par Abyme
le 28/07/16
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Chanson que j'ai composée et enregistrée en 2008, en français exceptionnellement car la plupart de mes chansons sont en anglais.
Enregistrée entièrement chez moi en une nuit, piste par piste, entièrement en acoustique, avec — pour les connaisseurs — la guitare accordée en "open-tuning" (DGDGGD), et avec un bootleneck pour le solo.
Le long de l'eau
le temps qui coule
Le long de l'eau
le temps qui coule
Poussière d'étoiles
où est ta rive ?
Toi l'éphémère
ne vois pas de rive
car toujours une derrière
Le vie, la mort le bien, le mal
Le vie, la mort le bien, le mal
Elève l'âme qui te répare
Elève l'âme qui te prépare
à la Compréhension
Regarde le monde qui te regarde
Regarde le monde qui te regarde
Cette mère d'où tu émerges
Cette terre où tu te terres
est poussière d'univers
Voie furtive de la naissance
Voix futile de l'espérance
Poussière d'étoiles tu te proclames
Toi l'éphémère te proclames
Roi de l'Univers !
Mais n'es-tu pas l'Univers ?
Juste une poussière d'étoiles ?
(final : ) Nous ne sommes que poussières
Filo
Extrait du final d'un concert solo à Toulouse en 2009 (à toute vitesse ! ) :
(à partir de 1'05" )
https://www.youtube.com/watch?v=y7Qw6Zz3hKw
.
Enregistrée entièrement chez moi en une nuit, piste par piste, entièrement en acoustique, avec — pour les connaisseurs — la guitare accordée en "open-tuning" (DGDGGD), et avec un bootleneck pour le solo.
Le long de l'eau
le temps qui coule
Le long de l'eau
le temps qui coule
aï....... illusion
Poussière d'étoiles
où est ta rive ?
Toi l'éphémère
ne vois pas de rive
car toujours une derrière
Le vie, la mort le bien, le mal
Le vie, la mort le bien, le mal
aï....... illusion
Elève l'âme qui te répare
Elève l'âme qui te prépare
à la Compréhension
Regarde le monde qui te regarde
Regarde le monde qui te regarde
aï......... illusion
Cette mère d'où tu émerges
Cette terre où tu te terres
est poussière d'univers
Voie furtive de la naissance
Voix futile de l'espérance
aï......... illusion
Poussière d'étoiles tu te proclames
Toi l'éphémère te proclames
Roi de l'Univers !
Mais n'es-tu pas l'Univers ?
Juste une poussière d'étoiles ?
(final : ) Nous ne sommes que poussières
d'univers
d'étoiles
d'étoiles
Filo
Extrait du final d'un concert solo à Toulouse en 2009 (à toute vitesse ! ) :
(à partir de 1'05" )
https://www.youtube.com/watch?v=y7Qw6Zz3hKw
.
Posté dans: Art/Dessin/Poésie/Musique
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Suggestion
Par : Agathe
Là dans la douce chaleur protectrice, avec le cœur de mes yeux, vous explorer. Deviner votre enveloppe, les endroits lisses, les plis et les recoins et vous tenir comme un trésor. Déjà vous chérir. Jouer avec les rebords puis deviner les formes rondes. Attendre. Ne pas succomber sans avoir laissé grandir la douce impatiente.
Attendre encore et résister et désirer…
A cet instant précis, vous dévoiler doucement des deux mains et vous découvrir sans rien…
Vous tenir avec mes lèvres et vous déposer sur ma langue. Tout recommence. Le goût de vous qui m’étreint et m’emporte. Un goût de fruits, légèrement acide, légèrement sucré. Des fruits du sud. Ceux qui se gorgent de soleil, de lumière et du chant des cigales… Tout est léger. Délicat et léger.
Vous savourer. Une infinie douceur qui pénètre et se propage jusque dans les espaces oubliés de l'âme. Vous boire. Vous déguster. Jouer avec vos rondeurs, vos collines et vos creux. Dessous, dessus, aspirer tout de vous, votre matière, vos goûts enivrants, le fait même que vous fondiez… et que tout se mélange avec mes propres substances.
Vous sucer de toute ma bouche et vous laisser fondre. M'abreuver et chérir. Doucement, presque au ralenti. Que tout devienne liquide : textures, saveurs, sensations uniques connues, reconnues et redécouvertes.
Vous laisser fondre lentement encore et magnifier chaque instant.
