par Abyme
le 17/02/15
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Après le feu
cratère
lunaire
dont la béance
indécente
pulse encore
Et tu dors
sous mon toit
sous toi le lit
sous le lit le sol
sous le sol
la terre
et le feu
Cratère
lunaire
je t'aime indécente
je te veux
encore
mais tu dors
Sur toi
je m'immisce
je survole
je m'envole
dans l'éther
je brûle
Cratère
cratère
lunaire
dont la béance
indécente
pulse encore
Et tu dors
sous mon toit
sous toi le lit
sous le lit le sol
sous le sol
la terre
et le feu
Cratère
lunaire
je t'aime indécente
je te veux
encore
mais tu dors
Sur toi
je m'immisce
je survole
je m'envole
dans l'éther
je brûle
Cratère
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
Suggestion
Par : KAPA🅒•••🔺rt
John Willie, considéré comme l'une des figures emblématiques du monde BDSM et du bondage, est surtout reconnu pour son apport indéniable à la culture fétichiste. Fondateur et rédacteur en chef du magazine avant-gardiste "Bizarre" dès 1946, ses travaux reflétaient un intérêt profond et artistique pour l'érotisme lié à la contrainte. Sa bande dessinée, "Sweet Gwendoline", est devenue une référence majeure dans l'univers du bondage, illustrant sa fascination pour les situations de soumission féminine.
Dès son plus jeune âge, influencé par la littérature fantastique, Willie développe une fascination pour les scénarios de jeunes filles en détresse, rappelant la quête des jeunes garçons souhaitant sauver des princesses emprisonnées.
Outre son talent de dessinateur, il était aussi un photographe accompli, spécialisé dans la capture de femmes ligotées. Même si techniquement certaines de ses photos pourraient être considérées comme imparfaites, elles possèdent une esthétique raffinée, mettant en scène des accessoires tels que chaînes, cordes, rubans, menottes, baillons, scotchs et bottes en cuir.
Son parcours personnel est aussi singulier que sa carrière. Sportif émérite, il servit en tant que lieutenant dans l'armée écossaise avant d'épouser une danseuse de boîte de nuit. Après avoir été renié par son père et quitté l'armée, il émigra en Australie où il finit par divorcer. C'est lors de son séjour australien qu'il découvre sa véritable passion. En croisant la route du "Club des hauts talons", une association de fétichistes de chaussures, il rencontra Holly, sa future seconde épouse. Elle devint son modèle fétiche, souvent photographiée chaussée des talons vertigineux qu'il créait lui-même. Talons dont on dit qu'ils étaient particulièrement inconfortables.
John Willie aura deux temps forts dans son existence : l'Australie (1937-1945) et les États-Unis (1948-1961). Pour subvenir à ses besoins pendant la guerre, Willie travailla en tant que matelot professionnel. Il fut également un alcoolique notoire et déménagea fréquemment, vivant à Montréal, New York et Los Angeles. Il décéda à Guernesey des suites d'une tumeur cérébrale.
Au-delà de son univers BDSM, John Willie était également un musicien, jouant du banjo dans les boîtes de nuit. Le choix de son pseudonyme "Willie" reflète son humour, faisant référence au double sens du mot Willie : à la fois au sexe masculin et à l'innocence d'un petit garçon en anglais.
Des livres sur John Willie
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 29/04/2019 -> 24/03/2024 - 3575 Vues)
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Quoi de plus extrême de vivre une relation avec une Masochiste "Brat".
Un plaisir intense à porter de main, pour un bien être inatteignable.
Si ces simples mots peuvent paraitre réducteur et fataliste, la réalité n'en est pas moins déconcertante.
Loin de résumer la complexité de leurs existences, il ne peut être que profitable d'en savoir plus à leurs sujets dans un patchwork
sombre, dur, où l'Amour n'est pas une finalité en soi.
A quoi reconnait-on une "Brat" ?
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Imaginez-vous la représentation d'une sirène au visage innocent, sur un radeau au prise du tumulte des vagues...
Une sirène pouvant subjuguer l'homme et lui faire oublier le sens même de la réalité et la parodie même de cette situation.
Avec une intime conviction de pouvoir secourir cette âme égarée, alors que son plus grand souhait est de vous faire sombrer dans son abime, représentant à ses yeux la noirceur de son âme.
Chez elle tout n'est que provocation à ne pas attirer l’œil sur ce qu'elle est réellement.
Elle est très reconnaissable de son physique et de ses traits de comportements.
Une beauté bordé d'innocence donc, qui ne fait que faire contraste à l'image de leur nez souvent cassé.
La "Brat" se veut malicieuse, mais ne dépassera jamais le stade de l'adolescence. Un fort désir de combattre, mais pas d'évoluer.
Affichant souvent un tempérament engagé et militant, ne sachant quand l'ouvrir comme la fermer, la patience est souvent éprouvée en sa présence.
