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Master Mind

Homme Dominateur. 48 ans. est célibataire.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 03/09/23
Pour les pressés : Accepter de se faire hypnotiser prouve une grande confiance en l'hypnotiseur. Ce dernier ne peut pas vous faire de mal mais peut vous donner les moyens de vous dépasser. Cela fait longtemps que j'hypnotise des gens pour plein de raisons différentes. Ne l'ayant pas inscrit sur mon front et n'en ayant pas fait ma profession, j'ai souvent droit au mêmes réactions : je ne te crois pas, de toute façon ça marche pas sur moi, ou encore, j'ai trop peur de ce que tu pourrais faire, etc. Poutant la plupart des gens finissent par se laisser hypnotiser et en ressortent toujours, soit satisfaits, soit persuadés que ça n'a pas marché. Pour les seconds, c'est très marrant de voir leur tête quand je leur fais écouter l'enregistrement audio de la séance. Car l'hypnose ça marche ! Et en ce qui nous concerne, c'est un puissant levier dans les relations basées sur la domination puisque la soumise commence par donner son consentement à l'hypnotiseur. Et ça c'est le début de toute relation D/s. Explication. L'hypnose, c'est quoi et comment ça marche ? Oubliez tout de suite les films américains et les séries télé. L'hypnose ce n'est pas un pouvoir magique digne de Harry Potter. C'est un état de conscience modifié très bien documenté et enseigné à l'université, au profit des professions médicales, car il permet de mieux gérer la douleur et les traumatismes. C'est logique quand on sait que l'un des pionners de l'hypnose est James Esdaile, un chirurgien écossais qui opérait ses patients sous hypnose en Inde. À l'époque, le chloroforme n'avait pas encore été découvert et une opération consistait souvent à amputer un membre. Et oui, James Esdaile découpait les jambes de ses patients après les avoir hypnotisés pour supporter la douleur. Effectivement, on pourrait croire que c'est de la magie mais c'est beaucoup plus simple que ça : c'est une suggestion qui fait du bien et donc on l'accepte. L'hypnose ce n'est rien d'autre que des suggestions que l'hypnotisé accepte ou pas en fonction de sa conception du monde (éducation, croyances, etc.). On dit que l'idée est congruente avec son système de valeiurs.  En pratique, on commence par "hypnotiser" ou plutôt induire la personne dans cet état de conscience modiifé. C'est un état entre rêve et conscience, celui-là même que l'on ressent quand on se laisse aller et qu'on fait un rêve éveillé. Souvent, le praticien commence par vous inviter à vous relaxer et à vous laisser aller, presque vous endormir. Félicitations, vous venez d'expérimenter votre premier phénomène hypnotique ! L'hypnose est une série de suggestions, il n'y a pas besoin de vous "endormir" pour cela. C'est juste que c'est rassurant pour les gens et ça les persuade qu'ils sont sous hypnose et rend la suite plus facile. Car au fond "vos paupières sont lourdes, vous êtes de plus en plus relaxés, etc." ce sont des suggestions que vous acceptez parce que c'est plus agréable d'être relaxé que tendu comme un string. L'hypnose, ça commence au moment où vous acceptez ce que l'hypnotiseur vous dit. Vous savez, la phrase après bonjour : "Asseyez-vous" ou "Alongez-vous"... Et ça s'arrête à l'instant où l'hypnotiseur dit quelque chose qui vous perturbe. Car si c'est facile de créer un environnement propice aux suggestions positives, il est encore plus facile de briser cette dynamique par une suggestion ratée comme : "vous flottez sur un nuage" à quelqu'un qui souffre de vertige ou "vous nagez dans un océan de douceur" à quelqu'un qui ne sait pas nager. Donc oui, l'hypnose c'est facilement réalisable mais c'est un équilibre très fragile. Et ça Hollywood l'a complètement oublié. La notion de consentement face à l'impossible Comme je viens de l'expliquer, pour hypnotiser quelqu'un il faut son consentement. Et ça va même plus loin, il faut son consentement conscient et inconscient. Avec l'hypnose, on va explorer ce que veut réellement la personne hypnotisée. Il n'y a pas de triche possible. La moindre incohérence ou mauvaise intention va gêner l'hypnotisée et la faire sortir de cette dynamique. Mais alors comment font les hypnotiseurs de spectacle pour vous faire oublier votre prénom ou faire le canard ? Parce que c'est ce que veut la personne hypnotisée. Dans une salle de 300 spectateurs, il y en a toujours une vingtaine qui aimerait bien être sur scène, être le centre d'attention, la star du moment ! Et la volonté de se donner en spectacle est plus forte que la peur du ridicule. Parce qu'après tout, durant un spectacle, il ne peut rien vous arriver de grave et tout le monde le sait. Même s'il vous fait sauter dans le vide, vous savez pertinemment que c'est sans danger et que vous allez atterrir sur un matelas ou être retenu par un elastique. C'est cette notion de sécurité absolue qui sera prédominante et permettra à l'hypnotiseur de faire tout ce qu'il veut avec vous. Ou plutôt, ce que vous lui autorisez à vous faire faire. Car quoi qu'on en pense, on ne cède jamais le contrôle absolu. L'instinct de survie et de protection veille au grain. Mais alors, comment s'envoyer en l'air sur un petit nuage sous hypnose ? Mon inconscient sait bien que ce n'est pas possible ? En effet, tout le monde sait qu'on ne peut s'allonger sur un nuage, sans risquer une chute vertigineuse et d'un gros boum. Mais l'idée de pouvoir le faire est séduisante. Elle ne dérange en rien mon instinct de survie. Elle n'est pas néfaste. Et elle est surtout super agréable ! Alors à la suggestion "imaginez vous flotter sur un nuage..." la plupart des