par Eva
le 11/03/25
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Comme une baffe dans la gueule... une respiration qui s'arrête brusquement... le bide vide...une envie de m'arracher la peau... idiote que je suis ! Ou est partie mon intelligence ? Pas une larme à verser ... des difficultés à m'exprimer... fâchée contre moi même... une envie de m'arracher mes tripes ! Les remettre en place... les ranger / arranger...rester strict maintenant comme tu le fais d'habitude... ne recule pas ! Surtout ne recule plus ! Marche! Avance ! Grimpes ! Sautes ... Tu es une impitoyable bordel! Ta fierté et ton sourire sont passés ou? Apprends à t'exprimer convenablement ! Ben NON!!! Et puis merde quoi ! Je suis ainsi et je respire , tel est le maître mot.
Posté dans: Histoires & Confessions
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On peut être intelligent et se laisser mener par les émotions et sentiments ... ne range pas, laisse le bordel et respire (ou souffle comme dirait Azhara) tu es ainsi, unique, TOI (et la personne la plus importante de ta vie c'est toi)
Suggestion
Par : Abyme
Dominique était jongleuse, clown et acrobate. Elle avait appris sur le tas en suivant après sa fugue une petite troupe de cirque belge, à qui elle avait prétendu avoir dix-huit ans alors qu’elle n’en avait même pas dix-sept à l’époque.
Après quatre ans de voyage, d’apprentissage, d’aventure, et après s’être tapé tous les hommes de la troupe, elle fut instamment priée de partir, car sa présence menaçait la cohésion et la survie même de toute l’équipe.
Depuis elle vivait en solo, de ses spectacles de rue et de rencontres aventureuses plus ou moins passionnelles et fructueuses.
La plus récente remontait à la semaine précédente, un animateur sportif d’Anemasse fou de sports extrêmes, qui l’avait hébergée trois jours dans son chalet, durant lesquels ils n’avaient presque pas quitté la chambre.
Puis cet après-midi elle était repartie vers le sud, tendant son pouce avec confiance, sachant qu’une petite nana bien foutue comme elle avec ses longs cheveux noirs attend rarement plus de cinq minutes sur le bord de la route.
En effet : à peine une heure de transit avait été suffisante pour changer de décor.
À présent, la musique de Sharon Shannon lui rappelait de vieux souvenirs dans ce pub irlandais dont elle occupait seule une grande table depuis une heure avec son demi de cidre.
Cet endroit lui avait paru parfait pour une éventuelle rencontre, mais aucun poisson n’avait semblé mordre à l’hameçon, jusqu’à l’entrée du petit chevelu en veste en laine et en jeans.
Il devait avoir la trentaine, cheveux châtains frisés dans tous les sens, nez aquilin et bouche lippue, un petit anneau d’or à l’oreille gauche, et l’air timide. Pas très beau mais charmant et bien foutu, se dit-elle. Il cherchait en vain une table libre avec son verre de coca à la main.
Elle le fixa d’un regard pétillant dont elle connaissait parfaitement l’effet. Son expérience en la matière était incontestable.
Il l’avait remarquée, mais n’osait apparemment pas s’asseoir à sa table.
Timide ou homo ?
Non, hétéro mais coincé, jugea-t-elle.
Elle savait cerner cela ; son instinct ne l’avait jamais trompée. Ce qui lui fut aussitôt confirmé par un regard prononcé sur son décolleté, suivi d’un autre ostensiblement circulaire, du style “je ne regardais rien en particulier”.
Il a vu que j’ai pas de sous-tif, mais toujours rien.
“Hep ! tu peux t’asseoir à cette table, si tu veux ; tu peux même me payer un verre.
- Merci, c’est sympathique. Qu’est-ce que vous buvez ?
- Un autre cidre, merci (“sympathique”, d’où il sort celui-là ?).
- C’est la première fois que je vous vois ici...
- Tu peux me dire tu, j’suis cool.
- Oui, pardon, je...
Il rougit et secoua la tête en souriant.
- T’habites par ici ?
- Oui, pas loin, en face du lac.”
Silence.
Dominique rit intérieurement.
Ce mec est coincé de chez coincé.
Le demi de cidre est servi sur le bar, il faut aller le chercher. Elle lui demande et il se lève précipitamment et renverse son coca sur la table, elle en reçoit le tiers sur le ventre.
“Oh pardon ! Je n’ai pas fait exprès, je ...
- Je m’en doute... ça va, c’est pas dramatique, sauf qu’il va falloir que je lave ça, maintenant.”
Il va au bar, commande un autre cidre, un autre coca et revient avec deux éponges, essuie la table avec l’une, Dominique passe l’autre tant bien que mal sur le bas de son chemisier jaune et sur son treillis kaki, puis il retourne au bar et s’assied à nouveau à la table.
“Je suis vraiment désolé, je suis parfois très maladroit.
- C’est bon, t’en fais pas. Tu t’appelles comment ?
- Dom, et toi ?
- Ça alors, Dominique ? Moi aussi !
- C’est marrant. Mais personne ne m’appelle Dominique, c’est juste Dom. Remarque, personne ne m’appelle tout court.
- Tu vis seul ?
- Oui, je suis un peu sauvage, puis j’ai mes habitudes.
- De vieux garçon ?
- (il rougit) On peut le voir comme ça. J’aime la solitude.
- Tu n’aimes pas les femmes ?
- Oh si ! (écarlate) mais ... ce sont elles qui ... heu ...
- T’as pas de succès ? Moi je te trouve pas mal, pourtant.
- Oh, faut pas exagérer (tomate mûre). Et toi, tu es d’où ?
- De Lorient, en Bretagne, mais ça fait cinq ans que je me balade un peu partout en France. Je jongle dans la rue, je fais la manche.
- Oh ! Et ça marche ?
- Je me défends bien, j’ai fait quatre ans de cirque. Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
- Marchand d’idées.
- Marchand d’idées ? Comment ça ? Tu vends quelles sortes d’idées, et à qui ?
- À des agences de pub principalement, mais aussi à des particuliers ou à des organismes.
- Tu fais des slogans, c’est ça ?
- Le plus souvent oui, c’est la partie concepteur-rédacteur de mon boulot, mais pas seulement. Des mairies, des scénaristes, des associations, des chanteurs, des architectes, des industriels et même des hommes politiques ont parfois besoin d’une idée géniale pour organiser une action, sortir un concept nouveau, lancer une mode ou créer un produit ou une œuvre. J’ai commencé par la publicité, c’est vrai, puis j’ai eu l’idée (justement) de proposer sur Internet cette formule originale.
De fil en aiguille, de bouche à oreille, mon site commence à bien fonctionner.
- Cool ! T’es un petit génie, alors ?
- En quelque sorte (il rougit à nouveau). Tu sais, Internet m’est bien utile aussi pour mon inspiration, c’est mon outil principal de travail autant en amont qu’en aval. Puis j’ai eu une idée qui séduit ma clientèle : je leur propose une importante remise s’ils me parrainent d’autres clients.
- Génial. Et ton hobby ? À quoi tu occupes ton temps libre ?
- Heu ... (écarlate), j’aime observer les gens...
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 28/04/2020 -> 20/04/2024 - 1438 Vues)
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Les femmes mariées ont-elles des prédispositions dans la Soumission ?
Qu'est-ce qu'une Femme Mariée dans son désir de sérénité, ses pulsions extrêmes, et sa volonté à s'épanouir dans une relation BDSM ?
