Lien BDSM
12.08.2024 Moulin Marquis
[M] Un texte de ma soumise Anaïs, le quatrième chapitre de notre aventure au Moulin Marquis : un texte d’une force inouïe.
Merci ma chienne.
4.retour
[s] Après presque 2 longues et interminables semaines je vous retrouve enfin mon Maître.
Vous me manquez, je n’ai cessé de relater chaque moment avec vous. Vos marques se sont estompées, elles me manquent aussi. J’aime les voir zébrer mon corps, le rendant entièrement vôtre.
Cette journée n’était pas prévue, j’ai su la veille que je serai libre des mes enfants. J’ai envie et espère que nous pourrons nous voir, j’aime tellement me retrouver avec vous, à vos pieds, j'en ai besoin. Je sais que vos journées sont bien remplies en ce moment, mais vous m’accordez ce temps, je vous en suis reconnaissante mon Maître et vous en remercie.
Je vous rejoins à notre point de rendez-vous, je suis en retard, suite à une petite surprise à mon réveil. Celle-ci m’empêche de me préparer comme je le souhaite pour vous faire honneur, je n’aime pas, j'en ai horreur.
Vous m'embrassez, m’enlacez, une bulle se crée, notre bulle. Il n’y a plus que vous, mon désir de vous appartenir quelle qu’en soit la manière. Vous soulevez légèrement ma robe, laissant apercevoir mes fesses, n'importe qui, qui souhaitent y prêter attention peuvent les voir. Cela met égal, mon corps est vôtre, à vôtre disposition.
[M] J’ai envie d’aller un peu plus loin dans l’exhibition. Je sais que tu aimes ça.
Au collier de chienne, j’ajoute les bracelets de l’esclave.
[s] Nous nous arrêtons prendre un café. Avant de sortir de la voiture, vous m’habillez, poignet et cheville, de deux de vos magnifiques bracelets en acier. Ces deux entraves lourdes de sens, ne laisseront pas de doute. Qui s’en apercevra ? Même la personne la plus pauvre d'esprit, en aura l’image de l’escalavage.
J’en suis fière mon Maître, fière de vous appartenir de cette manière et fière que tous sachent que je suis Vôtre esclave. Mais pas seulement, elles représentent aussi un cheminement plus personnel. Je me suis toujours sentie soumise, j’ai fantasmé sur ce lien unique du BDSM avant même ma majoritée , d’avoir mes premières relations avec le sexe opposé. J’en avais honte, je me sentais déviante. Je pensais que pour me sentir épanouie, il fallait rentrer dans une case, être une femme forte et de caractère. Je me trompais. Je n’y suis jamais arrivée. Je ne m’en suis rendue compte que lorsque j’ai décidé d’expérimenter. J'ai appris à accepter ma soumission, mes envies, ce que j’ai gardé caché au plus profond de moi. C’est uniquement depuis que j’ai commencé à m’accepter que je me suis sentie plus forte, avec plus de caractère. J’ai commencé à comprendre la vraie définition du mot épanouie.
Merci Maître de me faire porter vos bracelets, de m'éduquer à être votre esclave, d'être exigeant et tendre en même temps.
Nous retournons à la centrale hydroélectrique. Des travaux sont en cours. Nous profitons qu'il n’y ait personne pour approcher du pont qui enjambe la Bourne et profiter de la vue sur la vallée. Vous prenez quelques clichés, mes fesses découvertes, les reins cambrés. Je m'offre à vous, toute à vous quels que soient vos désirs. Des ouvriers arrivent sur le chantier. Nous écourtons cette exhibition improvisée. Mais vous avez eu le temps de me partager votre univers, et ce que vous inspire cette ambiance urbex.
Merci mon Maître de me les partager, de m’initier à votre univers, vos scénarios mais aussi à qui vous êtes, ce que vous aimez comme lors de ces balades ou conversation plus personnel.
Je m’installe à vos pieds en Nadu, vous préparez nos affaires pour nôtre randonnée, préparez vos fouets, cordes et entraves. J’ai toujours une certaine appréhension à leur vue, mais ils m'excitent. Vos marques, qu’ils vous permettent d'apposer sur mon corps, me plaisent.
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Vous me pénétrez de votre plug. Vous serez en moi pour toute la balade. J’aime beaucoup ce plug. Il vous reflète mon Maître, Vous mon propriétaire.
[M] Cette fois, je t’emmène au Moulin Marquis, ma soumise, en haut de la cascade.
