Vice Roi
le 23/09/20
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Salut. Comme tout les hommes, j'ai des désirs; ce qui fait de moi un prédateur sexuel, non ? D'ailleurs les choses sont claires. Je suis si méchant et vulgaire qu'au lieu de violer des femmes ou d'aller aux putes, je viens sur ce site pour trouver une esclave sexuelle, volontaire, une femme qui satisfera mes désirs pour satisfaire les siens...
Tu vois, je ne suis pas si mauvais que tu pourrais le croire.
Ne cherchant pas une relation vanille, je ne veux pas m'abaisser à passer par une séduction vanille. Je te prierai donc d'être prête à l'emploi pour lequel tu postules : me servir de vide couilles, être un objet sexuel, ma propriété, ma femelle de compagnie et rien de plus. Laisses donc ta personnalité et ton orgueil au vestiaire avant de me contacter. Tu es ici pour servir, que cela devienne ta seule fierté.
Je ferai de toi ce que je veux, où je veux, quand je veux, et comme je veux. Mais comme je ne suis pas un imbécile, je te respecterai et te protégerai suffisamment pour te garder longtemps auprès de moi, à mes pieds et en état de me servir.
Tes garanties sont mes intérêts. Il est en effet dans mon intérêt que tu sois en bonne santé, belle, soignée, en forme, propre et apprêtée selon l'usage, mais également que tu restes volontaire. Il est donc dans mon intérêt de te respecter, de tenir compte de tes limites, de ton ressenti et de ton épanouissement dans la servitude. Pour autant, il sera nécessaire que je te mette à l'épreuve et te pousse parfois dans tes retranchements. Un inconfort que tu apprendras à apprécier, sans quoi tu seras congédiée (préavis de deux mois). Il est également dans mon intérêt que tu n'ais aucun doute sur mes intentions, c'est pourquoi je les affiche clairement, en toute transparence, par delà toute morale, sans honte, sans gène, sans tabou.
Je veux une esclave, point.
Je décide, tu obéis.
Tu n'es pas contente, tu t'en vas.
Tu n'as rien d'unique ou d'intéressant. Si tu ne te soumets pas, tu ne m'intéresses pas.
Bien sûr je n'exclue ni l'affection ni la tendresse mais tout attachement affectif procédera de notre satisfaction mutuelle, il sera le produit de notre relation et non sa cause.
Je ne suis ici ni pour parler, ni pour négocier, mais pour dominer.
** ADMIN : Numéro de téléphone interdit (voir Conditions générales d'utilisations). **
(Oups j'avais oublié)
Contact via demande en ami et échange de coordonnées.
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Précision:
Je parle chinois ? Je cherche une esclave pour une relation à long terme, ce qui suppose un lien affectif, de l'amour, une raison de rester ensemble. C'est le principe d'une vraie relation. J'en pose juste les termes selon une chronologie différente. Je crois avoir été assez clair.
Mon vécu personnel fait que j'ai du mal à faire confiance, hors pour aimer il faut faire confiance, ce qui m'amène à chercher une esclave, une femme qui accepte de m'appartenir, de s'abandonner entre mes mains, de me débarrasser de toute raison de douter d'elle, de sa sincérité, qui accepte de débuter une relation sur la base du seul désir partagé pour construire un lien affectif au travers de la satisfaction que nous nous apporterons mutuellement par la suite. Cela me semble bien plus raisonnable et honnête que de s'attacher à quelqu'un que l'on croit seulement connaître sans l'avoir pratiqué ou même rencontré. Ainsi lorsque que l'on me parle de confiance ou de temps pour construire la confiance, je vois l'erreur magistrale de quelqu'un qui baisse sa garde avec le temps comme si un connard ne pouvait pas être patient... Car justement un queutard, coureur, obsédé qui cherche des femmes jetables peut être patient sans la moindre difficulté. Il lui suffit d'avoir des "cibles" en nombre suffisant. Pour ma part j'en ai assez des soupçons gratuits, marre d'être patient en pure perte. La prudence vaut mieux que la confiance. La prudence protège réellement. Hors je me suis montré plus qu'assez souple sur cette question en proposant des rencontres en public et/ou accompagnée. Sans aucun résultat. Je voulais pourtant juste vérifier leur existence et motivation.