Entre illusion et idéalisme, frustration et désir de consommation à outrance, à l'éveil de leurs pulsions, les femmes mariées convergent toutes vers les sites où la lubricité est Reine.
"Vers un dernier regain d'énergie, pour une jouissance se voulant libératrice" pourrait-on dire de celles-ci.
A travers un dossier décryptant certains profils de femmes, leurs façons de penser et de réagir par leurs pulsions qui les étreignent, et les répercussions de leurs actes sur leurs environnements..
Plongez dans un sujet des plus captivants, où le rêve a plus d'importance que l'objectivité, la débauche a plus d'importance que les responsabilités.
Et d'une vérité qui ne peut qu'éclater ; Leurs besoins de vouloir respirer à tout prix.
01 - A qui s'adresse cet article ?
Ironiquement, moins pour les femmes mariées que pour leurs partenaires de vie, ou d'un soir..
Cet article pouvant se révéler dur et anxiogène pour les femmes n'ayant jamais effectué un travail d'introspection (Voir nuisible dans leurs désirs de spontanéité à se donner pour le plaisir).
Il est plutôt recommandé pour les hommes en devenir, les "cocufiés", ou simplement les Dominants à la petite semaine ne comprenant pas les raisons de leurs ruptures avec ce type de femmes.
Même si il est extrêmement difficile de se définir en tant qu'être humain dans une société pré-établie, seul les travailleurs/ses y trouveront leurs comptes dans ces écrits et conserveront une certaine excitation dans leurs lectures.
Le but de celui-ci n'étant pas de se donner bonne conscience, mais de se donner les "clés" indispensables à la compréhension de ces femmes, afin d'identifier leurs bien être de leurs plaisirs, et leurs besoins de leurs envies.
02 - Quels sont les principaux profils de femmes mariées arpentant un site de BDSM ?
- La femme dite "Vanille".
- La femme dite "Débauchée".
- La femme dite "Masochiste".
- La femme dite "En relation BDSM".
- La femme dite "Vanille".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme dite "Vanille" a généralement une attitude constructive de communication dans son couple.
Mais ne sachant pas comment fonctionne l'homme, elle sera d'une nature à vouloir régler sa frustration sexuelle et émotionnelle de façon factuelle (Rationnelle) sans connaitre la façon de l’appréhender de par ses pulsions de femme qu'elle décidera sciemment d'ignorer.
Les échanges se révélant souvent infructueux avec leurs conjoints, elle aura d'autant plus de justification à rejoindre des groupes (Notamment créée par des ami(e)s extravertis), ou des communautés de sites "d'informations" sur les relations de couples.
Profitant de ces escapades sous le couvert de vouloir faire évoluer leur couple, c'est souvent dans ce cadre que les femmes "vanille" se découvrent le temps et l'excitation à explorer des pratiques jamais réalisées auparavant (Voir refoulées).
Il sera très difficile de faire la part des choses pour elle par la suite, oscillant entre son désir et son "travail" de faire revivre une continuité dans son couple, et l'ivresse de son appétit récemment découvert.
Elle échouera de façon ponctuelle sur des sites BDSM de part ses rêves d'un amant fougueux et charismatique, ou d'un homme façonné de toute pièce estampillé "50 nuances de Grey" (Personnage créé et commercialisé pour satisfaire les désirs utopique des femmes sans expérience, et ayant bien sûr un pouvoir d'achat).
- La femme dite "Débauchée".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme débauchée se veut sportive, créative et originale.
A la fois synonyme de sa volonté de dépenser son énergie, que pour sa capacité à vouloir "leurrer" l'autre de ses besoins constants hors-normes.
Ayant un fort désir sexuel et de fraicheur de vivre, sa relation de couple se sera basée essentiellement sur des hommes simples ayant eu juste le courage de les aborder.
Cependant, sachant sa lubricité latente, et prônant les concessions envers leurs conjoints pour contrebalancer sa libido se rapprochant à l'apogée de la Nymphomanie, elle n'aura aucune stratégie à long terme pour contrecarrer l'épuisement moral et physique de leurs partenaires.
Une routine s'installant de leurs "sens du service" contribuant à l’oisiveté de leurs conjoints, "qu'eux" attribueront à une "stabilité" de couple.
Un mensonge éhonté sur ses besoins extrêmes dès la création de leurs relations, qui l'a feront chavirer à 180 degrés, l’obsession et la satisfaction sexuelle d'un mâle passant maintenant avant toutes choses.
- La femme dite "Masochiste".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme Masochiste se veut cultivée, distinguée et marginale.
Ayant une approche emplie de volontariat et d'initiative envers son partenaire, ses pulsions l'a porteront vers un tempérament caractériel lorsque la moindre stabilité se fera sentir.
Comptant sur sa capacité à maintenir cette souffrance intérieure, elle n'aura de cesse pourtant de vouloir repousser les limites de leurs conjoints pour qu'il l'a stoppe, ou qu'il l'a touche de nouveau par les sentiments.
Cependant, il devient impossible pour son conjoint de la contenter, de son incapacité à appréhender le masochisme en elle, qu'il avait pris pour une forte personnalité dans les débuts de leurs idylles.
Sans-gène, et sachant pertinemment ses besoins perpétuels, elle n'hésitera pas à cumuler plusieurs partenaires pour se sustenter. L'excitation des actes étant plus important pour elles, que ceux qui les prodiguent.
- La femme dite "En relation BDSM".
Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme "En relation BDSM" s'évertue à légitimer ses choix.
Se voulant concrètement épanouie, elle voudra s'afficher auprès de son Dominant dans un tourbillon d'esthétisme et d'osmose véritable.
Libre d’apparence dans ses choix de vie, elle n'en n'est pas moins prisonnière d'une relation peu hétéroclite, où seul les sites extrêmes et un environnement averti, sont dans la capacité de témoigner de leurs complicités dans leurs pulsions.
Si la relation avec ce type de femmes est basé et limité à la préservation de leurs plaisirs extrêmes, elle en est aussi la fondation et le réconfort dans leurs couples.
Gravitant entre une désuétude à se renouveler, et l'obsession croissante à pouvoir se faire concurrencer/détrôner dans leurs idylles, elles se cherchent plus une voie à "immortaliser" leurs relations, qu'à la faire évoluer.
03 - D'où provient l'excitation d'une femme mariée ?
Une femme traverse plusieurs étapes naturelles dans son existence, qu'importe la société où elle évolue.
Elles les amènent à se confronter entre leurs choix d'évolution de femme, et leurs fonctions imposées (empiriques) par leurs corps.
En fonction de son éducation, de son environnement et de ses aspirations, elle sera amenée très tôt à faire d'elle-même des concessions de vie, plus ou moins bien vécues.
Cette limite définie sera précurseure de ses premières frustrations, et déterminera assurément dans le même temps son niveau d'excitation et de plaisir dans ses futures relations.
Sachant cela, il convient qu'il devient difficile et usant, à vouloir se tracer une "route" bien droite en tant que femme, mariée et mère, qu'importe sa volonté et ses actes.
(La citation que "La vie trouve toujours son chemin" suggère que celle-ci est d'ailleurs sinueuse, et qu'il est peut être une gageure de vouloir la rendre droite de son égo, à vouloir garder le contrôle de sa vie.)
