🪶 **Quel est le rêve qui vous tient le plus à cœur ?**
Je pose cette question ici, non pour obtenir une pluie de réponses rapides, mais pour peut-être déclencher un écho chez d’autres.
Ce matin, je me suis réveillé encore imprégné d’un rêve à la fois troublant, émouvant et… délicieusement dérangeant.
J’y étais placé dans un **univers de pensionnat**, un peu hors du temps. Pas une école militaire, non… plutôt un lieu feutré, silencieux, chargé de règles implicites, où l’on obéit avec un mélange de crainte et de gratitude.
Il y avait **des figures d’autorité féminines** — douces mais strictes. J’étais réduit à une version plus fragile de moi-même. Peut-être un “moi intérieur”, plus jeune, vulnérable, presque enfantin dans son ressenti. Il y avait des codes, des tenues imposées, des punitions ritualisées.
Une scène en particulier m’a marqué : celle où, sans brutalité, on me prenait par la main pour m’amener au coin. Un coin réel, dans une salle nue, froide, le regard fuyant, les oreilles en feu. Humiliation consentie. Silencieuse. Supportée.
Et plus tard, une autre scène, bien plus vive, plus intense. Une punition douloureuse, méthodique, avec des mots choisis, prononcés lentement, presque comme un soin.
Mais j’en avais les fesses striées de rouge, et la pluie de coups de badine ont tellement brûlé mon arrière-train qu’il n’a pas été possible de m’asseoir par la suite.
Et pourtant… à chaque coup reçu, c’était une brûlure douloureuse, mais bien méritée, et en moi, je ressens une profonde gratitude pour cette expiation.
Je me souviens que quand cela m’est arrivé dans le réel, une part de moi remerciait silencieusement. Comme si, à travers cette douleur, je pouvais offrir quelque chose de moi-même en retour.
Ce n’est pas "juste du BDSM" — c’est plus profond. Une dynamique émotionnelle, un besoin de lâcher prise, de retour à un cadre, à des repères. De me fondre dans un univers où je n’ai plus à décider.
Et dans cette perte de contrôle... je me sens entier.
Et vous ?
Quel est **votre** rêve secret, celui qui vous trouble, vous appelle parfois dans vos songes ?
Pas forcément sexuel. Mais celui qui vous expose. Celui que vous n’avez encore confié à personne.
Je serais touché de lire vos mots.
#texteperso
Ô Miroir, dis-moi…
Que ressens-tu lorsque cette chaude lumière frappe ton tain,
T’obligeant à me renvoyer de luxurieuses images ?
Mon image de Petite Femelle offrant sans vergogne son cul trempé de désir
Au Mâle en rut qui sauvagement me possède…
Ô Miroir, dis-moi…
Comment peux-tu rester de glace devant ce spectacle ?
Mes Seins tressautant au rythme des coups de boutoir
De son gland turgescent aux tréfonds de mon corps et de mon âme…
Ses mains puissantes emprisonnant mes hanches…
Ô Miroir, dis-moi…
Te souviens-tu lorsque dans ce sombre troquet enfumé
Ce breuvage que tu promouvais
Saoulait ces hommes que tu reflétais accoudés au comptoir
Vantant en entrechoquant leurs chopes, exploits de chasse, de pêche, de sexe et…
Trinquant aux Dames !
Ces Dames en résilles, velours et dentelles que timidement tu reflétais…
Ces Dames offrant pour quelques sous leurs charmes et décolletés débordants…
Ô Miroir, dis-moi…
Imaginais-tu pouvoir renvoyer aussi lubriques reflets ?
Entends-tu mes cris, mes gémissements, mon plaisir ?
Le chuintement de sa vigueur enfoncée dans le miel de ma vulve ?
Le brutal claquement de ses paumes sur mes fesses échaudées ?
Ses râles ancestraux lorsque, dans une violente éruption, se déverse en moi sa brûlante semence ?
Ô Miroir, dis-moi…
Reflètes-tu comme je succule lorsque voluptueusement il m’…..
Mais peut-être est-ce toi, ô lecteur, qui te caches derrière ce Miroir…sans tain…
#texteperso #photoperso
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Néo
Cher Tokala,
En humble réponse à votre Ôde...
Ô Miroir… laissez-moi vous parler vraiment.
Ô Miroir…
Puisque vous me renvoyez son image comme un secret confié,
Laissez-moi enfin dire ce que je tais,
Ce que je n’ose avouer qu’à demi,
Et que vous êtes le seul à surprendre
Quand son corps se dessine dans votre lumière.
Ses seins…
Vous le savez, Miroir,
Ce sont eux qui me capturent le plus.
Je pourrais détourner les yeux de tout le reste,
Mais pas d’eux.
Ils m’appellent, me retiennent,
Comme deux sphères de douceur
Où mon regard vient se blottir.
Ces seins superbes…
Je ne parle pas d’une beauté ordinaire.
Non.
Je parle de cette forme qui me touche
Avant même que je la comprenne,
De cette courbe qui éveille en moi
Quelque chose de si intime
Que j’en perds mes mots.
Quand ils se soulèvent,
Ne serait-ce qu’un peu,
J’ai l’impression que le monde respire autrement.
Quand ils frémissent sous un souffle,
C’est tout mon être qui se resserre.
Et lorsque, dans votre argent,
Je les vois s’offrir à la lumière,
Ronds, fiers, vibrants…
Je me sens étrangement vivant.
Ô Miroir, dites-lui…
Que ce n’est pas un désir brut que ses seins éveillent en moi,
Mais une sorte de révérence silencieuse.
Ils sont pour moi un lieu sacré,
Un refuge tendre où tout devient plus vrai.
Je n’y vois ni provocation, ni spectacle :
J’y vois elle.
Dites-lui aussi…
Que je pourrais reconnaître sa silhouette
Par ses seins seuls,
Tant ils portent en eux
La signature de sa douceur,
L’empreinte de sa force,
La musique la plus pure de son être.
Ô Miroir…
Lorsque vous me la renvoyez ainsi,
Vous croyez peut-être me montrer un corps.
Mais en vérité,
Vous me montrez ce que j’aime le plus chez elle :
Ses seins superbes, oui,
Mais surtout
Ce qu’ils disent d’elle
Quand elle croit qu’ils ne disent rien.
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1
28/11/25
Edité

tokala
Waouw ! Cher Néo, quelle plume ! Quel hommage ! Je Lui transmets votre écrit sans tarder et me plaît à imaginer le trouble qu'il ne manqura en Elle d'engendrer !
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1
28/11/25

Néo
Cher Tokala,
Votre "Muse" est une inspiration à l'esprit créatif de mon encéphale pourtant si rationnel et cartésien (logique d'ingénieur). Mais, étant un "amoureux" des beaux seins, j'ai laissé mon esprit vagabonder et me suis permis de répondre de la sorte.
Nota : Ce n'est pas tant CETTE photo qui m'a mis permis de me laisser aller... mais l'ensemble des photos, de ses magnifiques atours, que vous nous partagez avec bienveillance qui m'ont permis cela. Vous êtes un grand chanceux
(mais vous le savez très bien).
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28/11/25

tokala
Cher Néo, voici Ses mots: "Je suis bluffée et sidérée de permettre ainsi à deux hommes, dont un que je ne connais pas, d'exprimer leur talent, de trouver le plaisir des mots...c'est fascinent... " Merci à vous qui ne connaissez d'elle que les images que nous voulons bien partager, de lui avoir offert un tel hommage
...
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1
29/11/25