gens vont se dire "ah ouais... c'est bien..." et voilà comment l'impossible devient possible. Voyager à Tokyo en moins de temps qu'il n'en faut pour réserver un billet d'avion, c'est possible. Retrouver la vigueur de ses vingt ans, c'est possible. Ressentir plus de plaisir que jamais... ça s'appelle l'hypnose érotique ! L'hypnose ne va pas changer le monde qui vous entoure mais guider votre imagination là où vous le voulez. Par contre, si vous voulez aller Tokyo, les élans et les pancakes au sirop d'érable ça ne va pas fonctionner. Le consentement et la congruence sont les clés de tout ! Même de l'impossible. L'hypnose et le dépassement de soi Depuis le début de cet article, j'insiste sur l'importance du consentement qu'il soit conscient ou insconscient. Et c'est ce même mécanisme qui définit la relation D/s : la soumise donne sa soumission et donc son consentement à son Maître. Elle accepte de lui obéir en échange de la possibilité de se laisser aller en toute confiance, de pouvoir s'en remettre complètement et totallement à Lui. Et grâce à l'hypnose son Maître peut créer l'environnement parfait pour la faire évoluer. Il peut guider son imagination dans le plus beau des donjons. Transformer le clic clac d'une chambre de bonne en un palais vénitien qui embaume le plaisir et la luxure. Le remplir de personnages célèbres et lui faire croiser le Divin Marquis en plein débat avec Pauline Réage. Juste en distillant quelques suggestions que la soumise va faire grandir, telle que "des nombreux auteurs d'oeuvres érotiques fréquentent ce donjon". Tout est dans sa tête et elle cherchera ce qui est le plus en adéquation avec sa conception du monde. Attention, cela ne signifie pas forcément quelque chose d'agréable. Une masochiste aime la douleur et acceptera la souffrance sans aucun problème sous hypnose. Mais peut-être pas notre soumise... Et si on ne peut faire que des choses que l'on accepte sous hypnose, comment se dépasser ? C'est là que vont intervenir le savoir-faire et le talent de l'hypnotiseur. Comme dans le monde réel, il va faire progresser sa soumise petit-à-petit. En s'armant de patience et d'attention. Sauf que sous hypnose, le temps est relatif. Avancer ou reculer dans le temps c'est comme faire un pas devant ou derrière car l'imagination n'a pas de limite. Ainsi, on peut facilement suggérer un futur dans lequel la soumise a déjà largement dépassé une certaine limite.Lui montrer à quel point elle est heureuse dans ce futur. Et  qu'elle est la fierté de son Maître qui ne parle que de sa soumise capable de faire ce qu'elle cherche à réaliser dans le présent. Que pensez-vous qu'il se passe quand la soumise revient à la réalité avec le sentiment de déjà-vu quand on lui demande de faire cette chose qui lui était jusque-là impossible ? Et les possibilités sont infinies. Elles n'ont comme limite que l'imagination de l'hypnotiseur  Avec l'hypnose, le Maître détient un outil supplémentaire pour dominer sa soumise. L'hypnose a trois avantages majeurs : elle n'est pas dangereuse ; il n'a aucun effet si elle est incongrue ; et pourtant c'est l'un des outils les plus puissant de tous. En conclusion, l'hypnose est une technique qui permet de suggérer des idées et de les faire germer et grandir en un temps record dans l'esprit d'une soumise. Cependant, par la nature même d'une idée, elle sera rejetée immédiatement si elle ne s'accorde pas avec le système de valeurs de la personne hypnotisée. Ce mécanisme inconscient d'auto-défense permet d'offrir la plus parfaite des protections pour la soumise qui peut avoir l'assurance qu'elle peut se laisser aller complètement. Et c'est en toute sécurité qu'on peut lui ouvrir les portes des possibilités infinies de l'imagination et les mettre au profit d'une soumission bien réelle. Car comme le dit mon profil : "Les plus belles chaînes sont dans la tête..."
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Par : le 25/07/22
Résumé pour gens pressés : - Cocher la case "Dominant" à la création du profil ne donne aucun droit sur les autres. - Le respect ça se mérite ! Ce n'est pas un acquis. - soumis et soumises, tutoyez vos interlocuteurs. S'ils s'énervent et qu'ils ont besoin de réclamer le vouvoiement, c'est qu'ils n'ont pas su l'inciter naturellement. Avez-vous vraiment envie de continuer à discuter avec de telles personnes ? - Ne pas écrire sur le mur personnel de ceux qui n'acceptent pas vos demandes d'amitiés. Elles ont été vues. C'est juste que la personne ne veut pas donner suite. - Rappel à toutes fins utiles : c'est la soumise qui choisit son Maître ! Bonjour, Je fréquente ce site depuis quelques années déjà et je ne cesse de m'étonner du manque de courtoisie dont je suis parfois témoin. Elle émane surtout de certaines catégories de membres : ceux qui, à la création de leur profil, ont coché la case "Dominant". 