Heartbeat
#0
Bonjour bonjour !
Je ne sais pas si ce sujet a déjà été posté, mais bon, dans le doute...
D'après Larousse, le masochisme -sexuel et consensuel of course- est une "déviation sexuelle dans laquelle le sujet ne trouve le plaisir que dans la douleur physique et les humiliations qui lui sont infligées."

Ach so,
Quel est votre rapport à la douleur, si vous êtes sadique et/ou masochiste ? Quelle est votre manière de l'apprivoiser et de la ressentir ? Êtes-vous un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie sadique et/ou maso ? Happy


Pour les masochistes, votre plaisir dépend-il de la douleur que vous "subissez"?
Pour les sadiques, votre plaisir dépend-il de la douleur que vous infligez ?


Sinon, pourriez-vous imaginer du SM sans une once de DS ? (ça existe donc je pose la question)


Pour ma part, mon masochisme est sexuel et érotique, par exemple quand je me prends un meuble dans les pieds, je ne crie pas de plaisir... Comme tout le monde, je pense.
Contrairement à ma soumission qui n'est pas forcément sexuelle mais sexuée (n'en déplaise à certains qui aiment à affirmer le contraire, sans me connaître)...

J'aime les douleurs légères à moyennes, par exemple tester la caresse d'un single tail ou d'un stick de dressage ne m'attire pas pour l'instant... Mon corps ne serait pas prêt à apprécier cette douleur à sa juste valeur et ça n'aurait rien de consensuel.
Mais j'aime être féssée, j'aime sentir des pinces sur mes seins (ou ailleurs), j'aime la brûlure de la cire sur mon clitoris (ou ailleurs), ce genre de trucs quoi...
Et j'aimerais bien un jour tester le plaisir sadique !

Voilà voilà, j'ai plein d'autres questions mais je les ai oubliées...


A vous ! Smile
Dernière modification le 24/11/2013 01:41:57 par Heartbeat.
9 personnes aiment ça.
Heartbeat
#1
louna a dit...

Mon plaisir masochiste est érotique!

Je n'ai pas réussi à comprendre ce plaisir d'ailleurs,
car il va et vient sans raisons apparentes ...
Ma première jouissance par la douleur faisait suite à la cravache sur ma poitrine.
J'en étais la première surprise ... stupéfaite !
Plus elle s'abattait plus je ressentais une sensation de plaisir...de bien êtreSmile
or il n'y avait aucun rapport sexuel ... pas de pénétration, de jouets etc.



Donc je ne sais pas vraiment comment cela fonctionne, mais qu'est ce que c'est bon Smile

En résumé, je n'apprivoise rien, je ne fait que ressentir ce que mon Maitre fait; et oui, mon plaisir dépend de la douleur infligée. Comme tu dis, un pied dans un meuble ne me fait pas non plus jouir ... juste hurler et pleurer Smile

Edit : Cela reste très rare, je le précise, et dépend bien de ce que mon Maitre veut bien me donner. Cette unique fois la, la cravache n'était pas censée me punir, mais bien me faire découvrir cette forme de plaisir.

Toute la subtilité du plaisir masochiste...
Merci pour ta participation ! Smile
Et sinon c'est pareil, j'aime la douleur érotisée... mais je n'ai jamais réussi à en jouir...! (je ne jouis que rarement donc bon!)...

Ta jouissance, tu l'as ressentie de la même manière qu'une autre jouissance (pas forcément par pénétration, enfin ça dépend de comment tu jouis, mais une jouissance directement associée au sexe féminin) ?
Dernière modification le 23/08/2013 15:06:59 par Heartbeat.
1 personne aime(nt) ça.
Averamm
#2
Heartbeat a dit...



Et sinon c'est pareil, j'aime la douleur érotisée... mais je n'ai jamais réussi à en jouir...! (je ne jouis que rarement donc bon!)...



tu jouis rarement :o :o :o je suis choqué la, va falloir trouver un truc, hey le forum mobilisez vous, notre heartbeat favorite n'arrive pas a prendre son pied....pas bien sa^^
3 personnes aiment ça.
Heartbeat
#3
timide_secret a dit...

pour ma part la douleur est érotique. Elle a à mes yeux 2 fonctions :
- donner du plaisir à celle qui l'inflige
- retarder son propre plaisir

comme louna, ma première expérience a été au niveau des tetons. j'ai ressenti du plaisir dans la douleur. ce fut un vrai étonnement !
Pour ma part, connaitre l'orgasme dans la douleur multiplie la puissance de cet orgasme.

C'est une drole de relation car la douleur augmente le plaisir tout en le retardant.
Je pense que le coté psychologique joue un très grand role.

Cependant, le niveau de douleur doit être maîtrisée par la domina et je pense que cela n'est pas simple

Comment une domina mesure t elle une douleur sans l'avoir jamais ressentie ?

d'autre part si tu veux tester le plaisir sadique on peut en discuter heartbeat

Augmente le plaisir tout en le retardant ? Comment ça ? Pour ma part, une douleur éprouvée au niveau des tétons ajoutée à une stimulation clitoridienne m'a déjà fait jouir... Et comment ! Par contre, l'un séparé de l'autre ne me feraient pas jouir.

Je pense qu'elle le mesure en ayant déjà testé sur elle-même, par rapport aux expressions/intonations de la personne sur qui elle agit, et puis tout simplement en demandant si ça va et que la personne arrive à supporter ? Smile
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#4



tu jouis rarement :o :o :o je suis choqué la, va falloir trouver un truc, hey le forum mobilisez vous, notre heartbeat favorite n'arrive pas a prendre son pied....pas bien sa^^

HAHA tékon ! Je prends très FACILEMENT mon pied mais je jouis assez difficilement, et puis (je l'ai déjà dit plein de fois) je ne considère pas la jouissance ou l'orgasme comme des fins obligatoires... T'façon, dans mon cas, ça serait du masochisme mental et de la frustration à outrance donc c'est très bien comme ça !
Dernière modification le 23/08/2013 15:38:37 par Heartbeat.
5 personnes aiment ça.
Heartbeat
#5
timide_secret a dit...

Comment t'expliquer cela?
prenons un exemple : avoir les tetons pincé créé une excitation; Celle ci ne t'emmene pas jusqu'a l'orgasme si elle est seule mais elle augmente le plaisir resentie.
bien evidement je parle de douleur soft ici. Si la douleur devient plus importante je pense qu'elle doit être "compenser" par du plaisir.


Ca dépend pour qui... Il y a des gens qui jouissent sous le fouet... Et c'est précisément ce mécanisme là qui m'intéresse le plus, jouir sous l'effet d'un objet "dur" sans autre stimulation...

Faudrait que je demande à GC de venir ici tiens !

En ce qui concerne les domina tu as surement raison. cependant la question "est ce que ca va ?" est difficile pour un soumis. En effet tu veux toujours essayer de supporter d'avantage pour ta domina mais si tu lui dit que ca va pas tu as peur de la décevoir... Evidement il ya un moment ou tu peux vraiment plus mais c'est tres dur à doser je trouve.
Surtout que la douleur peut etre faible mais tres longue


Pas forcément non plus... C'est vrai, en tant que soumis(e), on peut avoir l'envie de se dépasser, l'envie de faire plaisir démesurément à l'autre... Mais au bout d'un moment, quand ça va plus du tout, il faut savoir dire stop. D'où l'usage d'un safe code, par exemple.
Sinon, c'est du viol psychologique, sinon c'est ton corps et ta psyché qui subissent une agression, car le niveau des pratiques ne suit plus leur seuil de tolérance et "d'acceptation"...

Et de toute manière, un bon sadique et/ou une bonne personne dominante et surtout humaine sait quand ça devient "trop" et que ça ne va plus... Et donc, n'a pas à être décue...
Dernière modification le 24/08/2013 01:54:00 par Heartbeat.
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#6
SluttyBoy a dit...

Merci ma jolie Systole pour ce sujet... la douleur...

Je ne vais parler ici que de mon cas, de ce que j'en retire. Il n'y a là aucune vérité universelle, seulement une expérience très personnelle.

Sans rentrer dans les détails, j'ai été confronté à la douleur très tôt et elle me fût alors infligée. Je l'ai craint, redouté, elle fût paralysante, annihilante, déshumanisante... Aucun moyen alors de composer avec, de l'apprivoiser. Une seule prérogative : m'y soustraire.

Par la suite, j'ai dû m'y confronter à la suite d'accidents, parfois graves, parfois spectaculaires dans leur conséquences... et là, j'ai pu faire de la douleur une alliée, et même un outil thérapeutique, au sens de la guérison physique... elle a souvent été un levier qui m'a permis de dépasser mes limites au cours de la rééducation, de la rémission. Du coup, j'ai une échelle d'appréciation de la douleur un peu faussée, ma tolérance s'étant peu a peu élevée.

Je ne me considère pas comme maso, car je ne fais pas de la douleur un point central de la relation bdsm, elle peut d'ailleurs en être totalement absente sans pour autant qu'elle me manque...
Par contre, quand elle est présente, j'y vois le contrepoint de mon propre abandon... Ce que j'abandonne, l'autre s'en saisit...
La douleur devient alors un des marqueurs de la domination que l'on exerce sur moi, et la reconnaissance de mon abandon.
Sur un plan strictement physique, je n'ai jamais joui de douleur, mais associée à d'autre stimulis, elle m'a fait atteindre des niveaux de plaisir proches de la transe.

Oh SB... Merci pour ce témoignage sublime...
J'ai aussi eu l'occasion de discuter avec une personne (sous d'autres cieux) qui, à cause/grâce à un parcours lié a la douleur, avait aussi "acquis" une tolérance élevée à celle-ci dans la vie de tous les jours (tellement élevée qu'elle n'a ressenti aucune mal lors de son accouchement) et qui a également réussi à "apprivoiser" cette douleur, IRL comme dans son SM...
Et c'est tellement beau!
Vous avez toute mon admiration...
(oui je sais, l'admiration c'est mal, mais bon, c'est ce que je ressens!)
Dernière modification le 23/08/2013 16:34:00 par Heartbeat.
3 personnes aiment ça.
Averamm
#7
Heartbeat a dit...


HAHA tékon ! Je prends très FACILEMENT mon pied mais je jouis assez difficilement

Heartbeat a dit...


fait attention la prochaine fois que tu prend ton pied evite de casser le vase de belle maman....sadique va



HAHA tékon !


oui et non je n'ai pas prévu de me soigner je me trouve parfait comme je suis rire


et puis (je l'ai déjà dit plein de fois) je ne considère pas la jouissance ou l'orgasme comme des fins obligatoires... T'façon, dans mon cas, ça serait du masochisme mental et de la frustration à outrance donc c'est très bien comme ça !

plein de fois??? ah bon, devait etre en mode hibernation....ou alors occupé a fesser un adorable cul de l'autre coté....

frustration a outrance....j'aimbe beaucoup cette idée rire
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#8
LeMarquis a dit...



Le sadisme est la recherche de plaisir dans la souffrance physique ou morale volontairement infligée à autrui....
Voudrais tu réellement ce plaisir là???

C'est bien de SADISME dont "on "parle là, ou d'un autre aspect de la relation D/s ??

Troublant ce pouvoir des maux, non?? Smile

voir la definition que j'ai mise au début, je parle bien du sadisme sexuel et consensuel Smile
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#9
LeMarquis a dit...

Toutefois, je suis taquin et interrogatif sur "la gentille soumise obéissante":

Cette "obéissance" demandée et obtenue, n'est elle pas une forme psychique de SM???