Clairement, la femme compense plus pour son plaisir, qu'elle n'a d'exigence envers lui.
Ce qui me fait dire que plus elle travaillera à se donner un sens à sa vie, plus elle se donnera au plaisir pour lui échapper.
Une logique et non un paradoxe d'un corps adapté prêt à épouser la vie, et non un homme.
La Suite : https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2)
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/3754/lhomme-enfant -> L'Homme Enfant.
https://www.bdsm.fr/blog/4897/o-nanisme-je-men-branle-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis.
https://www.bdsm.fr/blog/4212/mentalit%C3%A9-cum-slave-notions -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions)
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Par : Abyme
Trois jours s’étaient écoulés depuis la blonde et la brune, et toujours rien d’intéressant à se mettre sous la pupille, des hommes d’affaires, sans plus. Dom était accro à ses petites séances de voyeurisme, et seules les femmes l’intéressaient, seules ou accompagnées. Lorsqu’un couple faisait l’amour, il évitait de regarder l’homme mais le spectacle l’intéressait autant, sinon plus que la toilette.
Hélas, de nombreux couples éteignaient la lumière.
Parfois, la chambre restait libre, comme ce soir. Un hôtel ne peut pas toujours tourner à plein régime, et en morte saison, il arrivait qu’il s’écoulât une ou deux semaines pendant lesquelles cette chambre précise n’était pas louée.
Il allait sortir, probablement au Combo ou au Pub Irlandais, histoire de marquer ce morne lundi d’un petit plus.
S’il avait su à ce moment-là à quel point cette soirée allait être marquée !
Il ouvrit le placard et machinalement, avant de décrocher sa vieille veste en laine beige, jeta encore un dernier coup d’œil du côté de la chambre d’hôtel par le judas : toujours rien.
Bon.
Il prit la veste, l’enfila, ferma la porte du placard et traversa le couloir pour déboucher dans le vaste salon qui, ce mois-ci, était partagé en deux par l’énorme divan de bois noir sculpté à la marocaine et ses coussins ocre : côté salon à droite en face de la cheminée, et côté bureau à gauche avec l’ordinateur.
En effet, chaque mois, Dom changeait l’aménagement du salon. C’était devenu un rituel contre la routine depuis presque deux ans, se traduisant plutôt comme un roulement de six ou sept possibilités et leurs variantes qu’il bouclait donc à peu près deux fois par an.
Il passa ensuite dans la cuisine, puis dans le cellier, où se trouvait une porte capitonnée munie également d’un judas. Il la franchit et se retrouva au fond d’un cagibi qui ressemblait à son fameux poste d’observation, celui du grand appartement, sauf qu’il se trouvait à présent dans la cuisine d’un petit deux pièces chichement aménagé, le seul qu’il était censé habiter officiellement.
Cette façade sociale modeste lui permettait d’économiser la taxe d’habitation d’un logement immense et luxueux dont la vue embrassait le lac et les montagnes.
C’était son oncle Douglas qui avait imaginé ce stratagème lorsque dans les années soixante-dix il avait vendu l’immeuble à la compagnie hôtelière, tout sauf le tiers du dernier étage, espace réservé jadis aux serviteurs qu’il avait entièrement rénové, discrètement, et mis au nom de sa femme suisse. Son fils Pablo, le cousin de Dom, avait habité quelques années le deux pièces-cuisine, payant pour la forme un loyer de misère à son père moyennant l’entretien du grand appartement secret qui servait de résidence secondaire en France à Douglas. Douglas et sa femme (Dom avait oublié son prénom) avaient fini leurs jours en Suisse, et Pablo, seul héritier, était parti s’installer à Auroville en Inde après s’être déchargé de l’administration de ses biens auprès d’une agence de Genève, et avait proposé à Dom de prendre sa place.
Personne ne savait vraiment ce qu’était cet espace, par où on y entrait et qui l’occupait, puisque de ce côté de l’immeuble dont la façade donnait sur la grande place en face du lac, on ne pénétrait que dans l’hôtel par sa grande entrée ; et du côté du deux pièces auquel on accédait par un escalier dont la porte donnait dans la ruelle de derrière, on pouvait supposer que l’hôtel commençait derrière le mur de la cuisine, la porte capitonnée étant bien camouflée dans le cagibi.
Une sorte de no man’s land, un territoire de néant, de vide, dont personne n’avait conscience hormis Dom.
Lorsqu’il avait découvert les judas donnant sur la chambre d’hôtel, il s’était demandé s’ils étaient l’œuvre de son cousin Pablo, qui comme lui était célibataire et solitaire, ou celle de son oncle Douglas. Toujours est-il qu’il en avait profité aussitôt, et c’était rapidement devenu une manie addictive.
Il ferma la porte à double tour, descendit les quatre étages à pied (le seul ascenseur de l’immeuble étant bien entendu du côté hôtel), et se mêla à la foule de la ville.
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Par : Antoinette
Pénis, mon beau Pénis ! Dresse toi et deviens dur et fort.
Pénis, mon beau Pénis ! Honore la femme! Retiens ta semence et fais moi jouir!
Ce sont les paroles que j'ai apprises à Clara pour se servir de la superbe verge de Maso.
Il a les yeux bandes, les mains liées dans le dos, son gros penis au gland bien rouge et gonflé de désirs pointe bien droit devant.
Clara est en manque. Comme toutes les femmes trop belles et trop intelligentes, elle vit seule. Elle a du mal à se trouver un homme pour vivre avec. Alors comme elle souhaité devenir mon esclave, je lui prête Maso comme je lui prêterais un sex toy.
Maso est debout, il ne peut rien voir. Clara appuie ses coudes sur la table du salon et offre son superbe fessier. Elle mouille et dégouline, la chatte en feu. Cela fait longtemps qu'elle n'a pas fait l'amour. La quarantaine, pas d'enfants. Tout pour sa carrière de militaire et son job qu'elle adore. Elle sent bon la cyprine.
Je lui ecarte ses petites lèvres et attire le splendide penis de Maso. Lui aussi, cela fait longtemps qu'il n'a plus pénétré une femme depuis que je refuse de faire l'amour avec lui. Je suis sa Domina, plus du tout son amante.
Son gros gland a un peu de mal à entrer tellement Clara est étroite. Voilà ça y est! Il est bien au fond. Le vagin serré doit être incroyablement jouissif pour les deux. Une vague de plaisir semble les tétaniser.
Penis mon beau Pénis, jouissance tu n'auras que lorsque je te l' ordonnerai !
Je les laisse à présent. Clara sait ce qui lui reste à faire pour arriver aux orgadmes à répétition. C'est elle qui mène le jeu et les va et viens comme elle en a envie.
Je vais me servir un verre et ferme la porte pour les laisser seuls.
....un récit que je vais continuer. Il n'est pas fini. En attendant la suite un petit rappel sur la fête du Penis au Japon.
Au Japon, Kanamara Matsuri est un festival annuel organisé dans la ville de Kawasaki Kanamara Matsuri se traduit littéralement par "Festival du pénis d'acier en érection".Il s'agit d'une tradition exprimant la reconnaissance pour le don de la création de cet organe corporel important
Après cette parenthèse, reprenons ce récit.
Une demi heure après, j'ouvre la porte du Salon. Maso et Clara sont toujours en train de forniquer. Le carrelage, sous eux, est couvert de sécrétions vaginales et autres et de sperme. Maso n'a pas pu se retenir. La chatte étroite et qui a peu servi doit être incroyablement jouissive.