Pour @Aura
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Par : Abyme
Pour écouter la version en musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/hot-chorus
Dans ce texte-métaphore, la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu du rock, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, quelques jeux de mots avec le nom des notes, etc.
Texte & musique : Filo
Tous instruments : Filo
Excepté lead guitare final : Vava.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie, bien que portant sur le chant parfois plus que sur le parler.
Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant un cunnilingus.
La progression musicale entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale.
Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
Filo
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Par : Thutale
Ce ne sont pas, avec mon ange,
des larmes apaisantes.
Mais sous son contrôle le témoignage
de sa position dominante.
Quant à la pluie qui inonde mes lèvres,
l'un de ses baisers, longue morsure imposée,
Suffit à attiser ma fièvre
pour des années.
Lorsque ses yeux si bleus se fendent,
Je vois qu'approche la torture :
Je vais rouler, hurler, épandre
des flots de larmes sur son corps dur
Me lover sur son torse tendre
sous son œil froid, sous ses mots durs.
Poitrine glabre, présomptueuse et pure.
Et rejetante.
(L'Amour éphémère, extrait)
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Par : Laidy Sienne
Dommage...
D'hommage .....
Dom âge
Tout passe
Impasse
Qui lasse
Se revoir
Au revoir
A voir ......
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Heinrich Lossow, artiste allemand du XIXe siècle, est reconnu pour son talent exceptionnel dans le domaine de la peinture et de l'illustration. Né dans une famille d'artistes, Lossow a hérité d'un sens aigu de l'art et a suivi une formation qui l'a préparé à devenir l'un des peintres les plus provocateurs de son époque. Sa capacité à explorer des sujets controversés avec un réalisme frappant et une sensibilité artistique a marqué les esprits et continue de susciter l'intérêt.
Parmi ses œuvres, "Die Versündigung/Le Péché", peinte vers 1880, occupe une place particulière et est souvent considérée comme sa création la plus transgressive. Ce tableau à l'huile s'inspire librement du thème du Banquet des Châtaignes, un événement entouré de légendes et associé à une orgie présumée organisée par le Pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) et son fils César Borgia à la fin du XVe siècle. Cependant, Heinrich Lossow transpose ce contexte historique dans une scène à la fois intime et provocante, illustrant un moine et une nonne engagés dans un acte sexuel à travers la grille d'une église.
Dans "Le Péché", Heinrich Lossow ne se contente pas de représenter une scène de désir charnel; il interroge également les notions de moralité, de péché et de culpabilité au sein d'institutions censées incarner les valeurs spirituelles et éthiques. La grille qui sépare le moine de la nonne symbolise les barrières physiques et morales que leurs vœux religieux sont censés imposer. Cependant, leur transgression souligne la lutte intérieure entre les désirs humains et les obligations spirituelles, un thème récurrent dans l'art et la littérature de l'époque.
La technique d' Heinrich Lossow, caractérisée par une attention méticuleuse aux détails et un réalisme saisissant, renforce l'impact de la scène. L'utilisation de la lumière et de l'ombre, ainsi que la précision avec laquelle sont rendus les expressions et les textures, contribuent à l'atmosphère chargée et à la tension émotionnelle de l'œuvre.
À sa présentation, "Le Péché" a provoqué une vive controverse, reflétant les tensions entre les valeurs traditionnelles et les courants plus libéraux de la société de l'époque. L'œuvre a été à la fois critiquée pour son audace et sa provocation, et admirée pour son audace artistique et sa capacité à défier les normes sociales et religieuses.
L'œuvre de Heinrich Lossow, en particulier "Le Péché", demeure un témoignage puissant de la complexité des relations humaines et de la perpétuelle confrontation entre les désirs individuels et les contraintes sociales ou religieuses. En choisissant de représenter une scène d'une telle intimité et transgression dans un contexte religieux, Lossow a non seulement mis en lumière les hypocrisies et les dilemmes moraux de son temps, mais a aussi ouvert la voie à une exploration plus libre et plus audacieuse des thèmes érotiques dans l'art.
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Par : Orion ☀️ ☯️
Quand tout est sombre, que ta vie flanche et rien ne va.
Tu te sens mal, et plus personne n'est là pour toi.
Tu te demandes à quoi tu sers, et où tu vas.
Cette place, cette place.
Tu la cherches mais ne la trouve pas
cette place.
Mais où est donc ta place ?
Mais où est donc ta place ?