Mon approche peut sembler froide, insensible, formelle, technique, sans cœur, mais je cherche une femme chez qui l'intellect prime sur l'émotionnel et le pathos. Une femme qui au lieu de chercher en vain l'accumulation sans contact de strates émotionnelles avec dix hommes à la fois, acceptera de construire ces strates avec moi, selon un choix conscient, lucide, informé, délibéré et volontaire. Bref, pas une soumise par nature mais bien par culture. "L'emprise" annihile le consentement, la lucidité, c'est pour les conjoints violents. Je veux une femme intellectuellement construite qui reste par désir, volonté, et consentement perpétuellement renouvelé à chaque instant. Une femme qui prend ses décisions avec intelligence, raison et discernement, librement, et non une esclave d'elle-même et/ou de ses ressentis. Car pour pouvoir être mienne, elle doit s'offrir librement à moi, pleinement, sans réserve, en sachant ce qu'elle veut. Je ne veux pas d'un engagement de girouette émotionnellement instable. C'est assez clair ou je dois encore mettre les points sur les i ? Tout cela me fait penser à mes jeunes années, une époque où j'avais découvert que mes petits camarades qui semblaient tous plus affirmés que moi, plus expressifs, plus solaires, se mettaient facilement au garde à vous, alors que je restais libre et décidais seul si j'allais obéir ou non... L'humanité se divise en deux catégories, les chiens et les chats. Les uns ne connaissent que la meute, la hiérarchie, la preuve sociale, le discours comme élément d'appartenance à un groupe, l'inclusion ou l'exclusion du groupe, ils ne vivent jamais vraiment pour eux, ils hurlent avec les loups pour se croire encore sauvages alors qu'ils sont parfaitement domestiqués; les autres sont indépendants, libres, quel que soit le ou les pouvoirs qui s'exercent sur eux, qu'ils fassent ou non partie d'un groupe... Même le plus petit chaton garde l'âme d'un tigre.
Puisque tout le monde semble être d'humeur à la réflexion, je me permettrai trois petites questions : pourquoi faudrait-il toujours être parfaitement fin, élégant, poli, diplomate, et prendre les gens avec des pincettes ? Le politiquement correct m'exaspère, ce n'est pas un secret... Et ne pas aimer être brusquée c'est un peu paradoxale sur un site SM.
Si mes propos peuvent être malaisants, n'est-ce pas là le meilleur moyen de faire un premier tri en évinçant les personnes choquées par de simples mots, les personnes superficielles, les hypocrites, les susceptibles, les effrayées, les indécises, bref toutes celles qui m'ont fait perdre mon temps jusqu'à maintenant ? Comment une relation formelle apportant à chacun tout ce qu'il désire pourrait-elle ne pas déboucher sur un attachement affectif ?! le procès d'intention (sexuelle, donc mauvaise bien sûr) est assez risible, comme le sont ses inquisiteurs autoproclamés. Si je me suis fendu de cette réponse, c'est uniquement pour les personnes qui veulent comprendre ma démarche, personnes qui se reconnaitront ;) .
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autres précisions: Le "rien de plus" est là pour marquer l'humilité que j'attends de ma partenaire. Pareil pour la personnalité et l'orgueil au vestiaire. "Suffisamment" et "longtemps" Le sens général suffit. Une femme qui coupe les cheveux en quatre et fait de la surinterprétation mot à mot c'est lourd, surtout quand c'est pour chercher confirmation de sa présomption de culpabilité des hommes. Les hommes sont coupables ? Et bien soit. Qu'il en soit ainsi. J'endosse l'habit du coupable, je m'en fiche, mieux vaut régner en enfer que servir au paradis.
Ma position répond à l'attitude des femmes que j'ai croisées sur ce site et ailleurs. L'aurai-je donc provoquée, cela même en étant plus mesuré ? Ces soumises qui se comportent à l'identique des vanilles de n'importe quel site de rencontre, je le sais j'ai comparé, qu'ont-elles donc d'unique ? Elles tiennent toutes le même discours, avec les mêmes mots, refusent d'ancrer leur recherche dans la réalité au nom d'une peur fantasque. Simplement parce qu'elles ne comprennent pas la psychologie masculine... Ou la mienne.
Comment pourrais-je être séduit par des femmes qui me rappellent inlassablement toutes les précédentes ? Les mêmes discours, les mêmes mots, la même temporisation, la même comparaison permanente car la temporisation ne tient pas de la mise à l'épreuve d'un individu choisi mais bien d'une logique de marché où l'on ne vaut rien par nous-mêmes mais seulement en comparaison des autres. Ce qui n'est pas de l'amour mais du placement de produit, elles-mêmes, auprès du meilleur parti, du mieux disant. Ce qui explique les échecs de nombreuses relations, lorsque l'on perd nos qualités comparatives, on perd le lien car on est plus le meilleur. Ce lien était donc illusoire car fondé non pas sur l'autre mais sur la place de l'autre sur un podium imaginaire.
Alors oui, la plupart n'a rien d'unique ou d'intéressant. Ici j'attends d'en trouver une qui me fasse mentir et me surprenne. (J'en ai déjà croisé quelques-unes mais elles ne sont pas libres...)
