Linsoumise
le 21/02/18
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Sortie de son contexte.... et sur ce site BDSM, que pensez - vous de cette « menace»?
Puis je vous dévoilerai le reste du texte...
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7 personnes aiment ça.
Mister anal
En faite elle essayer de faire deviner se qu était la phrase en cachant le morbide et je fut le seul à trouver que c était inceste et pédophilie
J'aime 22/02/18
Mister anal
Enfin bref le but était de voir se que les personnes penserait d une phrase et peut être montrer qu il y a différence entre consentit entre deux adultes et celui non consentit
J'aime 22/02/18
Linsoumise
rappel nº2 uniquement pour cyanose: « mon post était surtout sur mon « mal-être » non pas à lire cela car c’est mon job mais sur le fait que ces paroles nous pouvons les entendre par jeu dans nos’ pratiques et qu’en même temps des etres fragiles eux puissent le subir. C’est le même sentiment qui avait animé certains com pour ton post sur le «viol simulé » alors que certains en sont victimes vraiment. Le fantasme des uns ou des unes est il fautif ? devons nous avoir honte eu égard aux victimes réelles? Peut on jouer à cela sans porter une culpabilité même infime? Il y a comme une sorte de paradoxe aussi par ex qd je reçois des gifles de mon dom et que je lis par ailleurs dans des Pv de police un mari violent qui explique aux flics qu’il « tape sa femme normalement » Nous avons clairement des fantasmes scandaleux, comment gérez vous? portez vous malgré tout une honte? faites vous la part des choses sans pb? Perso, je vis bien les choses mais parfois je suis interpellée comme là... » ——————————————— Certains comme nous dépassent la morale et les carcans éducatifs pour jouer a des jeux tandis que d’autres sont dans des infractions immondes. La où je trouvais le com de mamie très intéressant c’est cette dichotomie entre nos actes et nos valeurs humaines, ou l’echos entre nos actes et certains événements passés (notamment un nombre non négligeable (et je n’ai pas mis essentiellement) de bdsm’ers ayant vécu des drames personnels et qui pratiquent le bdsm). oui GentilPirate tout est dans le consensuel évidemment. Mais qd je lis des choses ici et là bas: mêmes mots, mêmes actes, parfois mêmes lieux, même nombre de participants etc.. j’ai beau être tout à fait au clair avec moi meme, ça me saute à la gueule ce décalage, ce gouffre. Et malgré tout j’ai une sensation de « culpabilité » ou « de honte » (un sentiment qui n´est pas franc et pas si clair que ça) et lire ça peut me dégoûter, et ce dégoût est susceptible de gâcher mon plaisir à jouer. Parfois par ex, un acte de jeu me rappelle un truc que j’ai lu par ex, et ça me sort de mon trip. D’où mes question et d’où la forme de ce post (rien à voir avec les services sociaux et leurs bonnes femmes pistonnées du social de l’armee et d’ailleurs)
J'aime 22/02/18 Edité
Linsoumise
oohhh oouuii !
J'aime 22/02/18
Lady Spencer
Chiche ?? On s'en ré organise un ?
J'aime 22/02/18
Linsoumise
je prefere le poney acquatique ^^
J'aime 22/02/18
Linsoumise
mais un munch ira bien^^
J'aime 22/02/18
Linsoumise
échangeons sur le groupe bdsm13 c mieux
J'aime 22/02/18
Lady Spencer
D'où la nécessité pour certains/es de poser les valises parfois, et de reprendre une vie "normale" : même si je ne pense pas que le BDSM soit anormal à vivre Mais pour en avoir discuté avec pas mal de personnes, le besoin de calmer ses émotions vives est indispensable sur certaines périodes de la vie . J'ai vécu ce besoin de faire le vide, pendant plusieurs mois , de passer à autre chose : je ne voulais plus entendre parler de DS-SM, cela ne me correspondait plus : entre autres, parce que cette dichotomie que tu évoques était devenue insupportable . Pas toujours simple à gérer nos contradictions .
J'aime 22/02/18
Linsoumise
intéressant ça... faire une pose. Oui je peux le concevoir effectivement. Pour se recentrer sur nos valeurs? pour reprendre son équilibre ? c’était quoi la raison de ta « pose »?
