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lulu

lulu

homme soumis. 58 ans. a une relation BDSM.

Publication BDSM

lulu
Les premières lueurs du printemps Dehors, aujourd’hui il y a du soleil et le calme règne. C’est le genre de journée qui déclenche des pensées sournoises et délicieuses dans nos esprits. Le genre de journée où nous commençons à penser au printemps, au renouveau, à un retour à la vie après les jours froids et sombres de l'hiver. Le genre de jour qui réclame d'être utilisé au maximum. Un air frais, pas de vent, un soleil chaud sur ma peau nue. Ma peau nue retenue par des chaines entre deux arbres robustes. Les rayons du soleil provenant des feuilles bourgeonnantes se drapent comme de la soie sur ma chair exposée. Non pas que je puisse le voir bien sûr, ma cagoule est complètement étanche à la lumière. Et le bâillon nous permettra de ne pas déranger les oiseaux et les abeilles... ou qui que ce soit d'autre. Non pas qu'il y ait quelqu'un d'autre de toute façon, l’endroit très calme. Le claquement du martinet brise le silence. Les lanières frappent mon dos. Je tressailles un peu mais les chaines tiennent bon. Elle voit que je résistes. Que je me crispes à chaque coup. Elle sais que ce n'est qu'un réflexe. Elle me vois m’abandonner lentement à la puissance de son rythme, me détendre dans ses liens et me soumettre. Les coups deviennent un peu plus durs. Ma peau devient rouge. Elle peut voir la rougeur se répandre entre mes épaules comme un feu. J’essaie de résister mais je ne peux pas. Mon corps a besoin de cette chaleur. De petites gouttes de sueur se forment alors que je commence à perdre le contrôle. Elle regarde attentivement, attendant le moment. Le signe subtil que c'est le moment... Elle le voit… le léger affaissement de mes épaules. La rotation de ma tête. Je suis prêt. Le premier coup de fouet frappe mon dos brûlant comme une explosion. Je me redresse en tirant sur les chaînes, mais je ne peux pas lui échapper. Elle prend son temps. Elle évalue soigneusement le résultat du premier coup, ajustant la puissance et la visée avant de lâcher le second. Mon corps se cambre. Elle peut voir les muscles de mes bras se tendre contre les chaines qui ne cèdent pas alors que les troisième, quatrième et cinquième coups arrivent. Le sixième a toujours été ma limite. Avec précaution, Elle vise, libérant le fouet enflammé à l'horizontale juste en dessous de mes épaules. Ses yeux sont rivés sur moi que je me tords et me débats, menant un combat intérieur. Elle fait une pause. Elle retire le bandeau de ma cagoule. Elle regarde dans mes yeux. Elle n'y voit rien d'autre que de la détermination et du désir... Après avoir remis le bandeau, Elle recule, s’alignant pour un autre coup... le fouet vole. Quand il frappe, son bruit est assourdissant dans le calme du printemps. Mes genoux se tordent. Ma tête se balance d'un côté à l'autre alors que j’essaie de gérer la douleur. Encore une fois, Elle vient regarder dans mes yeux... Je vois sur son sourire, un soupçon de triomphe et la lueur du succès... Elle dit : « Je ne vais pas te casser avec le fouet. Pas aujourd'hui. Il est temps d'utiliser une autre tactique. » Elle fouille dans son sac pour trouver son battoir. Elle le tiens en l'air pour que je puisse le voir... Je vois son regard... je secoue la tête mais c'est inutile... Mes protestations étouffées sont ignorées. Je tires en vain sur les chaines. Elle se place derrière moi et Elle frappe mon derrière exposé et sans défense. Des claques lourdes et rythmées qui suivent les mouvements de plus en plus frénétiques de mon cul. Elle voit ma tête rejetée en arrière. Elle voit mes muscles se contracter. Je ne peux rien faire pour la stopper. Il n'y a pas de répit. Pas de pause. Le battoir continue de s'écraser sur mes fesses qui rougissent rapidement. Je résiste mais c'est inutile. Mon corps n'obéit pas à mon esprit. Mes cris s’enchainent, étouffés par mon bâillon et la cagoule. Toujours pas de fin... Elle passe à la canne. Les coups tombent en même temps que les mouvement de mes hanches... Mon monde explose puis c’est le noir. La punition s’est arrêtée. Elle détache les chaines de mes menottes. Elle me retient alors que je tombe dans ses bras, faible comme une gelée. Doucement, Elle détache la cagoule, enlève le bâillon et m’offre une gorgée d'eau. Avec précaution, Elle m’allonge sur la couverture et nous recouvre. Elle me serre contre Elle. Ses lèvres trouvent les miennes et nous nous embrassons, un baiser lent, profond, sensuel, de satisfaction mutuelle alors que nous sommes allongés ensemble sous les arbres..... Le printemps est de nouveau là.
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Nina
Un printemps fait de beaucoup de sensations ! Merci Lulu pour ce partage et ces mots !
J'aime 04/04/22