J'ai passé ma trentaine à chercher. Ça lasse. Je veux trouver. Je ne suis pas adepte de l'époque des relations épistolaires de plusieurs mois avec une promise au mariage qui peut disparaître sans crier gare à n'importe quel moment. Surtout quand la dite promise correspond avec dix hommes à la fois.
"Mais avant il faut le mériter " C'est justement contre cette idée narcissique de la femme-récompense que je me bats. Cela revient à considérer que les femmes n'ont ni désirs à satisfaire, ni volonté proactive de les satisfaire, que la relation, le sexe, serait une récompense, une faveur, faite de la femme à l'homme, et qu'il faudrait la "payer" de retour d'une autre façon. Si c'était vrai, il ne se vendrait pas tant de vibromasseurs. Je pense que les femmes qui se comportent ainsi n'ont pas pleinement acquis l'égalité des sexes. Elles n'ont jamais pensé l'égalité autrement que comme des choses à gagner... Et se montrent incapables d'échanger librement de désir à désir, sans mettre rien d'autre dans la balance.
Elles reproduisent bêtement l'injonction de résistance, de temporisation, de retenue, d'ascétisme, bref la position ordonnée par les religions monothéistes, tout en croyant ne pas être coincées... Position qui les frustre autant que n'importe quel homme.
Si tu désires une relation asymétrique H/f, pourquoi en réclamer l'opposé comme préalable ? Une séduction h/F, avec la femme pour nombril ?Pourquoi considérer que c'est à l'homme de te conquérir et non l'inverse ? Sérieusement, où est la réciprocité ? Être une femme ne suffit pas, promettre la soumission non plus ! Que crois-tu donc avoir de si intéressant ? Pourquoi dans un cadre D/s la séduction ne procéderait-elle pas de l'asymétrie recherchée par les deux parties ?! #
(Et ne parlons même pas du respect, là encore, aucune réciprocité. Nous y sommes tenus, invités, obligés, mais vous disparaissez régulièrement sans raison apparente, ni explication, quel que soit le temps investi dans l'échange. Et ce au nom d'un passif avec d'autres hommes irrespectueux qui eux-mêmes pourraient se justifier en brandissant un passif avec des femmes. Peur des insultes ? Comportez-vous avec un respect réel, ne donnez pas de faux espoirs, ne soyez pas hypocrites, et il n'y en aura pas.)
#Quand tu veux manger, tu manges.
Quand tu veux te soumettre, tu te soumets.
"On sauvera une malheureuse" ? En quoi une femme dont c'est le désir serait-elle malheureuse ?! Tu n'es pas la seule version possible d'un être humain ma petite, pas le nombril du monde, il va falloir grandir un peu. Je cherche une personne rare qui s'est construite elle-même une véritable volonté, pas un vulgaire modèle de série qui ressemble à toute les autres et tourne avec le vent.
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Je pense que la séduction vanille n'a rien d'une évidence ou de naturelle. C'est une production culturelle comme une autre.
D'ailleurs ne l'ai-je pas déjà démontré en la déconstruisant en partie ?
Continuons.
Qui a dit que le premier pas était réservé aux hommes ? Car c'est bien ce qui fonde l'attitude attentiste des femmes bloquées dans la sélection d'un partenaire parmi ceux qui se présentent, ou éventuellement ceux qui auront été attirés par des signes plus ou moins subtils mais toujours plus ou moins passifs... D'où l'impression de harcèlement que cela peut engendrer...
Ce qui s'avère forcément décevant si le partenaire rêvé ne se présente pas de lui-même...
Pourquoi cette limitation ? Parce que les religions ont réduit les femmes aux statuts d'épouse et de mère, tout autre état étant considéré impur, de la femme célibataire à la femme ménopausée en passant par celles qui ont leur règles... Leur vision des rapports amoureux les limitant à la fécondité...
S'éloigner de ces formes absurdes arbitrairement imposées c'est alors être une "Femme de mauvaises vie", une salope, une catin, et subir l'opprobre.
Les "trainées" ne le sont que dans la boue par des imbéciles jaloux de leur liberté sensuellement incarnée.
Ainsi le sexe se retrouve-t-il subordonné, sinon corrélé, à l'amour d'une seule et unique personne par obligation de s'engager pour la vie, sans retour possible, mais est-ce sa vérité intrinsèque ?
Non. En fait ce serait plutôt le contraire.
