Chapitre 7 – Une fellation de trop
Très rapidement Philippe a imposé ses règles. A partir du moment où je passais le seuil de sa porte, j’étais à sa disposition pour user de moi, sexuellement parlant. La première chose que je devais faire, c’était me dévêtir en arrivant chez lui, été comme hiver. Je déambulais nue dans les différentes pièces, disponible pour faire l’amour ou le sucer en avalant son sperme. C’était une forme de prélude avant de m’exhiber dans un camp de naturistes. Mais je raconterais dans un autre chapitre cette expérience.
Il m’attachait régulièrement avec sa ceinture de pantalon ou celle de son peignoir de bain et me bandait les yeux. Très rapidement, il s’est équipé avec quelques accessoires : des menottes, des cordes, des bracelets en cuir et un harnais. En revanche, je n’ai jamais eu à supporter le bâillon. Je pense qu’il préférait m’entendre gémir et jouir. D’ailleurs, plus je me lâchais lorsque j’avais un orgasme, plus cela l’excitait.
Lors de ces séances, j'étais le plus souvent attachée les mains aux chevilles de manière à être maintenue en position de levrette ou bien les jambes repliées et relevées, mon sexe offert à sa vue et à son pénis. J’ai dû me faire épiler le maillot à sa demande, ne voulait pas être incommodé par mes poils lorsqu’il me faisait un cunni.
Pour faire la cuisine, j’avais tout de même droit de revêtir un tablier, mais largement ouvert sur mes fesses pour me prendre comme bon lui semblait, peu importe ce que j’étais en train de faire. Le plan de travail m’a souvent servi de support pendant qu’il me pénétrait. Philippe m’a également habitué à porter un plug qu’il s’amusait à changer dans la journée pour m’en insérer un toujours plus gros jusqu’à ce que je sois bien dilatée. Au fil des jours, je comprenais parfaitement le sens du mot initiation qu’il l’avait prononcé au début de notre relation. Je me suis plié sans broncher à toutes ses demandes, sans jamais émettre aucune protestation. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, mais j’y reviendrais.
Progressivement, il a introduit d’autres jeux : le viol simulé pendant lequel, je devais me défendre de l’agression. Mais, nous avons assez vite abandonné, faute d’effet de surprise cela perdait beaucoup de son sel. Ce qui est devenu plus récurrent, ce sont les jeux avec son sperme, jusqu’à faire des glaçons avec pour mettre dans mon apéro. Il adorait inviter des amis et mettre ses glaçons très spéciaux dans ma Pina colada.
Ainsi, à l’occasion d’un apéro avec un couple d’amis, Brigitte, qui ne connaissait la Pina Colada, a voulu goûter dans mon verre. Je lui ai proposé de lui en servir un, mais pas question, elle voulait juste boire une gorgée n’étant pas certaine d’aimer cette boisson originaire de l’île de Porto Rico. J’ai tout essayé pour la dissuader de goûter dans mon verre, sans succès. J’ai fini par céder sous l’œil goguenard de Philippe. J’étais morte de honte et certainement aussi rouge qu’une pivoine. Après en avoir bu dans mon verre, elle a trouvé cette boisson exquise et a demandé à Philippe de lui en préparer une. Il l’a prévenu que selon le dosage des ingrédients, chaque Pina colada pouvait avoir un goût un peu différent. Je me demandais, si par jeu, il allait lui ajouter les glaçons qui m’étaient réservés. J’étais tétanisée à cette idée. Il me regardait avec son petit sourire et je craignais le pire, connaissant son côté joueur. J’ai enfin pu souffler lorsqu’il a pris la glace réservée aux invités. Ce fameux soir, ça été ma fête. Je me suis demandé s’il n’était pas excité à l’idée que Brigitte avait bu un échantillon de son sperme et que l’idée d’une seconde soumise ne lui trottait pas dans la tête. Brigitte était rousse, plus âgée avec des formes généreuses alors que j’étais châtain et toute menue. Je n’avais pas l’intention de partager Philippe, ni de faire l’amour avec une autre femme en sa présence.
Philippe me pénétrait tous les jours quand ce n’était pas matin, midi et soir. Il utilisait aussi un gode et un vibro masseur. Son vibromasseur titillait en même temps mon clitoris. J’étais devenu addicte à la jouissance. Il aimait aussi pratiquer la double pénétration avec l’aide d’un gode. Lorsqu’il était occupé à bricoler ou à une autre activité, j’allais l’exciter pour être prise ou je le suçais pour recevoir ma dose journalière de foutre. J’étais devenu addicte. Plus, j’avançais dans le temps et plus j’appréciais le sexe très viril. J’aimais être prise violemment, sans égard, sans préliminaire. J’aimais qu’il malmène mes seins, pince mes tétons et surtout qu’il me sodomise. J’y avais pris goût. Parfois, mes spasmes et mes orgasmes étaient tellement puissants que j’en pleurais. La nuit, exténuée, je m’endormais dans ses bras, comblée, heureuse et épanouie.
