis n'ait pas besoin d'un corps jaillissant et envahissant pour se sentir pleinement accompli.
Quand s'asseoir élève...