Des mois. Des mois que je m’étais tue. Que je m’étais retirée, volontairement. Pas un mot, pas un ordre, pas un soupir. Et pourtant… je savais qu’il comptait les heures.
Je l’avais laissé avec ce feu sous la peau, ce manque que je cultivais depuis le premier jour. Je n’avais eu besoin de rien dire : mon silence était devenu sa prison, mon absence, sa plus dure épreuve. Et chaque jour, je le savais à l’affût — tendu, prêt à obéir au moindre signe. Mais je ne donnais rien. Rien d’autre que l’attente. Rien d’autre que le vide, chargé de mon empreinte.
Je voulais qu’il comprenne. Que le plaisir n’était qu’un privilège. Qu’il ne viendrait que lorsque moi, je l’aurais décidé.
Et ce jour est arrivé.
Je suis de retour.
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AldaricSlave
Sublime
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14/05/25
fabfa
fab
Et bien moi qui croyais que vous ne parliez pas français. Il semble que je sois totalement à côté de la plaque.
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15/05/25
Edité