Université Libertine

LES HOMMES SONT-ILS PLUS OBSÉDÉS QUE LES FEMMES ? On va couper court, la réponse est non! Non les hommes ne sont pas plus obsédés sexuels que les femmes, c'est même quasiment à part égale. Les ardeurs n'ont apparemment pas de sexe. Les adeptes de la gaudriole sont autant femmes que hommes et votre comportement sexuel est à 30 % déterminés par votre génétique, le reste c'est l'éducation. Il y a autant d'hommes que de femmes qui n'accordent aucune importance à la chose et le même nombre chez les deux sexes pour qui c'est d'une importance aussi capitale que respirer boire dormir ou manger. Je vous laisse deviner à quelle catégorie j'appartiens, mais là n'est pas le sujet. Adolescent, je me suis longtemps demandé s'il existait des filles tout autant portées sur la chose que ce que je pouvais l'être, et l'expérience m'a appris avec le temps que heureusement oui. Parce que sinon ça aurait été problématique. Les femmes ont autant de pulsions que les hommes, mais c'est juste plus compliqué à assumer pour une femme. Encore un point sur lequel la société patriarcale donne l'avantage au mâle. Assumer une sexualité débridée lorsque l'on est une fille, ça relève du sport de combat. Moi par exemple, sur ce groupe, je peux dire que je suis complètement obsédé, je ne vais pas tout de suite me faire harceler par des dizaines de messages sur MSN, mais si une fille disait la même chose sur le groupe ? La Salope! « Ouais va-y, tu as dit tu aimais le sexe et ben tiens voilà mon zob zob zob » ce qui fait que d'un coup vous pouvez vous retrouver avec une collection de Dick pics considérable, tout, tout, tout vous saurez tout sur le zizi . Est-ce que quand j'étale l'exacerbation de mon désir, je reçois tout un tas de photos de chatte? C'est rare....lol ça arrive mais c'est rare. C'est rarement l'entrée en matière que choisit une femme, tout aussi érotomane puisse-t-elle être. Les mecs par contre.... il y en a certains pour qui leur bite est une carte de visite, que dis-je, un étendard... Non la réflexion du moment c'est, "ça doit être compliqué pour une fille d'assumer son obsession". Parce que, on nous met en exergue, en ce moment, le côté inverse, c'est-à-dire la pression sexuelle dont seraient victimes les femmes de la part de certains hommes. Mais qu'est-ce qui me dit que certaines filles n'aimeraient pas pouvoir exercer la même pression ? Mais que sociétalement c'est juste complètement impossible. À moins de vouloir organiser son propre suicide social. Pourquoi donc les hommes seraient plus lourds que les filles à ce niveau-là ? Tout simplement parce que la société l'interdit aux femmes, parce que sinon, je pense que certaines se lâcheraient volontiers. J'voudrais bien, mais j'peux point....tsoin tsoin tsoin... Peut-être que si les femmes étaient plus libres de parler de leur désir, de pouvoir assumer leurs pulsions, peut-être pourraient-elles avoir plus de facilité à rencontrer ce type d'homme capable d'assumer une vraie braise. Peut-être cela ferait que certains mecs ne seraient pas obligés d'être lourds de par leur réflexion ou leur geste, parce qu'ils n'ont pas l'intelligence ou l'instinct qui leur permet de pressentir celles qui sont réceptives et celles qui ne le sont pas. Doublé d'un manque d'éducation, ça peut faire des dégâts monstrueux. Oui je pense sincèrement que c'est en permettant aux femmes de libérer leur parole à ce sujet là que certains mecs pourront sûrement savoir orienter leurs ardeurs, et ne pas importuner, choquer, stresser des filles qui, aussi sexy paraissent-elles, ne sont peut-être pas portés du tout sur le truc. L'éducation, expliquer aux mecs que c'est pas parce qu'une fille a avoué qu'elle aime le sexe, qu'on doit tout de suite lui sortir sa bite. Que la passion et les pulsions n'éradiquent pas pour autant, la politesse, le jeu, la séduction... Peut-être faudrait-il à ce sujet-là, que certains hommes révèlent une part de féminité, et qu'on autorise aux femmes un minimum de comportement issu du pire masculinisme. Le seul truc qui, à mon avis, est rédhibitoire, c'est le tabou. C'est de vouloir dissimuler nos aspérités sous une espèce de vertu qui se veut correspondre à l'image que la société voudrait coller aux femmes et aux hommes. En parler, en parler et en parler encore, c'est peut-être la solution... Mais bon on parle, on parle, Mais c'est quand qu'on baise?