par Nyx
le 11/07/25
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Nous voici à l'aube d'après notre rencontre.
J'ai en moi encore les frissons qui ont parcourus mon être et résonnent encore en moi.
J'ai ta peau au bout de mes ongles.
Ta langue qui frémit encore dans mon jardin secret.
L'excitation qui perdure de mes coups à ton Cul.
Réelles sensations qui parcourent mon être de te savoir entièrement miens.
Tu fautes encore, de n'avoir jamais avoir connus l'appartenance totale.
Et je suis là pour te rattraper lorsque tu ne sais où tu te plonge.
Malgré les punitions qui vont tomber tu le sais, je suis là aussi pour t'envelopper. Pour te rattraper en douceur de tes vertiges, que je receuille..
Tu es si beau lorsque que tu m'appartient !
Posté dans: Histoires & Confessions, Autres
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Suggestion
Par : Lisa
Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Heartbeat », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope)
1- Je suis bloquée à 26 ans psychologiquement depuis 10 ans....
2- À force de le répéter à tout le monde, on dit que je suis formidable.
3 - Je suis addicte aux séries américaines, et totalement frigide aux fictions françaises
4 - Je tiens pas en place, je voyage dès que je peux. Il faut donc m'attacher pour me garder sur place
5 - Je fais du volley et du badminton 4 fois par semaine afin de me défouler et taper dans quelque chose
6 - J'adore les guilis aux pieds et dans le dos. Je m'en lasse pas.
7 - Je dors avec ma première peluche (elle a été refaite plusieurs fois)
8 - Mon meilleur amant fut mon meilleur ami
9 - j'habite Bordeaux et j'aime pas le vin
10 - Je suce encore mon pouce (à défaut d'autres choses )
11 - Je fais les meilleures lasagnes du monde ( enfin presque...), mes amis m'obligent toujours à en faire
12 - Je suis maniaque et bordélique dans certains domaines. Bref, paradoxale
13 - Je suis susceptible mais avec un grand cœur donc pas rancunière
14 - Au strip-poker, je joue depuis l'âge de 14 ans et je perds pas....ou on me laisse gagner (à méditer)
15 - Mes amis sont primordiaux dans ma vie, n'ayant pas de famille, ils sont ma référence.
16 - À cause de mon boulot, j'ai perdu un bébé et depuis je n'arrive plus à y croire.
17 - J'aime pas le café mais je ferai un effort si George le demande
18 - Je ne suis pas frileuse sauf à l'intérieur. Toujours paradoxale
19 - J'adore la lingerie sexy
20 - L'âge tardif à laquelle j'ai perdu ma virginité. Je me suis bien rattrapée depuis qu'on se rassure.
21 - J'adore faire une sieste quand je peux...
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Par : Lula
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Yuri »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un coeur on fait < et 3 ).
Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça.
1. Je me lance maintenant parce que c'est bien plus intéressant que les révisions
2. J'ai hâte que l'été revienne
3. Je n'aime pas le chocolat
4. La musique est la chose la plus importante pour moi
5. J'ai beaucoup de mal à dormir la nuit
6. Mais malheureusement le jour, j'ai pas tellement le temps de dormir
7. Je suis accro à Candy Crush Saga
8. Je déteste les conflits
9.là je me rends compte que dire 40 trucs sur moi ça va pas être facile en fait
10. J'adore les piercings.
11. Et les tatouages aussi d'ailleurs.
12. Ça fait 4 ans et 1 mois que je n'ai pas mit les pieds chez le coiffeur
13. Je ne suis pas supersticieuse
14. Je ne supporte pas les gens qui se reposent sur leurs lauriers ou qui vivent en mode «assistés»
15. Je ne veux pas me marier
16. Et je ne veux pas non plus avoir d'enfants
17. J'adore les chats..
18. Mais j'y suis allergique
19. Je ne compte plus le nombre de fois où on m'a fait la blague «bi et allergique aux chats? C'est bête! Ahahaha»
20. J'adore le shopping
21. J'ai une vingtaine de paire de chaussures dont la moitié que je n'ai jamais portées
22. J'aime conduire de nuit, être seule sur la route, la musique à fond, et avoir l'impression que tout est possible
23. Je fume. Trop. Et je m'en fous.
24. Je dors toujours avec la peluche qu'on m'a offert le jour de ma naissance.
25. Je suis un peu une boulimique de la vie.
26. Et en parlant de boulimie, j'adore manger.
27. Mais je déteste faire à manger.
28. J'adore lire, surtout du fantasy.
29. Mais je n'ai plus vraiment de temps pour ça.
30. Quand j'étais petite, j'étais la chieuse de la famille.
31. Maintenant je suis la folle de famille, belle évolution n'est ce pas? ^^
32. J'aimerai aller vivre quelques mois aux États-Unis.
33. Dans un monde idéal, je pourrais aller tous les jours en concert ou en festoch.
34.Je ne crois pas en l'amour.
35 Je déteste le jour de mon anniversaire.
36. Ce jour là je reste enfermée chez moi, je coupe le portable et j'attends que ça passe.
37. J'adore faire des cadeaux.
38.Je n'aime pas vraiment me baigner.
