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Dante101
Au-dessus des trains, notre étreinte, rythmée par votre souffle trop court et ces gémissements qui matérialisent vos premières douleurs, rythmée par ces passants qui passent et nous emmerdent, rythmée par ce temps trop court qui nous éloigne déjà. Ma main qui vous parcourt à nouveau, plus dure, plus précise, comme une nouvelle promesse pour la suite, pour ce qui nous est promis une fois que le temps nous appartiendra un peu. Je suis venu à vous avec une question : la magie sera-t-elle toujours avec nous ? L'évidence au rendez-vous ? Je suis reparti avec plus de certitudes encore. Les doutes ont changé de nature, plus doux. Toujours là, bien sûr, à la veille de ce grand vide qui nous attend, mais cédant la place à une certitude que notre rencontre ici n'avait rien de fortuit. Vous êtes mon évidence oui. J'espère être là vôtre. Et que notre prochaine rencontre scelle à jamais notre relation si particulière, qu'elle nous offre cet équilibre que nous désirons tant.
27 personnes aiment ça.

oérésie
Que l'avenir vous soi favorable...
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23/07/25

Gappap
Amen 🙏
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23/07/25

PhatBrat
Je me souviens de notre banc dont les lattes vibraient sous les fourmillements du sous-sol parisien.
Je me souviens de ma main dont les tremblements répondaient à votre emprise grandissante.
Je me souviens de mon cœur dont les battements accéléraient à mesure que votre voix s’assourdissait.
Je me souviens de ma peau dont les frissons répondaient à la délicatesse de vos doigts.
Je me souviens de ma supplique dont la réponse a été cette délicieuse douleur sur mon téton.
Je me souviens de ma mâchoire dont les dents se sont enfoncées dans votre épaule pour encaisser.
Je me souviens de ma respiration dont le qualificatif de chienne résonne encore à mes oreilles.
Je me souviens de mon entrejambe dont le liquide coulait en réponse à votre main sur ma gorge.
Je me souviens de vos gestes dont le rythme était guidé par les passants qui nous frôlaient presque.
Je me souviens enfin de votre main qui glisse ; de moi qui vous supplie ; de votre doigt qui s’insère, se fraye un chemin, me cherche … ralentit à l’approche d’un passant, reprend, accélère.. votre voix qui me dit les mots, ceux qui dégoupille ma grenade, mon dos qui se tord (putain j’ai encore mal), ma respiration étouffée dans le creux de votre épaule, l’odeur de votre chemise, mes yeux par-dessus votre épaule qui se perdent dans le décor, la respiration qui change. L’explosion silencieuse.
Ce ne sont pas les arbres que j’ai préservés d’une tornade cette fois-ci ; c’est l’existence-même de la tour Montparnasse qui a failli être remise en cause.
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23/07/25
Edité

Dante101
Ma PhatBrat... Avec vous Paris brûle.
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24/07/25
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