Maso s'excuse aussitôt. Il est trop tard. Un ordre non respecté mérite la plus sévère correction. Je les prends par l'oreille tous les deux, pince très fort et les mène ainsi à la salle de torture. Ils ont très peur de moi à présent. Même Clara n'en mène pas large. Je les attache à côté l'un de l'autre sur le chevalet. Deux belles paires de fesses bien offertes.
Je prend un outil de frappe en bois que j'ai fait faire par un ébéniste. Un fort bel objet, avec une surface de frappe très large qui couvre tout le fessier. Cela fait horriblement mal. Au bout de trois frappes la douleur est insupportable.
Maso en prend cinq d'entrée. Il n'a pas le droit de hurler sa douleur. Il est tétanisé et débranche.
C'est au tour de Clara. A la troisième frappe elle supplie. L'erreur a ne pas faire avec moi.
- tu veux être mon esclave alors tu la fermes et tu assures.
Et elle prend trois frappes de plus. Elle débranche à son tour.
j'éteins la lumière et les laisse récupérer dans le noir.
Une heure après, je viens les libérer. D'un geste sans un mot je leur fait comprendre d'aller nettoyer le salon. Mzso le fait avec la langue. Clara l' imite. J'ai toujours mon terrible instrument de torture à la main. Cela a intérêt de briller.
Je saisi Clara par les cheveux et lui flanque deux gifles hallucinantes de jet kune do. Les gifles à la Bruce Lee. Clara ne s'étendait pas à une telle douleur.
Maso à fait une faute, il paie. Il sait pourquoi. Toi c'est pour le plaisir.
-Maîtresse je vous aime.
-Veux tu m'épouser ?
-Oui, je le veux
Je tire ses cheveux en arrière et l'embrasse à pleine bouche. La langue de Clara est si douce.
-Ok, tu repères ton engagement devant mon témoin et toi le tien, qui choisi tu?
Clara répond Maso sans hésiter. Ce dernier en est tout fier. Il n'ose pas lever la tête. Pourtant je sens qu'il est complètement détendu, parfaitement bien comme un homme après avoir fait l'amour. Je devine qu'il doit être devenu complètement dingue de la chatte si étroite et si jouissive de Clara.
-on fera cette cérémonie ce soir. En attendant je vais aller faire un jogging en forêt. J'ai besoin de prendre l'air. Toi Clara tu files t'acheter ce qu'il faut pour être toute en blanc ce soir. Et pas de chichis et frous frous. Du très simple et classe. Et toi Maso tu files préparer les anneaux. Il en faut trois. Tu sais pourquoi.
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 04/02/2016 -> 23/03/2024 - 683 Vues)
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Naître, respirer et en pleurer..
Découvrir, marcher et tituber..
Grandir, se connaitre, et se la jouer..
Aimer, disparaitre, se torturer..
Assumer, se noyer, en plaisanter..
Partager, posséder, ou s'isoler..
Vieillir, se débattre, et ignorer..
Evoluer, oublier, se résigner..
Fusionner, pourrir, fertiliser..
Imprégner, modifier, s'aventurer..
Brûler, geler, s'atomiser..
Stagner, sillonner, être aspiré..
Rejeter, s'agglutiner, et tourner..
Créer, détruire, coloniser..
Dévorer, souffrir, se réveiller..
Ressentir, servir, s'illuminer..
et enfin Vivre...
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
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Par : Abyme
Il y croyait à peine.
Lui qui perdait ses moyens en présence d’une femme, lui qui était incapable de draguer, lui qui n’avait jamais plu aux filles, il en ramenait une chez lui ce soir.
Il est vrai que le but avancé était de laver des habits tachés, mais il avait senti qu’il n’était pas indifférent à cette charmante routarde, et il était sûr qu’elle n’avait aucun endroit où passer la nuit.
Mais quelques problèmes allaient se présenter : premièrement, pouvait-il lui faire suffisamment confiance à propos de l’appartement ? Son cousin lui avait fait promettre de garder ce secret, et en plus de cinq ans, il ne l’avait jamais trahi (pas difficile, il ne recevait quasiment personne et n’avait pas d’amis intimes) ; deuxièmement, à part quelques prostituées, ses expériences sexuelles étaient quasiment nulles, hormis ses séances solitaires de voyeurisme : oserait-il l’entreprendre ? Probablement pas.
Il fantasmait plutôt sur la perspective de l’observer à son insu, nue en train de se laver par exemple, mais il n’avait pas de judas dans sa propre salle de bains !
En fait, plus ils approchaient de chez lui, plus l’angoisse de Dom augmentait ; il s’était piégé lui-même en quelque sorte. Une idée allait bien lui venir, après tout il en avait toujours, c'était son métier.
“Voilà, c’est ici.
- Tu m’avais pas dit en face du lac ?
- Heu ... en fait, c’est l’autre côté de l’immeuble qui fait face au lac, mais c’est un hôtel. Mon appartement est de ce côté-ci.
- Ah, je vois, tu as voulu m’impressionner, avec ta vue sur le lac, hein ?”
Lorsque après avoir gravi un peu plus d’une centaine de marches ils se trouvèrent devant sa porte, Dom ne savait toujours pas comment il allait s’en sortir. Il tremblait et dut s’y prendre à deux fois pour introduire la clef dans la serrure.
“Bienvenue chez moi !
- Ça n’a pas l’air bien grand. Mais si tu vis seul, je suppose que c’est suffisant. Tu me fais visiter ?
- C’est vite fait, il n’y a que cette pièce et la petite chambre en face, et au fond la cuisine.
- Et tu dors sur ce petit lit, alors ? Vu ton boulot, j’avoue que je m’attendais à plus de luxe, de confort et d’espace, sans vouloir te vexer.
- Disons que c’est fonctionnel.
- À propos, tu bosses pas chez toi ?
- Si, bien sûr, pourquoi ?
- Et tu n’as pas d’ordinateur ? Pour internet et tout ?
- Hé bien ... (retour au rouge) ... il ... il est en réparation en ce moment.
- OK, désolée, je te mets mal à l’aise avec mes questions ; le tact, c’est pas mon truc. C’est ta vie, après tout et t’es pas obligé de te justifier. Bon, tu as de la lessive pour mes fringues ?
- Oui, dans le cagibi, bouge pas.
Lorsqu’il revint du cagibi, elle enlevait son pantalon en lui tournant le dos. Elle portait un string blanc dont le petit triangle recouvrait à peine un papillon tatoué sur le haut de ses fesses musclées.
- Ben t’en fais une tête ! Tu rougis facilement, hein. T’as jamais vu une nana en culotte ?
- Oh si ! (si elle savait) mais pas ici, ... et j’avoue que j’ai été pris par surprise. En plus c’est un string, c’est...
- Sexy, c’est vrai. Et tu es gêné ? Parce qu’il va falloir que j’enlève aussi le haut ; moi ça me gêne pas, mais passe-moi une chemise à toi, si ça te choque.
- No-non, ça ne me choque pas, mais ... (érection carabinée) je ... mes habits ne sont pas ici, heu...
- Tu n’as pas de fringues chez toi ? Tu veux me faire avaler ça ? Tu fais ta lessive à poil tous les soirs de ce que tu portes en ce moment ? Dis-moi plutôt que tu veux me reluquer, ce serait plus franc, Dom !