Tu sais que je pense (sur le forum que je fréquente beaucoup l'expliquent très bien, il faudrait que je retrouve ça) que la soumission dans un cadre DS peut être considérée comme une forme de masochisme mental/psychologique ? Smile
(et il n'y a absolument rien de péjoratif dans ça, je préfère le préciser parce qu'il y a des gens qui voient le mal partout)
Dernière modification le 24/08/2013 02:28:50 par Heartbeat.
3 personnes aiment ça.
Heartbeat
#10
LeMarquis a dit...

Je trouve ce sujet fort bien amené par Heartbeat...

C'est un des sujets MAJEURS du SM et donc du BDSM.

Beaucoup de témoignages sur le RESSENTI de la Douleur, et encore peu sur le VÉCU de celui/celle qui fait mal...
Qui est sadique? Pourquoi? Comment?
Est ce réellement du sadisme, en tire t'il/elle du plaisir de ces maux infligés...

Le sadisme est il "honteux" ???
Ou est ce juste un "accident statistique", que cette absence de l'expression de celui/celle qui fait mal à l'Autre... ??

Il semble que la douleur catalyse, augmente, intensifie la jouissance, la retarde et la magnifie...
Mais peut on étudier cette douleur là ??

Y a t'il un seuil minimum de douleur pour accéder à ces effets positifs?
Est ce toujours une douleur "cutanée", ou "intracorporelle"? ( pinces à tétons / plug par exemple)
Peut on quantifier cette douleur?? une échelle du "jouir" en faismoimal/seconde est elle réalisable??
Et bien d'autres questions....encore sur ces ressentis douloureux ET "si bons"...

Mon approche est sans doute "estudiantine", mais un parallèle s'impose à moi avec la douleur symptôme en médecine, que l'on tente de mesurer, d'objectiver, de comprendre pour alors la faire "taire"...

Peut on en BDSM, de même, apprécier la douleur, la connaitre, pour savoir l'utiliser à la bonne dose, au bon moment, pour la faire "parler"???

J'avoue avoir un avis, mais le vôtre m'intéresse beaucoup...Smile

Merci Heartbeat de cette "fenêtre de tir" constructive sur un sujet BDSM....Smile

On parle beaucoup de choses entourant le bdsm, des rapports humains (et c'est très bien!) mais assez peu du sadisme comme du masochisme...
Et oui, la douleur est habituellement considérée comme négative, quand on demande à une personne si elle a mal, c'est que les choses commencent à devenir sérieuses...
D'où mon terme "comment apprivoisez-vous la douleur" ! Parce que quand on est maso/sadique (je parle bien du PLAISIR maso/sadique, pas de la punition), on apprivoise sa douleur, qu'elle soit subie ou non ça ne change rien. On la rend érotique, plaisante, et acceptable. On apprécie par exemple le fait de se faire fouetter, parce ce que ce fouet, on le désire, parce qu'on en a envie, parce qu'on sait que ça va "faire du bien"...
Comment réussit-on à rendre cette chose d"habitude négative en une belle chose, en une manière de prendre du plaisir...?

Faire du MAL pour faire du BIEN...
Dernière modification le 24/08/2013 03:10:38 par Heartbeat.
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#12
éléonore a dit...

Oui heartbeat, retrouve nous cela, ca m'intéresse beaucoup.

je viens de chercher, il y a trop de contributions avec le mot "masochisme mental", je passerais toute la nuit si je devais creuser un peu... Ce que je vais faire c'est que je vais ouvrir un topic sur l'hypothèse de la soumission au sein du BDSM vue comme un masochisme mental (qui n'a RIEN de péjoratif, au contraire, je le reprécise) et je vous tiendrai au courant! Smile
3 personnes aiment ça.
Heartbeat
#13
Goepin a dit...


Douleur de surface. Par exemple pincer l'extrémité du méat urétral pour tout dire. La cire chaude, pourquoi pas… mais hantise des d'autres types de brûlures (totalement exclues) ! Donc c'est vraiment variable et peut-être pas uniquement une question d'intensité, mais certainement aussi de type de pratique.

Douleurs de surface...
C'est exactement pareil pour moi, il y a des douleurs que j'exclus totalement... Par exemple, me faire insérer des punaises dans le vagin, ou ailleurs, enfin ce genre d'objet, comme on peut le voir sur les films "Queensnake" (par exemple) ou le lire dans certains témoignages, c'est juste MORT.
Les douleurs en surface m'intéressent et m'excitent (et encore, pas toutes), mais celles "internes" (comme le travail de l’urètre par exemple) me font juste flipper... Je tiens à mon intérieur... Je suis entièrement bloquée sur ces douleurs et manipulations "intérieures"... Enfin pour moi, ces membranes et muqueuses intimes sont tellement "fragiles"...

Après si ça se trouve ce n'est pas dangereux, ceux qui pratiquent ça n'ont pas de problèmes de santé, mais moi je ne préfère pas m'y risquer... Trop de précautions à prendre, trop de risques, je ne suis absolument pas préparée à ça !
Enfin bref Happy


Je vois le parallèle intéressant concernant l'étude médicale de la douleur et j'en profite pour préciser que pour moi, la douleur dans le contexte BDSM ne pourrait absolument pas être rapproché d'une autre douleur. La douleur symptomatique est pour moi de ce point de vue similaire au coup de l'armoire sur le pied : purement désagréable. En fait il faudrait presque un autre mot pour la douleur en BDSM… mais quoi qu'il en soit, toutes ces douleurs sont toutes difficiles à décrire et à mesurer.

Je pense que c'est vraiment la relation D/s (vécue ou imaginée) qui donne sa saveur à la douleur ressentie. Hors du jeu, ça n'a plus rien à voir. C'est mon point de vue, mais il est dépendant de ma subordination du SM au D/s comme je l'ai précisé plus haut.

Bien à vous.

Un autre mot... Douleur érotique et consensuelle ? Happy
Je pense aussi que dans mon cas, une relation DS donne sa saveur à la douleur ressentie...

J'ai aussi eu l'occasion de discuter (sur le même forum, qui assez enrichissant car les configurations sont diverses, de ce fait on ne "s'habitue" pas à une vision qui devrait être soit disant "modèle" et complètement stéréotypée du BDSM) avec des personnes strictement SM, et elles affirment pour la plupart ne pas pratiquer la DS car ça ne les stimule pas et que ça leur déplaît, que seules les sensations liées à la douleur, à sa résistance, à son acceptation, les intéressent. Des "purs" masos/sadiques ! Smile

Moi, je pense que le SM et la DS sont très liés, au point que pratiquer du SM, c'est déjà pratiquer une forme de DS... Parce que quand tu t'abandonnes aux mains d'une personne, quand tu la laisses disposer de ton corps et en actionner les différents rouages (qui mènent à la douleur), quand tu dépends du plaisir lié à la douleur que la personne sadique te procure, tu es "soumis" à son plaisir sadique... Donc je pense que le SM est déjà une forme de DS... Comme la DS une forme de SM...
Happy
Dernière modification le 24/08/2013 03:09:23 par Heartbeat.
3 personnes aiment ça.
balletboots
#14
Je suis Switch, j'ai donc pu aborder la douleurs sous ses deux aspects, en étant soumis et en étant dominant. Je comprend d'ailleurs assez mal comment on peut administrer des sévices à un partenaire sans en connaitre l'impacte sur le mental...... Mais c'est un autre problème (Alalogique il me semble, à très bien parlé de faire subir ce que l'on à déjà subi).

En tant que masochiste la douleur est pour moi un voyage, un peu comme l'exploration que fait un spéléologue en descendant de plus en plus bas, de plus en plus loin au fil de ses expéditions. Chaque expérience permet de franchir des paliers en poussant un peu plus loin l'exploration en déployant toujours plus loin ce fil d'Ariane qui permettra de revenir plus tard en toute confiance jusque là.

J'ai très jeune découvert ce besoin de me faire souffrir, d'abord au travers du self bondage que j'ai pratiqué entre 15 et 20 ans, au début avec des foulards et des ceintures, puis avec des cordes des bandes adhésives et tout ce qui me passait sous la main. C'est là que j'ai découvert cette notion de voyage au centre de moi même, car chaque fois le besoin se fait ressentir d'aller un peu plus loin.

Rapidement on s'interroge sur la fragilité de la vie et la proximité de la mort que l'on va vite tutoyer. Parce qu'il y à quelque part cette relation omniprésente, comme celle du funambule qui traverse sans aucune sécurité un file tendu avec 300 mètres de vides en dessous de lui. Pourtant j'ai toujours fait très attention et j'ai toujours pratiqué sur moi, en respectant des règles de sécurité. Au travers de ce rendez vous avec soi même la douleur devient addictive, je n'en ai pas parlé jusque là mais elle est intimement lié à la sexualité. C'est l'érotisation, pas forcément de la douleur, mais des situations subies qui vont tisser un lien direct entre souffrance et jouissance. Et comme toutes les addictions, le besoin se fait ressentir de toujours augmenter la dose pour continuer à trouver du plaisir.

Il y a un second mécanisme qui intervient dans ce processus qui est le dépassement de soi. Souvent il se manifeste concrètement par le fait d'augmenter la durée d'un sévices, ou la tenue d'une posture, comme un défis au temps.

En tant que dominant j'ai vers 26 ans eus ma première expérience de domination. J'ai vécu 2 années avec une femme masochiste. Au début, nous avons partagé des jeux de domination assez courants comme le bondage, la cire, la fessée. Puis semaine après semaine, nous avons franchi des paliers pour arriver à des pratiques plus durs et plus dangereuses comme l'étouffement contrôlé ou la momification et bien d'autres.
Je pense que j'ai pu accompagner ma compagne de l'époque jusque là, parce que moi même j'avais fait des centaines de fois le voyage vers cette frontière mal définie qu'est "la douleur". J'ai du mettre fin à notre relation, parce que c'était devenu pour moi une chute sans fin dans laquelle j'avais atteint mes limites.
Jamais dans notre relation il n'y a eu autre chose que du plaisir partagé.

Je n'aborderais pas, parce que d'autres l'ont fait, le fait que le plaisir que l'on prend à subir est aussi motivé par le plaisir que l'on ressent à s'offrir à son partenaire et donc à transcender sa propre douleur.

En conclusion je dirais que comme tous les voyages, il faut aller doucement, prendre le temps de repousser doucement les limites, bien se préparer en connaissant son partenaire, ne jamais sous aucun prétexte dépasser les possibilités de celui qui subit.
C'est uniquement la confiance qui permettra d'aller loin et de prendre un plaisir infini à amplifier la jouissance physique grâce au mental.
6 personnes aiment ça.
Heartbeat
#15
Wahou... On a la chance d'avoir de très belles réponses, bien rédigées, pleines de sincérité et de partage, d'expérience, absolument pas "négatives" ou visant à se brosser dans le sens du poil...

C'est ça que j'aime...
Merci à vous !
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#16
LeMarquis a dit...

@Stylet:
La réponse n'est pas schématique, mais synthétique et j'aime....

@Heartbeat:
J'entends fort bien "ta " définition de cette douleur attendue, espérée qui amène au plaisir...

Mais une douleur RESTE une douleur, provoquée ou non par le pied d'armoire ou la badine....Smile
Son "chemin" est le même depuis les capteurs algésiques ou algiques...jusqu'au traitement cérébral via le système thermoalgésique...
C'est la machinerie, le câblage et les neurones qui sont les mêmes...

Reste l'influence du désir....qui différencie peut être ces douleurs...

La Douleur BDSM n'est plus symptôme, ni signal d'alerte, ni signe de réaction nécessaire...elle révèle des signes négatifs mais des signes vécus comme positifs...

L'une, la douleur "normale" est relayée par l'adrénaline qui donne la possibilité de réagir et éviter la douleur..
L'autre, la douleur suave, libère des endorphines, des neuro-médiateurs qui stimulent les zones du plaisir au niveau cérébral....

Ce qui les différencie c'est bien l'intention de plaisir ou non....