39. J'adore le rouge.
40. J'aurai mis 20 minutes à faire ça.
603 vues
Par : #
1/mi chieur mi adorable je suis a eviter les jours de mauvaises nuits
2/j exerce dans le domaine de l aide a la personne ce qui peut paraitre paradoxal^^
3/ rien ne me soule plus que les conflits pour rien pour peu que j en sois la source je le regrette apres
4/ce site m a permit de tres belle rencontres dont tu fais partie
5/je m applique a developper ma zenitude pas simple tous les jours ^^
6/specialiste des blagues tordues j en arrive souvent a me faire rire tout seul
7/je suis gameur incurable et je l assume
8/ rien ne me detend plus que d observer la nature
9 / je ressens moi meme ce que ressentent les autres je n aime pas voir ceux que j aime dans le desarroi
10/on me surnomme le dominours surnom qui me plait et m amuse ^^
11/ jai une forte tendance a faire complique quand je pourrais faire simple ^^
12/reveur et cœur d artichaux ce n est pas simple tous les jours lol
13/je ne peux pas rester sans nouvelles des personnes que japprecie
14/j ai envisage pendant un temps cesser le bdsm mais chassez le naturel il revient au galop
15/ce petit exercice etant termine jespere qu il t eclairera un peu plus ^^
565 vues
Par : Kasondra
1- J'assume parfaitement mes conneries, même les pires (et il y en a eut...) et puis de toute façon, j'ai pas le choix, je les collectionne.
2- J'ai des moments de pure lucidité mais il sont beaucoup moins nombreux que mes moments de pure folie. Bon en fait, je suis totalement folle mais personne ne s'en ait encore aperçu jusque là donc, du coup, je continue comme ça pour les rassurer.
3- Je peux être la pire sadique qui soit et pas forcément avec un fouet, martinet ou autre à la main.
4- J'ai vécu une enfance merdique qui m'a profondément blessée et qui laissera à jamais une trace indélébile sur mon âme.
5- Wondersalope m'a délibérément achetée pour que je like son texte en me donnant que 5 trucs à dire mais comme je suis inspirée, je continue.
6- Bon, je suis folle aussi donc cela n'aide pas.
7- Qui sait, je trouverais peut-être 50 conneries à dire et puis ça ne me changera pas de d'habitude.
8- Je trouve la normalité très surfaite de nos jours. Je la mettrais même au même niveau que la perfection et le (la) prince(sse) charmant(e), c'est à dire que cela n'existe pas, sans épiloguer plus que ça sur ce que je pense de tout cela, ça me foutrait de mauvaise humeur et je n'ai personne sur qui me passer les nerfs. Quoique... Wonder, tu te dévoues ?
9- Je suis super chiante mais c'est inhérent à ma condition féminine.
10- Mon humour est la seule arme qui ne m'ait jamais fait défaut, surtout dans les moments difficiles.
11- Je sais plus si j'ai dit que j'étais folle... Si ? Bon bin tant pis, je le remet pour être sure que tout le monde l'ait bien compris.
12- J'ai des goûts musicaux très éclectiques mais ma préférence va au métal, sans doute un héritage de ma période goth.
13- Goth un jour, goth toujours même si ce n'est que dans la tête !
14- Mon débit de conneries augmente avec la quantité d'alcool que j'ingurgite.
15- Suite à mes années de fac à Rennes, j'ai acquis une résistance à la biture.
16- Malgré toutes les sorties à la fac et les soirées lourdement arrosées (d'alcool, pas de pluie...), je n'ai eu qu'une seule fois la gueule de bois qui n'est apparue que le surlendemain, le temps que touuuuuuuuuuuut l'alcool dans mon sang disparaisse.
17- J'adore faire chier mes voisins en foutant ma musique à fond car ils me soulent à pas savoir lever leurs chaises quand ils s'attablent.
18- J'adore Alien et surtout Sigourney Weaver. Et là du coup, j'ai un peu peur car je me rend compte que j'ai des points commun avec Wondersalope... C'est grave docteur ?
19- Que ce soit au niveau des films ou des livres, je suis très SF et fantasy.
20- De temps en temps, il m'arrive de dessiner des trucs mais je suis pas très douée.
21- Je préfère écrire, du moins quand j'arrive à chopper l'Inspiration... Quand c'est le cas, je l'enchaine à mon bureau, aller savoir pourquoi...
22- J'ai toujours détesté lire les bouquins imposés à l'école. Mais j'en relirais à présent certains avec plaisir sauf les Zola. C'est trop lourd à digérer pour moi...
23- J'envisage de déménager loin, tellement la ville où je vis me déprime.
24- Finalement je me rend compte que j'ai beaucoup de conneries à dire...
25- Je craque très facilement sur les brunes, me demandez pas pourquoi, c'est comme ça...
26- Pour ceux qui auraient oublié, je préfère redire que je suis très chiante.
27- J'ai toujours vécu avec des animaux (oiseaux, chats, chiens, tortues) même si ce ne fut pas toujours amusant, surtout quand tu es gamine et que tu dois donner à bouffer à tout ça...