- (toujours rouge) OK. Je veux te reluquer.
- Enfin sincère, ça doit être la seule vérité sortie de ta bouche depuis qu’on est entré.”
Elle ôta le court chemisier qui faisait déjà peu de mystères sur sa poitrine et le jeta par terre. Ses seins en poire semblaient fermes et lourds mais ne tombaient pas. “Voilà. Alors, heureux ?
- Ah, ça ! On le serait à moins. Je remarque que ton string est également taché de coca, il faudrait que tu l’enlèves aussi.
- Ta timidité s’est vite envolée, je vois. Bon, j’enlève le bas à une condition : la vérité. Tu n’habites pas vraiment ici, n’est-ce pas ?
C’est quoi ton secret, tu es marié ?
- Oh non !
- Alors ? Dis-moi.”
Ce qu’il fit.
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 29/04/2019 -> 24/03/2024 - 3575 Vues)
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Quoi de plus extrême de vivre une relation avec une Masochiste "Brat".
Un plaisir intense à porter de main, pour un bien être inatteignable.
Si ces simples mots peuvent paraitre réducteur et fataliste, la réalité n'en est pas moins déconcertante.
Loin de résumer la complexité de leurs existences, il ne peut être que profitable d'en savoir plus à leurs sujets dans un patchwork
sombre, dur, où l'Amour n'est pas une finalité en soi.
A quoi reconnait-on une "Brat" ?
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Imaginez-vous la représentation d'une sirène au visage innocent, sur un radeau au prise du tumulte des vagues...
Une sirène pouvant subjuguer l'homme et lui faire oublier le sens même de la réalité et la parodie même de cette situation.
Avec une intime conviction de pouvoir secourir cette âme égarée, alors que son plus grand souhait est de vous faire sombrer dans son abime, représentant à ses yeux la noirceur de son âme.
Chez elle tout n'est que provocation à ne pas attirer l’œil sur ce qu'elle est réellement.
Elle est très reconnaissable de son physique et de ses traits de comportements.
Une beauté bordé d'innocence donc, qui ne fait que faire contraste à l'image de leur nez souvent cassé.
La "Brat" se veut malicieuse, mais ne dépassera jamais le stade de l'adolescence. Un fort désir de combattre, mais pas d'évoluer.
Affichant souvent un tempérament engagé et militant, ne sachant quand l'ouvrir comme la fermer, la patience est souvent éprouvée en sa présence.
Aspirant à vouloir atteindre des hauts buts personnels et professionnels, avec comme fer de lance un sens de la responsabilité aigu.
Il n'en est pas moins d'une incapacité à comprendre le sens même de ce mot : "responsabilité", puisque qu'il faut avoir des valeurs à "aimer" pour en prendre véritablement conscience.
Oscillant sur les fautes avouées à moitié pardonnées, et pouvoir vivre et se déculpabiliser de ses propres actes dans l'enfantillage, l'hystérie, ou l'inconscience.
Par quoi une "Brat" est elle attirée ?
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Attirée par des êtres complets, leurs visions, et la couleur qu'exprime l'amour de la joie de vivre, plus que la véritable beauté d'âme qu'elle ne savent reconnaitre. Elle se veut "faire valoir" ou "potiche" à coté de cette être qui brille à ses yeux, ne sachant comment réagir sur le fait qu'il y ai une quelconque attirance envers elle, avec comme seule retenue la peur d'être rejeté par celui-ci.
Elle ne veut que voir et ressentir un avenir dans les yeux de l'autre et avoir l'excitation sur le fait de pouvoir y plonger.
Elle a des affinités prononcées avec les animaux, mais rarement avec les enfants, capable de les trahir dans leurs mensonges éhontés et de les pousser dans leurs retranchements.
La femme "Brat" alterne entre trois profils d'hommes :
- Le Dominant représentant l'autorité, une direction personnelle à atteindre sa propre sérénité, et la porte à se regarder en face.
- Le Sadique représentant le désir à se complaire, et à profiter de la vie dans l'insouciance, et la porte dans la valorisation dans le plaisir qu'elle donne.
- L'homme enfant impulsif représentant le complice, l'incomplet, le pulsionnel, le sensible, et l'a porte à l'accompagner dans le plaisir de se sentir utile.
Que fait fuir une "Brat" ?
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Se sachant à jamais "vilain petit canard", le seul ressenti à les appréhender et les comprendre leurs font prendre la fuite,
comme leur donner de l'amour qu'elle ne mérite en rien et qui est tout au plus pour elle un ressenti gênant.
Une fuite où elle sème des petits cailloux d'embuches et de déception, propice à être dans un terrain à provoquer, pour mieux justifier leurs ruptures.
L'excitation compulsive d'une "Brat"
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Faire souffrir ou souffrir, une cruauté, voir un harcèlement nécessaire à son excitation à devenir bourreau à la place du bourreau, et vouloir être arrêtée.
Contraindre l'autre à la perte de la maîtrise de soi, par milles facéties, milles provocations, et n'ayant que de moments d'apaisement qu'à se faire utiliser, torturer, humilier, ou se faire corriger pour cela.
Car après tout, l'heureux élu... ne serait ce pas la personne capable de recadrer le bourreau que l'on n'a jamais su contredire, s'affranchir, ou se détourner ?
Une légitimité à savoir et pouvoir encaisser, autant de mots et de coups qui ne font que nous traverser, nos émotions devenues inatteignables ou jeter à la poubelle.
Une aptitude qui nous a permis de nous projeter dans une survie permanente, et de ne pas plonger dans une irrémédiable auto-destruction, à vouloir recoller un amour de soi qui n'existe plus.
La Masochiste "Brat" ne vise pas le "bonheur" à proprement dit, car elle aura toujours l'impression de pouvoir se sortir de toutes les situations, au lieu de les prendre à bras le corps, pleurer sur son sort ou éprouver sa vulnérabilité à se rendre véritablement femme.
En conclusion ?
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Il est difficile d’appréhender une Masochiste "Brat", de pouvoir avoir la capacité d'Aimer l'invivable, une boule de souffrance à l'état pure... tant elle peut nous marquer dans sa présence, et d'autant plus dans lson absence.
Je ne peux qu'évoquer le personnage fictif, mais haut en couleur de Kara Thrace (Série Battlestar Galactica 2004)
marquée par la méchanceté et la manipulation apparente de sa mère et de la légèreté, de l'absence, et la passion "autre" de son père pour sa fille.
L'essence même de la création des Femmes dit "Brat" : L'Absence de l'amour maternelle, nécessaire à la régularisation des émotions et de l'amour de soi.
https://www.youtube.com/watch?v=Y0ZRxghpp4I
(Battlestar Galactica S02E02 Starbuck and Helo - "Metamorphosis One")
A titre personnel, je regarde souvent cette scène lorsque je suis confronté à des Masochistes "Brat".
Qu'accepter qu'Aimer ce qui ne veux/peux pas l'être sera toujours éprouvant en soi.
Qu'Aimer une Femme Masochiste "Brat" n'est pas un non sens, c'est un devoir de mémoire envers un être fauché par la vie, impossible à aimer en retour.
Une destinée "funeste" à sombrer dans l'une de leurs perpétuelles batailles existentielles.
Portée par les 4 vents de l'amertume, de la frustration, de la colère, et de la mélancolie...
