Oniki

Une chemise de nuit roulée sous les seins et remontée sur les hanches
blanche et moulante
elle a enlevé sa culotte en quelques dixièmes de secondes
blanche aussi
jetée
quelque part
et bien sûr : chevauché son aimé !!!
« Tu filmes là ? »
« vi »
« T'as honte j'espère !!!! »
« nan nan »

Quand elle commence à jouir
elle ne peut plus s'arrêter
c'est de pire en pire
elle devient hyper excitable
il lui suffit
de s'imaginer, de se souvenir qu'elle marche
sur du marbre à Grenade pieds nus
les clapotis d'un ruisseau d'enfance
l'ombre bleue froide odorante d'une pinède
patatas fritas huevos rotos
l'air de la nuit frais léger saturé de jasmin :
le souvenir de la sensation la fait jouir
être en vie la fait jouir
du plastique sous ses doigts
la fait jouir
sous ses coups de boutoir, hein
encore et encore
puis il veut se reposer.

Alors elle rampe
elle le lèche
l'embrasse partout
sauf le sexe juste pour qu'il ait envie
et que son envie gonfle de frustration
elle lui dit doucement "viole-moi s'il te plaît"
"viole-moi"
"je t'en prie, viole"
en le regardant intensément.

« Viole-moi. » Elle embrasse son torse, elle veut en emporter le souvenir, le goût, la forme, y laisser l'empreinte de ses lèvres, de son amour, de son désir.
« Viole-moi. » Elle a un regard fou, quand elle déborde de désir.
Alors il la prend au mot.
En fait, ça voulait juste dire : fais-moi l'amour !!!!
Tête sous l'oreiller, il l'étouffe
cul en l'air, nue
maintenue
trop brutal
pour qu'ELLE ait du plaisir
mais lui : très bien.
Il sort et rentre
violent
il frappe sa vulve pour l'assécher (tu mouilles trop, dit-il)
ça marche et après l'enfile en la faisant crier ; elle crie
AIE AIE AIIIIE
il bâillonne avec sa main
bouche et nez (le taré !)
et viole
voilà


http://www.bdsm.fr/blog/2043/une-chemise-de-nuit-roul%C3%A9e-sous-les-chroniques-9/

(#tout perso#)