Parloire
le 25/05/22
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Quelles limites à mettre une date sur un fantasme?
[edit] j’ai reformulé la question initiale:Quelle limite au fantasme? Qui effectivement n’a aucune limite intellectuelle ou morale.
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Géraldine 75
Vous voyez beaucoup par le prisme de la loi Angel mais pour en revenir à mon exemple de tout à l'heure, il ne s'agit pas tant de savoir si les personnes qui utilisent des drogues sont faibles (dans ce cas considerons que de.très nbreux artistes, écrivains, cinéastes, acteurs de Baudelaire à Malraux, des jazmen aux 3/4 des musiciens pop, rock etc des années 70/80/90 l'etaient!) mais bien voir que les lois instaurant la prohibition d'un certain nombre de psychotropes non seulement s'acharnent sur ces personnes qui ne commettent que le seul«delit» de les consommer mais permettent en plus les mafias de tous les pays à s'enrichir, corrompre, tuer etc en interdisant ces produits tout comme la prohibition dans les années 30'de l'alcool ont permis à celle des USA de le faire. Nombreuses sont desormais les voix politiques, médicales et même policières qui s'élèvent pour remettre en question cette optique contre-productive de la prohibition...
J'aime 26/05/22
Lotine
non mais tu me tag sur un truc où du matin on parle de caca et de nourrir une seule bouche.... je ne sais pas si tu as fumé la moquette ou un peu trop fréquenté les marseillais avec les affaires de Poty porta mais y'a quand même un truc qui tourne pas rond dans les calanques.... Je suis étonnée que tu n'ais pas imaginé un mouvement perpétuel en les mettant en cercle.... le temps de la digestion doit bien permettre ça ou avec une poche parentérale.... bref il est clairement trop tôt pour me gacher mon petit dej..... Non mais je te jure y'a des coups de pelles qui se perdent hein la limite du fantasme c'est le code pénal, ni plus ni moins à partir du moment où il y'a une atteinte à l'intégrité physique d'une personne tu peux pas le faire c'est interdit, sinon imagine le nombre de cadavres que j'aurais à cacher hein.....
J'aime 26/05/22
Lady Spencer
....
J'aime 26/05/22
Novicetimide
Sans tomber dans les extrêmes (caca dans la bouche , nécrophilie etc) la loi c'est pas suffisant elle varie d'un pays à l'autre . La polygamie par exemple , si je décide d'avoir deux maris en France ça m'est impossible on le conçoit mal dans notre culture, pourtant si tout le monde est d'accord ça peut être très équilibré personne ne souffre ou ne mange du caca !
J'aime 26/05/22
Novicetimide
L'esprit de l'escalier ...j'ai pensé à cette histoire des droits des morts . Je crois que même après la mort on devrait rester maître de son enveloppe, notre corps c'est la seule chose qui nous appartient réellement. Puis j'ai pensé aux dons d'organes, aujourd'hui concrètement on est tous donneurs d'organes d'office en effet avant il fallait de son vivant émettre le souhait d'être donneur, il y avait des campagnes de communication , pour inciter à faire sa carte, en parler de son vivant à ses proches etc Il y a plusieurs années la loi a changé nous sommes tous donneurs et il faut si l'on s'oppose, s'inscrire sur liste de refus ( il y a bien moins de communication à ce sujet étrangement) je sais pas si c'est mieux si ça a changé le parcours greffe, si ça sauve plus de vies.. Aussi louable que se veut cette loi elle questionne sur nos droits, sur notre corps et à qui il appartient dans l'après... Si avant on jugeait normal et éthique de chercher l'avis du vivant, par extension on devrait pouvoir choisir ce qu'il advient de sa dépouille qu'on utilise ou non ces droits , plein de gens se fichent de l'après...juste pouvoir décider jusqu'au bout.. Bref tout ça pour dire que si un dernier rapport avec son conjoint même après si il a bien été acté avant je vois moins le soucis ... Et j'ai très mal dormi faut pas secouer le mur comme ça ah ah ah !
J'aime 26/05/22
Bosco
Il n'est pas interdit de vivre avec deux femmes ou deux hommes mais il est interdit d'être marié avec....les lois sont différentes car comme vous avez dit les cultures et traditions et modes de vies sont différents. Les lois limites mais ce sont aussi des gardes fous. Des fois , i l'est possible de les contourner un peu 😁😁😁😁
J'aime 26/05/22
Tindalos
Le fantasme s'inscrit dans un contexte sociétal et historique. Si (un si hypothétique pour l'expérience de pensée)j'étais attiré par les très jeunes hommes, et bien personne n'y trouverait à redire il y a deux ou trois mille ans en Grèce, alors qu'aujourd'hui, je finirais en prison (ce qui n'est pas un mal).