L'orientation sexuelle précède l'amour. Sinon on pourrait aimer n'importe qui ou n'importe quoi, un homme, une femme, une chaise. Alors pourquoi le sexe ne précéderait-il pas l'attachement affectif ? Pourquoi la satisfaction de nos appétits ne serait pas son fondement exclusif ? Qui a dit que l'amour, l'attachement affectif, l'intimité devaient se limiter aux partenaires sexuels, eux-mêmes limités à l'autre sexe ? Qui a dit que l'on devait ne s'attacher qu'à une seule et unique personne pour accomplir un devoir conjugal, se reproduire, vivre ensemble et éduquer une progéniture esclave de ce même devoir ? Les religions. Si l'on élimine ce formatage ingrat, alors on voit se dessiner d'autres possibilités, d'autres vies mises en minorité, jugés, salies, mais réellement possibles. Les religions ne dominent plus mais la nudité par exemple est toujours un tabou dans l'espace public. Hors il n'y a rien de plus naturel, non ?
De la même façon, les modèles religieux dominent encore la sexualité et les rapports affectifs, de l'amour à l'amitié en passant par la filiation et la famille, comme le droit et d'autres domaines, sans signe ostentatoire, mais de façon d'autant plus prégnante qu'elle est invisible aux yeux aveuglés du plus grand nombre. La laïcisation des valeurs chrétiennes ayant permis leur extension à tout un chacun y compris aux non-croyants. Le mariage civil par exemple, n'a fait que reprendre les formes du mariage religieux, rendez-vous compte que le divorce par consentement mutuel est récent dans notre droit ! Pourquoi ? Parce que les religions l'interdisaient. La volonté, la satisfaction, le désir, le plaisir, la joie, la jouissance, le bonheur individuel ? Ah ben non, mais le dogme, la peine, la souffrance, le devoir et autres joyeusetés bien pratique pour faire de la terre une vallée de larmes et recruter en masse les désespérés, oui.
Lorsque des amis vont au cinéma, il peut arriver qu'ils vous invitent, mais pas dans leur chambre à coucher. Le plaisir sexuel est socialement interdit, banni de toute convivialité, limité, contraint de se tenir à des formes restrictives arbitraires, deux personnes, quatre murs, pas de spectateur, un lit et une ou deux positions. L'intime n'est que de l'intimidé, mis en timidité sous peine de sanction par une vindicte sociale aussi irascible qu'irrationnelle. Un bébé est nu sur la plage ? C'est mignon. Un homme adulte est nu sur la même plage ? C'est un obsédé, un satire, un violeur !!!!! RAAAAAAAH AU SECOURS !!!!! On peut sortir sa langue mais pas sortir sa bite. Je crois me souvenir que dans l'Antiquité il n'y avait pas de paroi dans les toilettes publiques... On déféquait donc sans honte devant les autres. Mise en abîme intégrale de ce que l'on croit couler de source mais qui sort en réalité d'une bouteille.
La place de l'autre, des autres, des corps, de la nudité, de la timidité, de l'intimité, des sensations, des idées, des désirs, des sentiments, des émotions (car le désir est une émotion), des distances sociales, des distances de soi à soi, de soi à l'autre, de soi aux autres, de soi à son corps, de soi au corps de l'autre, aux corps des autres; les cadres relationnels: amitié, amour, monogamie, devoir conjugal, et autres interactions telles des partitions obligatoires que l'on nous impose de jouer tout au long de notre vie. Tout cela est culturel, artificiel, fabriqué.
Des toilettes publiques sans cloisons, des peuples qui se reniflent les aisselles pour dire bonjour, et de nombreux autres exemples nous le montrent et l'enseignent. Notre culture est limitée et limitante car elle met le monde réel, sensoriel, sensuel, à distance ...
La recherche d'une soumise est quelque chose de sexuel parce que sexué.