1) L'origine du mal Tout vient du moment exquis de la création du profil. Je dois me décrire, parler de mes aspirations, choisir mes pratiques préférées et choisir une catégorie. Moi, j'ai personnellement choisi "Homme Dominant" car cela correspond à ma personnalité : j'aime dominer ma partenaire et être le seul dépositaire du contrôle dans la relation. Mais au-delà d'un élément descriptif de ma vision nombriliste de ma propre personne, qu'y-a-til de plus dans ce choix ? Et bien, rien ! Le fait d'avoir choisi la catégorie "Dominant" ne fait pas de moi le Maître ultime et absolu de toute personne qui aura daigné faire un autre choix. J'ai juste choisi un élément descriptif comme j'aurais pu cocher beau, moche, gros, maigre, chauve, surfeur blond, édenté ou sourire Ultra-Brite. C'est simplement un élément que j'ai choisi de porter à la connaissance du reste des usagers de ce site : je me considère comme "Dominant". Et bien entendu, la politesse n'est pas l'exclusivité d'un pronom personnel. On peut très bien être poli, respectueux et courtois sans vouvoyer. Et parler comme le plus odieux des connards à la deuxième personne du pluriel. Ce n'est pas une question de forme mais de fond. 2) Oh, un peu de respect, merde, quoi... Tel un supporter de football aviné devant une caméra de France 3 Régions, je vais parler de respect. Mais contrairement à mon exemple , j'ai été lire la définition dans le dictionnaire et je ne vais pas en parler à sens unique. D'ailleurs c'est quoi le respect ? Comme tout mot de la langue française, il y a plusieurs nuances mais le sens général c'est simplement le fait de "prendre en considération quelque chose" et "qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite." Effectivement à la lecture de la définition, les "Dominants" devraient avoir le droit de traiter, d'emblée, les "soumis" comme les êtres inférieurs qu'ils se déclarent être eux-mêmes. Et les "soumis" devraient donner du "Monsieur" et du "Vous" à toute personne "Dominante" qui leur adresse la parole. Non ? J'ai pas tout bien compris ? Et bien non ! Le respect consistant à prendre en compte des éléments comme la valeur et le mérite, un inconnu, tout "Dominant" qu'il soit n'a aucun autre mérite que d'avoir coché une case. Sa valeur intrinsèque lors du premier échange est proche du néant, vu qu'il n'a rien prouvé d'autre que la façon dont il s'imagine être lui-même. La seule information dont on dispose lors du premier contact sont les trois mots qu'il voudra bien écrire en guise de salut. 3) Des bonnes pratiques et autres solutions Tout commence par la demande d'amitié. Sans cela, aucune conversation possible ou presque. J'y reviendrais. Fut un temps, on pouvait y joindre un motif qui permettait d'énoncer la motivation qui a poussé l'un à inviter l'autre. Mais bon.. cette fonctionnalité n'est plus opérationnelle et on ne peut pas voir ces fameux messages. On accepte donc ses amis à l'aveugle, uniquement en ayant contemplé leur fiche et la vision unilatérale de leur personnalité autoproclamée. Pour entamer une conversation, un simple "Bonjour" marque une certaine courtoisie avec laquelle on a envie de répondre sur un ton également courtois. Par opposition, le trop vu "Salut sale chienne" est une marque d'irrespect total auquel la seule réponse sensée est une autre fonctionnalité du site qui, elle, fonctionne très bien : "Bloquer l'utilisateur". En effet, avant le premier contact, rien ne prédispose les protagonistes à adopter une déférence marquée l'un pour l'autre... puisqu'ils ne se connaissent pas encore ! Et non, ce n'est pas parce qu'elle a coché les cases "soumise", "célibataire" et "cherche un Maître" qu'elle doit automatiquement vouvoyer le premier qui lui dit bonjour. D'ailleurs, petit truc entre nous : privilégiez toujours le tutoiement en début de discussion. Ça permet de filtrer rapidement les "imbus de leur personne". Un vrai Dominant vous donnera envie de le vouvoyer naturellement, sans avoir à le réclamer. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il n'est pas fait pour vous, inutile de chercher plus loin. Ça deviendra un ami, un confident mais pas un Maître. Mais le plus probable, c'est quand-même qu'il a coché la case parce qu'il s'imagine être "Dominant" mais n'est en fait qu'une serpillière qui a des velléités d'ascension sociale. J'appelle ça les "Faux-minants" ! 4) Le message non sollicité sur le mur personnel "Tu ne réponds pas aux demandes d'ami alors je te laisse un message sur ton mur..." Attention, âmes sensibles s'abstenir, nous frôlons ici la quintessence de la débilité humaine. Si ! Elle répond aux demandes d'amis mais a fait preuve de flair et n'a pas accepté la tienne. Ça arrive : mon profil ne plaît pas à tout le monde. Mais là, elle a pris en compte un certain nombre de données disponibles : âge, éloignement, description... et a décidé que c'était pas la peine. Pour information, une jeune soumise célibataire reçoit un nombre incalculable de demandes d'amis dans l'heure qui suit son inscription. Alors comme disait un de mes anciens patrons : "Quand tu dois recruter ta secrétaire et que la RH t'a déposé une pile de CV déjà triés, à l'entretien tu restes objectif et tu prends la plus jolie ! Elles sont toutes compétentes vu qu'elles sont sélectionnées pour l'entretien alors quitte à la voir 8 heures par jour, autant qu'elle soit agréable à regarder." Et parfois, ça ne va plus loin que l'aspect physique : pas envie de se faire dominer par un nain, un vieux ou un gros. Parfois, c'est la case "électrostimulation" qui n'est pas cochée alors que c'est son plaisir absolu. Ou elle attache une importance au phrasé, au style et à l'orthographe et votre profil contient trois fautes par mot. Quelle que soit la raison de son rejet, cela ne donne PAS LE DROIT D'ÉCRIRE SUR SON MUR sans sollicitation préalable. Si elle ne veut pas quelqu'un en ami, elle ne veut pas ! Et pour ceux qui exigent du respect et du vouvoiement, respectez son choix. C'est la base du BDSM : la soumise choisit son Maître ! En conclusion, je sais bien que malheureusement, cet article n'aura qu'une très faible portée, limitée aux personnes qui prennent encore le temps de lire. Néanmoins, je me devais d'exprimer mon désarroi et proposer des solutions qui feront sans doute débat. Et c'est très bien comme ça, car je ne détiens pas la vérité absolue et que l'un des propos de cet article est justement le respect de l'opinion d'autrui et que je crois sincèrement que la discussion est toujours bénéfique.