Tu erres donc comme une sale ombre qui ne sait pas
pourquoi les astres ne brillent pas un peu pour toi.
Et au tout au bout ton cœur se glace.
Mais où est donc ta place ?
Cette maudite place ?
Un jour ou l'autre, tu le sauras, oh oui crois-moi.
Et ce sera une évidence, même pour toi.
Tu la verras, tu sentiras où est ta place.
Approche-là, écoute-toi. Oui c'est en toi.
Cette petite voix, qui hurle bas, ne se tait pas.
Elle te dira : regarde-là. Regarde-moi.
Ce serait là ta place ?
Et à genoux tu te mettras car c'est ton choix.
Et sur ta tête ma douce main tu sentiras.
Et puis les yeux tu fermeras.
Tu l'aimeras cette place.
Tu la réclameras cette place.
Oui ce sera ta place.
Écoute-moi et aussi crois en toi.
Comme de là-haut je le fais moi.
Et ton cœur se réchauffera.
À ta place, à ta place.
Oui ce sera ta place !
Oui ce sera ta place !
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
John Willie, considéré comme l'une des figures emblématiques du monde BDSM et du bondage, est surtout reconnu pour son apport indéniable à la culture fétichiste. Fondateur et rédacteur en chef du magazine avant-gardiste "Bizarre" dès 1946, ses travaux reflétaient un intérêt profond et artistique pour l'érotisme lié à la contrainte. Sa bande dessinée, "Sweet Gwendoline", est devenue une référence majeure dans l'univers du bondage, illustrant sa fascination pour les situations de soumission féminine.
Dès son plus jeune âge, influencé par la littérature fantastique, Willie développe une fascination pour les scénarios de jeunes filles en détresse, rappelant la quête des jeunes garçons souhaitant sauver des princesses emprisonnées.
Outre son talent de dessinateur, il était aussi un photographe accompli, spécialisé dans la capture de femmes ligotées. Même si techniquement certaines de ses photos pourraient être considérées comme imparfaites, elles possèdent une esthétique raffinée, mettant en scène des accessoires tels que chaînes, cordes, rubans, menottes, baillons, scotchs et bottes en cuir.
Son parcours personnel est aussi singulier que sa carrière. Sportif émérite, il servit en tant que lieutenant dans l'armée écossaise avant d'épouser une danseuse de boîte de nuit. Après avoir été renié par son père et quitté l'armée, il émigra en Australie où il finit par divorcer. C'est lors de son séjour australien qu'il découvre sa véritable passion. En croisant la route du "Club des hauts talons", une association de fétichistes de chaussures, il rencontra Holly, sa future seconde épouse. Elle devint son modèle fétiche, souvent photographiée chaussée des talons vertigineux qu'il créait lui-même. Talons dont on dit qu'ils étaient particulièrement inconfortables.
John Willie aura deux temps forts dans son existence : l'Australie (1937-1945) et les États-Unis (1948-1961). Pour subvenir à ses besoins pendant la guerre, Willie travailla en tant que matelot professionnel. Il fut également un alcoolique notoire et déménagea fréquemment, vivant à Montréal, New York et Los Angeles. Il décéda à Guernesey des suites d'une tumeur cérébrale.
Au-delà de son univers BDSM, John Willie était également un musicien, jouant du banjo dans les boîtes de nuit. Le choix de son pseudonyme "Willie" reflète son humour, faisant référence au double sens du mot Willie : à la fois au sexe masculin et à l'innocence d'un petit garçon en anglais.
Des livres sur John Willie
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Par : Abyme
Le groupe Genesis, mené par Peter Gabriel de 1967 à 1975 en tant que leader, fondateur, chanteur, flûtiste et auteur, connut son apogée artistique en 1972 avec son album "Foxtrot". La suite "Supper's Ready" en constituait toute la face B, en 23 minutes.
Gabriel quitta le groupe en 75 après le génial double album "The Lamb Lies Down on Broadway" et s'engagea dans une carrière solo, et fut remplacé au chant par Phil Collins le batteur, qui assurait déjà auparavant les chœurs. Le guitariste Steve Hackett partit également deux ans plus tard, ce qui marqua vraiment la fin du son et de "l'esprit Genesis" apprécié par les fans, pour laisser place à une musique beaucoup plus commerciale et radiophonique, qui eut plus de succès auprès d'un public plus large et moins "intellectuel". Aujourd'hui le groupe est ainsi plus connu pour sa période commerciale avec Phil Collins au chant, alors qu'à mon avis les meilleurs albums sont tous ceux qui l'ont précédée, notamment "Trespass", "Foxtrot" et "The Lamb Lies Down on Broadway".
