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Ch

Chanaelia

femme soumise. Vit à Bordeaux, France. 34 ans.
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
Je trouve que votre récit va dans un seul sens, bien déroulé... Je partage votre ressenti.  Vouloir à  tout prix défendre une liberté pour laquelle tant se sont battues pour en obtenir quelques parts.  Cela dit, je trouve en la femme une position naturelle de soumission. Une femme est une femme parce qu'il y a l'homme. Un homme parce qu'il y a une femme. La solitude n'est pas quelque chose de naturel, nous sommes une espèce  social, vivant donc en "groupes".  Et personnellement, même si j'ai une tendance à  vouloir dominer même si c'est par la douceur, la patience et la bienveillance, j'ai besoin de me sentir sous l'autorité  d'un homme, qui puisse me canaliser, avoir le dessus sur moi et à  qui je pourrai donner un maximum de moi, lui laisser prendre ce qu'il désire parce que je lui cède volontiers ce qu'il veut de moi. Mon plus grand intérêt est d'être le plus authentique et sincère avec moi même,  meilleure manière d'exercices mes conditionnement pour être dans ma vérité et commencer à me modeler selon mes volontés, celles de Dieu avant tout.      
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
  Et bien exactement à  ce moment là,  je n'étais plus dans la religion catholique (arrêt net pendant le catéchisme étant petite...). Je baignais dans un fourre-tout spirituel dans lequel je cherchais du sens à  ma vie mais même  le gloubiboulga des spiritualités  en tout genre ne me rassasiait pas de ma faim et de ma soif de sens de la vie. Exactement,  des expériences douloureuses de vie, violences et mort, m'ont fait m'arrêter de vivre et commencer à  mourir. Face à  la mort j'ai cherché  presqu'indispensablement, voire vitalement, le sens de la vie. C'est dans la spiritualité  que j'ai commencé  à fouiner. La solitude m'a fait beaucoup m'interroger, seule face au paysage qui s'offrait à moi, perdue et égarée  me laissant porter par le temps et l'espace... Puis j'ai découvert les paroles de Bouddha, qui correspondaient au sens que j'avais conclu aux travers de mes interrogations... Après un an et demi de côtoiement j'ai fait ce qu'on appelle ma prise de refuge. Et comme dans la religion catholique, nous avons un chemin à parcourir. Mais pas de bien ni de mal, seulement ce qui est et ses incidences. J'ai été  pousser plus avant mes réflexions déjà engagées  par ma solitude mais un peu plus guidée  cette fois ci.  J'ai pu arriver à  un état de grande paix, puisque le top du top c'était les 4 grands principes , les 4 vérités des nobles, sur la découverte de la liberté  par le fin de la souffrance... et ça collait parfaitement à  mes attentes. Toutefois, l'absence de réponses à  mes interrogations pour quoi les hommes souffrent? pour quoi devont nous atteindre l'éveil? qu'y à til après cela? Qu'est ce que ça induit d'être sur terre à souffrir et à voir le monde en souffrance?  Toutes ces questions restaient sans réponse... et aucune autorité supérieure pour me guider sur mon chemin... J'avais l'impression d'être bloquée  dans un cercle infini, à  être bien et en paix en moi même  et à  voir le monde en souffrance, impuissante à  faire quoique ce soit... sinon à  mon échelle propre, à  l'échelle de l'individu. Je pouvais entendre que la souffrance fait évoluer les gens, tant ceux qui l'imposant que ceux qui la subissent, au final chacun ses souffrances, tout le monde est concerné.  .. Voilà  le seul sens que j'ai trouvé  à  la souffrance, si on l'accueille et qu'on parvient à  la comprendre, par compassion pour nous même,  on peut s'en libérer,  sinon on cherche des exutoires comme l'alcool, la drogue.. Le sucre... le sport... où le bdsm.  On cherche des analgésiques pour le corps et l'âme  parce que la souffrance est insupportable.  Je n'ai jamais vraiment  eu l'occasion d'essayer le bdsm au final. Je le regrette mais mon Maitre pebse quil en est mieux ainsi pour moi. Mais je suis toujours en questionnement... La seule conclusion que j'ai trouvé,  c'est de souffrir parce que j'aime. La vie m'a ôté  tant de choses, je me sens indomptable en désirant plus que tout être dompter, puissante sans vouloir aucune force.. J'ai envie d'aimer et de me donner, pour un seul homme, qui voudra faire ce qu'il veut de moi, pourvu qu'il m'aime vraiment, quil me veuille a tout prix, telle que je suis, surtout dans ma faiblesse, avec mes sales défauts qui font que je reste humaine, imparfaite mais tellemebt humaine... Je crois, et je me trompe peut être, que par amour, on peut tout faire pour l'autre, avec une confiance aveugle, s'abandonner totalement, ne plus être maître de soi comme les bouddhiste peut nous y guider dans son sens.  En bon je chemine,  comme tout un chacun. Parce que êtes moi et je suis vous, nous réfléchissons,  Voir l'autre c'est voir une part de l'humanité,  une part de ce qu'on peut être à  un moment donné...  Le seul sens à  la souffrance que j'ai trouvé c'est au travers de Jésus et Marie que je le trouve, qui quils soient, ils ont souffert une souffrance que peu voir aucun ne connaît, par amour pour Dieu, par amour nous.
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
 Faire "croire" : cette seule phrase est inquiétante par son pouvoir manipulateur. Et pour toutes les religions. Je voudrais juste savoir, comme dans le questionnement de départ, les pratiquants bdsm-croyants ajustent tout ça.  Je me pose la même question.  Je dirais que nous avons sans doute tous une tendance au masochisme ou au sadisme, plus ou moins forte. Je dirais aussi que les intentions de chacun appartiennent à  chacun pour ce qui est du but dans lequel nous pratiquons ou pas le bdsm.  Cela dépend  aussi du regard qu'on y porte.  Mais l'intention est bien ce qui compte avant tout. Un sadique de nature qui maîtrise son sadisme pourrait l'utiliser pour accompagner un masochiste à  maîtriser son masochisme....  Je le vois comme un équilibre entre deux êtres. Car nous sommes tous esclaves  nos penchants, quels qu'ils soient.  Peut on prétendre n'avoir besoin de rien sur terre? Sinon de Dieu, de ce qui ne se voit pas pour les croyants? Les non croyants se satisfontils de ce qu'ils ont profondément? Beaucoup me diront que oui et je leur répondrai que c'est à  l'appréciation des expériences de vie de chacun. Je pense qu'au travers de nos pulsions, désirs, nous sommes avant tout esclaves de nos corps. Un désir non assouvi, une frustration... sinon la porte est ouverte à  tout! Doit on satisfaire tous nos désirs?  Ce n'est pas possible... il n'y aurait plus de lois ni de mœurs... nous ne serions que des bêtes... chevauchant tout et n'importe quoi à  tout va..  A -t-on déjà vu un lion vouloir se taper un dauphin? Ou une antilope? Il y a quelque chose en plus chez l'être humain qui le pousse à explorer une autre part de lui-même,  ce côté  spirituel, qu'on ne voit pas mais qui existe tout de même....  .. et beaucoup se rappelleront que l'essentiel est invisible pour les yeux, car on ne voit bien qu'avec le cœur..   
