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Lliann

Homme Dominateur. Vit à Versailles, Île-de-France, France. 56 ans. est célibataire.
Extrait de son book

Publication BDSM

Lliann
Consuela el Sueño (2ème partie) Il ne fallut guère de temps avant que Byron ne sente monter un ru. Il agrippa la cuisse de Consuela et évinça un râle. Notre égérie, bouche cousue, haussa ses yeux sur sa voisine à l’instant de recevoir son dû. Consuela soutint aux anges son regard, sachant le torrent lacté qui éclaboussait la loge de sa bouche. Elle avala le tout, rinça, essuya, cajola le gland entre ses commissures, libérant une queue propre comme un sou neuf. Lorsqu’elle recula sous la table et se rassit docilement sur son siège, un petit reliquat perlait sur sa lèvre. Elle le cueillit avec son doigt et suçota innocemment sa phalange. – Bien, il est à présent temps de vaquer à mes obligations. Je vais vous quitter Mesdames, le temps d’un petit discours. Il rangea sa queue dans sa maison, ferma la grille et se leva. – Revenez-nous vite, je vous donnerai, qui sait, ma soumise pour vous éponger à nouveau. Consuela arrondit un petit ris. Byron lui rendit son sourire et se dirigea vers la scène, promue en hauteur dans le fond de la salle. Parvenu sur l’estrade, il donna quelques coups sur le micro et toussa un petit chat. Les bla-bla de circonstance furent sabrés en un tour de mots, leur vol cérémoniel flottant au-dessus de l’assistance. Vint enfin la conclusion... – Je voudrais, pour clore cette toute première cérémonie des « Fetish Awards », finir sur un hommage. À celle qui, ce soir à ma table, me fait l’honneur de sa présence. À celle que vous toutes ici, Mesdames, connaissez... qui avez, dans vos nuits humides, goûté au mors de son fouet d’argent ? À celle qui incarne le rêve, l’appartenance unique. Je veux bien sûr parler de... Consuela el Sueño. Les applaudissements clappèrent et se répondirent. Consuela se leva et s’avança vers la scène, son fouet fétiche caressé dans sa main. Les mêmes yeux se tournèrent (POPULAIRE), tous la regardèrent... sa félinité, son corps sous le carroyage, les sursauts aiguillons de sa poitrine. Elle monta sur la scène, embrassa Byron sur la joue – un petit bisou – et remercia l’assistance au complet, s’inclina généreusement ; elle s’apprêtait à quitter la scène quand Byron, campé juste derrière elle, lui fit un signe de la main, le pouce et l’auriculaire commis devant son oreille et sa bouche. Ses lèvres muettes croquèrent un « téléphone ». Il pointa son doigt, lui désignant la loge située backstage. … – Allo oui ! – Félicitations Consuela, te voilà la nouvelle coqueluche du FF (« Frisco Fetish ») aux dires de Byron. Celle-ci reconnut aussitôt la voix à l’autre bout du fil. – Diane !!!! Comment vas-tu ? Ça me fait trop plaisir. – Oh, tout va très bien. Junior est adorable, comme toujours. Les chevaux occupent tout notre temps, le sien comme le mien. Et même à la retraite, un canasson de course a toujours son foutu caractère, crois-moi. On est un peu à sec, mais on s’en fout... Je tenais simplement à te féliciter ce soir. – Oh merci Diane. Tu sais, tout ça, c’est à toi que je le dois. – Allons Consuela, tu vas me faire rougir si tu continues. Je ne t’embête pas plus longtemps, te laisse à tes admiratrices. Cette soirée est la tienne, profite-en bien... » Je t’embrasse ma belle. – De gros bisous trempés ma Diane. Je vous aime tous les deux, toi et Ju. Consuela raccrocha le téléphone et s’enfonça dans le dossier molletonné de son fauteuil. Elle ferma les yeux ; ses pensées s’échappèrent, loin en arrière... un temps de souvenirs... … Érase una vez... une fillette qui grandissait entourée de ses hermanos et hermanas. Maman avait fort à faire, avec tous ces petits diablitos entre ses jupons. Papa travaillait... un peu, beaucoup, passionnément (mmm), et sirotait du pulque le reste du temps, c’est-à-dire matin, midi et soir. Consuela se souvenait de chaque anecdote de son enfance, de la fois par exemple où elle avait surpris son grand frère, la queue empaquetée dans un linge blanc, son air ahuri dès qu’il avait aperçu sa trombine. Elle se rappelait de son premier baiser – le garçon s’appelait Ignacio – de sa main qu’il avait saisie pour la glisser dans son pantalon. Elle avait senti pour la première fois la teneur d’une verge, sa texture molle enfler entre ses doigts. Il avait insisté pour qu’elle le caresse mais elle avait refusé, toute forte tête qu’elle était, et ce depuis sa plus chère enfance... non mais ! Elle se souvenait évidemment d’un autre âge, celui de l’adolescence, où son intérêt pour les garçons se détourna vers son pendant à jupe et socquettes. Oui, elle se mit à déshabiller du regard ses copines, à imaginer leurs petits seins confinés, à fixer leurs aréoles quand celles-ci pointaient sous leurs caracos, à imprégner ses pensées du gousset soyeux de leurs petites culottes. Oui, Consuela venait, sans le savoir, de basculer du côté obscur (la force pourtant n’était pas très puissante dans sa famille). Les chicanos à boutons pouvaient ranger leurs sabres de Jedillon, Leia Organa l’ordonnait rebelle, ainsi que toutes les autres princesses de l’univers... Consuela sentait courir des petites fourmis sous sa peau lorsqu’elle se trouvait en présence de sa meilleure amie, Alejandra, mais ne savait comment lui avouer. Et que fit donc notre petite Sapho en herbe pour étouffer le brandon qui consumait ses entrailles... elle se réfugia sous un roc, un pic, un cap... la péninsule de sa famille bien sûr. Sa plus grande sœur était belle et racée, une latina aux cheveux sauvages et à la peau domestique. Elle s’employa en catimini à chiper dans la corbeille à linge familiale les petites culottes odorantes de son aînée, pour les renifler en douce à l’abri des regards. Cet arôme délicieusement musqué éveillait... un torrent, qui la poussait parbleu à chamailler son petit tertre. Elle entra sans un bruit (ou juste quelques plaintes mordues) dans sa grande période masturbatoire, ne se satisfaisant plus des dessous portés par sa sœurette, commença à subtiliser les trésors intimes de ses amies lorsqu’elle s’invitait chez elles. Toutes exhalaient un parfum unique, chacun des petits goussets religieusement souillé par sa propriétaire ; un don de Dieu, auprès de qui elle ne manquait jamais une confession après ses larcins (n’était-elle pas devenue, en un habile tour de main, apprentie tribade et voleuse ?). Chez les Cortes, on priait le seigneur comme on va à la selle, plusieurs fois par jour... une aide oh combien quotidienne...
Soyez la première personne à aimer.