Découvrir le plaisir à travers la douleur , la transcender, c'est adapté sa réponse cérébrale, c'est contrôler, stimuler la sécrétion d'endorphine....

Une expérience de Yogi, de pénitents, etc..qui amène à l'extase....

NB: Cette libération d"endorphine est addictive, parfois..et oblige à vivre la douleur pour connaitre le plaisir, c'est alors le MASOCHISME sensu stricto.
Où le plaisir en PEUT être atteint qu'AU TRAVERS DE LA DOULEUR....
C'est le même rapport qu'avec d'autres stupéfiants "artificiels"...l'héroîne par exemple qui passe de la lune de miel, à la dépendance physique...vitale!

Ainsi certain(e)s ne cherchent plus alors que des "séances" de fouets, de cravaches....pour jouir, en dehors de la composante "envie" puisque là c'est un "besoin"...

Et là, apparaît le/la SADIQUE qui peut lui/elle assouvir ses penchants pervers en toute sérénité sur ou avec une personne demandeuse....
Il n'y a plus alors partage des plaisirs mais juste un échange de "service"...
Chacun(e) vivant son "trip" pour recevoir son flash d'émotions, son flash de plaisir chimique cérébral....
Usant du safeword pour éviter une overdose, Usant de différents "outils" pour moduler les doses....

C'est aussi du BDSM...Wink

Est ce le BDSM de chacun(e) ou un versant pervers assumé ou non??? Smile

Les endorphines, alors... Tout s'éclaire !
Merci... Smile
2 personnes aiment ça.
Averamm
#17
le plaisir et la douleur, ont pourrait parler de pléonasme. pourquoi? simple, ils ne sont que des mots mis sur une réaction du corps, plus précisément réaction de notre cerveau. Toutes les informations issu de nos 5 sens y sont dirigées, on mange une glace au chocolat, c'est le cerveau qui va nous dire, c'est un plaisir de manger cette glace au chocolat, on tombe de vélo, ce n'est pas le genoux qui va nous dire que c'est douloureux, mais le cerveau qui va transmettre cette information.

Pour le sujet que nous partageons, les deux ont une suite logique, puisque nous allons prendre du plaisir par la douleur (ou au travers du douloureux plaisir pris par notre soumis(e)).

Après le rapport de chacun vis à vis de cela est une grande richesse, l'humain en soit nous montre que chacun et chacune recent différement la douleur, et certain vont pousser leur limite pour savoir (curiosité humaine) quelles sont leurs limites.
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#18
M. Walter a dit...

Quelques citations récentes extraites de cette discussion :

"Je n'ai pas de recul suffisant pour me prononcer personnellement…" ; "J'ai trop peu exploré cette dimension de ma libido pour discerner cette limite..." ; " j'ai toujours l'impression de donner cette souffrance à la domina mais peut être je me trompe. Peut être que c'est l'addiction qui me pousse..." etc.

Je sais que le doute est moteur de connaissance et honore bien souvent celui qui le professe, mais - vous l'avez compris - je suis très étonné de toutes ces interventions ici de la part de personnes qui ne SAVENT pas, qui n'ont aucune notion, aucune expérience. Car le "sujet" me semblait être ouvert, justement, à ceux et celles ayant la plus grande expérience du SM et être plutôt adressé aux autres, pas l'inverse !

Pour ma part, je considère (avec beaucoup de membres de la communauté, mais qui curieusement ne s'expriment pas assez sur ce site) que le SM, c'est d'abord une CULTURE - et non pas un simple rassemblement de pratiques et/ou d'essais/erreurs de la part d'individus isolés ou perdus qui ne comprennent (forcément) rien à leurs tentatives de débutants. C'est pourquoi d'ailleurs un forum comme celui-ci pourrait être un instrument formidable d'intégration, d'apprentissage et d'aides aux rencontres. Or il n'en est rien, car prennent ici majoritairement la parole, et d'autorité de surcroit - c'est ça qui me sidère -, des personnes qui ne SAVENT rien, qui n'ont que des expériences marginales, mal conduites ou sans repères (physiques, physiologiques, psychologiques, sociales, historiques). C'est vraiment dommage. Et quand quelqu'un qui a un vrai parcours, des connaissances ou des repères s'exprime : pas de réaction, pas de questions, ou des réactions liminaires.

Autre motif d'étonnement (mais qui va de pair avec les prises de parole ratées des novices) : cette obsession récurrente de l'ADDICTION.

Décidément, les vendeurs de soupe pharmaceutique et médicale ont bien placé leur produit ! On voit de l'addiction partout ! Normal : on médicalise tout ! Normal aussi : on veut à la fois faire l'expérience du BDSM et à la fois rester dans la norme, dans un "politiquement correct sexuel et conjugal", on se méfie donc de tout et de tous ! On ne s'assume pas !

Et si cette obsession de l'addiction allait de pair également avec un effondrement collectif de la libido ? Ca pourrait être une piste. La peur, ou l'horreur du sexe. Idéologique. Un moralisme rampant qui pénétrerait la chapelle même du BDSM. Bientôt avoir trois rapports sexuels vanille par semaine, les désirer et faire un effort constant pour les renouveler sera considéré comme une addiction... Quid de manger sa mousse au chocolat tous les matins ? J'exagère, bien sûr !

C'est que bien souvent ceux qui voient les choses sous l'angle de "l'addiction sexuelle" n'assument pas leur sexualité SM (combien de fois je l'ai constaté !), ou alors que la sexualité SM n'est pas faite pour eux ou, plus probablement, qu'ils ne la connaissent pas, ne se sont pas repérés dans ses lois et quant aux diverses pratiques qui la font, n'ont pas été guidés, n'ont pas voulu s'informer. N'ont même pas un bouquin sur le sujet dans leur bibliothèque.

Notre site devrait servir à ça : fournir des repères, donner des clés, lister des ouvrages, des associations ou des clubs. Nous nous y complaisons majoritairement à y étaler nos peurs et nos préjugés, notre "sexuellement correct personnel", j'en suis consterné.

N'oubliez pas que de parler de "sexualité SM" est ici un GROS tabou.
N'oubliez pas que la sexualité, c'est bien sûr uniquement la pénétration et le "coït"...
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#19
cathcleo a dit...

La douleur et le masochisme...

L’expérience de la douleur dans les pratiques sado-masochistes est une expérience particulièrement singulière et qui n’a, du moins me semble-t-il, rien à voir avec les autres douleurs, celles qu’on connait lors de traumatismes, d’accidents, etc..., comme le pointait bien Heartbeat dans son post de lancement. La douleur est singulière parce qu’elle met en marche tout un processus physiologique qui permet d’en éprouver du plaisir. Je dis bien « physiologique » et je dis bien du « plaisir » !

Pour ma part, j’ai remarqué que par exemple le « fouettage » avait, dans un premier temps, pour vertu d’exacerber la peau d’une part, mais aussi de resserrer le temps mental jusqu’à l’instant présent d’autre part. Donc de me mettre dans une immédiateté absolue, dans une disponibilité totale. On est dans l’attente du coup, de la douleur qui irradie la peau et cette douleur se transforme en une vibration qui atteint et sollicite le sexe peu à peu. Et d’ailleurs, pour preuve, les coups font « mouiller » !

La douleur, c’est pour moi une manière de sexualiser tout le corps, c'est-à-dire pas seulement les zones érogènes « classiques », de le rendre par son exacerbation aussi réceptif que le sexe même. C’est la raison pour laquelle, si le Maître s’y prend bien, et dans ces conditions, il est tout à fait possible de jouir de n’importe quel endroit du corps. Moi, souvent ce sont les fesses.

Une fois ce premier état de mise en condition atteint, après la première jouissance, je rentre alors dans le « subspace », qui correspond en fait à la production d’endorphines, produites à la fois par la douleur mais aussi par le plaisir sexuel. Ces endorphines ont le pouvoir de diminuer considérablement, voire d’annihiler totalement la douleur. Pour preuve : les coups les plus forts au cœur de l’orgasme, je les sens à peine.

Une fois la séance terminée, dans l’après-coup donc, plutôt le lendemain, le corps, surtout si la séance a été « dure », garde en mémoire l’érotisation des coups, on a le sexe à fleur de peau, littéralement. On se sent à la fois absolument vivant, présent à soi, et dans une plénitude parfaite. Pour moi, c’est quasiment de l'ordre d'une expérience mystique...

Par ailleurs, je pense que nous sommes tous capables de transformer la douleur en plaisir, pour peu que l’intention du Maître soit là - et soit la bonne - et pour peu que la personne soit dans l’acceptation, voire même dans le désir de la « première » douleur, comme tout bon masochiste. Tout le monde ! Surtout, je pense qu'il n’y a pas de comparaison entre cette douleur-ci et la douleur commune. Les mécanismes mis en branle ne sont pas du tout les mêmes.

Pour plus de précisions là-dessus, les sexologues et les biologistes américains ont beaucoup travaillé le sujet et ont publié abondamment. En France, on trouve d’excellents livres de vulgarisation d’origine américaine qui décrivent très bien ces phénomènes dans lesquels nous nous retrouvons tous, pourvu qu’on sache les reconnaître, les canaliser et en profiter ensemble !


Quelle explication !
Merci...
Comme quoi, le plaisir retiré du fouet est bel et bien SEXUEL (pas uniquement bien sûr), comme quoi se faire fouetter ça n'a strictement rien de platonique...
J'ai appris un tas de choses en vous lisant tous, c'est merveilleux!

Et j'ai une petite question concernant le subspace que vous évoquez, qui diminue la douleur quand vous êtes "dedans"... Combien de temps est-ce que ça dure ?
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#20
MaitreFrank a dit...

N'oubliez pas la différence entre sensualité et sexualité....

D'après Larousse :

-Sensualité : Aptitude à goûter les plaisirs des sens, à être réceptif aux sensations physiques, en particulier sexuelles.

- Sexualité : Ensemble des phénomènes sexuels ou liés au sexe, que l'on peut observer dans le monde vivant.


C'est à peu près la même chose.
Se faire fouetter EST sensuel puisque tu goûtes au "plaisir des sens", et est AUSSI sexuel puisque c'est "lié au sexe". La preuve, si tu lis certains témoignages, tu verras qu'on en mouille, qu'on a le sexe à fleur de peau.

J'adore. MaitreFrank ou le type qui soutenait que le fait de se faire fouetter était platonique, maintenant c'est sensuel... MaitreFrank ou l'homme aux milles tabous, MaitreFrank ou l'homme qui me fait penser à la machine du code de la route : si tu coches pas les bonnes cases, t'es foutu. Tu ne sais plus sur quel pied danser ou quoi ?

Sinon, si c'est pour, comme d'habitude, étaler ta non-connaissance, ce n'est pas la peine.
Dégage. Smile
Merci !
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#21
Du délire... Débarquer sur un sujet traitant du plaisir MASOCHISTE et absolument pas lié à cette pénétration si tabou pour dire qu'on parle trop de cul...
Soyez la première personne à aimer.
Mr Mano
#22
finalement la sensualité ne serait elle pas l approche théorique de la situation et la sexualité plus le coté pratique ?
autre question : une caresse peut elle être autant sensuelle que sexuelle ?
comment je met la pagaille dans la discussion ? Wink
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#23
De quoi, le forum pour tous ?
Maitresse Sapho t'a posé une question à laquelle tu n'as même pas répondu, je t'ai exposé des FAITS argumentés concernant la sexualité et la sensualité auxquels tu n'as pas non plus répondu.
Tu es le PREMIER à répondre à côté de la plaque, tout ça pour venir (une fois de plus) nous bombarder tes assertions fausses et stéréotypées.
Alors si tu n'as rien d'intéréssant et d'argumenté à dire, je te demande une fois de plus de dégager, c'était très bien sans toi jusque là.
Soyez la première personne à aimer.
Averamm
#24
ooooh je commence a voir Heartbeat rougir....non pas de plaisir ou de douleur mais une petite colere bien chaude est en train de prendre possession de son corps.

