MrVinz04
par le 19/08/25
126 vues

Le cancer est entré dans nos vies sans prévenir, comme une tempête. Il a voulu m’affaiblir, me voler mon énergie, m’imposer ses règles. Mais je n’ai jamais voulu qu’il nous définisse, ni qu’il bouleverse l’équilibre que nous avions construit ensemble depuis tant d’années.

Dans notre couple, nous avions toujours eu ce jeu, ce lien si particulier où je gardais ce rôle de guide, de force, parfois même de dominant dans la tendresse et le respect. La maladie n’avait pas changé cela, au contraire : elle m’avait donné une raison de plus d’affirmer qui j’etais auprès d’elle.

Quand je luttais contre la fatigue, je restais son repère. Quand la douleur me frappait, je choisisssais malgré tout de garder cette étincelle qui nous unissais, ce jeu secret qui fait partie de notre amour. Le cancer n’avait pas le droit d’éteindre cette complicité, ni de redessiner notre intimité.

Continuer à la soumettre et ma volonté de la voir s’abandonner sans retenue, c’était ma façon de dire : je suis encore moi, je suis encore ton homme, et rien pas même la maladie ne pourra changer ça.

14 personnes aiment ça.
ombeline
Bonjour Monsieur, Je compatis à vos malheurs liés à cette maladie mais surtout je Vous dis bravo et merci pour vos mots lsi bien écrits qui j´espère inspireront les gens dans l´épreuve qui n´est pas nécessairement celle de la´maladie .. J´espère aussi que cela inspirera le.respect aux ´doms´ qui se croient investis de qualités et d´un pouvoir divin sur leur soumises car il s´agit plus souvent de femmes que d´hommes qui se retrouvent sous le joug de tyrans de´pacotille autoproclamés....
J'aime 19/08/25
Masofouet
Mes encouragements à vous, j'ai perdu mon Maitre ainsi..
J'aime 19/08/25
AleXandra
On lit une sacrée force de caractère... merci de montrer que malgré les épreuves ont peut garder le cap, et qui on est ..
J'aime 19/08/25
Asdepik
Votre texte me parle beaucoup, me battant moi-même contre cette saloperie depuis bientôt 9 ans... Avec tous les (peu de) hauts et les (nombreux) bas que cela implique. Je n'ai pas de partenaire bdsm (ma femme et moi n'avons plus de complicité depuis des années sur tous les plans) pour y trouver du réconfort, mais je ne doute pas que votre relation revêt un aspect particulier dans votre vie, une sorte de phare dans les remous du quotidien. Force à vous et à votre relation.
J'aime 20/08/25