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Par : le 04/07/22
Ce soir, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'idée saugrenue de consulter mon propre profil ! Et bien, je m'y suis encore reconnu. Les circonstances de la vie font que l'on rencontre d'autres personnes, avec qui les rapports humains sont plus ou moins poussés. Cela va de l'échange de banalités avec un voisin à mettre son sexe à l'intérieur d'une autre personne. Quoi qu'il en soit, ces rencontres vous changent un homme ! Il y a quelques années, ma vision du BDSM était celle de tout jeune homme post-pubère en manque de sexe : une soumise était le vide-couilles parfait ! (Et en plus, elle fait le ménage après). Les années ont passé et j'ai découvert que j'avais confondu "femme" et "poupée gonflable". Et oui, avec le temps je me suis rendu compte que mes partenaires avaient aussi des sentiments et des besoins. Que ce n'est pas leur nature d'accepter n'importe quoi de n'importe qui. Bien au contraire. Une soumise ou une esclave a un cœur énorme. Il est rempli d'amour, d'admiration, d'envie de faire plaisir... de son Maître. Car une soumise n'est rien sans un Maître pour la mettre à l'épreuve. Elle ne peut pas se donner, se dépasser, susciter la fierté de son Maître. La fierté de son Maître, ce miel dont elle nourrit son ego. Ce nectar dont elle abreuve sa libido. Et moi, je ne suis rien sans elle. J'ai réalisé que finalement, je ne méritais plus mon pseudo de "Master Mind" vu que je suis un Maître sans soumise, donc un fantasmeur comme les autres. Je me suis donc demandé si je n'allais pas en changer pour choisir quelque chose qui corresponde plus à la réalité qui est la mienne. Et puis, quelques messages sur le tchat m'ont finalement réconfortés. En fait, la plupart des gens avec qui je discute m'ont connu avant, du temps où j'avais une soumise et ne m'ont pas trouvé plus changé que ça. Du coup, moi qui ai cru un instant que j'allais balayer d'un revers de main, mon pseudo et tout mon profil, me suis retrouvé à y rajouter quelques phrases. Parce que oui, durant ces années, j'ai changé. J'ai beaucoup appris. Sur moi-même mais aussi sur les autres. Et je pense que ça valait le coup de faire une petite mise à jour après cette remise en question. Et par là-même, réécrire un petit article pour partager avec ceux qui prendront autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire.
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Par : le 21/01/22
Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 1 - Les outils : a - Pour communiquer : On vit à l'ère du téléphone portable. Tout le monde est joignable 24/7. Et là, c'est une question de choix personnel. J'ai testé presque toutes les applications et au final, c'est une question de choix personnel : Skype, Messenger ou autre, elles fonctionnent toutes très bien et il n'y a pas vraiment de différence. D'un point de vue sécurité informatique, on dit que Signal est la plus populaire chez les terroristes. Comme c'est l'un des rares cas où ils peuvent vous faire une bonne publicité. b - Pour le plaisir : Herbert Léonard n'en a pas parlé dans sa chanson, mais il existe quelques jouets connectés qui en valent vraiment la peine. Je citerai sans hésiter "Lovesense" qui fait vibrer des milliers de camgirls tout autour du monde. Le principe est simple : un oeuf vibrant dont la télécommande est dans les mains de votre Maître, où qu'il soit sur la planète du moment qu'il y a internet. c - Pour soumettre : Des menottes, un collier, un bâillon, un sex-toy et c'est parti. Il n'en faut pas plus pour débuter. Ce n'est pas une relation en présentiel, on ne cherche pas à immobiliser la personne soumise ! Ici, la contrainte est dans la tête, on joue à se ligoter. Et heureusement d'ailleurs car le dominant n'est pas là pour détacher sa victime. Du coup, il faut pouvoir tout faire soi-même : s'attacher, se bâillonner, se libérer, etc. d - Pour contrôler : Il existe une multitude de systèmes de cadenas et cages de chasteté sur le web. Comme le fameux CellMate de Qiui. Pourquoi célèbre ? Parce qu'en janvier 2021, un pirate informatique a pris le contrôle de l'application et a demandé une rançon avec le message suivant : "Your cock is mine" ("Ton gland est à moi"). 0,02 BTC soit 600 € pour être libéré. Il a dû se faire des "couilles en or" ;-) e - Pour ne pas se ruiner : Le quotidien regorge d'objets tous plus utiles les uns que les autres. Les collants font de très bonnes cordes, les chaussettes et culottes de très bons bâillons. Régalez-vous avec des pinces à linge et mon accessoire préféré : un sac de riz ! Le riz, c'est magique ;-) On peut en faire compter une poignée, faire des carrés, des ronds, les peindre, les mettre dans sa culotte ou dans sa chatte, etc. Et bien entendu, on peut en faire deux petits tas et faire s'agenouiller sa soumise dessus.
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Par : le 03/11/21
Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ? Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance. 1 - Chacun ses besoins ! Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure. Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid. Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française. - Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!) - Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel. - L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir. Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus. Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même. 2 - Les inconvénients de la distance Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité. La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os. Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ? Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense. Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison). Et pourtant malgré tous ces inconvénients, on peut initier une relation à distance avant de la concrétiser par une rencontre. Ou maintenir une relation en cas d'éloignement temporaire pour raison professionnelle, par exemple. Ou même s'en contenter car elle apporte juste ce qu'il faut à notre vie. 3 - Faire de la distance un atout J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ? a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime ! Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer. Attention, il faut savoir ce que votre partenaire désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message avec une soumise qui aime être insultée et humiliée : - "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître" - "Va chier connard, chuis pas ta pute !" Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse. b - La valeur variable de l'engagement La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle épanouie ! Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer. La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ? c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous ! Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi. La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 ! Pour que ça marche, il faut pouvoir apporter à l'autre ce que personne d'autre ne lui apporte. Et pour cela il n'y a pas de secret, il faut connaître l'autre comme sa poche, mieux que cette personne ne se connaît elle-même. La communication est le seul moyen d'apprendre à se connaître, de s'apprivoiser et de gagner sa confiance. Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui.