Avec la Liberté comme seule compagnon de route, aussi légère qu'inconsistante, aussi dangereuse que salvatrice.
Cette liberté qui n'aura jamais de destination.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : Abyme
JOUR 1 (suite)
Je lève les yeux vers toi :
« Ça ne peut pas être trop fort ? »
Je me vois
en reflet
dans cette théière,
elle qui nous a attendu,
en bas,
fidèle, patiente,
toujours chaude et gonflée,
exhalant une suave odeur de fleur,
toute prête à être bue,
encore,
jusqu'à la dernière larme.
« C'est meilleur quand ça infuse longtemps »,
J'esquisse un sourire métaphorique et porte le bol à mes lèvres.
C'est alors avec un visage blême que je reviens des chiottes, et m'assoie, comme soudainement embarrassée, paniquée, honteuse, désolée et en rage, un peu tout cela à la fois, rampant sournoisement sous le vernis de ma pudeur.
« Je crois que mes règles arrivent »
Avec une semaine d'avance, elles me font l'effet d'une sentence qui me tombe sur la tête, un coup du sort. Injuste, dégueulasse.
Une catastrophe, un monde qui s'écroule, que pourrait-on faire de moi, saignante ? Je ne vais qu'inspirer une distance réglementaire, peut-être un dégoût un peu ravalé, d'ailleurs je me sens déjà presque coupable de cette indisponibilité de circonstances, puisque je vais avoir tôt fait d'y trouver une cause psychopathosexologique.
Tu me parais peut-être un peu amusé par la vaine panique qui a pris possession de mes légèretés.
« Détends-toi, prends les choses tranquillement, rien n'est grave. »
Des encouragements et un état d'esprit qui m'aident à dédramatiser l'affaire, mais parallèlement je me catapulte au plus profond de mon utérus, histoire de lui faire entendre raison: « Ça n'est pas à toi de jouer, boucle-là encore quelques jours, je te revaudrai ça ».
« Tu finis ton bol et t'es prête à jouer ? »
Tu es debout, tu m'attends.
J'aquiesce, et termine mon thé à toutes petites gorgées, celles qui savourent.
Tu as allumé des petites bougies qui donnent à la pièces des lueurs contrastées. Je t'ai entendu préparer des choses, choisies parmi les bruits insolites dont regorgent tes malles.
Alors je me lève, et m'avance, nue vers toi.
Tu me saisis un poignet, l'attaches à une menotte de cuir. Je regarde tes gestes, je vois mon poignet, docile, confiant, qui se laisse mettre hors d'état de nuire. Tu me rabats l'autre bras dans le dos, et lies mes deux poignets ensemble. Ma respiration se fait plus courte, attentive, en latence.
Tu m'observes ainsi. Tes mains s'approchent de moi et je sursaute dès qu'elles effleurent mes tétons, dressés et sans défense. Tu me les pinces et ta voix murmure un plaisir naissant. Sur mes lèvres, un petit sourire trahit mon regard, fuyant, en proie. Je détourne la tête, tes mains remontent, et entourent mon cou.
A ce moment ma nuque n'est plus qu'un frisson.
Ma gorge se voit nouée d'un collier de cuir, et d'un cœur qui bat, qui se bat contre lui-même.
Et puis une corde autour de mon visage, qui passe devant, derrière, vient enserrer ma tête. Ça dérape, tu insistes. Je n'aime pas trop cette sensation de ne plus pouvoir ouvrir la bouche, de ne plus rien pouvoir transmettre par l'expression de mon visage.
Seuls mes yeux peuvent encore s'affoler.
Tu m'allonges au sol, replies mes jambes et lies chacune d'elles, cuisse contre mollet, par de nombreux tours de corde. Je regarde ton grand tambour suspendu au plafond, flotter au dessus de ma tête, en sentant les liens se tisser contre ma peau.
En sentant cette emprise qui s'élabore, méticuleuse.
Cette immobilité me saisir, toute entière.
Tu t'éloignes un temps. J'en profite pour tester mes marges de manœuvre.
Réduites. Il fallait s'en douter.
Je tressaille au contact d'une sensation froide sur mon sexe, qui va et vient, et puis qui s'applique par petites tapes sur l'intérieur de mes cuisses, mon ventre, et qui vient se frotter à ma fente. Ta cravache indienne. Je me tords comme je peux. Tu montes en intensité, ça claque de plus en plus fort sur ma peau, et je fais des bonds quand ça atteint mon clitoris. La douleur est vive et soudain je voudrais te supplier de ne pas insister plus. Mais je n'ai pas besoin, car tu te lèves.
Un répit
D'une seconde.
Je te regarde et tu me surplombes.
Tu saisis une bougie et la penches au dessus de moi. Je sens la cire chaude couler sur ma poitrine, mon cou, au creux de mon aisselle. Puis tu en prends une autre et verse d'un peu plus bas. Les coulées atterrissent sur mon ventre, suivent l'aine, et viennent irradier mon sexe. J'émets un cri, j'ai l'impression que la brûlure va me ronger la peau, mais déjà elle s'estompe peu à peu, la cire tiédit et se rétracte, emprisonnant mes poils.
Tu me laisses ainsi, t'éloignes, et reviens prendre quelques photos.
Ta main vient ensuite se lover au creux de mes cuisses qui tremblent, et il te faut ouvrir ce cachet de cire pour t'introduire en moi, d'un coup.
Tes coups de reins se répercutent jusque au sommet de mon crâne, tes mains s'agrippent à mes seins, je sens une boule qui monte en pression à l'intérieur de mon ventre.
« Je peux jouir ? »
Tu marques un long et cruel silence avant de dire :
« Oui, vas-y. »
Ça implose en moi, d'une manière violente et diffuse à la fois.
Tu craches et m'enfiles un doigt dans le cul. Je blêmis. L'appréhension est toujours proche de la panique quand je sais que tu vas vouloir m'enculer. Ton sexe cherche le passage, force un peu. Je me tortille, tente de me redresser, comme pour implorer toute ta délicatesse. Elle est de mise, mais avec la fermeté que tu estimes pour déjouer mes dérobades. Ça me fait mal. Toujours au début, je n'arrive pas à me détendre, d'autant plus quand ton intromission n'est pas complète, et m'attend. Je souffle, je me concentre, et soudain tu forces la dernière barrière. Ce qui s'échappe de moi ressemble un peu à un sanglot... de soulagement.
Là encore tu t'amuses longtemps de me voir me tordre, traversée par des sensations si fortes qu'elles refusent encore à présent de se laisser coucher sur le papier.
Je jouis une nouvelle fois, différemment, avec quelque chose de plus sauvage dans mon cri. Mais je sens qu'il y a encore un endroit où je retiens, comme si je ne pouvais pas me laisser aller totalement. J'ai l'impression que ces jouissances me sont arrachées, elles éclatent comme des ballons de baudruche, dont il ne reste ensuite plus que des lambeaux...
Tu me défais le bondage du visage.
Je me sens libérée, tout de suite.
Et puis tu m'embrasses, m'aides à me redresser, dénoues une à une les boucles qui m'enserrent les jambes, ça fait des dessins rouges incrustés sur ma peau, j'aime bien. Je caresse ces empreintes, qui bientôt disparaîtront, elles.
Je vois s'approcher une lame brillante dans ta main. Doucement, très doucement, elle vient gratter les écailles de cire qui perlent sur ma peau.