On ta déjà dit que tu étais très charmante avec cette robe rouge parfaitement naturel ^^
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#25
Mr Mano a dit...

finalement la sensualité ne serait elle pas l approche théorique de la situation et la sexualité plus le coté pratique ?
autre question : une caresse peut elle être autant sensuelle que sexuelle ?
comment je met la pagaille dans la discussion ? Wink

Ben, c'est ça en fait, d'après Larousse, la sensualité c'est "l'aptitude à goûter aux plaisirs des sens, à être réceptif aux sensations physiques, en particulier sexuelles."

CQFD quoi.
Soyez la première personne à aimer.
Averamm
#26
MaitreFrank a dit...


Exemple, un streaptease pour vous c'est sensuel ou sexuel ?


les deux, l'ambiance sensuel d'un striptease amene une saveur sexuelle a la situation.
1 personne aime(nt) ça.
Averamm
#27


J'aimerais vraiment que Maître Franck nous explique l'intérêt de sa remarque, mieux nous fasse une démonstration


j'ai volontairement coupé, pour reprendre que ce qui m'interesse (oui honnete, cela vous surprend? rire)

heu non pas de démonstration, car un strip de maitre franck, sera ni sensuel ni sexuel...(enfin de mon point de vue d'hétéro^^)
Soyez la première personne à aimer.
Mr Mano
#28
Heartbeat a dit...


Ben, c'est ça en fait, d'après Larousse, la sensualité c'est "l'aptitude à goûter aux plaisirs des sens, à être réceptif aux sensations physiques, en particulier sexuelles."

CQFD quoi.
je continu donc .............. ma main qui caresse une poitrine ; sensualité ou sexualité ? la même caresse sur le sexe , qu en dire ? donc selon larousse pas de sensualité verbale ? ouf ; ça se complique ......Tongue
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#29
MaitreFrank a dit...



Est-ce que moi j'ai parlé de pénétration ? Arrête un peu de chercher sans déconner... Fais une pause.

J'ai répondu à Maitresse Saphir par l'exemple du streaptease...

Le débat est sans fin avec toi, car je donne mon opinion, mais il ne te va pas, et tu pars dans tout les sens en guerre contre moi !

Averam, tu risques d'avoir des problèmes avec les streapteaseuse...

Mais non ahah, tu n'as pas donné d'opinion, RIEN concernant le masochisme et/ou le sadisme, on en vient à dire que le plaisir donné par le fouet est sexuel (MAIS PAS QUE) et ce que tu viens nous dire c'est qu'il ne faut pas confondre sensualité et sexualité... A partir de là on te démontre que
1/ c'est à peu près la même chose
2/ l'un et l'autre se complètent
3/ le plaisir tiré du fouet est sexuel car directement lié au sexe (sexe à fleur de peau, cyprine, tout ça)

Et il n'y a rien, par rapport à ça, de toi !
IL N'Y A PAS DE DEBAT puisque tu ne réponds pas à ça ! T'es là uniquement pour TROLLER et juger (j'attends le prochain statut dénonciateur , genre chasse aux sorcières, qui disait un truc du genre "La soumission pour heartbeat ce n'est que du sexe" semblable a celui que tu avais publié), j'en ai juste RAS LE CUL.

C'était très bien sans toi, on parlait de SM et de PLAISIR (le plaisir est aussi extrêmement tabou je crois) MASOCHISTE/SADIQUE.
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#30
Mr Mano a dit...

je continu donc .............. ma main qui caresse une poitrine ; sensualité ou sexualité ? la même caresse sur le sexe , qu en dire ? donc selon larousse pas de sensualité verbale ? ouf ; ça se complique ......Tongue

Sensualité ET sexualité... Parce que cette caresse excite les sens, parce que cette caresse met en marche un comportement sexuel.
Soyez la première personne à aimer.
balletboots
#31
Bonjour,

Je suis consterné de voir que ce sujet très intéressant, se perd dans des échanges qui n'ont plus rien à voir et aucun intérêt sur ce forum.
J'invite ceux qui n'ont rien à dire à respecter la participation de ceux qui s'intéressent au sujet et comptent le développer.
Comme l'évoque M.Walter ce forum pourrait être une source de réflexion pour des personnes novices qui se posent beaucoup de question sur "le plaisir lié à la douleur", mais encore faut il que certains ne viennent pas polluer le développement du sujet.
Merci donc à tous ceux qui n'ont rien à apporter sur ce sujet de bien vouloir rester en dehors !
Et ne serait il pas possible d'effacer les interventions de chamaillerie qui donnent envie aux lecteurs de fuir ?
4 personnes aiment ça.
Heartbeat
#32
balletboots a dit...

Bonjour,

Je suis consterné de voir que ce sujet très intéressant, se perd dans des échanges qui n'ont plus rien à voir et aucun intérêt sur ce forum.
J'invite ceux qui n'ont rien à dire à respecter la participation de ceux qui s'intéressent au sujet et comptent le développer.
Comme l'évoque M.Walter ce forum pourrait être une source de réflexion pour des personnes novices qui se posent beaucoup de question sur "le plaisir lié à la douleur", mais encore faut il que certains ne viennent pas polluer le développement du sujet.
Merci donc à tous ceux qui n'ont rien à apporter sur ce sujet de bien vouloir rester en dehors !
Et ne serait il pas possible d'effacer les interventions de chamaillerie qui donnent envie aux lecteurs de fuir ?


Merci... Je vais essayer de voir ça avec BDSM!
1 personne aime(nt) ça.
balletboots
#33
@ M.Walter
Cette intervention vous honore M.Walter.... La liberté d'expression, une si belle valeur !
J'aurais du mal à vous dire le contraire et je n'en ai sincèrement pas envie, parce que c'est une valeur pour laquelle je me bat tous les jours au travers de mon travail.

Le problème des forums vient de l'absence de modération pour maintenir une fluidité d'échange tout en restant sur un thème déterminé. Ici par exemple la discussion part sur la sensualité et la sexualité.... La plupart des personnes qui arrivent sur les forums croisent ces bribes de discussion sur le mur général et la plupart du temps ne prennent pas le temps de remonter au début de la discussion et de lire le développement des diverses interventions, ce qui fait qu'elles se greffent sur les derniers échanges pour rebondir. Au bout du compte les sujets dévient au fil du hasard des interventions, un peu comme les dessins que l'on doit continuer, quand on est enfant, sans avoir vu la globalité du précédent.

Je suis désolé Hertbeat d'avoir fait cette parenthèse sur un sujet qui n'a rien à voir, mais je défends aussi le droit à une expression constructive !
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#34
Pas d'sushi balletboots, moi, tant que c'est argumenté, que c'est illustré de choses concrètes et ayant du sens, ça ne me dérange pas, bien au contraire... Smile
Et quand c'est CONSTRUCTIF aussi... Smile
Dernière modification le 25/08/2013 16:21:45 par Heartbeat.
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#35
éléonore a dit...

Oui heartbeat, retrouve nous cela, ca m'intéresse beaucoup.

Re !
Alors j'ai ouvert mon sujet "en quoi se se soumettre ça peut du SM mental/psychique?" et ai des réponses pas mal du tout concernant ce sujet pour toi! Les voici :

- "On peut penser que c'est douloureux dans le sens ou ce n'est pas "naturel" de se soumettre.
Ou peut-être parce qu'on est poussé à bout...
Perso si le jeu est trop rude (sans aller aux regrets hein!) ou trop frustrant, j'en souffre psychologiquement, parce qu'il faut que je mette de l'ordre dans mes désirs, que je les refoule alors qu'ils me rongent.
Mais je prends plaisir à me donner, malgré ça..."

- "Moi, c'est peut être parce que j'ai beaucoup de fierté, donc de me soumettre me coûte beaucoup, psychologiquement parlant, avec la frustration, ça marche aussi, comme ça me fait tergiverser.. Mais finalement, même si j'en "souffre" psychologiquement, j'aime."

- "De ce que j'en comprend même si ce n'est pas mon truc, c'est la "chemin " qui conduit à la soumission qui est douloureux; la honte, la culpabilité, l'oscillation entre les désirs "coupables" et" la morale" , l'attachement à son égo "mis à mal" qui créent des conflits et une douleur psychique qui devient plaisir parce que la soumission (le but) y apporte un sens, une légitimité.
Ce n'est pas la soumission par elle même qui est une douleur, mais tous ce chemin, toute cette résistance de l'égo face ses désirs/instincts
qui est douloureuse."
Dernière modification le 25/08/2013 20:01:09 par Heartbeat.
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#36
Grégory a dit...

Aparté,contributif...ou pas.
-Le subconscient ne distingue ni le bien,ni le mal,et encore moins le plaisir ou la souffrance.Il se nourrit d'intensité.
-La peur est le moteur inconscient prééminent de l'excitation sexuelle.

Je tenais à vous le dire... C'est rigolo, parce que quand je lis vos posts (notamment), j'ai souvent besoin d'aller chercher mon dico ou de taper certains mots sur google, et ben ça me fait le plus grand bien! Smile

Si "le subconscient ne distingue ni le bien ni le mal", qu'est ce qui nous fait dire que ce que l'ensemble de ce qu'on subit n'est pas "bien" ? Notre conscience morale ? Notre corps ? Notre système nerveux ?

Et qu'est ce qui vous fait dire que "la peur est le moteur inconscient prééminent de l'excitation sexuelle ?" :o
Dernière modification le 26/08/2013 02:00:00 par Heartbeat.
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#37
Et c'est quoi la différence entre les deux alors ? :o
(je ne demande qu'à savoir!)
Soyez la première personne à aimer.
Averamm
#38
Heartbeat a dit...


Et qu'est ce qui vous fait dire que "la peur est le moteur inconscient prééminent de l'excitation sexuelle ?" :o


la peur n'est pas le moteur de l'exitation sexuel, ce qui est le moteur de notre exitation, est notre cerveau, après ce qui alimente ce moteur est l'essence de l'exitation sensorielle et donc par suite logique une réaction sexuelle.
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#39
LeMarquis a dit...



Contributif à l'évidence.....
Joli Aparté d'ailleurs!Smile




Les spécialistes s’accordent sur le fait que l’esprit comprend plusieurs niveaux de conscience dont le conscient et le subconscient.

Le conscient nous permet de réaliser toutes nos tâches quotidiennes, en étant justement « conscient » d’utiliser notre esprit. Il capte les informations extérieures au moyen des cinq sens, nous permet de réfléchir, de raisonner et de prendre des décisions. Il reçoit également des informations « intérieures », provenant du subconscient.

Le subconscient (littéralement « sous la conscience », terme introduit par Joseph Jastrow en 1906, qui ne recouvre pas la même chose que le concept freudien d’inconscient, pourrait se comparer à une énorme « banque de données .
Tout ce que nous percevons, ressentons, apprenons, comprenons, vivons depuis notre naissance y est stocké, les bonnes expériences comme les mauvaises.....

Le subconscient, tel un disque dur d’ordinateur, ne fait pas la distinction entre les bons « programmes » installés et les mauvais. Il enregistre toutes les informations qu’il reçoit, perçues par notre conscient ou non, et les retranscrit sur notre manière d’être et d’agir.

Nous comprenons ainsi pourquoi nous sommes parfois sujet à des peurs, des angoisses, au mal-être, que nous avons du mal à comprendre et à contrôler, et qui affectent notre manière de vivre...

Donc OUI le subconscient se nourrit d'intensité, qu'elles soient positives ou négatives, lui importe peu...