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Par : le 21/07/21
C'est les vacances ! Enfin pour moi en tout cas. Je suis chez de amis et je profite de ma nouvelle vie de célibataire. Et un Dom seul, c'est un Dom qui s'ennuie à mourir et qui cherche des activités pour s'occuper l'esprit. Et comme par hasard, mes amis ont un chien. Une petite bête qu'on éduque à venir quand on l'appelle, sur qui on élève la voix quand elle se barre en courant avec une pantoufle, à qui l'on donne des friandises quand elle obéit et avec qui on partage de longues séances de léchouilles en l'échange de caresses ! Oui, je parlais du chien ! Même si la ressemblance est frappante... Bref, la promenade nous emmène dans la forêt ou plutôt un sous-bois, pour être précis. Et dans ce calme, je laisse mon esprit vagabonder. Et chassez le naturel, il revient au galop ! Je me surprends à admirer les arbres. Je les regarde et les observe avec minutie. Sans le vouloir, je suis en train de les discriminer : pas assez grand, pas de grosse branche horizontale, trop fragile, trop près du chemin... Ma ballade innocente accompagnée d'un chien et de mon amie vient de se muer en recherche de l'endroit parfait. Sans le vouloir, mon esprit s'est focalisé sur l'envie d'attacher une soumise à un arbre. La dévêtir et l'immobiliser dans un bondage rudimentaire mais bien serré et la suspendre aux branches d'un bel arbre dans un coin reculé où elle serait à ma merci. La réalité fait mal... je n'ai plus personne à attacher. Je continue donc ma ballade, toujours aux aguets, car si ce n'est pas pour aujourd'hui, cet arbre paradisiaque pourrait toujours servir plus tard. Petit à petit, les arbres se clairsèment et laissent place à des arbustes incapables de soutenir le poids d'une soumise, même une crevette de 50 kg. Au fond, je peux me concentrer sur la ballade et admirer le paysage mais non ! Quand on a l'esprit mal tourné (enfin mal, c'est relatif) on ne peut pas s'empêcher d'y penser. Cette fois-ci, ce sont les orties et les ronces ! De magnifiques orties, de plus d'un mètre de haut. Mais qu'elles sont belles... Et là, je m'imagine ordonner à ma belle de se dénuder et de rentrer dans ce bouquet d'orties. En plus, il paraît que c'est bon pour la circulation. Mais quand j'ai vu les ronces... J'y aurais allongé mon esclave de tout son long. Car les ronces ont un sublime avantage : les épines rentrent dans la peau et certaines y restent. J'imagine le plaisir incroyable que j'aurais pris à ramener ma belle, toute meurtrie à la maison. Elle m'aurait lavé d'abord et ensuite, je me serais occupé d'elle et pensé ses plaies. Je lui aurai donné le bain comme à une enfant, doucement et tendrement. Et pendant que sa peau est encore détendue par l'eau chaude j'aurais retiré une à une, à la pince à épiler, les épines encore incrustées. Puis, je l'aurais enduite de pommade pour réparer sa peau blessée. Avec patience et amour, mes mains assassines se muant en caresses délicieuses... Heureusement, la ballade touche a sa fin, nous quittons la nature pour retrouver le goudron. Ce n'est pas sans passer devant un joli coteau rempli de vignes avec une jolie pente. J'ai évidemment pensé à une pony tirant la cariole de son Propriétaire, m'imaginant à quel point elle aurait souffert à chaque pas... On ne se refait pas !
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Par : le 08/07/21
Samedi dernier, j'ai eu ma toute première expérience avec un soumis ! Et oui, depuis le temps, je n'avais jamais eu que des soumises ou des couples avec un homme spectateur. N'étant ni homo, ni bi, j'ai tout de même succombé aux avances d'un soumis pas tout jeune. Depuis le temps que j'en parle, ma soumise s'est faite à l'idée qu'un larbin fasse partie des meubles (et les nettoie, en plus). Car si elle n'aime pas particulièrement les tâches ménagères, moi je les exècre, abhorre et déteste. Rien que ça ! J'ai donc trouvé un soumis sur un site concurrent, où il avait publié une fort belle annonce, particulièrement bien rédigée et dont le pseudo a attiré mon attention. Très axée sur le service et la vénération, son annonce a fait mouche. J'ai donc commencé à échanger quelques messages avec ce vieux soumis. Son français impeccable et la révérence dont il faisait preuve dans ses écrits étaient autant de points positifs qui allaient orienter mon choix de le rencontrer. En effet, après quelques messages échangés sur quelques jours, je me suis laissé aller et me suis décidé à lui donner sa chance. Et en bon dominant que je suis, je me suis imposé sous court préavis ! Histoire de tester sa volonté et sa servilité. Je lui fixe un lieu de rendez-vous (pas trop loin de chez moi) et lui dis de m'appeler quand il arrivera. Mon intention étant de monter dans sa voiture et d'aller directement chez lui. Pour une première rencontre, on ne fait pas mieux dans la catégorie "violer l'intimité" : la voiture est un espace des plus personnels qui en dit long sur le degré de maniaquerie du conducteur et s'inviter au pied levé chez les gens, c'est un peu pareil mais en pire. Première déception : le soumis n'a plus de voiture. Moi qui voulais l'utiliser comme chauffeur, c'est raté. Bon, me dis-je, c'est pas grave, je vais me rendre chez lui et on verra bien. Il me désigne donc l'arrêt de bus le plus