Aspirant à vouloir atteindre des hauts buts personnels et professionnels, avec comme fer de lance un sens de la responsabilité aigu.
Il n'en est pas moins d'une incapacité à comprendre le sens même de ce mot : "responsabilité", puisque qu'il faut avoir des valeurs à "aimer" pour en prendre véritablement conscience.
Oscillant sur les fautes avouées à moitié pardonnées, et pouvoir vivre et se déculpabiliser de ses propres actes dans l'enfantillage, l'hystérie, ou l'inconscience.
Par quoi une "Brat" est elle attirée ?
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Attirée par des êtres complets, leurs visions, et la couleur qu'exprime l'amour de la joie de vivre, plus que la véritable beauté d'âme qu'elle ne savent reconnaitre. Elle se veut "faire valoir" ou "potiche" à coté de cette être qui brille à ses yeux, ne sachant comment réagir sur le fait qu'il y ai une quelconque attirance envers elle, avec comme seule retenue la peur d'être rejeté par celui-ci.
Elle ne veut que voir et ressentir un avenir dans les yeux de l'autre et avoir l'excitation sur le fait de pouvoir y plonger.
Elle a des affinités prononcées avec les animaux, mais rarement avec les enfants, capable de les trahir dans leurs mensonges éhontés et de les pousser dans leurs retranchements.
La femme "Brat" alterne entre trois profils d'hommes :
- Le Dominant représentant l'autorité, une direction personnelle à atteindre sa propre sérénité, et la porte à se regarder en face.
- Le Sadique représentant le désir à se complaire, et à profiter de la vie dans l'insouciance, et la porte dans la valorisation dans le plaisir qu'elle donne.
- L'homme enfant impulsif représentant le complice, l'incomplet, le pulsionnel, le sensible, et l'a porte à l'accompagner dans le plaisir de se sentir utile.
Que fait fuir une "Brat" ?
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Se sachant à jamais "vilain petit canard", le seul ressenti à les appréhender et les comprendre leurs font prendre la fuite,
comme leur donner de l'amour qu'elle ne mérite en rien et qui est tout au plus pour elle un ressenti gênant.
Une fuite où elle sème des petits cailloux d'embuches et de déception, propice à être dans un terrain à provoquer, pour mieux justifier leurs ruptures.
L'excitation compulsive d'une "Brat"
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Faire souffrir ou souffrir, une cruauté, voir un harcèlement nécessaire à son excitation à devenir bourreau à la place du bourreau, et vouloir être arrêtée.
Contraindre l'autre à la perte de la maîtrise de soi, par milles facéties, milles provocations, et n'ayant que de moments d'apaisement qu'à se faire utiliser, torturer, humilier, ou se faire corriger pour cela.
Car après tout, l'heureux élu... ne serait ce pas la personne capable de recadrer le bourreau que l'on n'a jamais su contredire, s'affranchir, ou se détourner ?
Une légitimité à savoir et pouvoir encaisser, autant de mots et de coups qui ne font que nous traverser, nos émotions devenues inatteignables ou jeter à la poubelle.
Une aptitude qui nous a permis de nous projeter dans une survie permanente, et de ne pas plonger dans une irrémédiable auto-destruction, à vouloir recoller un amour de soi qui n'existe plus.
La Masochiste "Brat" ne vise pas le "bonheur" à proprement dit, car elle aura toujours l'impression de pouvoir se sortir de toutes les situations, au lieu de les prendre à bras le corps, pleurer sur son sort ou éprouver sa vulnérabilité à se rendre véritablement femme.
En conclusion ?
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Il est difficile d’appréhender une Masochiste "Brat", de pouvoir avoir la capacité d'Aimer l'invivable, une boule de souffrance à l'état pure... tant elle peut nous marquer dans sa présence, et d'autant plus dans lson absence.
Je ne peux qu'évoquer le personnage fictif, mais haut en couleur de Kara Thrace (Série Battlestar Galactica 2004)
marquée par la méchanceté et la manipulation apparente de sa mère et de la légèreté, de l'absence, et la passion "autre" de son père pour sa fille.
L'essence même de la création des Femmes dit "Brat" : L'Absence de l'amour maternelle, nécessaire à la régularisation des émotions et de l'amour de soi.
https://www.youtube.com/watch?v=Y0ZRxghpp4I
(Battlestar Galactica S02E02 Starbuck and Helo - "Metamorphosis One")
A titre personnel, je regarde souvent cette scène lorsque je suis confronté à des Masochistes "Brat".
Qu'accepter qu'Aimer ce qui ne veux/peux pas l'être sera toujours éprouvant en soi.
Qu'Aimer une Femme Masochiste "Brat" n'est pas un non sens, c'est un devoir de mémoire envers un être fauché par la vie, impossible à aimer en retour.
Une destinée "funeste" à sombrer dans l'une de leurs perpétuelles batailles existentielles.