Vous voulez sans doute parler de la peur de la mort....
Cette peur consciente, traitée par l'inconscient, se voit alors muer en "libido" (selon Freud),cette libido ou énergie érotique est alors le carburant de nos actes conscient...

Ou plus prosaîquement: l'Homme conscient de sa "finitude", transforme sa peur de la mort en activités sexuelles...pour 2 raisons majeures:
A) la reproduction, atavisme de la perpétuation de soi, de l'espèce donc...
B) S'oublier (sensu stricto) c'est à dire perdre conscience de sa peur à travers des expériences "heureuses"...

Ces concepts de conscient et inconscients, s'ils sont "communs", devraient être précisés selon moi dans nos échanges.
Car selon la "voie", le champs lexical est bien différent: l'Inconscient, chez Freud, Jung ou Jastrow, ou...ne sont pas les mêmes.

La théorie freudienne, n'est pas la psychologie cognitive, ni l'approche Jungienne...et pas plus la philosophie Caycédienne...Smile

J'espère avoir "traduit" vos dire, Grégory...et vous invite à me contredire si besoin..et à échanger quoi qu'il en soit pour construire un "savoir" sur ce site...

Vers l'INCONSCIENT de BDSM.fr...??? lol


Aaah... J'ai l'impression de revivre mes cours de philo avec la conscience schématisée sous forme de "salle du trône" ou bien "d'iceberg"... De grands moments!
Je n'ai plus qu'à aller relire mes cours et annales car je ne saisis plus rien ! Happy

Merci pour ce développement!
1 personne aime(nt) ça.
Averamm
#40
Heartbeat a dit...



Aaah... J'ai l'impression de revivre mes cours de philo avec la conscience schématisée sous forme de "salle du trône" ou bien "d'iceberg"... De grands moments!
Je n'ai plus qu'à aller relire mes cours et annales car je ne saisis plus rien ! Happy

Merci pour ce développement!


tes annales, comme par hasard hein, me demande si cette relecture restera dans tes annales personnelles ^^
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#41
selena.Sensei a dit...

Bonjour à tous les participants...

Pour moi, le BDSM, n'est pas la quête de la douleur, même si elle fait partie intégrante de N/notre relation D/s... Pour répondre à la simple question d'hearbeat, de part mes ressentis en la matière, et sachant que je ne suis pas du tout masochiste, j'ai même toujours eu, sans être douillette, très peur de la douleur, je dirais que je fais la différence entre deux sortes de douleurs, très distinctes pour moi :

- La douleur éprouvée lors d'une punition par flagellation, plus ou moins sévère, selon le degré de la faute commise... Cette douleur, je suis incapable de la maîtriser et de la transformer par le plaisir... Je pense humblement que cela est du à la honte que j'éprouve à n'avoir pu satisfaire mon Maître comme Il le désirait...
Les punitions ne m'apportent jamais de plaisir...

- Par contre, dans le cadre d'une séance, plusieurs critères autres que dans une punition rentrent en compte , telle que l'envie de se surpasser pour satisfaire mon Maître, la complicité qui est N/notre lors de séances de part la confiance absolue et le respect infini l'un pour l'autre qui existent dans N/notre relation, et bien sur, la cérébralité...

Dans ce cas, la douleur de la flagellation peut devenir plaisir. Cela ne se fait pas en deux temps trois mouvements, mais prend du temps... Il me faut passer par plusieurs étapes. Les premiers coups sont relativement faciles à maîtriser, puis la cadence s'accélérant, la flagellation s'intensifiant, la douleur devient constante, et quasi insupportable. Je dois avouer que mon corps a tendance à vouloir se dérober ; mon esprit, l'espace d'un court laps de temps à envie de crier stop... L'abandon total n'est pas encore là... Puis, d'un coup, l'afflux important d'endorphine faisant son travail dans mon corps, celui-ci se cambre, à la recherche de la douloureuse caresse du prochain coup, mon corps se relâche complètement. Seule compte la confiance que j'ai en mon Maître ; mon corps, mon esprit se laisse vaincre et s'abandonne, et seul compte le plaisir que je ressens, humidifiant largement mon intimité. J'aime aussi voir le plaisir que je peux lire dans les yeux de mon Maître ressentant mon abandon total et qui se communique dans dans mon corps... La douleur est enfin apprivoisée, et se transforme en véritable plaisir... Mes jambes flageolent, mais mon Maître me soutient au cas où... Le subspace s'installe doucement aidant par la plénitude à apprécier le plaisir de la douleur... Plus rien ne compte que ce moment partagé, que le plaisir cérébral qui m'envahit, qui N/nous envahit tous deux... La douleur devient relative et teintée de plaisir... Elle devient douleur recherchée, différente des autres, elle devient apaisante lorsqu'elle arrive (Ah... le suspense avant que le coup d'après n'arrive...).

A ce moment là, et après, je me sens vraiment bien, vraiment à ma place... Toute cette frustration accumulée qui s'envole fait vraiment du bien... C'est si bon de ne rien maîtriser, de s'abandonner... et de savoir que tout va bien...

Dans le cadre d'une séance, la douleur de la flagellation est associée à d'autres douleurs que je maîtrise plus aisément : celles des pinces, et de la cire, etc...

Il est bien entendu que je suis également privée de la vue, et attachée, de différentes manières suivant le moment de la séance...pour mieux percevoir mes sens, mais Ses marques encore brûlantes sont bien réelles et ressenties.

Quel beau témoignage, selena!
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#42
Merci à vous deux pour vos réponses et éclairages très complets...
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#43
Panthère a dit...



Maintenant, de là à penser, que la douleur est une thérapie.
C'est un leurre.
C'est un début, mais rien ne remplace le travail sur soi.
Le vouloir au delà du pouvoir.


Merci pour ce témoignage!
Complètement... La douleur, le SM comme la DS ne sont pas des thérapies, rien ne remplacera jamais le travail d'un professionnel de la santé... Comme je ne considérerai jamais mon/ma dom comme un potentiel parent, ou un psy, ou un prof... A chacun sa place, à chacun son rôle...!

Je considère également la douleur comme un exutoire, le terme est très bien choisi!
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#44
LeMarquis a dit...



Une notion FORT INTÉRESSANTE que celle là :

*EXUTOIRE: du latin exutus participe passé du verbe exuere : dépouiller, mettre à nu, ôter.

La douleur agirait là comme une manière de se "débarrasser" des ses tensions...de ses soucis..de s'abandonner...

Cette notion est elle complémentaire, supplémentaire de la notion d'EXPIATION ??

*L'EXPIATION est une doctrine rencontrée au sein du christianisme et du judaïsme.

Elle décrit la façon dont le péché peut être pardonné par Dieu.
Dans le judaïsme, l'expiation est le processus de pardon des transgressions.
Elle était à l'origine accomplie à travers des rituels exécutés par un Grand Prêtre (Kohen Gadol), le jour le plus saint de l'année juive, Yom Kippour (le Jour de l'Expiation ou du Grand Pardon).
Dans la théologie chrétienne, l'expiation fait référence au pardon des péchés à travers la mort de Jésus-Christ par la Crucifixion, laquelle a rendu possible la réconciliation entre Dieu et la création.
Au sein du christianisme, trois théories principales existent à propos de la façon dont une telle expiation fonctionne : la théorie de la rançon, la théorie de la satisfaction et la théorie de l'influence morale.

Si la douleur "expiatoire" est un processus de pardon des transgressions, elle s'inscrit comme telle dans le BDSM.

Nous tragressons....et devons en payer le prix.
Nous jouissons de l'interdit, mais moralement devons nous en affranchir...

Ce qui est aussi , je crois une approche à lire parfois en BDSM.

Bref, exutoire à des pulsions, à des envies, à des besoins....parfois et parfois aussi expiation, la douleur en BDSM se voit comme une cause, ou raison et aussi comme un but à atteindre pour se dépasser...

Multiples douleurs aux multiples facettes...Smile
PAS SI SIMPLE...hein!!

Exact... Par contre j'associe + le principe d'expiation à celui de la punition...
Dernière modification le 30/08/2013 12:00:19 par Heartbeat.
1 personne aime(nt) ça.
DivinMarquis77
#45



En voilà assez d’entendre toujours la même rengaine métaphysique, parareligieuse et moraliste ! Dans tous les coins de ce site, on la trouve et retrouve. Je m’interroge.

Comment envisager que la douleur puisse être un « exutoire », pire un processus « expiatoire », alors que c’est un fait biologique : on me tape, j’ai mal, j’accepte la douleur, je sécrète des endorphines, ça me plonge dans un état de réceptivité intense, ça suspend le temps, ça accuse l’érotisme de l’instant, puis ça me procure du plaisir qui peut aller -par moult chemins différents qui plus est- à l’orgasme ! La vilaine affaire ! Ouh, ouh, que c’est pas bien ! Pas bien du tout ! Comme c’est pervers ! C’est pas dans la norme ! Je dois payer ! Mea culpa, maxima culpa (ou tout autre prière du même genre).

Et alors ???, On s’en fiche !

Ce qui compte, c’est le plaisir, le bien-être, une façon très aiguë et très pleine d’habiter tout son corps et de se donner à soi même et à son (ses) partenaire(s). Ce qui compte tout autant donc, c’est l’échange avec le(s) partenaire(s), la relation, cette sorte de « magie » qui nous permet d’accéder à une osmose avec lui (avec eux). C’est l’équilibre qui en résulte, les horizons que ça ouvre.

Alors pas exutoire et surtout pas « expiatoire » ! Où avez-vous vu ça ? D’où sortez-vous ça ?

Je crains que ça ne soit, une fois encore, une manière dogmatique et carrément religieuse d’interpréter -après coup- une pratique qui nous semble a priori, en raison de son originalité, de sa particularité, anormale. Toute pratique sexuelle est « anormale » ! Quel serait la norme ? Le missionnaire en trois minutes ? Arrêtons le délire.

Pour certains même, le fait de s’autoriser à s’y adonner, tellement ils ont été réprimés tout au long de leur vie (et pas seulement dans leur enfance, d’ailleurs !) par la dite morale, constitue un « péché », disons un interdit. Ils sont alors obligés d’avoir recours à cette idéologie parareligieuse d’un autre âge pour pouvoir y accéder. C’est la sempiternelle « transgression » ! Et certains se retrouvent tellement imprégnés de ce mécanisme que c’est l'idée même de transgression qui devient leur jouissance : pratiques D/s bien connues... Autre perversité... C'est une autre affaire...

N’en déplaise à ceux qui, à toute force, cherchent à forcer le BDSM dans la tradition répressive et moraliste de nos sociétés, sa pratique réelle (hors certaines « déviances D/S » comme évoqué ci-dessus, ou d’autres) constitue, de fait, et historiquement (à mesure de ses transformations successives), un HEDONISME.

C’est une discipline du plaisir pleine et entière. En tant que telle, elle nous permet d’explorer de très vastes territoires qui conduisent à une bien meilleure connaissance de soi et des autres au travers de la sexualité et de l’érotisme qu’un libertinage plus simple ou une exploration passionnelle de l’amour à deux. En tant que telle également, cette discipline n’exclut pas toutes les combinaisons possibles avec le libertinage et l’amour passion, qui constituent ses origines.

Et vous, les opprimés, les prisonniers de cette idéologie dogmatique et normative, imaginez un peu un BDSM libre, sans culpabilité aucune, avec pour seul guide vos envies et votre plaisir, dans le respect de l'autre et de soi... Juste vous face à votre désir et à votre plaisir. Ca, c'est sans aucune doute l'une des plus belles aventures humaines que l'on puisse vivre au quotidien, ou à tout moment.

Si dix ans après le début du vingt-et-unième siècle (nous sommes en 2013), la majorité des membres d’un site comme celui-ci n’a pas « intégré » ces évidences, c’est que le BDSM risque, du moins dans notre pauvre petit pays scrogneugneu, d'imploser.