J'aime 26/05/22
Tindalos
Je pense que, globalement, la morale est affaire de respect des libertés d'autrui, actuellement. Même si tout n'est pas parfait, qu'il y a encore du travail à faire, et qu'on n'est pas dans la mauvaise direction, globalement la société se moque bien de ce qu'on fait dans sa chambre à coucher, mis à part quelques extrêmes d'un côté comme de l'autre. Dans le cas de human centipede, si on trouvait déjà des volontaires pour la réalisation du fantasme, encore faut-il trouver la personne compétente prête à s'engager dans l'acte médical qui va conduire à la mort des personnes impliquées. Personnellement, je n'envisage pas de mise en œuvre de fantasmes laissant des séquelles physiques ou psychologiques, mais je peux comprendre ceux que ça émoustille. Mais du fantasme à la mise en œuvre, il y a un pas. Fantasmer de se faire castrer, pourquoi pas, mais le faire réellement avec tout ce que ça implique, c'est hard...
J'aime 26/05/22
Parloire
Lotian, lorsque vous dites que la limite c’est notre champ d’expérimentation, vous parler de qui en disant « notre » ? Notre champ d’expérimentation en parlant de « soi » , c’est notre surmoi qui le limite, forcément.. mais si on s’autorise justement à dépasser ces limites et c’est une des possibilités dans le bdsm. Bien que je sois d’accord sur le fond avec vous: on ne doit pas se limiter à la sexualité et au bdsm dans cette question. Pour placer le contexte , cette recherche d’un psychopathe m’a vraiment fait me poser des questions sur mes propres limites. Car les limites sont toujours in finé non pas celles du Soumis mais celles du Dominant qui s’observe dans le miroir du transfert de pouvoir. Et là cette Soumise anonyme dis clairement que non seulement elle veut s’en remettre aux limites de son Objet de recherche mais en plus que cet objet ci n’a pathologiquement pas de limites morales, légales, ou d’ego… et je trouve ça comment dire? … Je ai envie de dire respectable. Alors bien sûr y a le fond et la forme, mais putain qd je vois le contrôle qu’il me faut pour ne pas lâcher prise dans la domination pour respecter un cadre qui n’est pas le mien, par loyauté, par respect de l’autre, par amour aussi (sens large du mot/émotion/valeur) et bien j’avoue que cette confrontation au vide n’est pas effrayante mais obsessionnelle. ( D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi cette personne a été bannie? Si qlq’ un à l’info pour ma culture locale) Alors quelle limite poser à ceci? Car pour l’instant , en dehors d’avoir peur d’une sanction pénale , d’aller contre une éthique, une morale, contre des valeurs personnelles qui sont imbibées de la densité que chacun de nous y met, peur de la mort, peur de souffrir physiquement ou psychiquement, peur des influences ou de l’oubli, et j’en oublie; et bien je ne vois pas bien de limites. Je pense que raisonner dans son propre confort biaise le raisonnement. Et le biais est visible dans ce fil. Chacun pose le problème suivant un regard societalement Normé et/ou mu d’une peur personnelle intime; mais en descopant le point de vue sur l’accession à l’abolition des règles morale dictées par la société humaine dans sa majeure partie, on se retrouve sur des fonctionnements primitifs (j’entend par primitifs qui ne sont pas construits par l’éducation) qui ont sûrement leurs propres règles au fond.. mais qui semblent bien trop obscures pour la majorité. Peut être ma question aurait dû être: dans la minorité dite pathologique des sociopathes, psychopathes etc.. quelles limites mettez vous à l’exécution d’une chose qui a du sens pour vous? Bah la réponse était naturellement : aucune 😅
J'aime 26/05/22
Bosco
Parloire, votre texte sur la difficulté au contrôle pour rester ds le cadre. Peut on être totalement épanoui qd on lutte pour tester ds un cadre ? L'épanouissement ne passe t il pas ds la possibilité de partager autant que faire ce peu ces limites avec une personne ? Cela n'entraîne t il pas une frustration inconsciente?( C'est une vraie question pour moi)
J'aime 26/05/22
Parloire
Bin totalement oui. Ma lutte personnelle est perpétuelle, elle engendre de la frustration et je m’efforce à rester conscient de cela. Le cadre est exiguë, car la vision societale est est exiguë et sa perméabilité puissante dans les visions individuelles. Conformisme de masse j’ai envie de dire. Oui le partage « au mieux » des limites de l’autre permet de s’explorer soi même mais les limites me semblent tellement loin. Pour lutter contre la frustration, je pense qu’il faut accepter la différence de l’autre et l’accepter non pas comme étant une limite à soi, mais comme une vision de l’autre.