Portée par les 4 vents de l'amertume, de la frustration, de la colère, et de la mélancolie...
Avec la Liberté comme seule compagnon de route, aussi légère qu'inconsistante, aussi dangereuse que salvatrice.
Cette liberté qui n'aura jamais de destination.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : Thutale
Pour bien se casser la tête sur la scansion
(indice : il y a des failles et des libertés)
Exercice de simple provocation - (Sans le mot coupable)
(extrait)
Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne
Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur
Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine :
Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure
Je vous adjurerai de ne point me faire mal
De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter
Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !"
Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté,
Beauté des cieux qui virent notre rencontre !
Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte
Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer
Ma langue laper, mon membre vous ravir, et...
oui... des paroles douces couleront de mes lèvres.
Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs,
Vous donnerai le bain, vous masserai des heures
Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres."
(Thutale, in L'Ecriture n'est rien qu'un exutoire de la libido)
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Allen Jones est un artiste britannique né le 1er septembre 1937 . Connu pour son style audacieux et controversé, Jones est entre autre reconnu pour ses œuvres explorant des thèmes fétichistes et BDSM. Après des études à la Hornsey College of Art et au Royal College of Art de Londres, Allen Jones émerge sur la scène artistique dans les années 1960 en tant que membre du mouvement pop art britannique. C'est à cette époque qu'il commence à développer un style unique et provocateur, marqué par des représentations graphiques et colorées de figures féminines idéalisées et sexualisées. L'une de ses séries d'œuvres les plus célèbres et controversées est "Hatstand, Table and Chair",créées à la fin des années 1960. Dans cette série où la femme se fait objet stricto sensu, Allen Jones réalise des sculptures prenant la forme de femmes nues, vêtues de bottes à talons ou de bas résille. Ces pièces érotisées de femmes soumises, simples objets, ont suscité des débats intenses sur le sexisme, l'objectification des femmes et la représentation des fantasmes masculins dans l'art. Les critiques ont souvent accusé Allen Jones de renforcer des stéréotypes sexistes et de perpétuer une vision dégradante des femmes dans ses œuvres. Malgré les controverses, l'artiste a toujours défendu son travail en affirmant qu'il cherchait à explorer la fascination de l'humanité pour l'érotisme et la sexualité. Au-delà de la série "Hatstand, Table and Chair", Allen Jones a continué à produire des peintures et des sculptures qui se concentrent sur la sensualité et la sexualité. Sa carrière artistique prolifique lui a valu une reconnaissance internationale, avec des expositions de ses œuvres dans des galeries et des musées du monde entier, notamment en Europe et aux États-Unis. En dépit des critiques persistantes, Jones est considéré comme un artiste majeur du mouvement pop art et son impact sur l'art contemporain est indéniable.
Des livres sur Allen Jones
#AllenJones
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Par : Varuna-6
Mais oui "qui suis-je ?"
"Qui sommes nous, vraiment ?"
Et bien ...
Je suis l'énergie incandescente du Feu,
Je suis le pragmatisme et la résilience de la Terre,
Je suis virevoltante et insaisissable comme l'Air,
Je suis le calme mêlé à la force de l'Eau,
Je suis, pour finir, doté d'un Esprit comme tout à chacun.
Je suis de celle qui s'extasie à la vue d'un oiseau, posé sur les pierres de la rivière.
Je suis celle qui hurle à plein poumon dans la forêt.
Je suis celle qui regarde plus qu'elle ne voit, celle qui écoute plus qu'elle n'entends.
Je suis celle dont le doute s'insinue avec perfidie dans ses pensées, tissant ses toiles d'araignée.
Je suis celle qui rie comme une enfant, savourant les moments de bonheur.
Je suis celle qui se méprise, celle incapable de fixer son reflet qui la dégoûte.
Je suis l'animal qui se fît à son instinct, qui sent et qui ressent.
Je suis la petite fille qui court faire un bonhomme avec les premières neige sans mettre de gants.
Je suis là Brat qui va taquiner jusqu'à faire perdre la tête.
Je suis le monstre, froid, cyniques et insensible qui méprise.
Je suis celle qui donne sans compter, dont la loyauté n'est plus à démontrer.
Je suis la louve tapis dans sa tanière, où l'éclat des crocs percent par l'interstice de ses peurs.
Je suis de celle qui rend les armes et qui s'apaise dans les cordes.
Je suis ce cerveau qui à besoin du paradoxe de Fermi, du Bozon de Higgs, de l'allégorie de la caverne pour être stimuler.
Je suis de celle qui s'oublie pour savourer le regard heureux de ses proches.
Je suis la soumise, à genoux, qui attend patiemment, dans la confiance et l'abandon.
Je suis franche et directe à en faire grincer des dents.
Je suis douce et fragile à en faire pleurer les pierres.
J'ai, comme vous, 1001 masque. Mille et une facette.
