Lexie
le 12/10/25
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Quand la fin est programmée, peut-on encore parler d’éternité ?
Peut-on encore s’abandonner pleinement, en sachant que tout a déjà une date de fin, même si elle reste floue, lointaine, suspendue au fil du temps ?
Notre union, si singulière, n’est-elle pas déjà en train de se transformer, doucement, imperceptiblement, au rythme de nos vies vanilles qui évoluent, changent, s’éloignent parfois ?
Est-ce une trahison du lien ou simplement la logique des choses, cette évolution naturelle qui suit la courbe du réel ?
Je me demande si je saurai savourer chaque instant sans me laisser consumer par l’idée de ce qui disparaîtra.
Comment continuer à me donner, à me soumettre, à respirer sous ton regard, sans que la conscience de la fin n’effleure chaque geste ?
Est-ce que je t’appartiens encore, ou seulement jusqu’à ce que le temps décide autrement ?
Nos projets avancent, se construisent sur plusieurs années, et dans ce futur que nous dessinons, je sens déjà les contours d’un dernier adieu.
Est-ce cela, aimer lucidement savoir que l’histoire s’éteindra un jour, et pourtant continuer à la vivre comme si elle était infinie ?La douleur qui m’envahit est-elle une preuve d’amour ou simplement la peur de perdre une part de moi ?
Comment apprivoiser cette fin annoncée sans étouffer sous le poids de l’inévitable ?
Et surtout..
Quand tout sera terminé, que restera-t-il de Nous ?
Un souvenir ? Un apprentissage ? Une cicatrice douce ?
Ou peut-être, simplement, la trace d’un lien que le temps n’aura pas vraiment su défaire.
#jemequestionnesurlavenir #questiondusoirbonsoir #bonnesoireelemg
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Lexie
Vos mots m'auront bouleversé Hephaistos merci beaucoup. Il faut en effet vivre ce qu'il y a vivre et puis nous souhaitez d'être heureux quand l'heure de se dire au revoir sera arrivé mais cette souffrance me fait peur.. J'ai du mal accepter de dire au revoir a ce lien sublime a notre union dans lequel je m'épanoui je vie je me sens entière et vivante..
J'aime 12/10/25
Lexie
Merci pour tes mots ma douce AleXandra c'est en effet la souffrance qui me fait peur.. mais je suis partisante du vivre pleinement que survivre..
J'aime 12/10/25
scoubidou
La joie peut être une douleur tout comme la douleur peux être une joie.... Il faut vivre la vie chaque jour en prenant le max de plaisir que se soit un regard,une attention,.... On sera moin déçut. Bon courrage dans ta réflexion (et mes messages sont ouverts si besoin lexie 💋)
J'aime 12/10/25
Dante101
On en est tous un peu là... À se questionner sur l'avenir. Mais on continue parce quoi sinon ? Alors oui, profiter de chaque sensation qu'il nous est donné de vivre à travers ces relations hors du commun. Et goûter la chance d'avoir, pour certains d'entre nous, trouvé une âme sœur sur le chemin, même si elle ne pourra pas, peut-être, nous accompagner toujours... Vivez pleinement le présent . Bonne nuit à vous.
J'aime 12/10/25
Mnémosyne
Je rejoins certains coms et vous incite à vivre le moment présent et les futurs sans penser à la fin, parce que tout à une fin @Lexie 😉 et c’est dommage de ne rien vivre par peur de la fin 😉😘💐💐
J'aime 12/10/25 Edité
Badbubby
J'ai détesté mes souffrances amoureuses , et maintenant je les vois comme des instants intenses de ma vie, elles prennent presque plus d'espaces que mes autres souvenirs et il y a comme une force, un désir de me les remémorer quand elles s'estompent, car oui ces sentiments ont étaient très intenses et ont rythmé ma vie... Je me souviens de mes bonheurs évidemment, mais je dois avouer que je me suis presque plus senti vivant lorsque je me croyais foutu. Une part de moi ne voulais pas aller mieux, je ne voulais pas sortir, pas rencontrer, je voulais dompter mon chagrin, à moins que ce ne fusse plutôt une envie de le savourer. Être malheureux me permettait d'être égoïste, de ne vivre qu'en moi, que pour moi, être malheureux prouvait que j'étais capable d'aimer intensément. Ça fait désormais longtemps que je n'ai plus peur de souffrir et que je ne me pose donc plus la question de la fin probable de ce que je vis. Oui PhatBrat (je plaisante Lexie😂), profitez de vos présents, n'ayez peur ni de la fin, ni de trop aimé, ni même de compliquer votre vie.