[s] Nous entreprenons notre marche, espérant que nous serons un peu plus tranquilles que la dernière fois. Un petit détour au pied de la cascade, nous allons cette fois à son sommet, sa source. Un aperçu de la grotte du Bournillon qui m'avait tant inspiré la dernière fois me replonge dans notre dernière escapade. Un moment inoubliable, la plus plaisante des punitions. Nous prenons le sentier que nous avions loupé. Vous m’harnachez d’un baudrier, une autre forme d’entrave, bien qu'un peu moins esthétique que celui que vous aviez fait de vos cordes. Nous ne restons pas sur le chemin mais empruntons une via ferrata. Je ne suis pas aussi sportive que vous mais j'ai toujours aimé me retrouver en pleine nature, crapahuté, exploré, profitez de ces paysages changeant au rythme des saisons. Ce moment me rapproche de vous, du sport que vous pratiquez, même si c’est à très faible niveau.
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Arrivés au sommet nous découvrons le Moulin-Marquis, sa source, puisant son eau au cœur de la falaise. Un faible ruissellement d’eau dans lequel baignent quelques cairns qui lui confèrent un caractère mystique. Nos esprits sont vite emportés au plus profond de notre univers. Imaginant, des lampions l’illuminant, une cérémonie de culte, une réception, où soumises et esclaves serait au service et totale disposition de leurs Maîtres. Malheureusement, le public présent nous oblige à nous contenter de notre imagination.
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Nous continuons notre cheminement vers la porte du Diable toujours entouré de promeneurs. Profitant des magnifiques paysages qui nous entourent, de la beauté naturelle et des traces laissées par l’Homme. Nous grimpons à l'entrée de la grotte des gaulois. J’ai envie de m'y aventurer, me retrouver isolé avec vous à l’abri de leur regard. De laisser libre cours à vos envies et désirs au détour d'une alvéole. D’en découvrir un nouveau donjon naturel à nous approprier. À marquer de notre passage par vos marques sur mon corps.
Ce paysage, au pied de ces falaises, vous inspire des voies d’escalade, d’autres ascensions. J’admire votre capacité d’observation. J’essaye de voir les mêmes choses, je m'instruire de vos termes, m’en intéresse. Dans mon cas, ces falaises me rappellent à quel point nous sommes petits, face à leur grandeur et que nous demeurons éphémères face à ces colosses. Il faut savoir savourer le moment présent. Faire en sorte de vivre ce que nous souhaitons pour ne pas avoir de regrets et en tirer les apprentissages pour en sortir plus épanouie.
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Nous arrivons sur le plateau, une vue imprenable s'offre à nous. Nous en profitons quelques instants, j'en suis émerveillée. Le temps, de cette journée improvisée, nous est précieux. Nous redescendons. Je vous suis, vous imposez un rythme plus soutenu, une marche plus rapide, presque au pas de course. Vous êtes clairement en train de faire travailler mon cardio, et ma mobilité. J’étais plus à l'aise sur la montée qu'à là descente mais j'écoute et essaie de suivre vos conseils.
[M] J’accélère. Je veux rejoindre au plus vite notre donjon, au pied de la falaise. J’ai choisi un fouet plus lourd pour te marquer.
[s] C'est presque en bas que nous sortons du sentier. Nous nous retrouvons à l'abri des regards. Dans ce lieu, que vous vous êtes déjà approprié quelques jours auparavant, comme vôtre Donjon naturel, pour ma punition.
Vous m'ordonnez de me déshabiller, de retrouvez ma place à vos pieds, celle que je préfère quand je suis avec vous mon Maître. Vous aussi, vous vous mettez nu, vous m’offrez à boire dans la gamelle, cette balade m'a donné soif. Encore assoiffée, vous pissez dans ma gamelle, sur ma langue, mon visage, je m’abreuve de vous mon Maître. J'aime me retrouver ainsi chienne, votre chienne.
Vous commencez à sortir vos cordes et fouets, ils m’impressionnent comme je les appréhende toujours autant et en même temps, je suis complètement excitée. Excitée d'être à vôtre entière merci, de me retrouver entravée, de porter vos marques et de pouvoir les contempler.
Vous vous asseyez devant moi, vous m’ordonnez de vous sucer. Je m'excuse pour mon plus grand plaisir. Je cherche à vous détendre, vous ne vous êtes pas encore posé depuis que nous sommes arrivés. Je joue de ma langue sur votre queue, la savoure sur toute sa longueur. Vous commencez à jouer de votre cravache mexicaine sur mon corps alternant l’intensité. Certains de vos impacts me font frémir de plaisir, d'autres me recroqueviller à vos pieds. Je m'efforce de rester concentré sur votre queue dans ma bouche, le plaisir que je souhaite vous donner. Mais vous me reprenez quand je me retrouve quelque peu paralysé par votre cravache. Vous me baisez alors la bouche, m'étouffant de votre queue, au plus profond, pinçant mon nez. Puis vous prenez ma chatte, je suis déjà humide pour vous. J'aime lorsque vous l'utilisez de cette façon.