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Par : LeoOhOh
Mes doigts glissent le long de ta peau.
Tes poils s'hérissent, ta nuque se relève
Ton dos se courbe et un souffle éclot
Mes doigts descendent
De tes cheveux à ton cou
Le serre, l'enserre et le déserre
Ils descendent sur tes seins
Les caresse doucement
Tes liens se tendent, ton corps se tord
Tes yeux s'envolent et des papillons se posent
Mes doigts descendent encore
Et après avoir pincé tes tétons
S'attaquent à ton clito
Tu cries, tu te tords
Ton corps se sent enfermé et les papillons se posent
Mes mains passent entre tes cuisses
Et dansent à l'intérieur
Elles jouent s'amusent
Sur ta peau c'est la guerre
Et les soldats se lèvent, et les soldats tombent
Un million de cicatrice sur tes fesses
Mais aucune ne rougit
Elles sont là, se rappelent
Et comme des cheffes de guerre
Te remémorent les batailles
Et les papillons se rassemblent
Mes doigts pénètrent ton corps
Et en ressortent
Tu en demandes encore et te fais taire
Remplie ta bouche pour ne plus entendre
Mais ressentir les vents qui parcourent ton corps
Mes doigts s'amusent à l'intérieur
Et tu ne peux rien y faire
Rien ne sort de toi, pas même un cri
Pour protester contre la torture sur ton lit
Tu m'appartiens sans concession
Tu es mienne, sans plus aucune discussion
Et les papillons s'élancent
J'accélère
Te détache
T'utilise
Te punis
Exécute ma sentence
T'agenouille
Te remplis
T'humilie
Tu te sens mienne
Tu es mienne
Les papillons s'envolent
Et dans leur vol au desuss du champ de bataille
Partent en courte balade
Pour revenir
Mes doigts glissent le long de ta peau.
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Par : Orion ☀️ ☯️
Un DOminus
ou un mâlus
de plus
qui rêve qu'on l'suce ?
Eh gugusse
t'es ridiculous !
Reprend ton bus.
Revois tes us.
Tschuss !
Cette petite fantaisie est dédiée à la gent féminine qui en reconnaîtra plus d'un. Et peut-être moi inclus :confused: (même si je pense que non).
Il y a du travail à faire sur soi et sur le rapport à l'autre, forcément, pour comprendre les tenants et aboutissants profonds d'une relation D/s. Et je pense qu'il n'y a pas de grand D sans une réelle connexion avec une grande s.
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Par : Méridienne d'un soir
"Un jour je m'élancerai avec les proverbes des oiseaux, tard dans l'année, quand leur cœur, grain de grêle, est blanc. Einst flieg ich auf mit der Laubvögel Sprüche im späten Jahr, wenn ihr Herz, ein Hagelkorn, weiss ist. Le lac. Englouties les rives. Sous le nuage la grue. Miroitements blancs, les millénaires des peuples bergers. Avec le vent j’ai gravi le mont. C’est ici que je vivrai. Chasseur j’étais, mais l’herbe m’a retenu". Johannes Bobrowski (1917-1965) a longtemps semblé chanter seul sur sa steppe, lui l’allemand de l’Est, près des frontières baltiques. Pourtant certains d’entre nous avaient reçu en plein cœur, il y a bien longtemps, son roman "Le moulin de Levine", mais la plus belle part de son œuvre, ses recueils de poésie, n’étaient accessibles qu’en allemand. Puis enfin des traductions et la parution de l’anthologie "Ce qui vit encore", nous permettent d’accéder à ce poète considérable et secret. Il est temps de lui faire grande place parmi nous. Ses mots sont autant d’invocations à son enfance, aux herbes, au lac, et au fleuve. Imperméable au réalisme socialiste de la RDA, en résonance avec le dialogue avec la nature, le jadis du monde, Johannes Bobrowski dit le caché des choses. Laconique, il mélange une sorte de pensée magique à une langue moderne, elliptique. Sa poésie semble granitique, immédiate, fruit d’un long dialogue avec le réel, commencé depuis des temps immémoriaux. Il sanctifie presque "la pure présence des choses". Et donc au travers de son langage en éclats, Johannes Bobrowski approche au plus près bien des mystères, bien des fantômes reviennent dans une mémoire vacillante, dégarnie. Les lieux, les gens, les espaces, et les peuples, tout s’entrecroise chez lui. "Nuit, longtemps ramifiée en silence, temps, fuyant, amer, ainsi devenu de vers en vers: enfance. C’est là que j'ai aimé le loriot". Il semblait fait de noir et de peu de lumière, de chamanisme envers les forces obscures des arbres, des fleuves, des ombres. Son monde était celui de l’Europe de l’Est. Cet écrivain protestant, hanté par l’éthique et le remords n’était pas un écrivain réaliste. Et quand il évoque le sort des tziganes et des juifs, ce n’est que par des allusions déchirantes. Loin des réalités politiques de l’Allemagne de l’Est, il trouvait refuge dans la poésie et les romans, et surtout au sein de ses immenses