Je pense que certains d’entre vous se disent que Philippe a honteusement profité de mon inexpérience et de la naïveté d’une fille de seize ans. Il est vrai qu’il avait fait de moi son esclave sexuelle. C’était mon premier amour, je n’avais pas de point de comparaison et les pratiques qui s’étaient installées progressivement me semblaient être des pratiques courantes entre adultes. Je ne me fais pas d’illusions, Philippe a vu tout le parti qu’il pouvait tirer d’une gamine vierge qui lui tournait autour. Il a profité de moi, je ne le conteste pas. J’étais devenue son jouet. Mais, assez rapidement, il s’est attaché à moi. J’ai pris de plus en plus de place dans sa vie. Un an plus tard, je m’installais chez lui.
Nous avions des sentiments l’un pour l’autre, nous aimions. Il y avait énormément de complicité entre nous, des moments très tendres. Je ressentais cet amour dans ses yeux, dans ses mains lorsqu’il me caressait, dans ses gestes, ses attentions. Nous prenions souvent notre bain ensemble, j’étais blottie au creux de ses bras et il était très tendre avec moi. Après l’amour, nos câlins me faisaient fondre littéralement. Le matin, il m’apportait le petit-déjeuner au lit avec les croissants, avant mon départ pour le lycée. Il m’invitait dans de bons restaurants afin de me faire apprécier des mets raffinés.
Je le reconnais Philippe avait une très forte libido. Il voulait pouvoir me pénétrer dès qu’il en ressentait l’envie. Souvent je me demandais comment une gamine comme moi pouvait attiser à ce point le désir d’un homme mûr, cela me rendait terriblement fière. Il m’a fait découvrir tout le plaisir qu’il était possible de tirer de mon corps, des orgasmes qui me faisait grimper aux plus hauts des sommets, bien au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer dans mes rêves les plus fous. Je n’étais pas seulement heureuse, j’étais comblée, épanouie. Je pensais même à fonder une famille avec Philippe, après mon installation chez lui. L’adulte responsable qu’il était m’a encouragé d’abord à terminer mes études, mais il n’était pas du tout opposé à cette idée. J’avais à mes côtés un homme qui m’écoutait, qui se souciait de moi, qui me respectait. J’avais gagné en confiance, en maturité grâce à lui.
Mais, je suis obligée, pour être parfaitement honnête, de relater la seule ombre au tableau. Philippe a commencé à me parler d’un de ses copains, Hervé. Il l’invitait de plus en plus souvent à venir prendre l’apéro. Et, puis, un dimanche après la sieste, il m’a parlé de me prêter à son ami pour un week-end. Hervé pourrait me prendre autant de fois qu’il le voulait et je devrais le sucer. Pour la première fois, je me suis rebiffée. Je lui ai dit qu’il n’en était pas question. Que je n’avais pas l’intention de faire la pute. Mais, Philippe était du genre persévérant. Un soir qu’Hervé était passé à la maison. Philippe m’a fait boire, puis une fois que j’étais pompette, il m’a lancé un défi.
- Tu n’es pas capable de sucer Hervé !
J’étais terriblement gênée malgré les effets de l’alcool. Je regardais Philippe et je faisais la moue à cette idée. Mais, il insista.
- Ludivine, tu n’as jamais sucé une autre queue que la mienne. Tu dois faire d’autres expériences. Montre-lui ce que je t’ai appris. A quel point tu es devenue experte. Tu me rendras fier.
Ils étaient de mèche, Hervé n’attendait que ça, il avait déjà ouvert sa braguette et sorti sa queue. Devant l’insistance de Philippe qui me poussait doucement vers son ami, je me suis exécuté ne voulant pas le décevoir. J’ai tout de même bâclé le travail et recraché son sperme. Une fois Hervé parti, j’ai prévenu Philippe que c’était la première et la dernière fois que je faisais ce genre de chose, que je voulais qu’il me considère comme sa femme et non comme une pute. Il ne m’en a plus jamais reparlé et Hervé n’a plus remis les pieds à la maison. Cet évènement reste la seule ombre au tableau.
A suivre