proche de chez lui et je profite de mon abonnement, payé à moitié par le boulot, pour me rendre sur les lieux. Mon vieux m'attend à l'heure dite et à l'endroit convenu et m'a sagement envoyé la photo des horaires pour le retour. Je disposais donc de l'après-midi pour jauger ce soumis. À première vue, il était vieux ! Je le savais mais bon, je ne me l'imaginais pas à ce point. Tout de suite quelques détails ont attiré mon attention : son t-shirt était troué à plusieurs endroits. Pour une première rencontre, il ne s'était pas mis sur son 31. Nous allons donc en direction de chez lui, en échangeant très peu. Tout le long du trajet, il m'appelle "Maître" et se comporte avec une déférence exemplaire. Nous arrivons chez lui et je rentre dans son petit appartement. Bien évidemment, c'est vieillot mais bourré d'étagères pleines de livres. Se côtoient Zola, Hugo, Conan Doyle et tant d'autres. Ce vieux soumis est un érudit, comme me l'avait déjà révélé son pseudo. À peine le temps d'admirer la bibliothèque, que mon vieux est à genoux, prosterné à mes pieds qu'il commence à embrasser. Enfin mes espadrilles pour être plus précis. Pour couper court aux mauvais esprits : oui, les espadrilles c'est là classe dans le sud ! Ayant très rapidement compris que j'avais devant moi un fétichiste des pieds, je sors mes pieds de mes espadrilles et mon vieux s'épand en remerciements. En ayant marre d'être debout, je m'installe dans le canapé et pose mes pieds sur un tabouret. J'ordonne "Lèche !" et il s'exécute. Pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire nettoyer les pieds à coups de langue, sachez que c'est très plaisant, ça chatouille agréablement et vu le temps qu'il a passé à les lécher, je crois qu'ils n'ont jamais été aussi propres de toute ma vie ! Bon, je ne suis pas venu là pour cueillir du muguet, je décide de mettre mon soumis à l'épreuve. Je n'ai jamais eu de soumis mâle, je me dis que c'est l'occasion d'essayer des choses plus... sexuelles. Surtout que de sentir sa langue sur mes pieds m'a filé une demi-molle à la limite de l'érection : un homme parvient presque à me faire bander ? Je lui ordonne donc de me sucer. Et bien, ce fut une déception monumentale ! Rien ! Il a bien réussi à me faire durcir le sexe mais c'est tout. Impossible de jouir. Je lui fais mettre des pinces à linge sur ses tétons, pour que ses grimaces m'excitent : toujours rien. Je remarque juste qu'il manque d'entrainement vu qu'il est incapable de supporter une pince sur chaque téton. Plan B : je lui ordonne de s'appliquer et lui donne un délai pour me faire jouir. Et ben, pas mieux. Je dois être purement et strictement hétérosexuel ? Devant ce constat d'échec cuisant, je ne pouvais pas rester impassible. J'ordonne à mon soumis d'aller me chercher une ceinture. Je lui fais retirer pantalon et slip et le mets à plat ventre devant moi. Je marche sur sa main droite pour l'immobiliser et lui assène un bon coup de ceinture qui marque immédiatement ses fesses ramollies. Il me remercie de le remettre à sa place et je continue de lui mettre des coups de plus en plus forts jusqu'à ce qu'il me supplie de frapper moins fort. Notez bien : moins fort, pas d'arrêter ! Je continue donc à lui en mettre une paire, juste parce que je suis cruel quand je m'y mets (et surtout parce que ça se voit qu'il adore souffrir). Avant d'endommager irrémédiablement son postérieur, je le fais se relever et se rhabiller. Ensuite, je lui donne l'ordre de me rhabiller. Je vérifie que tout va bien, qu'il n'a pas trop mal, le récompense en le laissant lécher mes pieds une dernière fois et décide que c'est la fin de l'aventure pour aujourd'hui. Il me raccompagne bien sagement jusqu'à l'arrêt de bus, en ne tarissant pas d'éloge sur mon maniement de la ceinture et de mon attitude en général et ma virilité. Tout le long du chemin, il s'excuse de ne pas avoir réussi à me faire plaisir, me remercie pour l'avoir puni sévèrement et me supplie de l'accepter comme esclave. Au final, cette journée n'aura pas été si mauvaise que ça. Mais malheureusement, je n'aurais pas trouvé l'esclave de mes rêves. Mais bon, dans la vie, il ne faut pas désespérer. Je finirais bien par le trouver, mon larbin parfait. En mon âme et conscience, j'avais décidé de laisser une chance à mon vieux lécheur. J'était prêt à le prendre à mon service comme larbin. Et oui, même s'il n'avait pas de voiture, même s'il ne me fait pas jouir et même s'il aurait fallu adapter mes horaires pour le dominer en fonction des transports en commun. Mais voilà, si je ne suis pas homo, mon vieux est misogyne et il m'annonce par mail qu'il ne supportera pas l'arrivée de ma soumise. Du coup, je pense que je ne vais pas le prendre à mon service. Par contre, sa servilité et sa soumission m'ont profondément touchés. Et comme il est sans Maître depuis 3 ans, son besoin est palpable. Du coup, j'ai décidé d'écrire cet article pour lui faire un peu de pub et donner envie à un Toulonnais de le prendre à service. C'est un esclave idéal pour un étudiant : il vous fera économiser des heures de ménage et a besoin de faire des offrandes à son Maître (faire les courses, etc.) Avis aux Toulonnais célibataires ou homosexuels qui auraient besoin d'un esclave : n'hésitez pas à me contacter pour que je vous mette en relation.