forêts obscures qui cheminaient alors sans cesse dans sa tête. "Enseigne-moi la parole, herbe, enseigne-moi à être mort et à entendre, longuement, et à parler, enseigne-moi, pierre, à demeurer, eau, ne te soucie pas, ni toi, vent, de moi. Sur l’ample versant, sur la prairie, les clôtures, sur les poteaux, j’étais le vent et l’interminable parole, en bas, du fleuve, je suis venu avec des mains de roseau, j’étais, sans bruit, étendu dans l’herbe, la tempe ouverte, les grillons me laçaient les cheveux". Il vivait dans son monde imaginaire, là où la cruauté des contemporains et de l’univers nazi qu’il avait subi, ne pouvait l’atteindre. Mort très jeune à quarante-huit ans, il semblait reclus, silencieux, publiant très peu. Mais il aura, à mi-voix, hurlé à l’immense. Dans ses mots il y a de l’incantatoire, de l’invocation, de la prière païenne. Aussi les poèmes de Bobrowski sont parfois identiques et répétitifs, comme des formules magiques, ou des pans hantés de mémoire. Sorte d’appels envers sa Lituanie rêvée, des steppes entrevues, des loups et des vallées rencontrés. Ses mots sont forgés par son expérience et également par son vaste imaginaire entre monde magique et monde protestant. Sa conscience historique se mélange avec sa façon d’appréhender le monde au travers de sensations immédiates. Comme un grenier de mémoire des allemands de l’après-guerre, de leurs victimes, il est l’écrivain lyrique de l’Europe de l’Est. Celui qui se savait étranger, donc proche de tous les étrangers. Celui qui fut étranger dans sa propre patrie sous le joug communiste. "Je ne suis pas ici. Je cherche un lieu, pas plus large qu’une tombe, le petit mont au-dessus des prairies. De là je peux la voir, la rivière". Ses mots sont un effort de reconstruction des mémoires effacées, de ces temps où les polonais, lituaniens, russes et les juifs avaient vécu dans une précaire harmonie, excepté les pogroms sanglants. En un temps où les nationalismes étaient tapis sous la cendre. Il est un poète profondément humaniste, pour qui la vérité est fondamentale. Johannes Bobrowski est profondément un homme de l’Est et sa vie ne peut se comprendre que si le souffle du vent sur les arbres résonne en vous, si les oiseaux vous parlent, si les nuages de neige vous sont un manteau fraternel, si vous vous souvenez des ruines, de tous les massacres. "Quelqu’un, toujours, il m’accueille, il a volé au-dessus des vents, il a écouté la parole dans le sable des rives, où le froid brûle, sur ton œil s’est déposé le givre, la muette glace d’une fleur, une larme en plein midi". Sa vie se place face à l’éphémère, dans la crainte de la fin des temps qu’il a approchée pendant la guerre. Sa vie fut un passage discret, attentif aux êtres et aux choses, écrasée par le poids de l’Histoire. Il est né le neuf avril 1917 à Tilsit, en Prusse Orientale, très proche du monde baltique qui va le fasciner. Il est le fils d’un cheminot et sa mère est fille d’un fondeur de cloches. Ses ascendants paternels et maternels sont tous implantés depuis longtemps dans cette région qui se situe entre Vistule et Niémen, ils sont protestants. Il fait ses études à Meml (Niémen), et Königsberg, et séjourne souvent en Lituanie chez ses grands-parents pendant son enfance. Il passe ses vacances sur les rives du Niémen où il rencontre des tziganes et des marchands ambulants juifs venant de l’intérieur de la Lituanie, et qu’il célébrera plus tard. Membre d’une communauté protestante dès 1930, qui deviendra alors un mouvement d’opposition chrétienne au nazisme, il s’initie aux lectures bibliques. Il étudie l’orgue et l’harmonie, et la musique baroque. En 1937 ses parents s’installent à Berlin. Il est mobilisé de 1939 à 1945 dans l’armée allemande et il est envoyé sur le front polonais, puis sur le front russe, et il côtoie l’horreur et l’inhumanité des nazis. En 1942 il est envoyé sur le lac Ilmen, près de Novgorod en Russie. Il en gardera toute sa vie un profond souvenir et attachement. Il commence alors à écrire des poèmes. Ses études d’histoire commencées en 1941-1942 sont interrompues et il retourne auprès du lac Ilmen. En 1943 lors d’une permission il peut épouser Johanna Buddrus. Il est fait prisonnier sur le front russe et va travailler au fond des mines de charbon de Donetsk pendant quatre ans. Il survit et est libéré fin 1949, car allemand de l’Est, il pourrait contribuer à l’édification du futur paradis communiste. Donc près de douze ans de sa vie, si courte, auront été ainsi balafrés par la guerre. Il s’installe à Berlin-Est en 1949. Il gagne alors sa vie comme lecteur et en 1951 il fait publier son