Dans un post du murgé décrivant une relation dite CNC, j'ai lu dans des commentaires polémiques, le rappel du consentement, de la bienveillance, du respect en étendards éthiques et le safeword et la communication comme remparts aux dérives.
Je ne vois pas comment on peut lâcher prise, et le pouvoir, être sous emprise (parce que sinon je ne vois pas bien à quoi on joue, ou plutôt je verrais bien qu'on joue) en réclamant le respect, la bienveillance et le consentement. Ces 3 composantes doivent être suffisamment digérées, intégrées, assimilées en amont, au niveau de la relation humaine, pour être oubliées au moment de l'expression de sa domination.
Je ne veux pas de sa bienveillance, je ne veux pas qu'elle me respecte et respecte mes limites, je veux son arbitraire et son emprise. Chez nous, pas de limite verbalisée, pas de safeword, pas de scenario à approuver sinon... bah on joue et je ne suis pas dominé. Pourquoi je me soumettrais si elle ne me domine pas ?
Elle ne sait qu'elle a franchi une limite dure qu'après coup, parce qu'à ce moment là, je l'informe, je communique.
Et si elle se plante, si elle dépasse mes capacités, ma résilience, je sors de son emprise. Et comme nous avons une relation humaine en amont de son expression bdsm, où règne la bienveillance, le respect et le consentement, elle s'en rend compte et en tient compte.
C'est la façon dont nous ressentons la domination, son arbitraire qui s'impose. Et puisqu'il faut des cases, je pense qu'on est dans le CNC.
Suis-je vraiment une victime d'une perverse parce que tout se passe au delà de mon choix ?
Edit : En fait, la question posée était purement rhétorique et inappropriée, je sais justement qu'elle n'est pas perverse et que si je lui exprimais mes désirs et mes limites à priori, elle en tiendrait compte et orienterait ses demandes.
Les questions sous jacentes seraient plutôt, est-ce que demander et respecter le consensus ne bride pas la domination, ou ne pas demander ou respecter une limite, est-ce éthique ou pervers ?
#whodareswins
Que pourrais-je dire...
Malgré le peu de pratique physique, je suis attiré par le BDSM depuis mes débuts dans la porngraphie. J'aime beaucoup l'esthétique des donjons, de l'accessoirerie en général. Hétérosexualité oblige, je suis attiré par les mises en scène de femmes soumises, par des hommes ou des femmes. L'homme soumis m'attire beaucoup moins, dans un duo du moins.
En fait, je suis attiré - pour ne pas dire excité - par cette image d'une femme perdant peu à peu tous ses moyens sous l'effets des diverses pratiques du BDSM, cette impression de l'approche d'un point de bonheur absolu. Et j'ai en quelques sortes envie d'arriver à provoquer moi même cet état.
Devrais-je dire que je suis totalement novice ? Je ne sais pas. je dois confesser avoir pratiqué depuis plusieurs années des RP sur divers forums ou jeux, mettant en scène des actes de BDSM s'afrnchissant parfois des limites du monde réél.
Je ne sais pas si j'ai été trop flou ou assez pertinant, moi même j'essaye de me trouver et dresser une image précise de mes kinks.
Le bondage en fait certainement partie, peut être en pole position. Un peu de sadisme, mais la douleur me servant surtout à instaurer ma domination sur ma soumise.
Voilà, en eséprant avoir pu vous éclairer un peu, je vais éditer le premier post avec ce petit pavé !
Soyez la première personne à aimer.