Les chroniques(ta mère) du Doc. Fiches pratiques.
Puisqu’une certaine amie m’appelle toujours « le Doc » (« Salut Doc », « ça va Doc » ) allons-y pour le Doc… puisque j’ai les diplômes :
Docteur de la Faculté d’Eschatologie, avec une thèse sur Les Fondements du Fion.
Certificat d’Aptitude Pratique au dépucelage.
Brevet de Dressage (7e degré).
Membre de la Société des Fesseurs-Fouetteurs
Membre Eminent de la Confrérie des Suceurs de Substantifique Moelle
Etc.
(je vous fais grâce de tout l’CV !)
Oui, je suis qualifié.
(1) Le fist !
Le fist, c’est l’invasive évasion.
Certaines en rêvent. D’autres le craignent.
Et à lire les forums BDSM, le fist paraît un passage (ah ! ah !), une étape, une épreuve (initiatique) obligatoire sur le chemin vers le Graaal (sic et private joke). Le fist est un must.
« Mets-moi toute la main, la lumière est au bout du chemin ».
Variante pour un fist anal :
« Mets-moi toute la main, la lumière est au bout du tunnel ».
Fist du con : révélation.
Fist du fion : élévation.
Oui, car la soumise, fistée du fion, peut être ainsi portée : à bout de bras ! Olé !
Et on applaudit bien fort l’exploit ! Bel effort !
Mais attention :
On évitera la : con-sternation. L’échec ! Le redoutable échec ! A deux, trois, ou pire : à quatre doigts ! On était si près… Et le fist se transforme alors en une banale et vulgaire : branlette !
Matériel : beaucoup de mouille et un peu de gel. Une belle main, bien sûr. Pas trop velue (ça évitera le fantasme de l’araignée… ah ! vous ne connaissez pas le fantasme de l’araignée ? celle qui grouille et qui rentre partout… vous me suivez ?...). Une belle main aux ongles courts et soignés. Une belle main et une jolie chatte (La Fontaine est passée par là).
Mais le choix d’la chatte est important. Délicat. Demande observation et réflexion.
Ne pas choisir une chatte trop étroite. Et de préférence, une qui a enfanté. Si ça sort, ça rentre. Un peu d’obstétrique ne nuit pas au fist.
On évitera de fister une pucelle. Evidemment.
Et on ne mettra pas de gants ! Le fist n’est pas une opération chirurgicale !
Si vous prenez vo’t gonzesse avec des gants, vous n’êtes pas un vrai Dom !
Et pourquoi pas avec des pincettes, alors ?!
– Oh oui ! Les pincettes ! Prenez-nous avec des pincettes !
– Silence ! Ça suffit les filles ! Allez vous exciter et mouiller ailleurs ! Et laissez-moi finir cette fiche ô combien pratique !
Allez ! C’est parti ! On y va !
On l’allonge, on la dispose, bien ouverte, bien écartée… « Détends-toi… Ça va bien s’passer »…
On y va d’un doigt, deux doigts, trois doigts… On branle doucement… On caresse sa « paroi râpeuse » (chercher : et vous trouverez…) On l’excite… On la fait mouiller ! Faut être pratique dans la vie !
Trois doigts, c’est facile !
Mais après : c’est plus compliqué…
Allez ! En piste pour un quatrième ! Allez ! En piste pour le fist !
On serre ses doigts… Eh hop ! Une noisette de gel ! Faut pas qu’elle se plaigne la gonzesse ! Faut surtout pas qu’elle geigne… ni qu’elle saigne !
On y va doucement. Inexorablement. Impitoyablement ! Les mots sont longs : parce que cela dure… Tout en douceur. Sans forcer.
Quatre doigts… Il reste le pouce !
Le pouce ! Le pouce, bordel ! C’est le pouce qui fait le fist ! Et toute cette largeur de la main ! Vive les petites pognes ! Les mains d’intellectuels, c’est les mieux … (ah ! faut savoir choisir son Dom… un intellectuel, plutôt qu’un qui manie la truelle…)
Mais il vient un moment : où il faut replier les doigts. Fermer sa main, son poing. Le moment est délicat.
Ne pas griffer. Mais grouiller… L’habiter…. La caresser… Bouger les doigts… Tâter les parois… Eviter les adhérences… Louvoyer autour du col… Crapahuter… Repter…
Allez ! Encore un effort ! Respire ! Et une noisette de gel !
Il faut la rassurer, la caresser, la détendre, lui faire comprendre, à la meuf, à la gonzesse, à cette putain de soumise chaudasse femelle lubrique … lui faire comprendre : qu’on est là !
Là ! Bien là ! Au chaud ! dans son dedans !
Ça va passer, rogntudju ! Prunelle est au fond du con ! Son œil guette… l’arrivée… des doigts… Allons-y Franquin… heu… allons-y franchement…
Tout en douceur et profondeur.
Ça va passer !
Il faut qu’ça passe ! Et certainement pas qu’ça casse !
Ça va passer !
Il faut qu’ça passe ! Et certainement pas qu’ça saigne !
Et tant pis pour Boris Vian-dard !
Et soudain… Miracle ! Alléluia !
Ça passe ! C’est passé !
La main, le poing fermé : tout est rentré !
Plus de main ! La main a disparu !
Et le poignet serré par sa chatte… si étroite…
Moment de grande émotion…
Alors d’autres jeux peuvent commencer… Je vous laisse les improviser…
Matériel à prévoir 2 : du fil, une aiguille, éventuellement une agrafeuse murale.
(en cas de rupture, de déchirure… ça peut toujours servir…)