Je comprends ton pointde vue, et oui, le BDSM virtuel ne remplacera jamais l’expérience réelle, physique, incarnée. Pour moi aussi, il y a une vraie limite : fantasmer, oui. Pratiquer à distance derrière un écran en pensant que c’est équivalent, non.
Mais dans mon cas, je parle surtout de ce que j’ai observé : des femmes, souvent en couple, qui explorent le virtuel comme un espace de transition ou de questionnement. Ce n’est ni idéal ni suffisant, mais c’est parfois tout ce qu’elles s’autorisent. Et je pense que ça dit quelque chose sur leurs blocages, pas seulement sur leurs envies.
Soyez la première personne à aimer.
Merci pour ton message, Olivier, je le trouve vraiment pertinent.
C’est vrai que le BDSM virtuel peut activer des mécanismes similaires à ceux qu’on observe dans d’autres formes de plaisir intense : le cerveau libère de la dopamine, ce qui crée une forme de renforcement. Ce n’est pas toujours une addiction au sens pathologique, mais ça peut devenir une habitude difficile à réguler, surtout quand on y trouve un échappatoire émotionnel.
Quand ça reste secret dans un couple, ou qu’on y investit beaucoup d’énergie affective, ça peut créer un déséquilibre. Le partenaire peut ressentir un changement sans savoir d’où il vient, et ça fragilise la relation.
Cela dit, je pense aussi que tout dépend de la manière dont c’est vécu. Si on garde une certaine conscience de ce qu’on fait, de pourquoi on le fait, et qu’on pose des limites claires, ça peut rester une exploration saine et même enrichissante.
Bref, tu as raison d’alerter sur ces risques. Le virtuel n’est pas sans conséquences, même s’il peut sembler "inoffensif" au premier abord.
Soyez la première personne à aimer.
seras tu mon soumis d'exception ? mon choix se posera sur un véritable esclave vénérateur en quête de diabolique perdition ... .:.
Je suis d’accord avec toi sur la différence entre le "virtuel" et la "relation réelle à distance" (RRD). Le terme "virtuel" peut effectivement sembler moins engageant, mais une RRD exige un vrai investissement. Elle demande du temps, de l’implication et de la communication pour être nourrie, ce qui la rend plus complexe et exigeante qu’une relation en personne. C’est un défi, mais pour ceux qui sont prêts à s’y consacrer, elle peut être très enrichissante.
1 personne aime(nt) ça.
Merci pour ton retour. Je comprends ton point de vue et je vois que tu as une expérience bien ancrée dans le BDSM en présentiel. C’est vrai que le virtuel ne peut pas remplacer la présence physique, et comme tu l’as souligné, certaines limitations sont évidentes, notamment sur la gestion de la situation en temps réel et l’interaction physique. Le BDSM virtuel, à bien des égards, peut en effet paraître moins "authentique" ou satisfaisant comparé à une expérience en face-à-face, et ce n’est pas pour tout le monde, je suis d’accord.
Pour ce qui est des femmes mariées, je vois bien ce que tu veux dire aussi. Il peut y avoir des situations complexes, notamment quand il y a une dissimulation ou des attentes non exprimées. Et je comprends ta méfiance à l’égard de ces profils. C’est vrai qu’il y a parfois une certaine ambiguïté dans les motivations, qui peut entraîner des frustrations ou des complications émotionnelles.
Je pense cependant que chacun vit le BDSM virtuel ou réel différemment, et que, dans certains cas, il peut apporter quelque chose d’enrichissant à ceux qui cherchent à explorer leur sexualité sous une autre forme, même si cela n’implique pas toujours une "connexion" au sens traditionnel.
Bref, c’est toujours intéressant d’avoir des points de vue différents, surtout quand cela permet de soulever les limites et les risques du virtuel. Je suis curieux de connaître d’autres expériences et avis à ce sujet !
1 personne aime(nt) ça.
Femmes mariées et BDSM virtuel
Il est de plus en plus courant de voir des femmes mariées ou en couple s’intéresser au BDSM virtuel. Bien souvent, cette recherche se fait dans la discrétion, loin des regards extérieurs. Pour certaines, cela peut être un moyen d’exprimer des désirs ou des fantasmes qu’elles n’osent pas partager dans leur relation de couple. Le BDSM en ligne offre un espace d’expérimentation et d’expression qui peut sembler plus sécurisé, loin des contraintes et des jugements que l’on peut parfois ressentir dans la vie réelle.
Le BDSM virtuel devient un terrain où l’on peut prendre ou perdre le contrôle, sans qu’il y ait de répercussions directes sur la vie de couple. Certaines femmes y trouvent une forme de liberté, un espace privé pour se réinventer ou jouer des rôles qu’elles ne peuvent pas assumer dans leur quotidien. Ce n’est pas nécessairement un moyen de fuir leur relation, mais plutôt un espace parallèle pour explorer une facette différente de leur sexualité.
Une constante dans ce phénomène est la discrétion. Beaucoup de ces femmes souhaitent garder cette activité secrète, souvent par crainte du jugement de leur partenaire ou pour maintenir une séparation entre leur vie intime et leur vie quotidienne. Cette discrétion est souvent perçue non pas comme un manque de confiance, mais plutôt comme un moyen de préserver un certain équilibre, un espace privé dans lequel elles peuvent explorer leurs désirs sans perturbation.
Mais cette recherche de discrétion peut aussi engendrer une dynamique émotionnelle complexe. Le BDSM virtuel, même lorsqu’il est pratiqué de manière anonyme, peut créer des liens intenses. Les interactions, bien qu’immatérielles, peuvent générer des émotions puissantes, parfois contradictoires. Le plaisir et la satisfaction vécus dans ces moments peuvent être accompagnés de culpabilité ou de confusion, surtout quand cette activité se déroule dans le secret. Certaines personnes se retrouvent à vivre deux vies parallèles, l’une dans la réalité de leur couple et l’autre dans la virtualité, ce qui peut engendrer des tensions intérieures.
Il apparaît ainsi que cette pratique, même si elle reste souvent invisible, touche un nombre croissant de femmes. Elle répond à des besoins d’expression personnelle, de liberté, et parfois même de déconnexion par rapport à leur quotidien. Le BDSM virtuel devient pour elles un moyen de vivre une sexualité qui n’a pas sa place ailleurs, mais qui, paradoxalement, reste dans l’ombre, loin des autres aspects de leur vie.
1 personne aime(nt) ça.