premier recueil de poèmes "Le temps sarmate". En 1962 il obtient le prix envié du "groupe 47", celui que recevra aussi Ilse Aichinger. En 1964 paraît son chef-d’œuvre "Le moulin à Levine", hommage à son grand-père et livre inoubliable. Il est mort à Berlin Est le deux septembre 1965 d’une péritonite mal soignée, juste au moment où il commençait alors à être reconnu comme l’un des plus importants poètes de langue allemande de l’après-guerre. Rien de marquant dans sa vie, à part la plaie de la guerre au sein de la Wehrmacht. "Il m’a entendu. Je n’ai pas vu le pêcheur qui abaissait sa ligne, les femmes lavaient le linge depuis la barque, quand par le chemin de halage est venu l’autre avec ses chevaux, dans la fumée, et que par-dessus les clôtures passait le chant de deux appels, un qui sonnait clair et profonde la réponse, mais le soir elle s’est prise dans le vent". Mais il dégage alors une intériorité, une attention tendre et nostalgique vers aussi bien les humains que les arbres, que l’on retrouve dans ses écrits. Les mots de Johannes Bobrowski ont un éclat élémentaire, une clarté énigmatique et ils résonnent souvent comme un "tintement de grelots". La lumière se tient près de la vaste obscurité et une mémoire interminable semble remonter du seau de ses poèmes. Les tziganes déportés, les juifs massacrés, les pays dévastés, passent au milieu des fleuves et des forêts. Un appel des paysages de la Baltique, des longs chemins de glaise et de souvenirs, sont posés sur ses mots comme sur la tempe du poème. Et l’étranger, que nous serons tous un jour, est celui qui a vu sombrer le monde, celui vers qui porter son amour pour le sauver, pour nous sauver, ne serait-ce qu’un instant. Johannes Bobrowski est hanté par la nature de son enfance et il l’arpente avec "le chant des grillons dans les cheveux", des lumières dans ses vers. Le crépuscule est toujours aux portes, adossé aux clôtures, descendant de la montagne. Et ce crépuscule est celui des revenants. Souvenirs de la guerre, de son emprisonnement en URSS, de son emprisonnement moral dans l'Allemagne de l’Est communiste et totalitaire. Pour échapper à cela, il procède à une sorte de pensée magique dans ses mots. Quand il invoque l’oiseau, il est oiseau, quand il parle au fleuve, celui-ci lui répond. Il est rêves passant sur les plaines quand le vent se rappelle à lui. Profondément homme de l'Est, il vit du souffle des forêts, du feu et de la neige emmêlés. À ce stade de la fusion avec la nature, les mots n’ont plus cours, seule reste alors cette élégiaque tristesse qu’il porte à jamais en lui, et cette douleur de savoir qu’une goutte d’humanité, de tendresse l’aurait sauvé. Mais la tristesse étant inhabitable passent alors dans ses mots des éclats de tendresse: "Sur ta tempe je veux vivre ce peu de temps, sans bruit laissant errer mon sang au travers de ton cœur". "Ce que nous entendions: les crapauds, sombre, le vent montait sur la rive de roseaux, j’avais l’âge d’une fumée, entre matin et soir, roseau le matin, crapaud le soir, midi la route droite, l’arbre rassemble à son pied l’ombre". Lui le taciturne, complice du vol des oiseaux, avance sans parler au milieu de la création, brûlant, cherchant un peu d’eau dans les mots. Lui mort si jeune se sera demandé quel était son véritable nom ici-bas, et pour combien de temps il errerait à la lisière des humains et des forêts. Ses mots sont comme du sang qui murmure. Il est le poète de toutes les réminiscences, et viennent et reviennent ses amis proches: les bouleaux, les forêts, les plaines, le fleuve, les pierres, la lune, la neige, le vent et surtout la nuit. Dans ses poèmes il rend aussi hommage aux écrivains en qui il se reconnaît: Villon, Joseph Conrad, Dylan Thomas, Else Lasker-Schüler, Gertrud Kolmar, Hölderlin, Brentano, Mickiewicz, Klopstock surtout. Sa poésie est de forme classique, nulle révolution de langage, des mots souvent elliptiques qui se cognent les uns contre les autres, des images liées à la perte. La langue de Bobrowski est tout simplement une langue essentielle. Une langue sauvage aussi, portée par une pensée sauvage. Car Bobrowski est aussi un poète de la perte, perte de sa patrie, perte de ses espérances, et il s’enveloppe dans une sphère de tristesse et de mélancolie. Mais nulle froideur, nulle désolation, ses mots sont translucides, mais abrupts, rugueux souvent. La vie immédiate exige ainsi des mots immédiats. Et l’intercession des choses. L’herbe et la pierre lui apprennent à parler, car il leur parle aussi. Et le poète s’en échappe un feu, et vient la consolation de la neige. On voit donc qu’il fut à tous