Vous venez encercler mes poignets de vos menottes en cuir, m’entravez à l’aide de vos cordes entre ces deux mêmes arbres que la dernière fois, vous les tendez, vous donnant accès à chaque parcelle de mon corps. J’aime lorsque vous m'entravez de cette manière, cette sensation de n’avoir aucun replie, juste être votre pour votre plaisir. Un petit doute s’installe tout de même, sur ma capacité à endurer, je connais déjà ce fouet, je le sais très exigeant bien plus lourd que celui que vous avez utilisé pour ma punition. Vous l'estompez, par votre toucher. Vous me contournez, m’embrassez. Venez serrer mes seins dans vos mains, pincez fort mes tétons, les tordre. Cette sensation me transporte, je sens mon corps frémir de plaisir, vous pourriez m'en faire jouir, j’aime quand vous me les tourmentez de cette façon, bien plus qu’avec les pinces, ce sont des sensations bien différente, bien que exigeantes toutes les deux.
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Vous retournez derrière moi, je m’efforce à garder mon corps détendu, une respiration lente et maîtrisée, je sais que bientôt ça ne sera plus le cas. Je me concentre sur mon corps encore en émoi, cette envie de plus, des suite de votre touché.
Les premiers impacts tombent, ils sont lents, presque doux. Votre fouet m'encercle, un peu comme un câlin. Vient me marquer de façon très distincte mon dos, mon ventre, avant de terminer par un claquement plus vif sur mes flancs. J’en ressens chaque centimètre. Mon corps déjà échauffé par votre cravache et vos fessés, les perçois déjà cuisantes. Vous vous stoppez, inspectez vos premières marques. Je me cambre plus à votre contact, j’aime vous sentir ainsi votre corps nu contre moi. Vous me pénétrez, ainsi entravée, à votre totale disposition, m’excitant de plus belle, me laissant en chaleur avant de vous retirer. Vous reprenez votre fouet, cette fois juste le cracker vient effleurer, caresser le haut de mon dos, provoquant des centaines de fourmillements dans mon corps, parcourant mon échine, jusqu'à mon intimité, cette nouvelle sensation est dès plus plaisante, à la limite de me faire jouir, vous l’alterner avec des impacts plus fort, plus appuyée. Je n’arrive plus à différencier plaisir et douleur. Les deux sont devenus plaisir, bien que cinglantes… vous vous stoppez de nouveau me laissant quelques secondes pour me reconnecter à ce qui m'entoure, vous me pénétrez, fort. M'empoignant par la taille, les cheveux. J’en devient votre jouet sexuel pour mon plus grand plaisir. Mon corps, mon âme, sont à vous mon Maître. Vous reprenez le fouet, cette fois il n'y a plus que de l’impact, le rythme est plus soutenu, chacun me semble plus fort, plus puissant, plus cinglant. Je ne sais combien il y en a, incapable de compter… les sensations se mélangent entre douleur et plaisir psychologique, d'être ainsi vôtre… c'est un combat intérieur… un “s'il vous plaît Maître” s’échappe de mes lèvres sans que je ne m’en rende vraiment compte.
Vous vous stoppez aussitôt, et commencez à retirer mes entraves, une part de moi le regrette… pour moi il était signe, du besoin d’une pose. J'aurais voulu aller plus loin, franchir certaines de mes limites, connaître les vôtres… Je vous remercie, je suis dans un état de bien être profond, vous me remerciez aussi, je ne le comprends pas vraiment. Puis, vous m'enlacez, me serrer fort dans vos bras. je ne saurais décrire ce que cela représente, je ne saurais mettre des mots dessus. je ne suis pas sûr qu’il y ai un mot pour le définir… mais à cet instant, vous possédez, mon corps, mon âme, et mon cœur…
Nous nous apercevons qu'un de vos impacts a légèrement coupé ma peau. Une petite perle de sang en est née. Celle-ci demeurera plus longtemps. Elle est ma préférée.
[M] Tu es maso ma petite chienne. Je le sens. J’aimerais te marquer au sang, t’entendre implorer pitié et laisser sur ta peau des cicatrices profondes. Mais c’est un chemin à parcourir ensemble. Un engagement fort qui ne peut pas s’improviser. Cela prendra du temps.
[s] Nous repartons, partageons un verre à Pont-en-Royans, un petit debrief sur la journée, vous me trouvez distante, j’ai encore le corps, et l'âme plein d'endorphine, j’ai du mal à me reconnecter à tout ce qui m’entoure mise à part cet instant, vous… nous devons rentrer… je n'en ai absolument pas envie. Je voudrais prolonger ce moment avec vous.
[M] Tu as les yeux dans le vague. Je le vois. Je sens aussi ta tristesse. Il y a encore quelques heures, nous étions légers comme des enfants. Maintenant, moi aussi j’ai un poids sur la poitrine. Quelque chose qui me serre le cœur.
Tu es ma petite chienne adorée.
Soyez la première personne à aimer.
Amis