28- Il y a bientôt deux ans, je suis allée à la SPA et j'en suis repartie avec une chienne super affectueuse mais très collante. Je déteste toujours autant le nom qu'ils lui ont donné mais bon, elle le connaissait donc je ne l'ai pas changé.
29- Je déteste qu'on s'apitoie sur mon sort surtout quand les personnes en question ne connaissent qu'une fraction de ma vie. S'ils en connaissaient tout ou presque, je n'ose imaginer comment ils réagiraient...
30- J'ai beau me creuser la cervelle, je ne voie pas à qui Wondersalope fait allusion quand elle parle de "l'imbécile en justaucorps argenté avec ses deux petites ailes ridicules qui brâme « papa, maman ! »"
31- Je donnerais volontiers quelques coups de martinet/cravache à la personne qui m'éclairera sur le point 30.
32- J'adore les jeux vidéos, j'en ai toute une collection et j'assume complètement le côté geek qui va avec.
33- J'adore les animaux mythiques et mythologiques notamment les dragons.
34- Je n'ai pas la panoplie de Zorro que Wondersalope affectionne tant, je me contenterais juste du fouet. Et puis je suis une fille... Et puis je suis pas sure que le pantalon moule-bite et la chemise ouverte m'irait vraiment...
35- J'adore Star Wars. Je parle de la trilogie la plus vieille, pour moi l'autre n'existe pas. Oui je boycotte et alors ? Oui bon, ça ne m'empêche pas de les avoir en dvd dans un coin... R2 me fait rire, j'ai envie de démonter cette saloperie de droïde protocolaire et j'adore imaginer Chewie en carpette.
36- Je ne me prend pas au sérieux car j'aurais trop peur de m'emmerder avec moi-même.
37- Mon Moi, mon Ça et mon Sur-Moi sont tout à fait d'accord avec le point 36.
38- Ai-je précisé que je ne soignais pas mon côté folle à lier parce que je préfère attacher qu'être attachée ? Non ? Bon bin c'est fait.
39- J'avoue, je cherche délibérément à avoir les 50 points car comme ça si je like un autre portrait de ce genre, je n'aurais pas à le refaire quelque soit le nombre donné.
40- Je déteste souhaiter mon anniversaire. Cela n'a rien à voir avec mon âge (redemandez-le moi dans 10 ans, on verra si je tiens le même discours) mais c'est simplement parce que je ne l'ai jamais réellement fêté. Bon sauf à la fac mais c'était juste une excuse pour picoler avec des potes (comme si on en avait besoin à l'époque... XD).
41- Vu que je suis dans la partie "je déteste", autant continuer. Je déteste les fêtes de noël depuis la mort de mon grand-père quand j'avais 9 ans.
42- Plusieurs années à la suite, j'ai eu des nouvel an pourris. Du coup, maintenant, je ne le fête plus et je reste à chaque fois chez moi à squatter mon canapé ou mon ordi.
43- Je me rend compte que j'avais beaucoup de conneries à dire.
44- J'évite de parler religion et politique car j'ai des opinions bien tranchées qui ne plaisent pas à tout le monde.
45- Je me creuse la cervelle pour compléter mes conneries avec davantages de conneries mais je commence à ne plus en avoir sous le coude.
46- Mon subconscient me dit de regarder sous mes fesses, on ne sait jamais où les conneries peuvent trainer ou se cacher.
47- Mais j'ai préféré aller voir dans le panier de ma bestiole.
48- Quoiqu'il en soit, mon subconscient et moi n'avons rien trouvé mais c'est pas grave car on s'est rendu compte que nos conneries avaient remplies la feuille.
49- Quand je me relis, je constate que j'avais beaucoup de conneries à dire ou alors je n'avais que ça à foutre... On ne saura jamais...
50- J'ai honteusement copié/collé les règles de ce jeu. Oui bon d'accord, la vérité c'est que je n'avais plus d'Inspiration. Elle a réussi à se libérer de ses chaines et s'est barrée par la fenêtre avec la voisine...
Rappel des règles :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Kasondra »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
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Par : Dame Meg
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors :
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
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ortrait québécois en 23 points
1 je suis switch , Domina. ..et soumise uniquement à mon conjoint, on ne s abandonne pas si facilement. ..
2 je vis dans le Noooorrrrd!!
3 j aime cuisiner
4 je griffe et je mords
5 j attends un bébé
6 j ai connu la pma (procréation médicalement assistée)
7 j ai un chat
8 je fais du GN (jeu de rôle grandeur nature)
9 j ai fais de la danse classique, contemporaine, voltige
10 mon première amour avez 20ans de plus que moi
11 j ai déjà eu une relation à 3
12 je fais de la couture
13 je tricote
14 mon conjoint fais 40cm de plus que moi
15 j ai perdu ma virginité seule
16 je suis sous prozac
17 je n'aime pas la chantilly
18 j aimerais aller au Japon
19 j'ai perdu mon fils a 4 mois de grossesse, l'an dernier
20 je me fiche des dites règles du bdsm, chacun sa vision des choses
21 plus que 2...