Je retiens mon souffle, frissonnante sous la caresse de ton couteau.
« Ça va ? », me demandes-tu, alors que mon corps est assis sur le canapé, et que ma tête semble sûrement partie loin.
« Oui, oui, je redescends ».
***
Rhum, Sushi.
Échanges, réconfort.
J'ai l'impression de m'être retrouvée catapultée à cette nuit tombante. Tout ce que je viens de vivre me paraît former un grand tourbillon au sein duquel je me suis tant laissée égarer, que je crains déjà ne plus être en mesure de me le remémorer fidèlement. Ensemble, on retrace quelques grandes lignes, ma plume court, succincte, sur le papier que tu me tends, le temps n'est pas encore à l'étoffe de ces quelques mots griffonés.
On opte pour le film "L'art de la pensée négative". En grand écran sous la couette.
N’a-t-on pas mauvaise conscience, avant de s'escrimer, de se mélanger encore férocement ?
Jusqu'au milieu de la nuit...
Tu te retournes, sur le dos, à bout de souffle. Je reprends le mien et t'adresse un regard, furtif et un peu désolé :
« Coriace, hein ? »
Puis je reste un moment à fixer mes mains qui tripotent un peu méthodiquement les plis de la couette, comme s'ils pouvaient m'aider à formuler des pensées de plus en plus obsédantes.
Tu te tournes vers moi, et je te sens m'observer.
Sans mal, tu décryptes évidemment mon silence :
« Tu as quelque chose à me dire ? »
Oui.
Je pense à l'empreinte
que va laisser ce tatouage sur moi.
En moi.
Irrémédiablement.
Demain.
Alors je t'explique les peurs
qui conspirent, louvoient,
à l'ombre de mes élans.
Je te parle de ces distances
qui se creusent avec mes amours,
de mon effroi à leur dire
ce qui m'émoustille tant.
Je te fais visiter
le cœur du désir qui me prend,
en traître
qui détrône mes prudences,
me laissant là,
face à ce vent fou
qui tourne
les pages noircies
de mes nuits blanches.
Et j'imagine le dessin de mon étoile,
mon futur tatouage,
offerte,
qui s'étire comme je me livre,
toute crue,
comme je me jette,
dans la gueule d'un loup.
L'aube sera rouge.
Fin du premier jour
(à suivre)
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Par : Abyme
JOUR 3 (suite)
littérature
J'ouvre un autre livre.
Tu m'ouvres les cuisses.
« Je lui décris
la beauté de sombrer
avec un homme,
Tu y glisses ta langue
de voyager avec lui
tes doigts
très loin,
très profond,
Tu joues
jusqu'à ce qu'on appelle
la petite mort,
Je tressaille
qui m'a toujours semblée,
à moi,
mes paroles entrecoupées
très grande,
de tes habilités
bien plus grande que l'autre
qui viendra un jour
à me faire fondre
sournoisement
ployer par-delà ce vide
et laissera mon corps
rigide.
vaincue.
Dans la petite mort
j'abandonne
je flotte
tu t'infiltres
comme dans une eau très pure,
au sein de ma bulle folle
très légère,
qui s'envole
et se trouverait
à des milliers de mètres
si loin
de la surface. »
du monde.
J'aime ce moment
où je reviens
doucement à moi,
vers ta joie
de me voir ainsi
inondée,
répandue,
acquise.
***
A ton tour tu tends le bras pour attraper un livre. Un tout petit livre dont tu caresses la tranche, en attendant que mon oreille se prête aux paroles qu'il renferme encore dans la patience de ses pages.
Je rassemble mes attentions, recolle les fragments épars de ma conscience, concentre tout ce qui s'est violemment dispersé en moi, recoiffe mes sauvageries, réincarne ce corps tenu, sage et disposé à recevoir le flot des mots dont tes lèvres se mouillent déjà de lire.
« J'écoute ton amour me retenir de mourir
mes mots graves contre tes mots rieurs
tu fais de mon corps lourd ton grand jouet tardif
nous mêlons nos âges dans la coupe lubrique
le temps s'immobilise entre nos corps conjoints
je te soulève légère
je te repose brûlante
entre mes livres et tes lèvres
mystère sans mot qui donne à nos élans
le visage du désordre
germes d'une poésie sauvage
c'est comme un livre que je vois s'écrire
immense et ivre
vertige frère et sœur hérésie
furtive fiancée
je crois au génie qui te dévore l'esprit pendant tes insomnies
aux cris que tu retiens et aux soupirs que tu leur prends
pour en faire des murmures
je crois en ton ventre petitement renflé
et sa toute grande avidité
je crois en tes sens
jusqu'à tes non-sens
de ton corps tu écris ton premier livre vrai
viens que d'un baiser je t'étende
et te vainque délicieusement
viens régner sur le dernier empire que je puisse fonder
et que je t'abandonne
chaque mot tu le mouilles sur ta langue
le fait fondre
c'est ainsi parfois que je te fais taire
alors que je t'écoute encore
et que ta parole coule jusqu'en mes veines saoules
j'aime ta paresse ton indolence moite
tes volutes équivoques
les feintes restrictions de ta chair alléchée
j'aime ton imperfection volant en éclat
je ramasse les éclats
les rapproche
les rassemblent
un amour qui fou ne veut pas mourir
de l'amour des fous
tant pis si mon bonheur réussit à m'anéantir
je guette l'accélération du temps
qui nous sépare encore
singulière percée des paroles de tes nuits
ce monstre est là je le sens
il palpite sous ta peau
je le vois dans ton regard entre tes gouttes d'encre
il grandit de ton art de faire chanter les cris
en dépit de leur stridente origine
folie fécondée dite et sans fin à dire
vertigineuse utopie d'être pleinement soi-même
son propre gisement retourné de fond en comble
de néant en naissance
je salue
sans mot
l'instant béni de notre mélodie
relire ce bonheur à défaut de n'avoir su le garder
cela obsède cela fait que parfois
une paupière trop lourde écrase une larme imprudente
loué soit le verbe de nous laisser seuls
avec nos corps avec nos cœurs
nos humains tremblements
tout bouge tout cherche tout s'anime et imagine
le petit monde de ma ferveur de toi
mon bonheur est une présence titubante
demeure la douceur du soir
dans celle maintenant de tes matins
je t'aime
avec des sens
des émotions
du sexe du rêve
de la gravité
de l'humour
des mots
de la percussion et des cordes
mais je ne pourrais t'aimer avec de la raison
nous avons besoin de la folie
pour savoir ce qu'aimer veut dire
on s'accroche à nos corps à nos esprits
on s'échange nos substances
des richesses intérieures
des horreurs aussi
on se fouille
on se transfère
s'accapare
on s'envahit
on se fait des prélèvements
l'un dans l'autre
des offrandes farfelues ou bien définitives
danse extrême et brève
celle qui fait de deux vies une seule tornade
laquelle en brûlant pend dans le vide
advienne que pourra
c'est un poète paraît-il
mais non c'est un rythme avec de la carne autour
mon rythme t'aime
écoutes-le tirer sa contrebasse vers le haut du désir
écoutes mes oraisons
les crues qui trouvent de la piété à croire en l'impudeur
viens ma mignonne débraillée t'asseoir sur mes genoux
ils sont encore farceurs
si tu savais combien je t'aime
ainsi tombée de ta balançoire sur mon talus rêveur
ce n'est que mon sang d'encore reprenant sa couleur
au mensuel du tien
dans mon paquet de nerfs une alvéole à miel
renouer avec la naïveté des appétences premières
j'écris sur la douceur comme si c'était une violence
un assaut
je t'écris sur un fleuve les sentiments
mais j'écris sur une poudrière
le verbe
accords secrets
imprévisible
correspondance
du soufre et des larmes
je t'aime
d'un cœur tantôt de troubadour
quand la lumière m'égaie
et tantôt de trouvère
quand j'ai l'âme brumeuse
je prend le bonheur au moment où il vient
là où il se pose
dans la rêveuse discrétion
d'un charme qui sait qu'il va mourir
ne pas rater une occasion
d'aller à l'essentiel du périssable
une histoire enchantée
plus belle que mon histoire écrite
vous serez vouvoyée pour terminer ce livre
doux empressements
à vous toucher
à vous baiser
vous entendre réciter de cannibales cantiques
et quelle révélation que d'écrire l'amour
tandis que se rapprochent de moi
vos bruits de pécheresse vos silences coupables
l'innocence de vos lèvres instruites par les vampires
l'heureux scandale de nos accouplements
a quelque chose de la douceur du temps
quand le temps temporise
une soie de mot
plus chaude que la poésie
plus orientale que la prose
habille de vos printemps mon automne débraillé
nous n'y pouvons rien après tout
si nous nous sommes perdus
ceux qui nous retrouverons
ne trouverons que nous-mêmes. »
Le livre est refermé,
et sous ta main posée
il murmure encore,
soupire,
se rendort.