J'aime 22/02/18
Lilo
Je suis navrée, j'aurais voulu pouvoir répondre à vos questions. Mais pour le coup, je vais avoir la sensation d'être à coté de la plaque ... (comme il me semble assez souvent le faire.) J'essaye de résumer cependant mes multiples pensées embrouillées... (veuillez m'excuser par avance) ayant participé à ce post et m'étant sentie un peu bête d'avoir plaisanté autour d'un thème qui avait pour départ un sujet grave. J'ai été attristée de ce fait. En tant que soumise, j'accepte,j' apprécie, j' ai besoin et j' apprends encore de moi même, aussi bien dans la dévotion que dans l'obéissance ou sexuellement ou encore par rapport à la douleur ou le dépassement de tabous pouvant m'amener à surmonter la pudeur, la peur, la culpabilité.... Oui ce n'est pas "honte" mais une réelle surprise que de prendre du plaisir ou d'éprouver une forme d'excitation ou de se sentir à sa juste place, que de recevoir une correction ou une paire de baffe ou encore de me faire explorer ou reluquer les orifices ou trous (selon). ... que ça puisse grandir en moi et me rendre heureuse et apaisée jusqu'à en ressentir le besoin. Comprendre que mon équilibre passe aussi par ce besoin d'abandon, de don de ma personne pour le plaisir de l'autre aussi. En revanche, Je ne fais pas le parallèle entre ce que peuvent subir des femmes des hommes ou des enfants non consentant et ce que je désire ou aime dans ce que je n'arrive pas encore à nommer aujourd'hui et qui me frappait encore le crane il y a peu de mots comme 'je ne suis pas normale". Oui j'ai souffert de cette ambivalence des doutes qui m'assaillaient , j'ai souris jaunes lorsque j'entendais des collègues, ma famille ou des amis se foutre ou critiquer clairement et ouvertement de pratiques que je vivais(ils n'en savaient rien) . Oui j'étais mal à l'aise parfois avec mes bleus aux fesses et mes tétons contrains lorsque les conversations déviaient sur les femmes battues qui le cherchent"comme disent les petites gens " au lieu de se barrer (comme ci tout était si simple) alors qu'à moi il m'arrive de dire "encore" lorsque les lanières de cuir viennent à me quitter. Que dire, que se dire face à cela dans ces moments là ? La seule chose que j'ai pu trouver est : être dans l'instant présent et savoir répondre à ces questions. Pourquoi je le fais? Pour qui? Qu'est ce que cela me procure et qu'est ce que cela m'apporte à moi à lui? Est ce que c'est ce que je souhaite vraiment? Ai je confiance en la personne à qui je donne? le reçoit il comme un cadeau, un réel partage ou ne fait il que d'en profiter? Les personnes qui ne choisissent pas, ne sont pas dans mon cas et sont en réelles souffrances physique et pire encore psychologique ...c'est une horreur absolue sans nom ! Ces situations de vies sont bien deux choses très distinctes car l'une choisie, voulue, demandée et l'autre imposée, non consentie, faire la part de choses est simple pour ceux qui vivent l'une ou l'autre des situations. Pour ceux qui sont en dehors de ces deux cas en revanche, c'est plus difficile. Encore aujourd'hui , ... me l'expliquer à moi même est complexe, impossible d'en parler à ceux "qui ne savent pas" ou ne "cherchent pas" à savoir ou à comprendre je crois ? Et pourtant j'ai eu de belles surprises .
J'aime 22/02/18 Edité
ZarathoustraDom
@Lilo Vous n'êtes pas du tout "à côté de la plaque", bien au contraire, et vous exprimez parfaitement bien, à mon sens, le dilemme qui nous habite tous en tant que pratiquants BDSM d'un côté, et personnes humaines douées d'un sens moral de l'autre... Et, comme vous l'exprimez si bien, la clé de ce nœud gordien est le consentement mutuel entre adultes !
J'aime 22/02/18
Lady Spencer
Très intéressant commentaire, Lilo , merci à vous pour ce partage intime. Peut-être est-ce plus délicat lorsque la dimension professionnelle se mêle aux ressentis dont nous parlons : le dossier ou la blouse nous protègent-ils tant que ça, au fond ?