22 en Domina j'aime guider, aider et donner du plaisir
23 je suis une insoumise
750 vues
Par : Abyme
Dominique était jongleuse, clown et acrobate. Elle avait appris sur le tas en suivant après sa fugue une petite troupe de cirque belge, à qui elle avait prétendu avoir dix-huit ans alors qu’elle n’en avait même pas dix-sept à l’époque.
Après quatre ans de voyage, d’apprentissage, d’aventure, et après s’être tapé tous les hommes de la troupe, elle fut instamment priée de partir, car sa présence menaçait la cohésion et la survie même de toute l’équipe.
Depuis elle vivait en solo, de ses spectacles de rue et de rencontres aventureuses plus ou moins passionnelles et fructueuses.
La plus récente remontait à la semaine précédente, un animateur sportif d’Anemasse fou de sports extrêmes, qui l’avait hébergée trois jours dans son chalet, durant lesquels ils n’avaient presque pas quitté la chambre.
Puis cet après-midi elle était repartie vers le sud, tendant son pouce avec confiance, sachant qu’une petite nana bien foutue comme elle avec ses longs cheveux noirs attend rarement plus de cinq minutes sur le bord de la route.
En effet : à peine une heure de transit avait été suffisante pour changer de décor.
À présent, la musique de Sharon Shannon lui rappelait de vieux souvenirs dans ce pub irlandais dont elle occupait seule une grande table depuis une heure avec son demi de cidre.
Cet endroit lui avait paru parfait pour une éventuelle rencontre, mais aucun poisson n’avait semblé mordre à l’hameçon, jusqu’à l’entrée du petit chevelu en veste en laine et en jeans.
Il devait avoir la trentaine, cheveux châtains frisés dans tous les sens, nez aquilin et bouche lippue, un petit anneau d’or à l’oreille gauche, et l’air timide. Pas très beau mais charmant et bien foutu, se dit-elle. Il cherchait en vain une table libre avec son verre de coca à la main.
Elle le fixa d’un regard pétillant dont elle connaissait parfaitement l’effet. Son expérience en la matière était incontestable.
Il l’avait remarquée, mais n’osait apparemment pas s’asseoir à sa table.
Timide ou homo ?
Non, hétéro mais coincé, jugea-t-elle.
Elle savait cerner cela ; son instinct ne l’avait jamais trompée. Ce qui lui fut aussitôt confirmé par un regard prononcé sur son décolleté, suivi d’un autre ostensiblement circulaire, du style “je ne regardais rien en particulier”.
Il a vu que j’ai pas de sous-tif, mais toujours rien.
“Hep ! tu peux t’asseoir à cette table, si tu veux ; tu peux même me payer un verre.
- Merci, c’est sympathique. Qu’est-ce que vous buvez ?
- Un autre cidre, merci (“sympathique”, d’où il sort celui-là ?).
- C’est la première fois que je vous vois ici...
- Tu peux me dire tu, j’suis cool.
- Oui, pardon, je...
Il rougit et secoua la tête en souriant.
- T’habites par ici ?
- Oui, pas loin, en face du lac.”
Silence.
Dominique rit intérieurement.
Ce mec est coincé de chez coincé.
Le demi de cidre est servi sur le bar, il faut aller le chercher. Elle lui demande et il se lève précipitamment et renverse son coca sur la table, elle en reçoit le tiers sur le ventre.
“Oh pardon ! Je n’ai pas fait exprès, je ...
- Je m’en doute... ça va, c’est pas dramatique, sauf qu’il va falloir que je lave ça, maintenant.”
Il va au bar, commande un autre cidre, un autre coca et revient avec deux éponges, essuie la table avec l’une, Dominique passe l’autre tant bien que mal sur le bas de son chemisier jaune et sur son treillis kaki, puis il retourne au bar et s’assied à nouveau à la table.
“Je suis vraiment désolé, je suis parfois très maladroit.
- C’est bon, t’en fais pas. Tu t’appelles comment ?
- Dom, et toi ?
- Ça alors, Dominique ? Moi aussi !
- C’est marrant. Mais personne ne m’appelle Dominique, c’est juste Dom. Remarque, personne ne m’appelle tout court.
- Tu vis seul ?
- Oui, je suis un peu sauvage, puis j’ai mes habitudes.
- De vieux garçon ?
- (il rougit) On peut le voir comme ça. J’aime la solitude.
- Tu n’aimes pas les femmes ?
- Oh si ! (écarlate) mais ... ce sont elles qui ... heu ...
- T’as pas de succès ? Moi je te trouve pas mal, pourtant.
- Oh, faut pas exagérer (tomate mûre). Et toi, tu es d’où ?
- De Lorient, en Bretagne, mais ça fait cinq ans que je me balade un peu partout en France. Je jongle dans la rue, je fais la manche.
- Oh ! Et ça marche ?
- Je me défends bien, j’ai fait quatre ans de cirque. Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
- Marchand d’idées.
- Marchand d’idées ? Comment ça ? Tu vends quelles sortes d’idées, et à qui ?
- À des agences de pub principalement, mais aussi à des particuliers ou à des organismes.
- Tu fais des slogans, c’est ça ?