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Justeme
Parlons religions et BDSM De quelles religions (recueillir-rassembler) parlez-vous Vice Roi ? du christianisme, de l’Islam, du judaïsme ? ou encore du bouddhisme ou de la civilisation des incas par exemple. L’être humain n’a pas attendu les religions pour se vêtir même dans les régions du monde où la population n’avait jamais été influencée par ce que nous nommons religion. Point. De plus, le vêtement outre le fait qu’il protège et qu’il apporte une hygiène certaine, est un moyen de s’exprimer, de se mettre en valeur, ou encore de se sentir à l’aise sans oublier qu’il permet également de s’apparenter à un groupe, une mouvance etc. Revenons au Bdsm ! se vêtir d’habits adaptés pour une séance est tout aussi agréable et subtil qu’une nudité absolue. Ne me faites pas dire que la nudité doit être bannie, bien au contraire. Non, les gens ne sont pas prisonniers de leurs vêtements, certains apprécient de s’en séparer pour un temps donné. Notez, et pour en terminer, que l’on peut faire l’amour tout en «gardant » ses vêtements quand la passion prend le dessus. ???? Positivement vôtre
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
@viceroi. Intéressant comme point de vue, même si je suis loin d’être d’accord avec tout. Que la séduction, les relations hommes femmes (ou hommes hommes, femmes femmes), leur rapport au sexe soient des productions culturelles, j’en suis convaincue. Mais où est le problème, s’il y en a un? Nous sommes le fruit de nos expériences passées, de notre éducation, de la culture dans laquelle nous avons grandi. C’est ce qui nous distingue des animaux. Pour ce qui est du « premier pas qui devrait être aux hommes », je pense pour ma part que les choses sont moins simples. Déjà, aujourd’hui, c’est de moins en moins vrai. Mais en même temps, souvent, lorsque c’est la femme qui fait le premier pas, qui « drague » ouvertement, souvent l’homme se trouve déstabilisé. Et je ne suis pas convaincue que ce soit pour des raisons «culturelles » mais peut-être davantage du fait de la prégnance de quelque chose de plus profond, d’ancré en nous, le besoin chez l’homme d’être à l’initiative, parce que c’est ancré en lui, parce que le Mâle, une fois retiré le vernis culturel, demeure un prédateur. Ce qui pour moi n’implique aucune connotation péjorative. Parce que j’aime me savoir parfois « proie ». Quant à la religion, s’il est vrai qu’elle continue encore, en France, d'imprégner notre culture commune, on n’en est plus, contrairement à ce qui passe dans d’autres religions, à l'époque où «les femmes (se trouvaient cantonnées) aux statuts d'épouse et de mère, tout autre état étant considéré impur ». Et cela participe peut-être aussi du mal-être de certains hommes. Cette perte de repères. La nostalgie d’une époque où les choses étaient claires, chacun à sa place, dans son rôle. Sexe et attachement affectif. Il est parfaitement pour moi possible de séparer les deux. Nonobstant la prégnance culturelle des religions, qui n’envisagent le couple que fidèle, le sexe étant voué à la seule reproduction. Je l’ai fait, durant des années. Aujourd’hui, je suis dans un fonctionnement différent. Et cela a modifié mon rapport au sexe. Mais en même temps, si j’ai besoin, moi, de cette dimension affective, surtout dans le cadre de la domination, je suis consciente aussi que chez la plupart des mecs (ou au moins celui dont je partage la vie), le rapport au sexe est différent, de par leurs caractéristiques physiques (ce sont eux qui nous baisent, nous pénètrent, avec en arrière plan dans leur cerveau reptilien, le besoin de nous dominer) mais aussi leurs schémas mentaux. Cela ne me gêne pas, au contraire. Cela fait partie de ce qu’ils sont, de ce que j’aime en eux. _______________ Oui, les rapports hommes femmes sont compliqués. Pour des raisons qui tiennent, à ce que nous sommes, des produits culturels mais en même temps des Mâles et des femelles, avec des besoins, des désirs. Mais plutôt que de voir les choses de manière négative, dans l’opposition à l’autre, parfois la haine de l’autre, pourquoi ne pas considérer ces différences comme une source d’enrichissement mutuel? Pour jouir ensemble de ce que nous sommes. Dans toutes les acceptions du terme jouir.
J'aime 30/09/20
Justeme
@FemmeFemelleEsclave Brillante analyse, merci.
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
Merci à vous Justeme d'avoir eu le courage de me lire jusqu'au bout 1f642.png
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
Cher Sweethell. Je n'ai pas dit que l'homme était un prédateur par nature ni la femme toujours une proie. Pas seulement. Mais que nous le sommes, parfois, pas toujours, parce que cela fait aussi partie de cette "complexité" de ce que nous sommes. Un mélange de culture, de vécu, d'éducation et d'instinct. Et me concernant j'aime parfois savoir mon mec "prédateur" et moi sa "proie" Et oui, tout cela n'empêche pas aussi de s'aimer ! Bien au contraire.
J'aime 30/09/20
Linsoumise
Merci sweethell ^^
J'aime 30/09/20
Lady Spencer
La proie est assez genrée pour moi : si FFE aime être proie (ce qui rend vachement bien sur son CV, si, si !), c'est parce qu'elle s'est offerte à "son" prédateur-dévoreur. Perso, une femelle-proie ne déclenchera aucun réflexe de faim à satisfaire dans mon ventre, tout au plus, une envie de fesser éventuelle. En revanche, et sans pour autant être une hétéro pure et dure, l'homme peut prendre l'aspect d'un méga burger et je n'aurai de cesse, que de le capturer. L'homme mâle. Celui au fond duquel je ressens la proie, la crainte, la résistance, la fuite.... Là, mes griffes sortent. Délicatement, mais aussi caressantes que tranchantes. Heureusement, quelques hommes seulement déclenchent ce désir en moi1f608.png1f608.png1f608.png
J'aime 30/09/20
Lady Spencer
Au fait, : la synthèse, tu vois le concept ? 1f60d.png
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
@LadySpencer. Je confirme. Pour les autres, je ne me suis sentie ni voulue être "proie'. Ce n'était que du sexe. Et oui, même si je ne le mentionnerais pas évidemment sur le site du cabinet, ca ne me gène pas sur mon "cv intime". Au contraire
J'aime 30/09/20
Linsoumise
Je suis bien d’accord Lady. Un seul a été mon prédateur et moi sa proie volontaire. Tous les autres ont été une proie. Et j’en ai eu des proies... un nombre certain voire une certain nombre... si prévisibles les hommes ^^ Et enfin j’ai trouver un homme à ma hauteur... ‘ mais il en a fallu du temps pour le trouver...