Alors, ni exutoire, ni expiatoire : ne vous en déplaise.

Résumons donc tout cela en un seul Maitre mot..... PLAISIR!!!
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#46



En voilà assez d’entendre toujours la même rengaine métaphysique, parareligieuse et moraliste ! Dans tous les coins de ce site, on la trouve et retrouve. Je m’interroge.

Comment envisager que la douleur puisse être un « exutoire », pire un processus « expiatoire », alors que c’est un fait biologique : on me tape, j’ai mal, j’accepte la douleur, je sécrète des endorphines, ça me plonge dans un état de réceptivité intense, ça suspend le temps, ça accuse l’érotisme de l’instant, puis ça me procure du plaisir qui peut aller -par moult chemins différents qui plus est- à l’orgasme ! La vilaine affaire ! Ouh, ouh, que c’est pas bien ! Pas bien du tout ! Comme c’est pervers ! C’est pas dans la norme ! Je dois payer ! Mea culpa, maxima culpa (ou tout autre prière du même genre).

Et alors ???, On s’en fiche !

Ce qui compte, c’est le plaisir, le bien-être, une façon très aiguë et très pleine d’habiter tout son corps et de se donner à soi même et à son (ses) partenaire(s). Ce qui compte tout autant donc, c’est l’échange avec le(s) partenaire(s), la relation, cette sorte de « magie » qui nous permet d’accéder à une osmose avec lui (avec eux). C’est l’équilibre qui en résulte, les horizons que ça ouvre.

Alors pas exutoire et surtout pas « expiatoire » ! Où avez-vous vu ça ? D’où sortez-vous ça ?

Je crains que ça ne soit, une fois encore, une manière dogmatique et carrément religieuse d’interpréter -après coup- une pratique qui nous semble a priori, en raison de son originalité, de sa particularité, anormale. Toute pratique sexuelle est « anormale » ! Quel serait la norme ? Le missionnaire en trois minutes ? Arrêtons le délire.

Pour certains même, le fait de s’autoriser à s’y adonner, tellement ils ont été réprimés tout au long de leur vie (et pas seulement dans leur enfance, d’ailleurs !) par la dite morale, constitue un « péché », disons un interdit. Ils sont alors obligés d’avoir recours à cette idéologie parareligieuse d’un autre âge pour pouvoir y accéder. C’est la sempiternelle « transgression » ! Et certains se retrouvent tellement imprégnés de ce mécanisme que c’est l'idée même de transgression qui devient leur jouissance : pratiques D/s bien connues... Autre perversité... C'est une autre affaire...

N’en déplaise à ceux qui, à toute force, cherchent à forcer le BDSM dans la tradition répressive et moraliste de nos sociétés, sa pratique réelle (hors certaines « déviances D/S » comme évoqué ci-dessus, ou d’autres) constitue, de fait, et historiquement (à mesure de ses transformations successives), un HEDONISME.

C’est une discipline du plaisir pleine et entière. En tant que telle, elle nous permet d’explorer de très vastes territoires qui conduisent à une bien meilleure connaissance de soi et des autres au travers de la sexualité et de l’érotisme qu’un libertinage plus simple ou une exploration passionnelle de l’amour à deux. En tant que telle également, cette discipline n’exclut pas toutes les combinaisons possibles avec le libertinage et l’amour passion, qui constituent ses origines.

Et vous, les opprimés, les prisonniers de cette idéologie dogmatique et normative, imaginez un peu un BDSM libre, sans culpabilité aucune, avec pour seul guide vos envies et votre plaisir, dans le respect de l'autre et de soi... Juste vous face à votre désir et à votre plaisir. Ca, c'est sans aucune doute l'une des plus belles aventures humaines que l'on puisse vivre au quotidien, ou à tout moment.

Si dix ans après le début du vingt-et-unième siècle (nous sommes en 2013), la majorité des membres d’un site comme celui-ci n’a pas « intégré » ces évidences, c’est que le BDSM risque, du moins dans notre pauvre petit pays scrogneugneu, d'imploser.

Alors, ni exutoire, ni expiatoire : ne vous en déplaise.


Je vois la douleur, la D/S et le SM comme des exutoires parce que je me lâche complètement, parce que je me crée ma bulle, parce que je m'envole...
Mais le fait de considérer le SM comme un exutoire ne justifie pas le fait d'aimer ce plaisir... J'AIME avoir mal, j'aime cette douleur SEXUELLE et EROTISEE, parce que... Parce que ça me fait du bien, parce que je me sens bien dans mes baskets quand je "subis", parce que ça m'aide à jouir, parce que ça m'excite et que ça me fait mouiller... Alors oui c'est un exutoire, mais pas une justification du plaisir tiré de la douleur, ou une manière de se dédouaner...

En tout cas MERCI pour votre paragraphe, à l'heure où on arrive encore à lire à certains endroits sur ce site que le sexe (le "cul") se résume au génital et au "coït", qu'il existe un "vrai" et un "faux" BDSM, qu'aimer ceci ou cela ou faire partie de cette "case" c'est soit disant "mal vu" par le "milieu BDSM"...

Ca fait du bien !
Merci, vraiment !
Dernière modification le 31/08/2013 20:03:38 par Heartbeat.
1 personne aime(nt) ça.
DivinMarquis77
#47
Panthère a dit...


Viii, nous disons tous la même chose mais pas de la même manière.
Non d'un Nietzsche Wink


exactement!!! ce serait tellement pas drole si nous n'étions pas compliqués....
Soyez la première personne à aimer.
DivinMarquis77
#48
Panthère a dit...



Complexe, très cher...
Ok, je joue sur les mots à défaut des maux...
Quoique.


ralalaaa très chère....tant que vous n'etes pas complexée... Wink
Soyez la première personne à aimer.
DivinMarquis77
#49
Panthère a dit...



Sincèrement, j'ai dépassé le stade du complexe.
D'autres questions ?


pas complexée?? pourtant votre photo laisse deviner une legere pilosité faciale.... Wink
Soyez la première personne à aimer.
DivinMarquis77
#50
Panthère a dit...


Tu veux me voir rasée en live ?


rooooo.... c'etait de l'humour, très chère!!
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#51
MDR ! Une panthère sans ses poils, je me demande bien ce que ça peut donner...
Soyez la première personne à aimer.
DivinMarquis77
#52
Panthère a dit...



Moi tout simplement...


tout cela me donne faim.... j'ai meme les crocs.... Wink
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#53
Le sadique n'est pas nécessairement pervers ! Le sadisme n'est pas nécessairement de la perversion.

La perversion implique un côté "caché, non-avoué, souterrain, ambigü, ...".

Celui qui est sadique, qui le reconnaît, qui annonce clairement ce qui va se passer, qui avoue son plaisir de faire mal physiquement et/ou psychologiquement, qui prévient l'autre et qui "oeuvre" en toute clarté n'est pas pervers.

Ce sera une névrose sadique, mais la partie clairement annoncée et expliquée, ce n'est pas de la perversion.

GC
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#54
GC a dit...

Le sadique n'est pas nécessairement pervers ! Le sadisme n'est pas nécessairement de la perversion.

La perversion implique un côté "caché, non-avoué, souterrain, ambigü, ...".

Celui qui est sadique, qui le reconnaît, qui annonce clairement ce qui va se passer, qui avoue son plaisir de faire mal physiquement et/ou psychologiquement, qui prévient l'autre et qui "oeuvre" en toute clarté n'est pas pervers.

Ce sera une névrose sadique, mais la partie clairement annoncée et expliquée, ce n'est pas de la perversion.

GC

t'façon les sado maso, tous des pervers seksouels Wink
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#55
Paradoxal a dit...

Para; c'est faire un bon café !
Para; c'est faire un bon café !

Mon rapport à la douleur est généralement (pour par dire intégralement) lié au bonheur d'éviter de devoir l'offrir...
Car ne prenant aucun plaisir à devoir en donner. Il est bien plus insupportable de devoir la subir de ma main que d'un vrai Sadique. Surtout quand je m'attaque aux racines d'un cuir chevelu ou à la gorge...

Ce pourquoi, j'éviterais toujours les masos profond qui cherchent réellement une souffrance physique forte et qui pour cela sont capable de vous faire tourner la carafe pour l'obtenir....

Et pourquoi je préfère éviter ?
Parce qu'au final, c'est Moi qui en souffre le plus....

Même si c'est consensuel... Il est bon de ne pas oublier que le BDSM en effet ça peut faire mal... autant bien connaitre ses limites... Et Moi bien malheureusement en pleine colère, j'en ai aucune. Et je crois qu'il y a beaucoup de gens dans mon cas à ce propos.



En sommes, en prenant mon exemple, j'espère bien mettre en évidence le fait que la consensualité de ce genre de rapport, S.M, cela peut s'apparenter à du sport de haut niveau... Et il vaut mieux bien se connaitre et s'y être entrainé palier par palier.

Car tout ne fini pas toujours aussi bien

une tite vidéo ?

Très bon sujet Mademoiselle Heartbeat

Smile
Mais les douleurs légères genre pressions aux tétons, fessées légères, tu peux, quand même ?
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#56
M. Walter a dit...



L'exutoire n'est pas "moral" chez vous (ouf !) : rien à voir avec les hypothèses du Marquis sur la transgression, le pardon des transgressions, etc. ? (Pourquoi avez vous donc "plussoyé" son post, alors ? question en passant...) Vous voulez dire par "exutoire" que la douleur est pour vous une manière certaine d'oublier ou de dépasser les tourments, plus ou moins grands, de la vie quotidienne ou de la vie tout court, donc. Vous ajoutez que cet exutoire n'est pas en rapport non plus avec une "justification" du plaisir que vous en tirez "après", c'est-à-dire dans les phases finales du subspace, puis dans la jouissance purement sexuelle qui la suit ou qui l'accompagne...

Plussoyé parce que je trouvais certaines choses dites d'une manière juste... Je peux plussoyer sans être d'accord avec certains points...!

Une manière de se "débarrasser des tracas", comme quand je fais l'amour, que je lis, que je fais du sport, quand je prends du plaisir quoi... Quand j'aime ce que je fais ! Un exutoire en somme.
Je n'ai jamais vécu le "subspace" donc ça n'a pas de rapport avec ça... Je ne peux pas témoigner dessus vu que je ne connais pas cet état...

M. Walter a dit...

Et c'est là où je ne vous comprends pas : pourquoi alors placer l’exutoire juste "sur" la douleur et pas sur l’ensemble de la séance SM (du moins si elle est réussie) ?


Il parait qu'on entend souvent ce que l'on voudrait entendre... Smile
(vous m'avez citée en plus, alors ça m'étonne que vous ayez omis le "passage" en gras -dans la citation en bas- de votre lecture!)

Heartbeat a dit...
Je vois la douleur, la D/S et le SM comme des exutoires parce que je me lâche complètement, parce que je me crée ma bulle, parce que je m'envole...
Dernière modification le 02/09/2013 22:05:04 par Heartbeat.
2 personnes aiment ça.
Heartbeat
#57
M. Walter a dit...

Merci d'avoir pris le temps de répondre, mais je ne comprends toujours pas. J'avais bien vu que vous élargissiez un peu le propos à la fin, dans la phrase que vous citez, oui. Cependant, tout votre développement avait trait spécifiquement à la douleur. La douleur comme exutoire, point.
Alors j'aurais du parler de la D/S vue comme exutoire dès le début ! Smile

C'est sans doute une question de logique ou de grammaire. Et puis, en effet, le fait que vous disiez avoir du plaisir à la douleur (je raccourcis) et que, en même temps, vous ne "connaissiez" pas le subspace, que vous ne vous reconnaissiez pas -même un petit peu- dans la description qu'en donnent les uns et les autres, ça m'est incompréhensible aussi. Jamais vu ça ! D'où peut-être ma question et ma lecture de travers de vos Posts. Désolé !