- Le plus souvent oui, c’est la partie concepteur-rédacteur de mon boulot, mais pas seulement. Des mairies, des scénaristes, des associations, des chanteurs, des architectes, des industriels et même des hommes politiques ont parfois besoin d’une idée géniale pour organiser une action, sortir un concept nouveau, lancer une mode ou créer un produit ou une œuvre. J’ai commencé par la publicité, c’est vrai, puis j’ai eu l’idée (justement) de proposer sur Internet cette formule originale.
De fil en aiguille, de bouche à oreille, mon site commence à bien fonctionner.
- Cool ! T’es un petit génie, alors ?
- En quelque sorte (il rougit à nouveau). Tu sais, Internet m’est bien utile aussi pour mon inspiration, c’est mon outil principal de travail autant en amont qu’en aval. Puis j’ai eu une idée qui séduit ma clientèle : je leur propose une importante remise s’ils me parrainent d’autres clients.
- Génial. Et ton hobby ? À quoi tu occupes ton temps libre ?
- Heu ... (écarlate), j’aime observer les gens...
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Par : Monsieur Jones
Bonjour M., vous appelez à l’heure, j'en suis ravi.
A partir de maintenant vous allez m'écouter et ne répondre que par oui.
Si jamais vous prononcez un non, je raccrocherai.
Est-ce clair ? oui
Regardez autour de vous comme cette place est belle, on dit que l’arbre en face de la maison de maître a plus de 300 ans et qu’il exauce les vœux.
Alors faites un vœux M. oui
Bien, maintenant, remontez la ruelle pavée jusqu’au grand escalier qui mène à la petite chapelle romane.
Détendez-vous, profitez de cette balade qui vous rapproche de cet instant que nous attendons vous et moi.
A droite de la chapelle, empruntez le passage du beffroi, traversez le petit jardin jusqu’au magasin de photos.
Vous vous sentez surement fébrile, funambule d'un fil d’émotions paradoxales, en équilibre instable entre raison et déraison.
Mais vous avez envie d’être déraisonnable, n’est-ce pas ? oui
Alors longez la rue de la treille jusqu’au magasin de lingerie de la place Saint Pierre.
Vous y êtes ? oui
Rentrez, présentez-vous sous votre prénom et dites simplement que vous venez chercher "quelque chose de sexy" et on vous remettra un sac. Dites bien "quelque chose de sexy", sinon on ne vous remettra rien.
...
Avez-vous votre sac ? oui
Ne l'ouvrez-pas.
Vous voyez la rue à gauche du fleuriste ? oui
C’est la rue des cordeliers, prenez là et marchez jusqu’à la porte cochère du numéro 29.
...
Vous y êtes ? oui
Poussez cette porte, entrez dans le hall et prenez l’escalier jusqu’au 2ème étage.
Trente deux marches vous séparent de cet interdit que vous et moi allons transgresser ensemble.
Prenez votre temps en montant, écoutez les battement de votre cœur et votre respiration qui s’altère, l'appréhension vous gagne alors que votre bas ventre papillonne irrésistiblement.
Goûtez cette tension qui monte et précède le plongeon, ce moment unique qui vous rapproche du précipice où, doucement, vous palperez le vide de l'abysse qui se présente avant d'y faire le grand saut.
Avez vous envie de faire le grand saut M.? oui
Bien, etes vous sur le palier du deuxième étage ? oui
Il y a deux portes, choisissez la porte de droite, vous êtes arrivée.
Vous avez encore le choix M., rentrer et faire un pas vers ‘nous’, sortir et garder à jamais le regret de ne pas avoir osé.
Voulez-vous rentrer ? oui
Bien, alors rentrez et refermez la porte derrière vous.
...
C’est fait ? oui
Ecoutez bien, je ne le répéterai pas deux fois.
Vous allez ouvrir vos paquets, vous y trouverez la tenue que vous devez porter.
Changez-vous.
Sur la table il y a un coffret de bois, une enveloppe et un bandeau.
Dans le coffret vous trouverez les deux objets de vos outrages à venir, n’y touchez pas.
Dans l’enveloppe, il y a votre dernière consigne.
Quand vous serez changée et que vous aurez lu la dernière consigne, vous mettrez le bandeau.
Est-ce compris ? oui
Vous avez 13 minutes à partir de maintenant, pas une de plus !
Dans 13 minutes, la porte d’entrée s’ouvre et c’est moi qui rentre.
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Par : Abyme
JOUR 3 (suite)
littérature
J'ouvre un autre livre.
Tu m'ouvres les cuisses.
« Je lui décris
la beauté de sombrer
avec un homme,
Tu y glisses ta langue
de voyager avec lui
tes doigts
très loin,
très profond,
Tu joues
jusqu'à ce qu'on appelle
la petite mort,
Je tressaille
qui m'a toujours semblée,
à moi,
mes paroles entrecoupées
très grande,
de tes habilités
bien plus grande que l'autre
qui viendra un jour
à me faire fondre
sournoisement
ployer par-delà ce vide
et laissera mon corps
rigide.
vaincue.
Dans la petite mort
j'abandonne
je flotte
tu t'infiltres
comme dans une eau très pure,
au sein de ma bulle folle
très légère,
qui s'envole
et se trouverait
à des milliers de mètres
si loin
de la surface. »
du monde.