J'aime 30/09/20
Lady Spencer
A ta hauteur.........je me gausse ! Toisant à peine plus haut que moi au garrot, je te rappelle que nos 160 cms respectifs ne nous permettent pas de siffler en haut de la colline !
J'aime 30/09/20
Vice Roi
Justeme : Wouah je dois déconstruire les religions maintenant ?! En combien de livres ? Pardon, en combien de lignes ? Aller, je relève le défi. désolé ça va être un peu long. Commençons par poser une définition : une religion n'est pas "ce qui relie les gens" à moins de considérer que seul des fictions les relient. Toute religion est une secte qui a réussi. Elles enseignent donc tout ce qui est utile pour recruter des désespérés, créer du désespoir, survivre aux changements politiques, faire renoncer les individus à leur liberté et à leur bonheur afin de mieux les manipuler et piller leurs ressources. Enseignements au rang desquels, on retrouve: idéalisme, conservatisme, obscurantisme, ascétisme, nihilisme, spiritualisme et autres variations irrationnelles. Tout commence par la création d'un arrière monde plus désirable que le nôtre et affirmé plus vrai, plus réel. À cet arrière monde s'ajoute une ou plusieurs figures de pouvoir absolu et d'autorité, supposément créatrices de notre réalité, figures auxquelles "rendre" un culte, à travers les représentants du dit culte, qui sert à propager leur idéologie par sa répétition ritualisée. Ces enseignements comportent le déni des réalités les plus évidentes telles que la mort, remplacée par une idée de vie post-mortem dans cette arrière monde, une vie éternelle et bienheureuse tant qu'on y est. Mais l'accès de cette béatitude n'est bien sûr pas gratuit, il faut renoncer aux bien de ce monde, souscrire à l'idéal ascétique, ne pas défendre ses intérêts, être désintéressé au point de tout accepter comme une girouette, car si une volonté toute puissante préside à la réalité, alors il vaut mieux ne pas aller contre... Le spiritualisme consiste donc à dévaloriser la seule vie que nous ayons au profit d'une vie imaginaire fantasmagorique, rejeter le corps, les sens, le monde, la réalité au nom d'un espoir de fou. Bien sûr lorsque la secte accroît le nombre de ses fidèles, elles n'a plus besoin de leur demander autant de sacrifices, plus besoin de tout leur prendre pour assurer le train de vie de ses leaders... D'où une différence apparente entre les sectes et les religions. Pour résumer: monde imaginaire, vie imaginaire, sacrifice de la réalité, et déni de ce sacrifice. Maintenant déconstruction : À l'origine de toutes ces aberrations cognitives se trouve la même confusion sujet-objet. Ainsi le réel serait piloté par une ou plusieurs volontés, il serait régi par des lois morales, et lorsque nous mourrons notre sujet survivrait à son objet. Le réel ainsi personnifié serait donc amadouable par des prières, de l'obéissance, des sacrifices... Comme le serait n'importe quel tyran. Hors nous savons que le réel est fait d'objets, régis par des lois physiques, que le corps n'est pas une enveloppe contenant la vie mais qu'il est bien vivant, qu'il assure toutes les fonctions qui font la vie. Dès lors la mort ne peut pas être autre chose que l'arrêt de ces fonctions vitales, il n'y a pas de vie qui s'en va se vivre ailleurs. La manipulation, le chantage à la vie post-mortem ne peut plus faire son œuvre, tout se joue ici et maintenant. Les morales religieuses sont immorales, tout simplement parce que ce sont des morales d'esclave, au sens historique, de personnes asservies contre leur gré, des principes se moquant de leurs conséquences.. Prenons les sept péchés capitaux. À quoi servent-ils sinon à réserver la jouissance du monde à ceux qui détiennent le pouvoir ? La gourmandise sert à réserver la meilleure nourriture, la paresse à réclamer aux travailleurs toujours plus et à blâmer toute revendication, de même avec la colère. La luxure revient à interdire le plaisir qui rend le monde désirable, qui permet de constater l'existence d'intérêts communs, la possibilité de partager avec autrui, de s'épanouir, de goûter à la satisfaction de ses désirs donc d'en développer d'autres... L'orgueil comme