J'aime 22/02/18
Linsoumise
oui c'est ce que j'allais dire : en dehors de ces confrontations à des situations pro, je n'éprouve absolument pas ce drôle de sentiment. J'assume très bien, je me connais, je sais qui je suis, je ne suis pas perdue dans qqchose que je ne maitrise pas, nous discutons aussi bc (avec mon Dhom, ici avec vous, ou avec des personnes dans la vraie vie + l'expérience perso). Une situation ou une scène de la vie ou d'un film ou d'un livre sur lesquelles je tombe par hasard, peut me projeter dans des envies prégnantes si je tombe dessus, et bien là ce serait la même chose mais en négatif : en tombant sur des mots ou des dires de victimes (enfants ou non) ça me projette dans une pratique connue mais en me montrant son coté le plus noir. Une fois un mec m'a posé une drôle de question: est ce que quand j'étais administrateur ad'hoc pour mineurs (représentants du mineur dans une procédure contre ses parents) pour ce qui est des crimes sexuels: est ce que cela me faisait fantasmer (fantasme du viol pas de faire la même chose sur un mineur). à la lecture des différentes tortures ou actes sexuels. Non évidemment! mais si ça m'arrivait???? happée par l'acte récriminé et non par la situation dramatique?? comment le vivrais je?
J'aime 22/02/18 Edité
ZarathoustraDom
En fait, les doutes et interrogations exprimées ici ont été assez bien exprimées par Rabelais dans son Pantagruel lorsqu'il écrit « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” En fait, la phrase complète, moins connue, disait même : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” En l'appliquant aux relations DS et SM, on pourrait donc écrire ; « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et BDSM sans conscience n’est que perversité de psychopathe.” Le BDSM, comme la science, n'a pas d'âme, ni de conscience, ni de morale. C'est l'être humain qui peut lui conférer ces qualités, et lui seul ! .
J'aime 22/02/18
Linsoumise
oui effectivement, l'esprit de l'acte et l'acte lui même sont deux choses différentes. Donner un sens à nos actes est très important et je rejoins de ce fait les propos plus haut sur la nécessaire relation de confiance, relation saine dans les actes, et surtout la responsabilité accrue du dominant pour ne pas tomber (même involontairement) dans des actes sans conscience de l'autre et sans sens pour l'autre.
J'aime 22/02/18 Edité
Parloire
et sans chercher a flatter son propre égo
J'aime 22/02/18
ZarathoustraDom
@Linsoumise Psychanalytiquement, à ma connaissance, aucun fantasme, aussi sordide soit-il, n'est répréhensible ou amoral, car nous ne maîtrisons pas nos fantasmes, qui sont une expression de notre Ça profond (au sens freudien du terme)... Seuls les actes peuvent être répréhensibles, si l'on réalise effectivement un fantasme amoral. Tant qu'un fantasme reste à l'état de fantasme, et que notre Surmoi régulateur joue son rôle de conscience morale, il n'y a rien à se reprocher... Ceci étant dit, et au-delà de ces considérations, la morale n'est pas une science exacte, et varie selon les époques, les civilisations, les communautés, religieuses ou non... Ce peut donc être le sujet d'un vaste débat, qui dure depuis des millénaires, et n'est pas près de s'éteindre ! Mais évidemment, quand une morale puritaine et hypocrite dominante (héritée de deux millénaires d'interdits par les trois grandes religions monothéistes) envahit la société, il est parfois difficile de se libérer de ces carcans et du regard des autres, et de mettre en pratique ce que nous dictent nos pulsions intimes sous le contrôle de notre conscience morale propre... .
J'aime 22/02/18
ange de Vesper
Pour ma part, dans nos pratiques et notre quotidien, cette dichotomie n'existe pas. Je ne ressens pas ce grand écart entre mes "valeurs" et mes actes (actes reçus en l'occurrence) et je ne fais pas de parallèle dérangeant avec une quelconque maltraitance... parce qu'il n'y a aucune violence, ni réelle ni simulée, aucun mépris, ni réel ni simulé, aucun semblant de châtiment ou de discipline, ni réel ni simulé. La douleur, "l'humiliation" ou l'inconfort ne sont que des moyens. L'enjeu est mon acceptation de l'inacceptable, je peux me soustraire à chaque instant. Mais je ne suis pas doué d'une grande imagination, et effectivement, si je devais me retrouver dans les jeux de rôle classiquement décrits, j'éprouverais ce malaise, accompagné d'un sentiment de ridicule et d'une impression de parodie malsaine qui me ferait sortir immédiatement de l'emprise.
J'aime 23/02/18
Linsoumise
oh oui! encore heureux que l’imaginaire et le fantasme ne soient punissables ^^ combien de fois on aurait été condamné ! Là effectivement je fais référence à ma part fantasmatique Versus des faits réels condamnables qui s’exposent à moi. Et c’est vraiment uniquement dans ce cas que mon mal-être se fait ressentir. Seule et dans mes pensées à moi: je me donne tous les droits et je me je me pardonne tout ^^
J'aime 23/02/18