égards un homme des marges et des confins, ce qu’atteste son roman "Le moulin de Lévine". Né en Prusse-Orientale, longtemps assigné à un espace russophone, puis citoyen d’un État et d’une ville marqués en leur essence même par la division. Je rappellerai que ma présentation se termine par le mot "orée". "Devant la montagne, un vol d’oiseaux venait vers nous, blanche, la maison, avec la route s’approchait la forêt et se retirait, autour du marais courait le jour, un serpent, ruissellements à travers l’herbe. J’ai vu le marbre, une table sous les hêtres, nous sommes passés auprès, les chevaux s’effarouchaient, un coup a atteint la pierre, on en parle, on se montre la marque". L’essentiel de son œuvre proprement poétique a été publié, en présentation bilingue, par les éditions Atelier La Feugraie, dans des traductions de Jean-Claude Schneider. On goûte ses proses, et dans ses proses, on s'attache au roman intitulé "Le moulin de Lévine", ainsi qu’à un certain nombre de "récits" très brefs ("Erzählungen"), qui ne sont d’ailleurs pas proprement narratifs. On est d’emblée frappé par une sorte de polarité dans son style, lequel semble paradoxalement unir deux caractéristiques qui pourraient être alors parfaitement contradictoires, et que l'on pourrait qualifier d’"ellipse" et de "radotage". Le roman se situe d’emblée dans une sorte d’abyme, où l’auteur s’interroge sur le processus d’écriture, sur la question du "comment et par où commencer". Et assez rapidement vient sous sa plume. "Donc la première phrase". Quatre pages plus loin on pourra lire. "C’est donc là la deuxième phrase". Le mot "Satz" présente bien des sens, qui peuvent se rendre en français par "phrase", mais aussi par "proposition", par "thèse". Il peut encore désigner un mouvement dans une œuvre musicale, divers types de séries, un set au tennis, le mot anglais set n’étant d’ailleurs jamais que la version anglo-saxonne de Satz. Or, la difficulté, le charme aussi de la lecture tiennent à ceci. Que chaque Satz est en fait une scène, un tableau. Mais que Bobrowski se garde bien de les relier expressément entre eux. Il s’agit de sortes de flashs successifs, d’ouvertures de diaphragme discontinues, en pointillé. À charge pour le lecteur de suppléer alors, d’imaginer et reconstituer les maillons manquants, ce qui n’est pas dans chaque cas une tâche aisée. Le style de Bobrowski est volontiers bavard. Il se présente plus exactement comme quelqu’un qui cherche ses mots, hésite, trébuche, tâtonne, se rectifie, retouche sans cesse l’affirmation précédente, reprend pour apporter une infime modification. "Mais la forêt s’ouvre en bas aux prairies et aux champs, une route va, toute droite, l’arbre a abattu l’ombre à son pied, et contre la montagne vient s’allonger, respirant les brises, avec les trains de bois, et la voile le soir, l'aveugle, le fleuve". D’où cette impression de "radotage", ou de "ravaudage", mais qui est l’une des séductions de sa manière. Il y aurait peut-être là comme la transcription directe d’une oralité, celle d’un vieux conteur au coin du feu qui nous fait assister à ses improvisations, qui nous prend à témoin du surgissement non apprêté de sa parole. Bobrowski réussit ce tour de force de promouvoir le non-dit par le bavardage et du sein même du bavardage. On pourrait même soutenir qu’il y a peu de textes où le non-dit, le latent soit à ce point insistant, jusqu’à devenir explosif, où le pouvoir de suggestion indirecte soit plus puissant. En littérature, il n'y a pas de nom pour cette admirable figure de style inversée, qui flirte peut-être avec l’antiphrase. Bobrowski l’a tout simplement inventée. Parler à la fois pour ne rien dire, et pour dire tant. La traduction trahit toujours Bobrowski, car, même s’il n’est pas toujours facile à lire, sa syntaxe et son lexique sont à tout instant d’une simplicité absolue, dictés par un désir de retour à l’élémentaire, ou par un effort pour en sortir. Mais c’est pour lui la même chose. Il use sans cesse de ces petits mots, adverbes, prépositions, particules, souvent mono- ou dissyllabiques, dont seul l’allemand a le secret, et qui lui permettent. Le français, alourdit toujours, délaie, il intellectualise aussi. L’écriture de Bobrowski est discontinue. Manifeste dans "Le moulin de Lévine", elle se monnaie autrement dans ce que sont des proses brèves. Après tout, le roman pourrait s’appréhender comme une rhapsodie de proses brèves. La frontière entre le silence et la parole, l’affleurement du verbe hors du silence sont l’un des thèmes de prédilection de tout poète. Toutes raisons de considérer Johannes Bobrowski comme de