tranche de névroses

Tranche de névroses C'est le truc d'être empêchée alors que je pourrais ça tient à rien, juste à votre non et je me mets à bloquer sur obtenir le oui plus que sur l'orgasme (bon après forcément ça se développe je me persuade que j'en ai envie blablabla) Souvent les vraies envies je les garde et elles passent. Je demande rarement au moment de l'envie, je m'accroche à ce qui paraît m'appartenir encore, oui je réclamerai, mais en avance ou après pas sur l'instant. Du coup je rentre en sévère négociation dans ma tête, en colère contre moi, contre vous. Et le caprice je veux c'est tout ! ça me laisse un truc en suspens dans la tête et je vous apprends rien ça me fait vriller. Y a une forme de conditionnement qui m'échappe en fait, vouloir transgresser et être toujours ramené à l'ordre par un bruit de fond qui dit non. Ce me rend folle cette barrière invisible. Et puis d'avoir raté les créneaux hier j'étais comme un lion en cage, le "tu aurais pu c'est trop tard ! " Là c'est le moment où je vous séquestre dans une cave dans ma tête ! Et puis fais ci, fais ça, on verra après et toujours un non derrière, ça aussi ça me fait sérieusement monter la moutarde. Je me raisonne et je sais que ça ne fonctionne pas à la récompense que j'aurais pas un oui juste après avoir obéis à une de vos consignes. Mais ça se cumulait et là je me disais je fais plus rien ! "Attends qui demande un truc tu vas voir !". Et rebelote le conditionnement "non fais ce qu'il dit jusqu'au bout c'est mieux, ton orgasme n'est de toute façon pas dépendant de la bonne exécution de ses demandes." La répétition, toujours les mêmes conditions répétées encore et encore on pourrait s'habituer mais non toujours une petite saloperie de plus et le lavage de cerveau qui grandit. Enfin vous dites oui, à peine je pose le womanizer que c'était là, trente secondes auraient suffit (j'imagine que le cerveau se rappelle qu'il a qu'une chance). Sur le parquet comme une merde c'est finit, tout se relâche, je pourrais pleurer de soulagement, de cette colère (irrationnelle?) qui s'envole. Puis fou rire de "Putain tout ça pour ça ! Te mettre dans des états pareil y a pas idée !". Parsemées de beaucoup, beaucoup d'insultes à votre encontre. Et enfin de réaliser que ça se reproduira, que la boucle recommencera certainement et que j'ai beau acter que c'est la dernière fois que je laisse autant de prise à votre injustice, l'obsession reviendra et y aura peu de chances que j'arrive à la canaliser... Bilan : vous êtes un gros connard Parloire !