Tu te retournes vers moi.
« Il y a dans ce texte beaucoup de choses que je voulais te dire ».
Je plane,
bercée par le rythme
de tous ces mots tendus vers moi,
animée de cette musique
qui cherche
sans cesse
à composer,
à dire de sa plume la justesse
de celle qui se joue dans nos corps,
celle que nos frissons murmurent,
celle qui cadence nos élans et nos doutes,
comme celle aussi
dont mes folies
voudraient tant en éclater la portée
pour s'accorder de la beauté
jusque-là où l'existence
dissone, grince
et meurt.
« Merci, c'est un beau texte », te dis-je seulement.
***
Tu caresses ton sexe en me regardant.
Le sang me monte au visage, des flux en tous genre me parcourent le corps.
« Mets-toi à genoux »
Tu viens derrière moi, pose une main sur mon dos, tu me cambres, m'ajustes, m'arrondis les fesses, en m'expliquant posément qu'il te prend à présent une sérieuse envie de m'enculer.
Ta main se fait plus pressante, mon anus s'exclame et sursaute quand ton doigt s'y immisce, ma colonne vertébrale se tortille, tu te branles et me prépares savamment à ton intromission.
Mes mains au sol sont celles d'un animal qui attend, cloué par sa docilité.
Tu viens en moi un peu brusquement, je te sens nerveux et très excité, tu me tapes sur les fesses et puis agrippes mes hanches ; tout mon corps est un immense écho aux élancements qui t'emportent
hors de toi
et pilonnent
féroces
mes dispositions à t'apaiser mais tu ne t'apaises pas, je me cramponne et puis je ne tiens plus sur mes genoux je rampe presque, secouée transpercée éparpillée sur le sol j'ai l'impression que je vais m'ouvrir en deux tu t'acharnes de plus en plus fort mes hanches frottent au sol je ne crie plus je ne peux plus on dirait, je ne suis qu'un spasme sans queue ni tête sans début ni fin, et cette odeur de poussière et cette chaussette qui est là je m'y agrippe comme si comme si
Tu t'arrêtes soudain, je ne sais pas si tu as joui, mais tu estimes sûrement
qu'à présent,
j'ai eu mon compte.
Et je ne dirai pas l'inverse.
Je ne me relève pas.
Mon corps n'est plus que poussière.
« Et maintenant tu vas te laver de ta merde ».
Je me hisse sur ce qui doit être mes jambes, et titube jusqu'à la salle de bain.
Une fois que je suis dans la baignoire, tu poses un pied sur le bord et pisses sur moi.
C'est chaud et humiliant.
Tu passes ta main dans mes cheveux, je te lave le sexe.
Et puis je lave mon corps,
comme si ce n'était plus mon corps
à ce moment-là,
cachée dans la nuit tombante
je fais couler l'eau
sur mon silence.
Fin du 3ème jour
(à suivre)
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Dans un désir commun, le loup et la belle; sachant qu'elle pouvait faire confiance à cet être mal perçu par son côté animal, arrivent à l'orée du bois.
Ils se regardaient d'un regard entendu, de connivence. Tout deux savaient qu'ils allaient vers ce futur proche avec cette montée d'adrénaline propre à ceux et celles qui vont vivre un moment intense de bonheur partagé. Un fantasme partagé, préalablement éllaboré dans une ambiance décontractée, conviviale ponctuée d'éclats de rire, parfois rougissants quand à leur idées délirantes, rocambolesques. Ensemble, ils décidèrent de ce qu'allait être cette aventure laissant le flux de leur imagination à de prochains rendez-vous. Ils étaient là, dans les prémices de ce qu'allait être leur première fantasmagorie commune.
D'un simple regard, la belle compris qu'il était temps de franchir le pas,d'avancer, de passer à l'action. Quelques badauds éparses observaient la scène avec ce regard inquisiteur propre à l'attente. La belle commença son avancée dans les bois d'un pas félin, sensuel, un tantinet provocateur. Le loup lui emboita le pas laissant une légère avance à la belle. Celle-ci sentait sa présence rassurante et continuait d'avancer. Sa jupe courte laissait entrevoir le haut de son entre-jambe. Une sensation de liberté l'envahie au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dansles bois, prétant tantôt attention aux racines, tantôt à la canopée. Rassurée, exitée, elle commença à remonter doucement sa jupe pour découvrir le bas de ses fesses et de son sexe. Elle se sentie submergée par cette vague de sensations à l'idée de s'exhibé de la sorte à la vue d'éventuels voyeurs et notamment de son loup, imaginant le désir qui montait en lui tel la sève des arbres.
Avançant toujours d'un pas lent et langoureux, elle fit glissé sa jupe jusque sur son bas ventre, dévoilant ainsi toute son intimité. L'air qui glissait, s'immiscait entre ses cuisses lui donnait le sentiment de triomphé de ses apréhensions, celui-ci apaisait ses craintes premières. Elle emplie ses poumons de cet air vigorant tout en dégrafant son corsage, laissant apparaitre sa poitrine gonflée par l'exitation. S'enfonçant toujours plus loin, le loup, à courte distance la suivait. Il pouvait sentir cette allégresse qui emplissait la belle. Celui-ci avait tout comme la belle avait la certitude que d'autre regards les épiaient. Tapis,avançant doucement, à pas feutrés, à l'écart, des individus suivaient du regard l'avancée du couple.
L'exitation était à son comble. La belle ainsi dénudée, son corps quasi totalement offert aux regards était suivie par son loup dont elle percevait la présence sans jamais se retourné. Ce dernier se mit à presser le pas, se retrouva à sa hauteur, lui effleura les doigts et lui prit la main.Tout à lafois pour la questionné du regard afin de s'assurer que tout allait comme désiré, pour affermir ce sentiment de protection et enfin pour la guider vers un endroit connu de lui seul................
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