Parce que prendre du plaisir dans la douleur, c'est obligatoirement passer par le "subspace" ?
Bien sûr que je reconnais mes ressentis dans pas mal de posts... Mais je n'ai jamais été dans le subspace (je n'ai jamais ressenti cet état d'extase très bien décrit sur ce post) pour l'instant, et je sais ce que je dis... Et il n'empêche que j'ai pris du plaisir en ayant "mal", sans toutefois passer par le subspace. (j'espère néanmoins y goûter un jour!)
Dernière modification le 03/09/2013 00:32:23 par Heartbeat.
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#58
M. Walter a dit...

Ok, merci. Faux débat alors. Sans doute très lié à cette affaire de subspace, mine de rien.

Je n'ai jamais dit que prendre du plaisir à la douleur c'est "obligatoirement" passer par le subspace. Non. Il y a clairement une "zone" (dans le temps de la séance et en intensité aussi) où le plaisir ne provoque pas encore le "subspace" (ou "le nirvana du soumis" pour le dire autrement), zone en général associée au fait que la douleur provoque à ce moment là une montée brusque et forte de la réceptivité sexuelle. Du désir, je dirais. Mais le subspace est "juste" derrière, du moins le plus souvent ! Il suffit de poursuivre, de renforcer le SM, de ne pas bifurquer tout de suite vers la proposition sexuelle pour y "entrer", c'est du moins mon expérience... Et c'est souvent décrit comme ça.

Alors, ça doit être ça... Mais le subspace doit-il être un but ?
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#59
M. Walter a dit...

Ceci, cette fois, n'est que mon "humble avis", tout à fait personnel donc (pour le reste, il me semble que je n'ai fait qu'énoncer des faits reconnus par beaucoup) : non, ce n'est pas un but. Mais une expérience, oui. Et comme quand on y a goûté on n'a de cesse que d'y revenir, ça devient un but, secondaire disons.

Qu'en pensent ceux qui le connaissent, qui le pratiquent couramment dans leur propre chair ? Ce serait plutôt à eux de parler !

Permettez-moi d'ajouter que quand on en est là où vous semblez être, vous Heartbeat, avec les envies qui sont les vôtres et l'expérience qui est la vôtre, l'idée que ça puisse devenir - pour vous, dans votre situation - un "but" me paraîtrait assez logique ! A condition bien sûr de vivre une relation forte avec un partenaire de qualité, qui ait envie de vous y conduire, qui sache vous y conduire et - surtout - vous en faire revenir avec bonheur...
Tout à fait... Ou des penchants suffisamment masochistes pour ma part... Ou un partenaire suffisamment sadique! Smile
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#60
Panthère a dit...



Un tit expresso bien serré...

Je suis comme Paradoxal et ne recherche pas les "vrais" masos pour cause de dangerosité de ma part si je dépasse les bornes.
Ce qui m'est déjà arrivée.
Bref, pas trop de dégât heureusement.

Alors, oui, je peux faire plaisir jusqu'à un certain niveau de douleur, mais pas trop.

Et pour ma part, je connais l'incommensurable "hors douleur".
Asphyxie maîtrisée, uro et j'en passe.
Perso, quand je décolle, comment te dire que je touche l'incommensurable car pour une fois je lâche prise.

Et là, je remercie mes 2 bests friends et aussi mon ex.
Sans eux, je ne l'aurai pas connu.

Ah, le breathplay...!
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#61
LeMarquis a dit...

Avez vous remarquez que là, nous théorisons sur la relation Sado masochiste, sans AVIS des intéressés....Smile

Les dominants qui s'expriment, ne sont pas SADIQUES...et pas de témoignages de MASOCHISTES qui viendraient expliquer, partager leur ressenti de la douleur/jouissance...

Est ce là, un "accident" statistique, qui fait que peu de maso ou sadique sont intéressés ici bas par la parole??
Ou est il difficile de dire: Je suis Sadique, comme Je suis maso???

Les peurs du jugement des AUTRES sont elles vivaces même sur ce site??
Ces peurs sont elles des freins à l'expression???

Je le craints et le crois...Smile
C'est là aussi, un des effets "secondaires" des mesquineries, taquineries, railleries, combats de coq, etc.(dont je suis parfois l'auteur, mea culpa!), les "anonymes" , les gens les plus réservés, seront intimidés , gênés pour parler, partager à propos d'eux même et surement muselés parfois.

C'est à mon humble avis, dommage et dommageable pour celles et ceux qui souhaiteraient partager, des mots, des idées, parler , comprendre, vivre le(s) BDSM(s).

Oui, les murs sont couverts de photos, "coquines" pour les plus courantes...trash parfois, idiotes souvent, mais celles et ceux qui visent ici plus qu'un DÉFOULOIR, sont ils logés à la bonne enseigne???

Moi, je dis ça...en regrettant réellement le manque de "principe participatif" sur ce forum là....mais je dis rien, hein!! Smile


Euh, si, il y a eu des témoignages de masochistes...
Mais sinon je trouve que pour l'instant, le sujet se porte plutôt bien et qu'il n'y a plus "d'attaque"... Alors je ne pense pas que ce soit utile d'en rajouter une couche (même si je plussoie ton post), pour l'instant on s'exprime/dialogue librement, sainement, avec des arguments, des remises en questions, sans que ceux qui croient avoir la science infuse du BDSM viennent nous enfumer avec leurs assertions pauvres et fausses...

Alors moi pour l'instant, je me plains pas, et je trouve que ça va bien, même ! Smile
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#62
Goepin a dit...

Bonsoir à tous,

Je trouve ce fil très intéressant moi aussi…
Après, chaque témoignage est personnel et les ressentis sont difficilement partageables via de simples mots. Smile
Merci à tous en tout cas !

Bonne nuit.


Tout à fait ! Et en 9 pages, il y a eu pas mal de très belles contributions, que ce soit de masos """purs""" ou pas!

J'en profite pour vous remercier! Smile
1 personne aime(nt) ça.
Averamm
#63
Heartbeat a dit...



Euh, si, il y a eu des témoignages de masochistes...
Mais sinon je trouve que pour l'instant, le sujet se porte plutôt bien et qu'il n'y a plus "d'attaque"...


plus d'attaques, attand j'ai une batteries de fouet nucléaire, couplé a des cravache atomique et le tout accompagné d'un tsunamie de fessée en approche
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#64
Paradoxal a dit...




Bien évidemment Mademoiselle Heartbeat.

Comme il m'arrive parfois..., je commente avec le ''sentiment'' général de l'instant dans lequel je suis. Et apparemment, j'étais à l'heure, où je l'ai écris : Bien réveillé.
Je commente avec la synthèse de ce que j'ai pu lire en diagonal des commentaires antérieurs.

Et à postériori, maintenant je commente un sentiment en diagonal pour une lecture à l'horizontal. Et le pire c'est que même encore à cette heure-ci je suis bien réveillé Wink

Tout cela, pour constater que j'ai des tabous à vouloir parler de sujet apparemment qui me serait intime ?

Si ça, c'n'est pas Paradoxal, pour en fait, la bonne pâte que je suis...

C'est vrai Mademoiselle Heartbeat qu'ils utilisent de la sauce tomate pour imiter le sang dans les films d'horreur ? Wink
Moi ?
parfois,
je me fais peur tout seul.

Euh, j'ai pas tout bien compris... Pourquoi venir sur un fil consacré à la douleur et à des ressentis très intimes si vous avez "des tabous à vouloir parler de sujets apparemment vous seraient intimes" ? O.O
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#65
Paradoxal a dit...



Justement, c'est Mon rapport à la Douleur de ne pouvoir m'exprimer toujours comme je l'entend sur ce sujet...
On pourrait presque en conclure que j'aime me faire du mal...

Pourtant vous aviez commencé à en parler et c'était cool... Peut-être qu'une des solutions serait d'essayer d'en parler progressivement, comme ça vous vient, comme vous le pensez... Smile
Dernière modification le 08/09/2013 12:44:32 par Heartbeat.
Soyez la première personne à aimer.
segullos
#66
Je ne sais pas quoi, dire je n'ai pas de plaisir à souffrir et pourtant entre mes jambes dans un moment magnifique çà frémit.
En fait ce que j'aime, c'est le bonheur de l'autre, d'accepter qu'elle soit là parce que c'est elle et pour elle. Il me faut donc du désir pour accepter cette douleur infligée.
En vanille c'est presque ma raison, sentir le plaisir de l'autre, le mien étant si peu important.
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#67
Heartbeat écrit " Quel est votre rapport à la douleur, si vous êtes sadique et/ou masochiste ? Quelle est votre manière de l'apprivoiser et de la ressentir ? Êtes-vous un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie sadique et/ou maso ?

Pour les masochistes, votre plaisir dépend-il de la douleur que vous "subissez"?
Pour les sadiques, votre plaisir dépend-il de la douleur que vous infligez ?

Sinon, pourriez-vous imaginer du SM sans une once de DS ? (ça existe donc je pose la question)"

Ma réponse :

Pour celles et ceux qui n'ont pas encore été sur mon annonce ni sur le blog

yanncom.canalblog.com

allez peut-être le parcourir : j'explique comment je fonctionne. Cela fait environ 12 ans que j'ai une salle dans laquelle je reçois des soum' (2 à 4 par semaine, pas plus) masculins ou féminins adultes, consentant(e)s et bien informé(e)s.

Mon plaisir est double
- d'abord prendre possession du corps en bouclant les bracelets de poignets, de chevilles, la ceinture, le collier, en mettant le bandeau (une fois sur deux la cagoule en cuir à lacets), en clipant les mousquetons aux chaînes puis en attachant mon objet de plaisir dans la position qui me permet de passer à la deuxième phase :

- faire bouger le corps en frappant crescendo (avec martinet, fouet et cravache) les fesses, cuisses (devant et derrière) et mollet. Ainsi, par ces frappes, le corps réagit et s'incurve, bouge, ondule, danse etc dans des directions et avec des intensités proportionnelles aux frappes.

Les 30 minutes se passent en musique et passent par des phases rapides et lentes.

Mon objectif et l'ondulation et les mouvements esthétiques.

Si l'esclave (féminine ou masculine) le demande, je filme la séance et donne la carte SD à la fin (j'envisage une 2e caméra).

Au cours de la séance, je pense uniquement à ma créativité, cad que le ressenti de mon objet ne m'intéresse pas vraiment.

Le safecode est toutefois de se laisser descendre sur les attaches et de ne plus bouger.

Ce n'est jamais arrivé jusqu'ici, en douze ans.

Si toutefois l'esclave crie ou hurle trop ou me déconcentre pas ses supplications, je mets illico un bâillon-boule à mentonnière ou à lanières faciales, ce qui me permet de continuer ensuite comme je l'entends (si j'ose dire). Pour les bâillons, aller voir sur le blog.

Question 1, "D/s sans SM" ? Chez moi, pas vraiment. Je domine d'abord en attachant puis je me joue du corps. Je ne cherche pas le sadisme. J'aime fétishiser le corps puis le faire bouger harmonieusement. Je ne jouis pas de la souffrance, même si les hurlements et les supplications apportent du peps à la séance. D'ailleurs au-delà d'un certains nombre de décibels, je bâillonne car cela m'empêche d'entendre la musique. Et si il y a trop de requêtes cela m'agace et je bâillonne aussi.

Question 2 "Êtes-vous un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie sadique et/ou maso ?". Certainement pas maso. Je ne suis pas vraiment sadique non plus. La souffrance est l'effet colatéral de ma méthodologie. En revanche les cris et les suppliques sont excitants et fun.