J'aime ce moment
où je reviens
doucement à moi,
vers ta joie
de me voir ainsi
inondée,
répandue,
acquise.
***
A ton tour tu tends le bras pour attraper un livre. Un tout petit livre dont tu caresses la tranche, en attendant que mon oreille se prête aux paroles qu'il renferme encore dans la patience de ses pages.
Je rassemble mes attentions, recolle les fragments épars de ma conscience, concentre tout ce qui s'est violemment dispersé en moi, recoiffe mes sauvageries, réincarne ce corps tenu, sage et disposé à recevoir le flot des mots dont tes lèvres se mouillent déjà de lire.
« J'écoute ton amour me retenir de mourir
mes mots graves contre tes mots rieurs
tu fais de mon corps lourd ton grand jouet tardif
nous mêlons nos âges dans la coupe lubrique
le temps s'immobilise entre nos corps conjoints
je te soulève légère
je te repose brûlante
entre mes livres et tes lèvres
mystère sans mot qui donne à nos élans
le visage du désordre
germes d'une poésie sauvage
c'est comme un livre que je vois s'écrire
immense et ivre
vertige frère et sœur hérésie
furtive fiancée
je crois au génie qui te dévore l'esprit pendant tes insomnies
aux cris que tu retiens et aux soupirs que tu leur prends
pour en faire des murmures
je crois en ton ventre petitement renflé
et sa toute grande avidité
je crois en tes sens
jusqu'à tes non-sens
de ton corps tu écris ton premier livre vrai
viens que d'un baiser je t'étende
et te vainque délicieusement
viens régner sur le dernier empire que je puisse fonder
et que je t'abandonne
chaque mot tu le mouilles sur ta langue
le fait fondre
c'est ainsi parfois que je te fais taire
alors que je t'écoute encore
et que ta parole coule jusqu'en mes veines saoules
j'aime ta paresse ton indolence moite
tes volutes équivoques
les feintes restrictions de ta chair alléchée
j'aime ton imperfection volant en éclat
je ramasse les éclats
les rapproche
les rassemblent
un amour qui fou ne veut pas mourir
de l'amour des fous
tant pis si mon bonheur réussit à m'anéantir
je guette l'accélération du temps
qui nous sépare encore
singulière percée des paroles de tes nuits
ce monstre est là je le sens
il palpite sous ta peau
je le vois dans ton regard entre tes gouttes d'encre
il grandit de ton art de faire chanter les cris
en dépit de leur stridente origine
folie fécondée dite et sans fin à dire
vertigineuse utopie d'être pleinement soi-même
son propre gisement retourné de fond en comble
de néant en naissance
je salue
sans mot
l'instant béni de notre mélodie
relire ce bonheur à défaut de n'avoir su le garder
cela obsède cela fait que parfois
une paupière trop lourde écrase une larme imprudente
loué soit le verbe de nous laisser seuls
avec nos corps avec nos cœurs
nos humains tremblements
tout bouge tout cherche tout s'anime et imagine
le petit monde de ma ferveur de toi
mon bonheur est une présence titubante
demeure la douceur du soir
dans celle maintenant de tes matins
je t'aime
avec des sens
des émotions
du sexe du rêve
de la gravité
de l'humour
des mots
de la percussion et des cordes
mais je ne pourrais t'aimer avec de la raison
nous avons besoin de la folie
pour savoir ce qu'aimer veut dire
on s'accroche à nos corps à nos esprits
on s'échange nos substances
des richesses intérieures
des horreurs aussi
on se fouille
on se transfère
s'accapare
on s'envahit
on se fait des prélèvements
l'un dans l'autre
des offrandes farfelues ou bien définitives
danse extrême et brève
celle qui fait de deux vies une seule tornade
laquelle en brûlant pend dans le vide
advienne que pourra
c'est un poète paraît-il
mais non c'est un rythme avec de la carne autour
mon rythme t'aime
écoutes-le tirer sa contrebasse vers le haut du désir
écoutes mes oraisons
les crues qui trouvent de la piété à croire en l'impudeur
viens ma mignonne débraillée t'asseoir sur mes genoux
ils sont encore farceurs
si tu savais combien je t'aime
ainsi tombée de ta balançoire sur mon talus rêveur
ce n'est que mon sang d'encore reprenant sa couleur
au mensuel du tien
dans mon paquet de nerfs une alvéole à miel
renouer avec la naïveté des appétences premières
j'écris sur la douceur comme si c'était une violence
un assaut
je t'écris sur un fleuve les sentiments
mais j'écris sur une poudrière
le verbe
accords secrets
imprévisible
correspondance
du soufre et des larmes
je t'aime
d'un cœur tantôt de troubadour
quand la lumière m'égaie
et tantôt de trouvère
quand j'ai l'âme brumeuse
je prend le bonheur au moment où il vient
là où il se pose
dans la rêveuse discrétion
d'un charme qui sait qu'il va mourir
ne pas rater une occasion
d'aller à l'essentiel du périssable
une histoire enchantée
plus belle que mon histoire écrite
vous serez vouvoyée pour terminer ce livre
doux empressements
à vous toucher
à vous baiser
vous entendre réciter de cannibales cantiques
et quelle révélation que d'écrire l'amour
tandis que se rapprochent de moi
vos bruits de pécheresse vos silences coupables
l'innocence de vos lèvres instruites par les vampires
l'heureux scandale de nos accouplements
a quelque chose de la douceur du temps
quand le temps temporise
une soie de mot
plus chaude que la poésie
plus orientale que la prose
habille de vos printemps mon automne débraillé
nous n'y pouvons rien après tout
si nous nous sommes perdus
ceux qui nous retrouverons
ne trouverons que nous-mêmes. »
Le livre est refermé,
et sous ta main posée
il murmure encore,
soupire,
se rendort.