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Par : le 10/02/21
Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 2 - Les principes fondamentaux : a - L'engagement : Avant toute chose, une relation D/s est une relation entre deux personnes consentantes. En effet, pour dominer ou se soumettre, il faut en avoir envie et être prêt à s'engager dans cette relation. Idéalement, dans la durée mais on peut très bien se jeter à corps perdu dans une séance unique et sans lendemain. Quelle que soit la durée, il faut une ferme volonté des deux parties de faire le maximum pour assouvir ses envies et les désirs de l'autre. S'engager dans une relation D/s, c'est aussi accepter de subir l'autre. Il faut se rendre disponible et accepter d'être dérangé quand on s'y attend le moins. Non, posséder une esclave n'est pas reposant du tout ! Il faut s'en occuper ! Et obéir n'est certainement pas facile, non plus. Dans les deux cas, il faut donner de sa personne pour récolter ce que l'on sème. Et quand la relation dure suffisamment longtemps, l'engagement finit par se matérialiser. Il prend une forme physique et généralement celle d'un collier. Vous savez le collier, le symbole d'appartenance par excellence. b- la communication : Parlez-vous ! Encore et toujours plus. Il y a toujours quelque chose que l'on ignore de sa partenaire et c'est toujours un frein à une relation épanouie. Connaître les envies de sa partenaire, c'est bien. Connaître ses peurs, c'est mieux. Ses envies, elle fera tout pour les assouvir. Par contre elle fera tout pour cacher ses craintes, par peur de devoir les affronter. Il n'y a pas de petit secret. Surtout en ce qui concerne les problèmes médicaux. On peut en avoir honte mais il ne faut pas les cacher, ça peut avoir des conséquences dramatiques. La communication, c'est un tout, elle peut être verbale et non verbale. Les yeux résument les états d'âme en un regard. Et une crispation, un spasme, un relâchement, sont autant de signaux et d'informations qu'il faut prendre en compte. Bien souvent, le corps exprime plus de choses que les mots. Et bien entendu, la communication marche dans les deux sens. Lorsqu'on se livre à quelqu'un on lui donne envie de faire de même et c'est un cercle vertueux qui se met en place et bientôt on n'a plus aucun secret l'un pour l'autre. Je termine ce paragraphe par le droit au mensonge. C'est paradoxal mais c'est quelque chose à prendre en considération : on peut avoir besoin de mentir pour vivre pleinement sa relation. Car parfois, se mentir à soi-même procure une sensation de liberté et mentir à son partenaire, une sensation de culpabilité qui peut être délicieuse. Et n'oublions pas que je parle de relation D/s à distance. Et je pense au cas précis des gens mariés qui ont une relation D/s illégitime. Le D/s est une parenthèse dans leur vie, une échappatoire, ils vont tout donner en séance mais cacher le reste de leur vie. c- La confiance : On ne peut pas tenir une relation dans le temps s'il n'y a pas une confiance absolue. Accepter de montrer son côté D ou s, c'est accepter de dévoiler ce que l'on a de plus secret : sa véritable personnalité. Sans fard et sans masque, on retire l'armure qui nous protège de la société. On se met à nu. Ainsi, on se rend vulnérable. Et pour cela, il faut avoir une confiance aveugle en son partenaire. La confiance peut se donner de prime abord mais avec certaines restrictions. C'est à force de discuter et de communiquer que la confiance va grandir et que la relation va devenir fusionnelle. Se soumettre, c'est comme s'arracher le cœur de la poitrine pour le déposer dans la main de son Maître. Il faut avoir la confiance absolue qu'il ne referme pas son poing. Une soumise peut ainsi donner tous ses mots de passe à son Maître et lui donner le contrôle absolu sur sa vie sociale. Pour le Maître, la confiance c'est aussi accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler. N'étant pas 24/7 avec sa soumise, il faut lui faire confiance quand elle dit avoir porté son plug pendant les 4 dernières heures. Ou que malgré les traces de chantilly sur ses joues, elle n'a pas englouti le bon gâteau qu'on lui a interdit de manger et qui s'est mystérieusement évaporé du frigo ! Pour finir, dans une relation à distance, on utilise souvent des outils de communication vidéos. Et trop souvent, on s'exhibe à son partenaire dans des mises en scène tout à fait normales durant une séance... mais que l'on détesterait voir diffusées à tout son carnet d'adresse. Et pourtant, je contemple les magnifiques seins de ma soumise tous les soirs et elle n'a aucun problème à me les montrer. Pourquoi ? Parce que nous avons une confiance absolue l'un envers l'autre. d - Les rituels : Une soumise, ça a besoin de se sentir soumise ! Ca parait évident mais je crois que c'est le truc le plus important dans une relation à distance. Comme le D n'est pas tout le temps présent, il faut sanctuariser certains rituels, les graver dans le marbre ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures, inutile de chercher des trucs trop compliqués. N'importe quelle action à répéter quotidiennement fera l'affaire. Ce qui est important, c'est qu'il y ait une obligation régulière pour la soumise et un échange avec son Maître. Je préconise un contact par jour au minimum mais en fonction de la relation, ça peut être moins (si vous êtes mariés... et pas l'un avec l'autre). Utilisez des obligations qui existent déjà : la pilule, prendre un médicament, se brosser les dents ou même aller aux toilettes... Ce n'est pas le quoi qui est important, c'est le comment ! Exemples en vrac : envoyer une photo de la plaquette de pilule/médicament, imposer un nombre d'aller-retour quand on se brosse les dents, limiter le nombre de feuilles pour s'essuyer... Lorsqu'un Maître impose une contrainte quotidienne à sa soumise, elle ressent sa domination et par conséquent se sent soumise. Et une soumise qui se sent soumise est une soumise heureuse ! Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 2 - Les principes fondamentaux : a - L'engagement : Avant toute chose, une relation D/s est une relation entre deux personnes consentantes. En effet, pour dominer ou se soumettre, il faut en avoir envie et être prêt à s'engager dans cette relation. Idéalement, dans la durée mais on peut très bien se jeter à corps perdu dans une séance unique et sans lendemain. Quelle que soit la durée, il faut une ferme volonté des deux parties de faire le maximum pour assouvir ses envies et les désirs de l'autre. S'engager dans une relation D/s, c'est aussi accepter de subir l'autre. Il faut se rendre disponible et accepter d'être dérangé quand on s'y attend le moins. Non, posséder une esclave n'est pas reposant du tout ! Il faut s'en occuper ! Et obéir n'est certainement pas facile, non plus. Dans les deux cas, il faut donner de sa personne pour récolter ce que l'on sème. Et quand la relation dure suffisamment longtemps, l'engagement finit par se matérialiser. Il prend une forme physique et généralement celle d'un collier. Vous savez le collier, le symbole d'appartenance par excellence. b- la communication : Parlez-vous ! Encore et toujours plus. Il