l'envie servent à interdire toute fierté, toute résistance, toute autonomie. Ce sont des reproches hypocrites. Ceux qui les brandissent les personnifient dans un double discours paradoxal. D'un côté validation des pouvoirs en place, de l'autre discours de soutien aux petits, aux sans grade, aux démunis, etc Mais sans jamais vouloir réellement changer leur sort, et pourtant avec le nombre de leurs fidèles, ils auraient pu en mener des révolutions.. Bref les religions sont fausses, mensongères, erronées, et rien ne les sauve, pas même leur prétendue moralité. Alors faut-il préserver leur héritage ? Donc l'obscurantisme ? Considérer que tout se vaut, que des changements de représentations ne sont pas nécessaires ? Non. Cela revient à ignorer une fois de plus la réalité, hors ignorer la réalité c'est toujours faire des victimes quelque part, parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui devra porter cette réalité sur ses épaules sans la moindre reconnaissance. C'est passer à côté de toutes les positivités ou possibilités qui ont été dissimulées sous la fange. Lorsque la définition de la réalité change, tout ce qui repose dessus doit changer à son tour, simple question de cohérence. Pourquoi faudrait-il laisser les erreurs du passé définir notre présent et notre avenir ? Toutes les cultures ne se valent pas, j'englobe ici toutes celles qui ont existé, qui existent, qui existeront ou pourraient exister. Devrait-on, si nous étions descendants des aztèques, continuer les sacrifices humains ? Non. De la même façon que les prières sont inutiles, les sacrifices doivent cesser. Car les sacrifices existent toujours. On pourrait parler des mutilations rituelles telles que la circoncision ou l'excision, c'est la même barbarie. Mais on peut aussi parler de la guerre et des individus envoyés au casse-pipe pour gagner quelques arpents de terre aussitôt perdus... Quel rapport ? Les dirigeants bien à l'abri, hors sol, hors monde, sacrifiant des vies pour leurs seules idées. Des individus se sacrifiant volontairement pour une cause mensongère... Première guerre mondiale, guerre en Irak, crises économiques, tâches ménagères, obligations diverses, c'est toujours la même recette. Le sacrifié est un héro une fois sacrifié, une fois son image récupérable, mais de la chair à canon tant qu'il respire encore.... Les croyants sont rigolos. On doit prouver que l'on a raison, et quand on le prouve, on doit prouver la pertinence de la raison... Alors qu'ils ne demandent aucune preuve à leurs croyances. Pareils pour les "mises à jour" postérieures... Ah les "valeurs"... totalement infondées mais c'est pô grave hein ? De fait l'ordalie existe toujours, le droit du plus fort, pardon le "mérite", est toujours à l'ouvrage. On donne des avantages à ceux qui en ont déjà... Mais ce n'est là qu'un archaïsme parmi d'autres. Je pourrais citer aussi le libre arbitre majuscule, comme absence de causalité des comportements, qui suppose donc une volonté volontaire, une volonté qui serait son propre produit et non celui d'un cerveau. Bref, une cause incausée. Idée sur laquelle est encore construit notre droit... Les experts psy jouant à définir qui est responsable et qui ne l'est pas alors qu'à la base même de leurs disciplines se trouve cette idée d'une causalité comportementale... Hors là où il y a causalité, il n'y a pas de liberté donc pas de préférence volontaire du mal au bien... Dois-je continuer la liste des révolutions conceptuelles à mener ? Lisez le "traité d'Athéologie" de Michel Onfray. Ça m'épargnera d'écrire d'autres "pavés". Le rapport au BDSM ? Toute relation D/s est une subversion du modèle classique du couple monogame. La soumission n'est plus affaire d'inhibition des désirs mais bien de leur désinhibition. Il s'agit de prendre le vieux modèle et de le retourner comme un gant pour s'en libérer, ou du moins être autonome vis à vis de ses limites. L'asservissement ne sert plus à asservir mais à libérer les individus des limites qu'ils ont intégré malgré eux. . PS: si le vêtement n'était que protection individuelle, la notion d'"attentat à la pudeur " n'existerait pas.