J'aime 26/05/22
Lady Spencer
Juste à titre d'exemple, une expérience que j'ai vécue sur le viol simulé : https://www.bdsm.fr/forum/thread/3649/Forc%C3%A9e/
J'aime 26/05/22
Lady Spencer
Exemple à suivre ou à ne pas suivre, mais le questionnement des limites fut posé, tant pour la soumise désireuse de vivre son fantasme, que pour les hommes recrutés à dessein.
J'aime 26/05/22
Lady Spencer
Je n'ai fini de lire tous les commentaires, mais je pense que nous avons tous des limites : morales, physiques, légales, émotionnelles......peu importe au fond, mais nous sommes animés de capacités et d'interdits. Qu'ils soient dictés par la règlementation en cours ou par notre sens "moral" personnel, et qu'elle qu'en soit l'origine ou la raison, nous nageons au milieu de ce que nous aimons vivre et de ce que nous ne pouvons pas vivre. Le BDSM permet à beaucoup de flirter avec nos interdits et nos capacités, avec ceux des autres aussi, et à caresser nos fantasmes. Si je vivais tous mes fantasmes, il y a longtemps que je gratterai les murs d'une cellule, donc nous nous adaptons vous et moi, bon gré mal-gré à ce que la société a posé comme garde-fous. Là où le bât blesse pour moi, ce sont tous les interdits issus des croyances et des religions : qui varient d'ailleurs au fil des âges. Et des connaissances. D'où la transgression ! Et j'adore transgresser ! Le pal, par exemple, n'existe plus ici : oui, je sais, quel dommage ! On savait s'amuser autrefois .......1f608.png1f608.png La levrette était interdite au XIème siècle : dingue hein ? (précision pour les zoophiles, la levrette n'est pas la dame du lévrier dans cet exemple !) D'autant plus dingue que pour la vérification, même avec des gens d'armes très spécialisés, fallait du monde inspectant les foyers et les bordels . Et quand bien même le fantasme de la levrette en titillait l'entre cuisses, c'était "péché" selon les lois cathos en cours. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas la meilleure position pour engrosser, et que, l'acte sexuel n'étant envisageable que pour la reproduction, la missionnaire-attitude était préférée. Tout le monde devait s'en contenter, sauf les animaux qui avaient tout compris sans se poser de questions métaphysiques ! Et le fantasme n'avait qu'à bien se tenir sur ses petites pattes arrière ! Mes interdits, mes limites, mes fantasmes ne sont plus les mêmes depuis le commencement de mes explorations en BDSM (idem dans la vie vanille d'ailleurs). Certains n'ont pas changé d'un iota, d'autres ont évolué. C'est le principe des connaissances avec des rencontres en cours de vie, bdsm ou non, un principe d'apprentissage. Ce qui permet d'ouvrir plus large encore, la porte des fantasmes.
J'aime 26/05/22
Lady Spencer
Un autre exemple bien à propos, dans une demande reçue ce midi : je lis le profil du soumis en question et sa présentation : copié-collé (sans pseudo of course) "Je suis homme soumis novice. Prêt à dépasser mes limite. J'ai déjà pratiqué la sodomie par gode ceinture. Si ma maîtresses c'est si faire . Je n'aurais aucune limite..." Les limites seraient donc les limites propres à la personne dominante ?
J'aime 26/05/22
Bosco
Le BDSM , l'amour, la confiance, la communication ont pour moi pour but de dépasser les limites avec le temps du dom comme de la soumise afin que les deux se sentent compris aimés et épanouis. Je n'envisage pas d'être ds le BDSM pour faire du demi, me sentir frustrer. Cependant, le rôle du dom et de la soumise sont tt de même différent. Ils est vrai que la soumise (idéal) est de se soumettre au fantasmes de son dom mais le rôle du dom et d'amener, de protéger, de connaître sa dom afin de connaître les limites. Le pragmatisme est essentiel mais qd limites de chacun se font dans une symbiose et ds le plaisir.... c'est juste magique, le graal
J'aime 26/05/22
Linsoumise
! Ouhouuuhhh
J'aime 27/05/22
Lady Spencer
Merkkkki
J'aime 27/05/22
Géraldine 75
Heu moi je préfère fixer mes limites plutôt que de laisser à la personne dom la possibilité de le faire, maintenant je peux lui dire que pour une pratique en particulier je peux essayer d'aller plus loin bien sûr avec un safe code, mais pour d'autres c'est d'emblée non,no way ( par ex l'étouffement ou les marques durables)...
J'aime 27/05/22
syvonbi
Le bdsm à ses règles ,quoi qu'il en soit , tout doit etre consenties
J'aime 31/05/22