part en part poète, jusques et y compris dans sa prose. Lisière ténue entre silence et parole. "Lourd, je m’agrandis par le bas, j’étale des racines dans le sol, les eaux de la terre me rencontrent, montent, je goûte à l’amertume, tu es sans fin, un oiseau pour les airs, léger de plus en plus dans la lumière, seule ma peur encore te retient dans le vent terrestre". "Moise Trumpeter est assis sur le tabouret dans le coin de la boutique. La boutique est petite, et elle est vide. Sans doute parce que le soleil, qui y entre toujours, a besoin de place, et la lune aussi. Elle aussi entre toujours quand elle passe. La lune donc aussi. Elle est entrée, la lune, par la porte, la sonnette ne s’est agitée qu’une fois, et seulement tout bas, cependant peut-être pas du tout parce que la lune est entrée, mais parce que les petites souris courent et dansent de-ci de-là sur les minces lames du parquet. La lune est donc venue, et Moise a dit bonsoir, Lune, et maintenant ils regardent tous deux. Mais chère Lune, dit Moise, il s’en faut de beaucoup que ce soit tout, voici qu’elles ont encore, comme ça, un petit corps, et tout ce qu’il y a dedans. Mais peut-être que, ça, tu ne peux pas le comprendre, et en plus, il n’est pas du tout vrai que ça change chaque jour, au contraire, c’est toujours exactement la même chose, et c’est justement ça, je crois, qui est si étonnant. La vérité sera plutôt que c’est toi qui changes chaque jour, bien que tu passes toujours par la même porte et qu’il fasse toujours sombre, avant que tu aies pris place ici. Mais maintenant, tiens-toi coite, et fais bien attention. Lorsque nous sortîmes de la forêt, le silence se fit. Derrière nous dans la forêt, les oiseaux continuaient à chanter, à coup sûr, mais ici, en rase campagne, le silence régnait. La forêt serrait ses chansons, pour qu’elles ne s’envolassent point dans les champs. Les arbres tendaient par devant leur feuillage comme un manteau tressé de mille fois mille feuilles, les chansons y étaient cachées, préservées comme quelque chose de précieux. Ici, dans les champs, c’était le silence. Voilà que le coucou s’était mis à crier, de manière lointaine, mais nette et tout à fait régulière, et il avait déjà une bonne avance lorsque nous nous avisâmes de compter ses cris au fur et à mesure. C’est ainsi que nous commençâmes simplement à dix-sept, et puis continuâmes". Dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, quarante-huit. Que devions-nous attendre pendant soixante-sept ans ? Comme le dit l’adage. Peut-être d’être devenus adultes ? Lire les vers de Johannes Bobrowski, c'est ouvrir son esprit et sa respiration aux plaines de l'Europe de l'est, de la Lituanie, de la Pologne, aux grands hivers, aux oiseaux et aux fleuves. Si la poésie contemporaine s'est éloignée peu à peu de la pure nature libre, celle du grand poète allemand, mort en septembre 1965, lui est restée profondément fidèle. Bibliographie et références: - Laurent Cassagnau, "Les Pianos de Lituanie" - Véronique Donnât, "Noir et peu de lumière" - Ralph Dutli, "Ce qui vit encore" - Luc de Goustines, "Le Moulin à Lévine" - Maryse Jacob, "La poésie de Bobrowski" - Antoine Jaccottet, "Johannes Bobrowski" - Fernand Cambon, "Johannes Bobrowski" - Gil Pressnitzer, "Johannes Bobrowski" - Jean-Claude Schneider, "Signes du temps" - Arnaud Villani, "Johannes Bobrowski" - Klaus Wagenbach, "La poésie de Bobrowski" - Ernst Wiechert, "L'élève Bobrowski" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Claude Mirande, graphiste talentueux avec une carrière impressionnante, offre des illustrations empreintes de sensualité. Il est le créateur des Miranda Girl, des silhouettes féminines si distinctives qu'on les reconnaît instantanément. Ces figures gracieuses évoquent une époque révolue où de splendides voitures à l'allure élégante étaient souvent associées à de ravissantes femmes élégamment vêtues. Contre toute attente, ses Mirandettes ont trouvé leur place dans l'univers de Tintin, non pas pour défier les conventions, mais pour y apporter une touche sensuelle. À travers son exposition remarquable "Glamour City", Mirande explore la rencontre entre Tintin, le jeune homme intègre, et la tentation incarnée par les Mirandettes, ces sirènes des villes. Ses créations, semblables à de grandes cases de bande dessinée, captivent le spectateur, le plongeant dans un monde de charme et de séduction. Bien que les affiches de Mirande soient en nombre limité, elles invitent à la contemplation et à la redécouverte de ces images fascinantes.
Fin de soirée au Lotus Rouge
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