Tu te retournes vers moi.
« Il y a dans ce texte beaucoup de choses que je voulais te dire ».
Je plane,
bercée par le rythme
de tous ces mots tendus vers moi,
animée de cette musique
qui cherche
sans cesse
à composer,
à dire de sa plume la justesse
de celle qui se joue dans nos corps,
celle que nos frissons murmurent,
celle qui cadence nos élans et nos doutes,
comme celle aussi
dont mes folies
voudraient tant en éclater la portée
pour s'accorder de la beauté
jusque-là où l'existence
dissone, grince
et meurt.
« Merci, c'est un beau texte », te dis-je seulement.
***
Tu caresses ton sexe en me regardant.
Le sang me monte au visage, des flux en tous genre me parcourent le corps.
« Mets-toi à genoux »
Tu viens derrière moi, pose une main sur mon dos, tu me cambres, m'ajustes, m'arrondis les fesses, en m'expliquant posément qu'il te prend à présent une sérieuse envie de m'enculer.
Ta main se fait plus pressante, mon anus s'exclame et sursaute quand ton doigt s'y immisce, ma colonne vertébrale se tortille, tu te branles et me prépares savamment à ton intromission.
Mes mains au sol sont celles d'un animal qui attend, cloué par sa docilité.
Tu viens en moi un peu brusquement, je te sens nerveux et très excité, tu me tapes sur les fesses et puis agrippes mes hanches ; tout mon corps est un immense écho aux élancements qui t'emportent
hors de toi
et pilonnent
féroces
mes dispositions à t'apaiser mais tu ne t'apaises pas, je me cramponne et puis je ne tiens plus sur mes genoux je rampe presque, secouée transpercée éparpillée sur le sol j'ai l'impression que je vais m'ouvrir en deux tu t'acharnes de plus en plus fort mes hanches frottent au sol je ne crie plus je ne peux plus on dirait, je ne suis qu'un spasme sans queue ni tête sans début ni fin, et cette odeur de poussière et cette chaussette qui est là je m'y agrippe comme si comme si
Tu t'arrêtes soudain, je ne sais pas si tu as joui, mais tu estimes sûrement
qu'à présent,
j'ai eu mon compte.
Et je ne dirai pas l'inverse.
Je ne me relève pas.
Mon corps n'est plus que poussière.
« Et maintenant tu vas te laver de ta merde ».
Je me hisse sur ce qui doit être mes jambes, et titube jusqu'à la salle de bain.
Une fois que je suis dans la baignoire, tu poses un pied sur le bord et pisses sur moi.
C'est chaud et humiliant.
Tu passes ta main dans mes cheveux, je te lave le sexe.
Et puis je lave mon corps,
comme si ce n'était plus mon corps
à ce moment-là,
cachée dans la nuit tombante
je fais couler l'eau
sur mon silence.
Fin du 3ème jour
(à suivre)
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Par : Monsieur Jones
J'aime donner le bain. Vraiment.
L'heure du bain, est un moment que j'aime silencieux, il n'y a que les clapotis de l'eau et les poses qu'elle prend en écho aux injonctions douces et fermes de ma voix pendant que je la savonne.
Ensuite, je rince abondamment mon poupon et le sèche avec application en tamponnant d'une serviette les zones les plus intimes.
Sur le tapis de bain, je lui frictionne les cheveux avant de l'emmener par la main vers la chambre où j'ai posé une huile parfumée.
Je prends tout mon temps pour lui enduire la peau de cette huile aux senteurs d'orange.
Quand elle est prête, je lui dis de filer chercher son journal.
Quand elle revient, elle me tend avec une mine contrite le carnet coloré où elle mentionne jour après jour ses envies, ses bêtises, ses peurs, ses punitions et ses pensées les plus intimes.
Je pose le carnet à coté de moi et j'attrape dans le tiroir de la commode une petite pince.
Cette pince est spéciale. Son ressort de rappel est tellement mou qu'elle se ferme avec une pression d'une infinie délicatesse. Ses "lèvres" sont longues comme les deux phalanges d'un doigt, elle sont assez fines, feutrées et tapissées de soie.
Je lui demande alors de me faire face, debout et immobile, le sexe présenté.
Je lui signale que je distingue une humeur démonstrative dans le sillon de sa vulve. Sa bouche se tord.
Je saisis alors les lèvres de son sexe entre le pouce et l'index en les plaquant l'une contre l'autre afin d'y placer très délicatement la pince de soie.