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
  Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu.aimer n'est pas conditionné  par des intérêts ou des croyances, mais que c'est une valeur sans limite. Aimer les humains non plus donc.  Je pense toutefois que tout est lié car de la matière on peut en apprendre les lois physiques, et de la relation avec la matière, des lois "relationnelles", "interactionelles"? J'aime apprendre, découvrir... Effectivement la religion au sens propre nous empêche de nous e ployer nous mêmes sous bien des aspects c'est ce que je regrette car comment peut on avoir la prétention de définir ce qui est bien ou mal en ne connaissant que l'une des deux valeurs?  Et comment faire des choix en conséquences?  La religion appelle à une foi aveugle, une foi parfait en ce que ne cherche pas même  à ouvrir les yeux pour voir et comprendre les choses...  Pourtant c'est en comprenant qu'on peut aussi intégrer les choses et avancer dans notre processus d'évolution de vie.  Le temps passe, ôn se développe étant nous même  et différent à  la fois de chaque instant... J'ai eu un temps bouddhiste, avec ses notions de karma qui représente en soi, un ordre de fonctionnement de la vie.
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
J'apprécie votre avis, il y a effectivement spiritualité et religiosité. Qui sont deux choses différentes. D'un côté  on expérimenté pour développer quelque chose de lordre de la conscience ou de lesprit.. Rien n'est interdit sinon ce que l'on s'impose et qui définissent nos propres limites. De l'autre on applique les lois point, sans les discuter. Nos limites sont imposées  par les lois. Je me demande si pour un chrétien trouver le parfait équilibre entre spiritualité et religiosité,  à  savoir que nous arrivions à  faire concorder nos propres limites avec celles des lois de Dieu. Parce qu'une compréhension de la vie aura été  assimilée... 
a répondu à sa propre discussion "Bdsm et religion".
  Nu et innocent devant Dieu, vêtu et conscient après avoir manger du fruit défendu, arbre de connaissance... sans vêtement on peut se sentir mis à  nu.. face à  l'autre... Dieu Maître suprême  des chrétiens et bien d'autres... nous nous sommetons à  lui, à sa Parole.  L'homme se soumet à  Dieu, la femme à  l'homme... La torture, la flagellation seul ou fait par quelqu'un, on n'implique que le nombre de personne qui y participe... La responsabilité  des deux parties, qui appliquent et qui supporte les actes, les propos...  Restent à  connaître les intentions de chacun, pour se punir, pour le plaisir de souffrir, pour les sensations fortes, le plaisir de faire souffrir l'autre, l'aider à  se sortir de ses conditionnements, lui faire accéder au plaisir par la douleur... transcender le corps et l'ego, pour n'être plus rien, mais toucher l'essentiel de son être,  la vie qui se cache en nous sous ces mouvements qui crient je meurs alors que,en réalité  il nous en faut plus pour passer l'arme à gauche... parfois un soupçon plus de la limite que nous pensons encore extensible... Aimer son corps? L'accepter, tel qu'il est, comme il nous est donné ? Par ce qu'il nous est donné, comme rattaché à  notre conscience... indissociable tant que nous sommes sur terre... quoique...  Dans le respect de soi et de l'autre on y trouve de l'amour? Par amour ne peut on pas imposer à l'autre ce qu'on sais être dur mais qui sera salutaire pour l'autre, libérateur?  Aimer, quest ce que cest?  Aimer sans souffrir, serait ce possible?  Apprendre à supporter la souffrance par amour pour l'autre? La soumission un témoignage d'amour ou un besoin animal?  Donner son corps à  l'autre, entièrement, en disposer complètement, ses pensées,  tout son être.... pourquoi faire? Quand sommes nous satisfait? En ayant ce qu'on désire ou en transcendant notre volonté  et notre désir en supportant de ne pas l'avoir pour changer son regard et voir les choses d'un autre angle? En étant aimé ou détesté,  lorsqu'on nous fait mal ou lorsqu'on nous fait du bien? Et le mélange entre le plaisir et la douleur nous ramène aux sensations... ça veut dire quoi avoir mal, avoir plaisir... lorsque les deux se confondent? Cela donnerait presque vie d'essayer pour savoir ce qui se cache derrière le rideau, comme si j.allais découvrir quelque chose qui à une étincelle d'éternité... quelque chose d'une vie éternelle, en jouant avec ce corps... un jouet avec lequel on s'amuse pour voir comment il réagit, il agit, découvrir un peu la magie de cet appareil si complexe et POUR QUOI? La curiosité me pique.. Mais je sais que je m'égare.... Tant de questions