J'aime 30/09/20 Edité
Vice Roi
@ Lady Spencer: La synthèse ? Non, j'ai beau chercher, je ne vois pas... rire
J'aime 30/09/20
dragon
a t'entendre alors qu'est ce qui pourrais remplacer tout cela?????? l'anarchie tu oublie beaucoup de choses et simplifie ta pensé dans un Onfray qui comme beaucoup ne fera jamais l'unanimité! Tu oublie que l'être humain a ses travers ses peurs ancestrale (et de cela bien avant toute civilisation) un besoin de croire car en général il a peur de sa finitude. il y a l'appris cela tu l'as bien développé depuis ta vision des choses mais il y a aussi inné! cela pour l'être humain et c'est vrai tu trouvera toujours des exeptions qui confirme la règle mais et élargissant la visions ce ne sera toujours que des exeptions ou un minorité, Cela les publiciste l'on bien compris et save se servir ce lÊtre (avec unn en E) pour nous faire gober toujours plus. Et ensuite la ou une liberté commence un autre fini! alors être libre cela est relatif! ensuite comme a dit pascal (en d'autre terme soit) si dieu existe pas c'est la fin mais si dieu existe alors nous avons le "paradie a gagner" donc j'u crois pas c'st la fin j'y crois il existe pas c'est la fin aussi mais si il exite je gagne donc je décide d'y croire. Après l'application est autre et elle est bien relative d'une religion à l'autre et d'un individue à l'autre!
J'aime 30/09/20
dragon
Bon allez sur ce j'arrête de répondre sur ce post car nous tournons toujours en rond personne n'a La vérité si celle ci bien sur existe!!! MD
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
Un point sur lequel je suis d'accord avec vous, ViceRoi, c'est lorsque vous écrivez que "Toute relation D/s est une subversion du modèle classique du couple monogame. La soumission n'est plus affaire d'inhibition des désirs mais bien de leur désinhibition". Pour le reste, en précisant d’entrée de jeu, que je me définis comme athée, à tout le moins agnostique, pourquoi vouloir « déconstruire » ce qui a toujours fait la spécificité de l’homme (au sens non genré que ce mot a aussi dans la langue française) ?. Parce que pour moi ce qui nous distingue des autres espèces animales, c’est précisément cela, que nous ne nous définissons pas uniquement en fonction de nos besoins primaires. Et que la « foi », peu importe ce en quoi nous croyons, la spiritualité, c’est aussi ce qui fonde notre spécificité. C’est Chateaubriand qui écrivait « un raisonnement n'est fort, un poème n'est divin, une peinture n'est belle que parce que l'esprit ou l'œil qui en juge est convaincu d'une certaine vérité cachée dans ce raisonnement, ce poème, ce tableau. Un petit nombre de soldats, persuadés de l'habileté de leur général, peuvent enfanter des miracles. L'amitié, le patriotisme, l'amour, tous les sentiments nobles sont aussi une espèce de foi ». Et j’aime pour ma part croire non pas en un Dieu quel qu’il soit, mais en l’homme.
J'aime 30/09/20
Vice Roi
FFE: Pourquoi déconstruire "ce qui a toujours fait la spécificité de l’homme" ? Parce que ce n'est pas le cas. Parce que c'est juste des conneries qui n'engendrent rien de bon. Les superstitions n'ont aucun intérêt. Je ne vois pas le rapport, ou la différence, entre l'existence des religions et un quelconque recul sur les besoins "primaires"... à moins de souscrire à la définition religieuse de l'athéisme... Ou de vouloir conserver gratuitement les valeurs chrétiennes laïcisées. Ce qu'Onfray appelle des athées chrétiens. Tu ne crois pas, mais tu ne vois pas que sans cette croyance, les "valeurs" du truc ne reposent sur rien. Si on parlait de sciences, tu ne verrais aucun problème à ce qu'une théorie obsolète soit laissée de côté au profit d'une théorie plus pertinente, n'est-ce pas ? Et bien c'est exactement pareil avec les religions. Ce sont des modes de pensée obsolètes, qui doivent laisser la place à d'autres. Certaines évolutions sont déjà faites, d'autres restent à faire.
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
@ViceRoi. A chacun sa vision des choses. Mais, tant qu'à faire, et quitte à passer pour obscurantiste, archaïque ou aliénée, je préfère encore la mienne. Parce que si les religions sont aussi mortelles que l’étaient les civilisations pour Valéry, elles répondent pour moi à une fonction positive fondamentale, et qui continuera d'exister : celle de créer "des torches une à une allumées par l’homme pour éclairer la voie qui l’arrache à la bête". Et cela la science n’y parviendra jamais.
J'aime 30/09/20
dragon
super Esclavagisteprf! eu me suis je égaré ou somme nous bien sur BDSM.FR pas psychologies.com??? lol
J'aime 30/09/20
FemmeFemelleEsclave
Sans compter que si le sexe est important, la vie ne se limite pas seulement à baiser. Et même qu'il arrive parfois qu'une "esclave" tente de penser par elle-même. Après, mon point de vue n'engage bien sûr que moi.
J'aime 30/09/20