Je lui fais signe de s'asseoir sur mes genoux, les cuisses légèrement ouvertes et lui dis:
bébé, je viens de fermer ton sexe, le temps de parcourir ton journal. Nous verrons ensuite si je l'ouvre à nouveau pour que tu ais ta récompense ou si je le laisse fermé en attendant que je te corrige...
Je commence alors la lecture du carnet en silence.
Et elle, assise, nue, les yeux délicieusement baissés, elle m'observe à la dérobée, à l'affût de tout ce qui pourrait trahir mes pensées...
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Par : Abyme
La langue française fait partie de mon métier, et je me retiens la plupart du temps sur internet, et en particulier ici, de les relever pour ne pas avoir l'air d'un chieur pointilleux. Mais voici un pense-bête qui pourra, je l'espère, en aider plus d'un (en supposant la patience de lire) :
Quelques fautes qui se répandent de plus en plus :
Les exceptions peu évidentes :
L'usage du subjonctif devient peu à peu obsolète en français parlé, mais certaine expression l'ont conservé. encore faut-il l'utiliser correctement.
Le subjonctif suit « avant » mais pas « après ».
Exemples :
Il est sorti avant qu’on le lui ait pris - Il est sorti après qu’on le lui a pris.
J’attends un moment avant qu’il l’ait dit - J’attends un moment après qu’il l’a dit.
On n’écrit pas « ballade » avec deux L lorsqu’il s’agit d’une promenade, mais « balade » avec un seul L.
Une ballade est une forme classique de poème chanté.
Les manies langagières, fautes qui se répandent à cause du mimétisme :
- « Bien évidemment » : un pléonasme snob de deux adverbes qui s’est hélas généralisé à cause de la télé. C’est comme si on disait « Bien bien sûr », ou « bien forcément ». en revanche on peut dire « il est bien évident » car « évident » est un adjectif.
- « Rajouter » au lieu d’ « ajouter » : Pourquoi tout le monde place un R en plus, mystère (peut-être à cause de l’expression « Il en rajoute »), mais peu de gens actuellement utilisent le verbe « ajouter » correctement à notre époque. Si vous ne dites pas « Je reparle » au lieu de « Je parle », ne dites pas « Rajouter » au lieu d’« Ajouter »
Les fautes dues au manque de lecture :
On dit pas « Où c’est que » à la place de « Où »
On ne dit pas « Je lui dis à elle » mais « Je lui dis »
On ne dit pas « Il y a un an en arrière » mais « Il y a un an »
On ne dit pas « Dans ma tête » lorsqu’on évoque une pensée du genre « Je me suis dit »
On n’écrit pas « comme même » mais « quand même »
On n’écrit pas « Un peu près » mais « à peu près »
On n’écrit pas « Elle n’est pas prête de venir » mais « Elle n’est pas près de venir » (ou alors « prête à venir » )
« Palier » est un niveau dans les escaliers d’un bâtiment, et « Pallier » est un verbe. Le verbe « Pallier » ne s’emploie pas suivi d’un « à ». Par exemple on ne dit pas « Il faudra pallier à ce manque » mais « Il faudra pallier ce manque ».
Confondre « ça » et « sa » ou « ce » et « se » :
« Ça » et « ce » sont démonstratifs.
« Ça » peut être remplacé par « cela » (il en est même sa contraction)
Ex : « Ça va » ; « Il m’a dit ça » ; « Ça me prend parfois » ; « Je suis comme ça »
« Ce » devient « cet » devant une voyelle et donne au féminin « cette »
Ex : « Donne-moi ce verre et cette bouteille » ; « Ce visage me rappelle cet homme, mais pas cette femme ».
« Sa » est un prénom possessif féminin qui devient « son » au masculin. À la première personne il devient « ma »
Ex : « Ça c’est sa voiture » = « Cela est son auto » (ma voiture, mon auto); « J’ai vu sa figure » = « J’ai vu son visage » (ma figure, mon visage)
Confondre « Tous » et « Tout » : le nombre et l’ensemble
Ex : « Ils m’ont tous pris » (partouze) - « Ils m’ont tout pris » (huissiers)
Les pléonasmes les plus utilisés à notre époque :
(vous en utilisez ! )
Marcher à pied
Monter en haut
Descendre en bas
Sortir dehors
Entrer dedans
Rajouter (au lieu d'ajouter) (voir plus haut)
Re-(verbe) encore
Se dire (ou penser) dans sa tête (voir plus haut)
Au jour d'aujourd'hui
S'avérer vrai
Tourner en rond
Se brosser les cheveux
Se moucher le nez
Prédire (ou prévoir ou réserver) à l'avance
Un bel avenir devant soi
Un projet d'avenir
Bien évidemment (voir plus haut)
Il pleut dehors
Solidaire les uns des autres
Un court résumé
Disperser ça et là
Moi je
Un bénévole volontaire
Une fuite en avant
Il y a un an en arrière (voir plus haut)
Certains sont déjà entérinés par l'usage oral (notamment la télé et les politiques), à vous de ne pas faire les moutons, si vous aimez notre langue.
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