Question 3 "Quel est votre rapport à la douleur, si vous êtes sadique". Personnellement, je n'aime pas avoir mal. Et je ne cherche pas à créer avant tout la douleur chez l'autre. Mais, étant donné que mes cravaches et fouets sont l'instrument d'impulsions qui font danser le corps et que, minutes après minutes, les endorphines se déversent chez l'esclave, je dois frapper de plus en plus fort pour obtenir une réponse. Donc à un certain moment, je dois passer au fouet ou à la cravache longue. Je sais bien que l'esclave a mal, puisqu'il réagit fort, mais il (elle) le sait avant de commencer et il (elle) était d'accord avec cette approche.
Donc ce n'est plus vraiment ma préoccupation qu'il (elle) souffre. Moi je m'amuse avec le corps fétishisé, comme convenu, c'est tout.


Conclusion : je ne pense pas avoir répondu à la question d'Heartbeat, mais on m'a demandé de décrire mon expérienceet c'est ce que je viens de faire.

merci beaucoup de m'avoir lu

A plus tard

GC
1 personne aime(nt) ça.
Orca Of Ruby
#68
Par rapport à la douleur physique...seul les simples pinces sur les tétons sont pour l'instants le "pire" que j'eu fait ( avec une fois l'idée des orties mais ça c'est une autre histoire ).
2 personnes aiment ça.
Olivier
#69
Quelle réponse spontanée et sympa

Rigolote !

GC
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#70
"un petit hors sujet (quoi que):

j'ai appris récemment que les hommes étaient physiquement plus résistant à la douleur. la raison semble simple nous possédons moins de "capteurs" (désolé pour mes approximations médicales).
j'en déduis donc que les soumises sont finalement bien plus courageuses que les soumis"


Moi j'ai toujours entendu l'inverse : les femmes sont résistantes à la douleur pour faire face à l'accouchement qui dure parfois si longtemps

GC
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#71
GC a dit...

"un petit hors sujet (quoi que):

j'ai appris récemment que les hommes étaient physiquement plus résistant à la douleur. la raison semble simple nous possédons moins de "capteurs" (désolé pour mes approximations médicales).
j'en déduis donc que les soumises sont finalement bien plus courageuses que les soumis"


Moi j'ai toujours entendu l'inverse : les femmes sont résistantes à la douleur pour faire face à l'accouchement qui dure parfois si longtemps

GC

En parlant de ça... Happy
Pièces jointes
1 personne aime(nt) ça.
Olivier
#72
timide_secret a dit...

Une hypothèse formulé par un profane (moi en l'occurence)
peut etre que les femmes resistent mieux a une douleur longue et les hommes mieux a une douleur intense


Oui je pense aussi, mais sans certitude

GC
Soyez la première personne à aimer.
personelment j'aime avoir tres mal dans le ventre et je prend vraiment du plaisir quand je recoi des coups pitinement pression a ce nivau
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#74
Paradoxal a dit...



Bonjour

Est-ce un plaisir que vous pouvez rapporter à de la sexualité ? ou est-ce purement physique sans être lié au sexe ?


Bonjour à tous Smile
C'est une question que je me pose aussi, et un peu plus globalement... Là, à l'intérieur, comment arrive-t'on à érotiser une douleur "de la vie de tous les jours" ?

Voilà voilà, bon we à vous Smile
1 personne aime(nt) ça.
sa peu etre lier au sex baucoup de couple etero ou homo on cette pratique en fesan plus ou moin mal
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#76
Heartbeat a dit...



Bonjour à tous Smile
C'est une question que je me pose aussi, et un peu plus globalement... Là, à l'intérieur, comment arrive-t'on à érotiser une douleur "de la vie de tous les jours" ?

Voilà voilà, bon we à vous Smile


Chez moi la douleur est désagréable, qu'elle soit physique ou morale.

Donc, rien du tout lié au sexe. Rien de rien...

GC
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#77
danni a dit...

personellement je ne suis pas tres tolerant a la douleur, si soumis je doit etre c'est plus l'ambiance et la situation dans un premier temps

on est maso ou on ne l'est pas...
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#78
misouh31 a dit...

la douleur de l'absence est parfois plus violente,
que celle du martinet......

C'est si vrai !
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#79
danni a dit...



dans ce cas tout le monde est maso parce que sentir la douleur s'est se sentir en vie, la question ne peut pas être aussi tranché

Je pense que si... Le masochisme érotique, c'est le plaisir de nature sexuelle tiré de la douleur physique. Si tu n'aimes pas avoir mal, que ce soit érotiquement ou "normalement", tu ne peux pas te forcer à aimer... D'où ma phrase "on est maso ou on ne l'est pas"...
2 personnes aiment ça.
moi je pense qu'on est tous plus ou moin maso mais certaine personnes ne s'en rendes pas contes
1 personne aime(nt) ça.
Heartbeat
#81
danni a dit...




je pense que ca depend de la pratique en général le plus classique le premier effectuer pour ce genre de pratique est celui de la fessé et même si tu n'est pas maso a proprement parler beaucoup de femme ou d'homme d'ailleur aprecie

alors je pense que il y a plaisir beaucoup par rapport a la pratique elle même mais la douleur ensuite au niveau des fesse la petit piqure qui vien reveillé les sens arrive ensuite en second plan


il y a les classique mordillement pincement etc ça reste de la douleur et quasiment tout le monde aprecie, pourquoi ? parce que le jeu est detourner le moment fait penser a autre chose mais au final la pratique reste la même, la douleur provoque une emotion

Non, tout le monde n'apprécie pas... On peut être masochiste à petite comme à haute dose, on peut aimer avoir très mal ou un tout petit peu... Quel que soit le "type" de douleur...
Et on peut très bien ne pas aimer la douleur -où qu'elle soit- et donc ne pas être maso du tout...
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#83
Sade_Liza a dit...

je n'ai pas tout lu... ceci étant, je suis suivie en psychiatrie (pour mon by-pass) et j'ai parlé à mon psychiatre (psychiatre hein, pas psychologue, rien à voir) de mon sado-masochisme, il m'a demandé si j'étais dans une pratique consensuelle, s'il n'y avait aucune "pression" affective ou autre de la part de mes partenaires, et m'a finalement déclaré qu'il ne s'agissait pas là d'une perversion, mais de relations librement consenties entre adultes, et donc acceptables et non classifiables dans aucune perversion, chacun étant libre de disposer de son corps s'il n'y a aucune contrainte Happy


Ah ben oui - je suis en phase avec vous deux. Si ce n'était pas le cas, je serais colloqué à vie moi.

Dis c'est quoi ce "by-pass" ? Cela signifie quoi en psychiatrie ce comportement par exemple ? je ne connaissais pas cette expression...

merci

GC
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#84
Sade_Liza a dit...

je n'ai pas tout lu... ceci étant, je suis suivie en psychiatrie (pour mon by-pass) et j'ai parlé à mon psychiatre (psychiatre hein, pas psychologue, rien à voir) de mon sado-masochisme, il m'a demandé si j'étais dans une pratique consensuelle, s'il n'y avait aucune "pression" affective ou autre de la part de mes partenaires, et m'a finalement déclaré qu'il ne s'agissait pas là d'une perversion, mais de relations librement consenties entre adultes, et donc acceptables et non classifiables dans aucune perversion, chacun étant libre de disposer de son corps s'il n'y a aucune contrainte Happy

Et ben, un chic type ton psychiatre ! Enfin je me demande s'ils n'apprennent pas ça pendant leurs études ou si c'est un avis personnel...
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#85
GC a dit...



Ah ben oui - je suis en phase avec vous deux. Si ce n'était pas le cas, je serais colloqué à vie moi.

Dis c'est quoi ce "by-pass" ? Cela signifie quoi en psychiatrie ce comportement par exemple ? je ne connaissais pas cette expression...

merci

GC

hey GC!
ce n'est pas un comportement psy, c'est une opération chirurgicale qui est obligatoirement suivie par un psy... Smile
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#86
Heartbeat a dit...


hey GC!
ce n'est pas un comportement psy, c'est une opération chirurgicale qui est obligatoirement suivie par un psy... Smile


S'agit-il du by pass gastrique ?
Soyez la première personne à aimer.
Heartbeat
#87
Wahou, ça a l'air super complet ! J'en lirai des extraits demain, au calme...
(procrastination quand tu nous tiens...)
Soyez la première personne à aimer.
quelqu'un a t'il deja essayer la douleure dans le ventre sur ce forum? coup ou pitinnement ou autre comme pression bondage extreme
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#89
patochesm a dit...

quelqu'un a t'il deja essayer la douleure dans le ventre sur ce forum? coup ou pitinnement ou autre comme pression bondage extreme


Non et je n'ose pas le faire... les viscères sont trop fragiles

GC
Soyez la première personne à aimer.
Nanook
#90
Je n'ai pas tout lu! La douleur m'intéresse comme vecteur pour aller dans un au-delà de quelque chose qui a un sens, comme le plaisir. C'est un véhicule de transport pour un voyage, dans mon esprit. Donc géré comme tel, une utilité. La douleur s'apprend.
2 personnes aiment ça.
pseudo
#92
Comme tout le monde, ma réponse n'est que personnelle, et n'engage que moi...
Je ne saurais dire si mon seuil de tolérance est haut ou bas sur une échelle que j'ignore d'ailleurs..
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable dit le dictionnaire.. sourire.. Il y a déjà un moment que je me suis rendu compte que, même si je ne suis pas maso (en ce sens que je ne cherche par la douleur comme moyen d'atteindre le plaisir), le désagrément sensoriel peut largement être compensé par le plaisir émotionnel.. Si je sens que la personne qui m'inflige ce "désagrément sensoriel" y puise un "plaisir émotionnel", alors le désagrément s'efface, au profit du plaisir que je peux avoir à lui offrir cette émotion, et parce que je sais/sens qu'elle mesure ce 'cadeau'..
Parfois aussi, le contexte contribue beaucoup à la diminution du désagrément.. Ajoutons à cela mon ego démesuré (parait-il) de soumis, et l'acceptation de la douleur devient comme un défi.. Il m'est arrivé lors d'une soirée avec ma Dame, alors qu'elle cherchait un cendrier pour éteindre sa cigarette, de lui tendre mon bras, et les yeux dans les yeux de la 'défier' de l'éteindre sur moi.. Elle l'a fait.. je ne me souviens de rien d'autre que de Ses yeux dans les miens.. et de ces deux traces sur ma peau, que je garde...
2 personnes aiment ça.
Perséphone
#93
je suis maso, dans le sens ou sans douleur, je suis ce que l'on appelait "frigide" au siècle dernier.

(je vous raconte pas comment je me suis emmerdée au lit pendant des années)

les humiliations, non merci.

Du SM sans DS, ben oui bien sur, c'est même franchement mieux, pas besoin de jouer à faire semblant, et je n'aime pas etre obligé de faire une "bétise" pour avoir un coup de fouet. Suffit que je prenne le fouet et que le donne à mon Homme.

Sinon en effet toutes les douleurs ne sont pas jouissive, comme les carresses, certaine partie du corps sont plus sensible, et certain façon de faire vont procurer du plaisir ou du déplaisir. Que ce soit en carresse vanille ou carresse par le fouet/cravache/martinet/paddle/roulette/aiguille/cire etc etc.

Et oui je peux avoir des orgasmes uniquement sous le fouet, sans qu'aucune partie génital ne soit stimulé.

Une overdose d'endorphine procure de puissant orgasme... A tomber dans les pommes de plaisir

Et comme je suis une femme, plutot monogame, totalement exclusive, j'ai besoin que cela soit fait dans une relation amoureuse, avec une totale confiance dans mon partenaire. Hors de question d'etre blessé pour un orgasme. Hors de question de glisser dans le "suicide moi mon amour" pour des orgasmes. Mon instint de survie ne le permetrait pas.
3 personnes aiment ça.