Déplacer pour recadrer votre photo

IsabelleDouceur

Femme switch. Vit à la planète Mars, France. 103 ans. est célibataire.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 01/06/25
Parlons d’une chose que trop de personnes soumises apprennent à leurs dépens : Tous les dominants qui disent les bons mots ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Certains sont simplement de bons comédiens, avec un excellent texte. Et d’autres ? D’autres laissent des miettes. Pas un chemin. Pas un cadre. Juste un appât. Et comme Hansel et Gretel, on suit la trace, espérant qu’elle mène à la chaleur, à l’appartenance, à la sécurité… pour finalement découvrir une maison faite pour vous dévorer. Alors comment savoir ? Comment faire la différence entre un vrai dominant et un imitateur habile ? Voici comment repérer les miettes. Et surtout, comment partir avant d’être piégée. 🎭 Ils utilisent les archétypes, mais n’ont aucune profondeur Ils disent « bonne fille » ou « bon garçon » au bon moment, citent Jung ou Nietzsche, parlent de contenance avec une voix pleine de velours. Et au premier abord, on y croit. On se sent comprise. On a l’impression d’être vue. Mais dès qu’on gratte un peu… Il n’y a pas de fondation. Ils imitent la présence. Ils rejouent la sécurité. Ils jouent à être dominant. Un vrai dominant ne connaît pas seulement les mots. Il connaît leur poids. Et ce poids, ce n’est pas votre esprit qui le sent. C’est votre système nerveux. Parce que la profondeur, la vraie, n’est pas un texte appris. C’est un état. 💨 Leur énergie vous pousse à vous abandonner trop vite Ils vont vite. Très vite. Ils font de grandes déclarations. Ils reflètent vos fantasmes. Et soudain, vous ne réfléchissez plus, vous tourbillonnez. Pas parce que vous vous sentez en sécurité, mais parce qu’ils ont déclenché votre faim. On croit que c’est de l’alchimie. Mais c’est de l’urgence. La vraie domination ne vous submerge pas. Elle vous ancre. Si quelqu’un essaie de vous emporter dans son élan, regardez bien. Pose-t-il des miettes ? Ou construit-il un sol sous vos pieds ? 🧠 Ils portent le fantasme, mais pas votre système nerveux Celui-là est plus subtil. Et plus dangereux. Ils parlent d’obéissance, de protocole, d’intensité, de dévotion. Mais dès que vous êtes déstabilisée ? Ils se figent. Ils paniquent. Ils se dérobent. Parfois même, ils vous reprochent d’avoir « cassé l’ambiance ». Car ce qu’ils dominent, c’est l’humeur. Pas la réalité. Un vrai dominant ne vous guide pas seulement quand vous êtes gracieuse. Il vous tient quand vous êtes en vrac. Il ne recule pas quand le fantasme se fissure. Il sait que c’est là que commence le vrai travail. 👑 Ils font de votre dévotion une récompense à gagner C’est là que beaucoup se perdent. On se sent si honorée d’être « enfin vue »… qu’on commence à vouloir mériter cette reconnaissance. On essaie de ne pas déranger. De ne pas avoir trop besoin. D’être la parfaite petite soumise. Et s’ils vous nourrissent à la miette ? Ils vont encourager ce comportement. Le renforcer. Non pas parce qu’ils chérissent votre dévotion, mais parce qu’elle les fait se sentir puissants. Rappel : Votre dévotion n’est pas une médaille qu’on gagne à la performance. C’est une couronne que vous offrez — librement — à celui qui a gagné votre confiance. 🖐️ Partir n’est pas un échec. Rester en vous diminuant, si. Une part de vous le sait. Sait que ce n’est pas profond. Sait que vous vous pliez en quatre pour des miettes. Mais on vous a dit que partir, c’était ne pas avoir assez essayé. Qu’une soumise, ça reste. Non. Une soumise, ça discerne. Et vous ? Vous n’avez pas peur du pouvoir. Vous avez peur de le gaspiller pour quelqu’un qui ne sait pas le porter. 🎯 Conclusion Un vrai dominant ne laisse pas de miettes. Il construit le chemin avec vous. Il ne précipite pas la connexion. Il l’enracine. Il ne reflète pas votre fantasme. Il rencontre votre réalité. Alors si quelqu’un vous attire dans l’intensité sans stabilité, dans la performance sans présence, dans l’abandon sans sécurité… Ne suivez pas les miettes. Faites confiance à ce que vous ressentez. Et partez la tête haute, comme quelqu’un qui connaît sa valeur. Car le bon dominant n’aura pas besoin de vous convaincre. Sa simple présence dira : « Ici, tu peux te reposer. Ici, tu es en sécurité. Ici, tu ne vas pas vers le feu. Tu rentres chez toi. »
158 vues 18 aime