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  J'entends votre position, mais la religion va au delà  de la simple imagination... cela dit on croit ou pas, on vit ou pas certaines choses, ou d'autres...  Mais effectivement, fonction de la connaissance d'une religion on peut se justifier de s'abstenir ou de faire quand même,  quand bien même c'est contre ou dans le sens de lois morales...  Je dirais que nous sommes des êtres complexe, avec une part animale qui se retrouve dans le plaisir de vivre des expériences de "chair", sensorielles, séquelles étant la dominante puissance de la part animale...  Mais nous avons aussi cette part de conscience, ou de croyances qui peuvent interférer dans nos pulsions, actions plutôt  bestioles... Je me demande si on peut vivre sans exprimer notre part animale...?  Pour les chrétiens il y a la vie dans la chair, au travers uniquement du corps et la vie éternelle par l'esprit je dirais...  et si nous utilisions notre corps pour nous découvrir un esprit nouveau?  Faire de notre corps un objet d'expérimentation, à  visée spirituelle?  Je sais que certains explorent seulement leur part animale qu'ils ont refoulée,  souvent à cause des codes qu'une société nous impose... certain se debrident, s'expriment naturellement selon ce qui les traversent, d'autre cherchent à découvrir l'autre ou soi, l'humain dans ses vices et ses vertus...  Car je me retrouve dans ce que vous dite à  savoir que de se priver de plaisirs charnels c'est une manière de se mentir à  soir même... mais d'un autre côté je me dis aussi que baiser pour baiser ça ne m'avance à rien personnellement, j'ai besoin de liens autre que l'assouvissement d'un plaisir. La domination soumission pourrait être entendue comme un rapport tout à fait animal car les relations animales sont fondées sur ces rapports. Mais j'aime mieux quand ce rapport possède des liens invisibles qui font qu'on se donne à  l'autre, au point qu'il puisse faire ce qu'il désire de moi. J'ai l'impression que la domination soumission peut mener à  une découverte au delà des plaisirs de la chair, peut être quelque chose de l'ordre de l'esprit, des connaissances, des sensations, des xomprehensions nouvelles de nous mêmes  qui peuvent nous conduire à  vouloir changer et chercher autre chose par la suite que le bdsm... mais je ne peux pas me prononcer la dessus, j'aimerais avoir des témoignages à  ce sujet... Et puis... tout le monde n'a pas la même  lecture des textes de la Bible... mais tendent tous vers la compréhension d'une vérité...  Si bien que les non croyants ont aussi des points de vue différents...    
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Jésus n'a pas pris plaisir à  se faire torturer et crucifier. Il a endurer les douleurs que lui infligeant les hommes il s'est laissé  faire en témoignage de la violence des hommes.. Je dirai qu'il dépend du regard que l'on porte sur la croix, certain y voient la mort, la douleur, la souffrance, d'autres y voient le moyen de vivre sous l'aspect éternel, l'entre deux de deux vies matérialisé par le croix, d'autres le signe de croix au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit... le témoignage du passage de Dieu sur terre, de son geste pour nous. De plus, on ne peut pas dire que tous les hommes ont torturé  Jésus, il y en a qui l'adoraient et le reconnaissaient comme le Messie.. Il se dit que la religion chrétienne est avant tout une religion d'amour avant tout... Ils n'admirent pas la croix, ils admirent l'action de Dieu pour nous et notre salut. Le sacrifice de Dieu pour nous comme un témoignage d'où Il peut aller pour nous préserver de la mort, de la disparition. Jusqu'où peut on aller en amour....?
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Pour les curieux en recherche de sens et de conscience dans leur pratique  https://nawajutsu.fr/douleur-pouvoir/
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Bronze : soumise au bandeau

Dimensions (L x l x h) ‎8 x 8 x 18 cm;
1 kilogramme
Matière : ‎Bronze
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