y a toujours quelque chose que l'on ignore de sa partenaire et c'est toujours un frein à une relation épanouie. Connaître les envies de sa partenaire, c'est bien. Connaître ses peurs, c'est mieux. Ses envies, elle fera tout pour les assouvir. Par contre elle fera tout pour cacher ses craintes, par peur de devoir les affronter. Il n'y a pas de petit secret. Surtout en ce qui concerne les problèmes médicaux. On peut en avoir honte mais il ne faut pas les cacher, ça peut avoir des conséquences dramatiques. La communication, c'est un tout, elle peut être verbale et non verbale. Les yeux résument les états d'âme en un regard. Et une crispation, un spasme, un relâchement, sont autant de signaux et d'informations qu'il faut prendre en compte. Bien souvent, le corps exprime plus de choses que les mots. Et bien entendu, la communication marche dans les deux sens. Lorsqu'on se livre à quelqu'un on lui donne envie de faire de même et c'est un cercle vertueux qui se met en place et bientôt on n'a plus aucun secret l'un pour l'autre. Je termine ce paragraphe par le droit au mensonge. C'est paradoxal mais c'est quelque chose à prendre en considération : on peut avoir besoin de mentir pour vivre pleinement sa relation. Car parfois, se mentir à soi-même procure une sensation de liberté et mentir à son partenaire, une sensation de culpabilité qui peut être délicieuse. Et n'oublions pas que je parle de relation D/s à distance. Et je pense au cas précis des gens mariés qui ont une relation D/s illégitime. Le D/s est une parenthèse dans leur vie, une échappatoire, ils vont tout donner en séance mais cacher le reste de leur vie. c- La confiance : On ne peut pas tenir une relation dans le temps s'il n'y a pas une confiance absolue. Accepter de montrer son côté D ou s, c'est accepter de dévoiler ce que l'on a de plus secret : sa véritable personnalité. Sans fard et sans masque, on retire l'armure qui nous protège de la société. On se met à nu. Ainsi, on se rend vulnérable. Et pour cela, il faut avoir une confiance aveugle en son partenaire. La confiance peut se donner de prime abord mais avec certaines restrictions. C'est à force de discuter et de communiquer que la confiance va grandir et que la relation va devenir fusionnelle. Se soumettre, c'est comme s'arracher le cœur de la poitrine pour le déposer dans la main de son Maître. Il faut avoir la confiance absolue qu'il ne referme pas son poing. Une soumise peut ainsi donner tous ses mots de passe à son Maître et lui donner le contrôle absolu sur sa vie sociale. Pour le Maître, la confiance c'est aussi accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler. N'étant pas 24/7 avec sa soumise, il faut lui faire confiance quand elle dit avoir porté son plug pendant les 4 dernières heures. Ou que malgré les traces de chantilly sur ses joues, elle n'a pas englouti le bon gâteau qu'on lui a interdit de manger et qui s'est mystérieusement évaporé du frigo ! Pour finir, dans une relation à distance, on utilise souvent des outils de communication vidéos. Et trop souvent, on s'exhibe à son partenaire dans des mises en scène tout à fait normales durant une séance... mais que l'on détesterait voir diffusées à tout son carnet d'adresse. Et pourtant, je contemple les magnifiques seins de ma soumise tous les soirs et elle n'a aucun problème à me les montrer. Pourquoi ? Parce que nous avons une confiance absolue l'un envers l'autre. d - Les rituels : Une soumise, ça a besoin de se sentir soumise ! Ca parait évident mais je crois que c'est le truc le plus important dans une relation à distance. Comme le D n'est pas tout le temps présent, il faut sanctuariser certains rituels, les graver dans le marbre ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures, inutile de chercher des trucs trop compliqués. N'importe quelle action à répéter quotidiennement fera l'affaire. Ce qui est important, c'est qu'il y ait une obligation régulière pour la soumise et un échange avec son Maître. Je préconise un contact par jour au minimum mais en fonction de la relation, ça peut être moins (si vous êtes mariés... et pas l'un avec l'autre). Utilisez des obligations qui existent déjà : la pilule, prendre un médicament, se brosser les dents ou même aller aux toilettes... Ce n'est pas le quoi qui est important, c'est le comment ! Exemples en vrac : envoyer une photo de la plaquette de pilule/médicament, imposer un nombre d'aller-retour quand on se brosse les dents, limiter le nombre de feuilles pour s'essuyer... Lorsqu'un Maître impose une contrainte quotidienne à sa soumise, elle ressent sa domination et par conséquent se sent soumise. Et une soumise qui se sent soumise est une soumise heureuse !
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Par : le 31/05/20
Pour ceux trop pressés : la soumination n'existe pas, c'est une autre façon de dire D/s. Pour la suite de mon propos, j'ai choisi un Dominant et une soumise, mais le sexe des protagonistes n'a aucune importance, c'est le rôle et non le genre qui importe. Analysons les rapports de pouvoir dans une relation D/s. Tout le monde sait que le Dominant ordonne et que la soumise exécute. Donc la logique veut que ce soit le Dominant qui ait le pouvoir. Mais est-ce vraiment le cas ? À moins d'habiter dans certaines parties du monde où l'esclavage existe encore, la soumise se soumet par choix. Mieux, elle choisit même son Maître. Nous voici devant le premier paradoxe. Dans toute relation D/s de bon niveau, il est coutumier d'avoir un "safeword" qui signale au Maître qu'il dépasse les capacités de la soumise. Et j'irais même plus loin, si le Dominant ne remplit pas les attentes de la soumise, elle peut partir purement et simplement. Tiens encore un paradoxe : la soumise décide de quand on arrête. Certains ne jurent que par le contrat qui lient et sacralisent les limites des deux parties. Encore une fois la soumise a son mot à dire avant de signer. Elle va fixer des limites, formalisées ou non par écrit. Troisième paradoxe : la soumise fixe les limites. Avec une soumise qui choisit son Maître, qui a le pouvoir de dire stop et de fixer les limites de la relation, qui détient réellement le pouvoir ? La soumise ! Et oui, les soumises ont aussi des attentes. Certaines veulent souffrir, se faire humilier, aiment la violence ou le sexe. Aussi douloureuses et pénibles que soient les activités et punitions offertes par leur Maîtres, elles en ont besoin. Mais plus qu'un besoin physique, un besoin psychologique. De ce fait, une soumise va faire tout ce qu'elle peut pour pousser son Maître à la combler : la vilaine souminatrice ! Et le Dominant va tout faire pour garder sa soumise et donc tout faire pour la combler : le vilain souminateur ! Malheureusement, vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, une relation D/s durable sera faite de compromis. Dès lors, elles seront toutes des relations souminateur/souminatrice et là, personne n'y comprend plus rien, et personne ne sait qui fait quoi. Alors restons sur nos conventionnels D/s pour que chacun sache se situer et ce qu'il est censé faire et arrêtons de parler de soumination.
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