SeigneurJungien83

Je jouis et je fais jouir autrui, sans faire de mal ni à moi-même ni à personne (puisque l’autre est demandeur à ce que je la fasse jouir comme ça). Voilà je crois toute la morale… disait Chamfort, le grand penseur de l’hédonisme.

Personnellement, et je ne cherche à convaincre personne, je suis même à la recherche de contre-exemples, je crois que soumis et dominants ont comme point commun d’avoir eu à se positionner très jeune face à la violence ou à l’abandon ou au rejet. Cela vaut pour toutes les soumises que j’ai croisées (5, c’est pas un sondage non plus…) et moi-même. Ensuite, tout est très réversible. Moi qui ai vécu pendant des années avec une épouse qui « portait la culotte » et devant laquelle je m’écrasais, je suis aujourd’hui dominant. Et j’ai vu chez certaines des 5 soumises dont je parle, des propensions nettes à la domination. C’est une manière d’apprivoiser, je crois, selon mon expérience, des situations qui ont été difficiles, en bornant nos jeux par des limites et en sachant qu’il y a derrière de la bienveillance. Et une certaine forme de fusion dont, pour beaucoup, nous sommes, je crois, demandeurs. Mais nous ne nous étouffons pas dans la fusion puisque régulièrement nous reprenons nos places, soit dominant(e), soit soumis(e). Cela nous permet de respirer. Avant de refusionner ;-). J’avance sur des oeufs parce que je sais que le sujet est sensible. Et je voudrais que mon point de vue, celui d’un homme de 58 ans, sera regardé avec bienveillance

Message envoyé à ma délicieuse soumise : Le BDSM permet de goûter à la fusion sans s’y noyer. Un claquement de doigts et chacun revient à sa place. Avant de pouvoir y goûter à nouveau. Vous y verrez parfois une trahison (passer de mes bras à mes pieds et bien pire…), c’est en fait le seul stratagème efficace pour nous retrouver à chaque fois.

C’esr le groupe des profils bannis… C’est normal ?

Lettre envoyée à ma dernière soumise, juste avant notre première rencontre et juste après un contact téléphonique où je l’avais trouvé trop aguicheuse : Bonsoir C……e, Merci de vous prêter aussi complaisamment à mes lubies [Les photos de ses seins nus posées sur la page de Une du journal La Provence]. Votre poitrine est envoûtante, votre sourire radieux, et vos formes magnifiques. Comment conserver un peu de misogynie propre à tout sadique ? J’ai été frappé par la maturité de votre voix. Votre ton séducteur m’a impressionné. J’y reviendrai plus tard. Je suis nostalgique du temps où certains lords anglais emmenaient leur femme, fraichement épousée, se faire éduquer par des maîtres aguerris, dans quelque manoir discret. Ces femmes, venant de la meilleure société anglaise, étaient apeurées. Leur voix étaient pleine de contrition et de pudeur au moment de répondre à ces éducateurs intransigeants, chargés de briser leur volonté et les soumettre à jamais aux désirs des hommes. Elles couraient à leur sortie se blottir dans les bras de leur époux qui pouvait alors leur manifester tout à la fois tendresse, et profiter de leur grande complaisance sexuelle. Elle savaient qu’au moindre refus, elle reviendraient au manoir. On dit que cette éducation anglaise des épouses donna les plus heureux mariages d’Angleterre. Je veux retrouver cette contrition et cette pudeur dans votre ton. Je ne veux pas que par le ton de votre voix vous cherchiez à me charmer, me séduire, me « chauffer » et ainsi tenter de prendre le pouvoir. Je sais bien que les temps ne sont plus à ce que votre amoureux vienne me confier votre corps et votre âme sans vous demander votre avis. Je sais bien que vous vous réjouissez d’être prise en main. Mais je ne veux pas entendre cette joie, cette complaisance ou cette impatience dans votre ton. Votre ton ressemblait trop à ces croqueuses d’hommes qui font l’aversion (la terreur ?) de certains pervers à penchants sadiques. Vous êtes trop consentante à mon goût, C……e. Je sais que mes injonctions sont contradictoires. Et que la ligne est fine pour les respecter. Je veux que vous m’envoyiez maintenant une photo de votre sexe, lèvres légèrement ouvertes. J’ai dit légèrement, C……e. Pas d’excès. Je serai le plus heureux des hommes si je savais vous apprendre la mesure. Samedi prochain, nous nous verrons au bar du Novotel. Nous échangerons rapidement quelques banalités. Vous aurez l’occasion de me voir et de juger si vous souhaitez monter ou non vous soumettre. Je monterai alors dans la chambre que j’ai réservée. Vous aurez le champ libre pour vous en aller si vous le désirez. Si vous souhaitez me suivre, vous attendrez 5 minutes et vous me rejoindrez. Ce sera le moyen de manifester votre plein consentement. Je vous souhaite pleinement à moi, Votre seigneur, [Je rappelle que ma soumise est aujourd’hui partie à Paris pour d’autres aventures… Et que je suis à la recherche d’une nouvelle soumise, assez maso, un peu soubrette. Soit à initier, soit à prendre fermement en main. Ma dernière soumise était très jeune. Là, je souhaiterais quelqu’un de plus de 45 ans.]