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par le 20/10/15
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Endormie tu es
Tu te prélasses, épanouie, désirable.
Je pose ma main sur ta peau encore ruisselante de ta douche du matin
Sur ton visage un bien-être apparaît.
Je descends avec légèreté sur ta poitrine
Tes yeux mi-ouverts, mi-fermés soupirent
Devant ton corps de femme, je frémis.

Je deviens la passagère de tes formes que je mène avec prudence.
Nous sommes toutes deux attentives à nos sens.
A nos désirs indécents, à nos envies troublantes
La finesse de tes caresses me renverse.
Je fais rougir ta peau de délices pour arriver jusqu'au pli de tes cuisses.
Comme une amante sans merci

On se consume, on y prend goût, on se frôle.
Plaisir inconnu qui nous porte
Ma bouche gorgée de miel te fait tressaillir.
Je m'égare c'est fou, c'est fou.
J'erre sur ta chair rosée qui me conduit dans le creux de ton calice.
Fléchissement, secousse, respiration haletante, éclipse de nos corps

Nos cris parfument les murs de plaisirs
Ta bouche épouse mes seins humides qui chuchotent
Nos baisers sont si ardents, comme un feu qui s'éveille
Sous le langage de nos langues qui ne veulent pas se taire.
Je me blottis aux creux de nos vagues
A l'endroit, à l'envers

Libres sont nos boutons d'or qui parlent sous nos langues
Tel un cyclone de florilèges
Sous nos médaillons ambrés
On peut entendre des pluies de vérité, des pluies d'encore.
Enlacées entre nous, nos vies se font oublier dans un ailleurs de mots tendres.
En transparence, la délivrance de nos corps à corps nous éclabousse

Parenthèses de notre jardin sauvage où nos peaux s'harmonisent
telles des chrysalides en papillons.
Nos yeux mouillés par les larmes indisciplinées, le coeur léger, on se laisse aller.
Symphonie érotique où tu es ma reine
Je n'en fais qu'à ma tête, j'ai juste envie d'un sans interdit.
Avec toi comme seul paysage.

A la lisière de l'extase, on se regarde, on se sourit sans rien dire.
Entre femmes
Baisers de velours
Caresses parfumées.

Le 20 octobre 2015 (fiction)

11 personnes aiment ça.
ludic2
Très joli article. Bravo Arc en ciel.
J'aime 20/10/15
Laurenzo
Quelle musique sublime, toutes en images inventées des mots !
J'aime 19/12/15