J'aime 12/10/25
romain55
Bon courage lexie
J'aime 13/10/25
CéréDom
Le noir nous fait aimer la lumière. L’agitation nous fait aimer le calme. On aime la vie car elle peut s’arrêter à chaque instant. Donc il faut profiter de chaque instant même si malheureusement il nous rapproche de la fin
J'aime 13/10/25
EXO
Lexie, je ne connais pas votre situation, ni votre/vos relations, mais de ce que j'ai pu lire, je comprends que vous avez votre relation D/s en parallèle de votre vie "vanille"... Si tel est le cas, et bien, je comprends les difficultés ou les épreuves à venir... Je ne porte aucun jugement mais je constate que de nombreuses personnes sur ce site vivent une relation vanille et à côté d'une autre dans le bdsm. C'est forcément s'exposer un jour à un dilemme cornélien, d'autant plus, lorsque l'on constate finalement que l'on y est soi-même, voir de ressentir des sentiments (en espérant qu'ils soient partagés). Alors la relation grandit, prend de l'importance, et s'entrechoque finalement avec l'autre réalité... pouvant générer des doutes, des questinnement, des prises de conscience, de la souffrance... Je ne voudrais pas paraître maladroit, mais finalement, comment pourrait-il en être autrement quand on mène deux facons de vivre en parallèle ? Donc oui, profitez au maximum de l'instant présent sans trop cogiter, en pleine conscience tout en sachant les limites de cette relation, ses manques et frustrations en perspective... Après il n'appartient qu'à vous de faire des choix. Pas facile du tout car cela risquerait de remettre tellement de choses en question. Un équilibre pourrait-il alors être trouvé, avec tolérance, bienveillance et amour de chacune des parties...? L'autre point que je voulais partager, est la permanence de la vie. Accepter que tout (dans nos vies) est en mouvement, en évolution, que le présent n'est qu'une "photographie", une forme d'instantanée, que tout évolue bon gré, mal gré, et que l'on ne maîtrise parfois (mais voir plutôt souvent) pas grand chose... Alors oui, il y a des cycles, un début, un milieu et une fin, mais finalement, l'expérience vécue reste et nous enrichit. La sagesse et l'humilité, l'acceptation permet de prendre les choses finalement avec philosophie. Toutefois, dans ce cycle, nous avons (quand même) notre part de rôle à "jouer". Rien n'est finalement écrit, nos actions et celles de/des autre(s) impactent forcément l'évolution des situations de la vie. D'un point de vue personnel, j'accepte les changements et les évolutions, les bonnes comme les douloureuses car dans chaque situation, si l'on regarde bien, si on prend finalement un peu de hauteur, la vie nous apporte toujours de quoi évoluer, nous transformer. D'ailleurs, n'avez vous pas remarqué que nos plus grandes évolutions et transformations se font presque toujours dans les épreuves ou difficutés ? Notre résilience devient un atout pour devenir meilleur. Ayez confiance en vous, ayez confiance en la vie 1f609.png
J'aime 13/10/25 Edité
soumyvbi
Il faut savoir profiter voir même abuser des moments présents
J'aime 13/10/25
Lexie
Merci à tous pour vos messages plein de force qui m'ont aider a comprendre certaines choses. Merci à tous et je vous souhaite une belle journée
J'aime 13/10/25
PhatBrat
Sans vouloir verser dans le parallèle macabre, nous connaissons la fin de la vie dès le commencement. Et pourtant, nous la vivons, sans vraiment y penser... comme une sorte de fil rouge, en filigrane en fond de tableau Parfois, on prend conscience de cette fin car on la frôle de près, on joue avec, on danse avec, un peu trop ; et alors, ce jour on décide de vivre la vie différemment, sans en rater une miette car justement, c'est la perspective de la mort qui donne un sens à la vie et à la façon dont on choisit de la vivre. Quelqu'un proche, dans ma vie, me dit toujours "n'oublie jamais que rien ne dure pour toujours car rien n'est éternel". Ca fait chier mais c'est une putain de réalité. Alors, au contraire, prend conscience qu'un jour ça finira, car oui ça finira, et prends tout ce que tu peux. Profite, exploite, danse, jouis de tout ma belle !
J'aime 13/10/25
Lexie
PhatBrat Putain mais oui ca fait chier Clairement...
J'aime 13/10/25
PhatBrat
Oui ... jouis de tout ce que tu peux. Prends ce qu'il a à prendre de bonheur 1f642.png
J'aime 13/10/25
Gappap
La prédication du pire sans avoir de raisons ou d'indices fiables qui pourrait le faire apparaître, met en alerte permanente notre esprit qui s'épuise à essayer de sauver/réparer des choses qui n'en ont pas besoin à la base dans une courses stressante sans fin. Cette course fera apparaître le pire n'ont parce qu'il devait arriver mais parce que nous l'avons nous même provoquer. Moralité vivez ce que vous avez à vivre
J'aime 13/10/25
Dante101
Et surtout comme dirait je ne sais plus qui : vivre les malheurs d'avance c'est les subir deux fois...
J'aime 13/10/25
Lexie
Bon ok les 3 mousquetaires je vais vivre pleinement 😘 bisous mes copains
J'aime 13/10/25
PhatBrat
Feu patateeeeeee !
J'aime 13/10/25
Lexie
PhatBrat 🍾🍾🍾🍾🍾🍾
J'aime 13/10/25
soumyvbi
Profitons maintenant , le Paradis (ou l'Enfer ) , il est sur Terre ...Après , y a plus rien 1f609.png
J'aime 14/10/25