Voici la traduction des paroles de la suite "Supper's Ready", dont le lien ci-dessous montre une interprétation live alors que le groupe était encore plus ou moins soudé et au complet.
Ce texte est absolument délirant et surréaliste, voire épique, mais évoque de façon sous-jacente une lutte entre le bien et le mal. La musique, riche et variée (principalement composée par Tony Banks, clavier, comme la plupart des plus beaux morceaux du groupe) est devenue emblématique du rock progressif parmi les connaisseurs.
SUPPER'S READY (album: Foxtrot)
https://www.youtube.com/watch?v=QVyfj7-mHqs
LE SOUPER EST PRÊT
I. LE SAUT DE L'AMANT
Je traverse le salon, et j'éteins la télévision
Je m'assieds à côté de toi, je te regarde dans les yeux
Alors que le bruit des voitures s'évanouit dans la nuit
Je jure avoir vu ton visage se transformer, il ne m'a pas semblé vraiment bien...
Et alors : "bonjour ma belle aux yeux protecteurs si bleus
Eh ma belle, ne sais-tu pas que notre amour est vrai ?"
Alors que nos regards se rapprochent, une distance empreint nos deux corps
Dehors dans le jardin, la lune semble très lumineuse
Six hommes en saint-suaire traversent lentement la pelouse
Le septième marche devant et brandit bien haut une croix
Et alors : "Eh ma belle, ton dîner t'attend
Eh ma belle, ne sais-tu pas que notre amour est vrai ?"
J'ai été si loin d'ici
Si loin de tes bras chaleureux
C'est bon de te sentir à nouveau
Ça faisait bien longtemps, n'est-ce pas ?
Aaaaah aaaah
II. LE CONCESSIONNAIRE A PERPETUITE
Je connais un fermier qui s'occupe de la ferme
Avec une eau limpide, il s'occupe de toute sa moisson
Je connais un pompier qui s'occupe du feu
Vous, ne voyez-vous pas qu'il vous a tous trompés ?
Oui, il est encore là, ne voyez-vous pas qu'il vous trompe tous ?
Partagez sa paix
Signez le bail
C'est un savant supersonique
C'est le concessionnaire à perpétuité
Regarde, regarde dans ma bouche, implore-t-il
Et tous les enfants perdus sur tant de chemins
Je parie sur ma vie que tu vas y entrer
Main dans la main,
glande dans la glande
Avec une cuillerée de miracle
C'est l'homme du sanctuaire éternel garanti
(On va te bercer, te bercer petit serpent
On va te garder à l'abri et au chaud)
III. IKHNATON ET ITSACON ET LEUR BANDE DE JOYEUX DRILLES
Nous portons nos sentiments sur nos visages alors que nos visages se reposent
Nous traversons les champs pour voir les enfants de l'Ouest
Mais nous avons vu une horde de guerriers à la peau sombre
se tenant encore debout sous la terre
En attendant la bataille !
Le combat a commencé, ils sont été dispersés
Ils tuent l'ennemi au nom de la paix... Bang bang bang
Bang bang bang...
Et ils m'ont donné une merveilleuse potion
Parce que je ne parviens pas à contrôler mes émotions
Et même si je me sens bien
Quelque chose me dit que je ferai mieux d'activer ma capsule de prière
Aujourd'hui c'est un jour de fête, l'ennemi a connu son destin.
L'ordre nous a été donné par notre seigneur de nous réjouir et de danser.
IV. COMMENT OSE-JE ETRE AUSSI BEAU ?
Errant dans le chaos que la bataille a laissé
Nous escaladons une montagne de chair humaine
Pour aller vers un plateau d'herbe verte et d'arbres verts luxuriants
Une silhouette jeune est assise tranquillement près d'une piscine
On lui a estampillé "Lard humain" avec un tampon de boucherie
(Il est toi)
Sécurité sociale, prend soin de ce gamin
Nous observons avec respect, lorsque Narcisse se transforme en fleur
En fleur ?
V. LA FERME DU SAULE PLEUREUR
Si tu descends à la Ferme du Saule Pleureur,
pour chercher des papillons, des pipallions, des papaillons
Ouvre les yeux, c'est bourré de surprises, tout le monde ment
Comme le renard sur les rochers,
et la boîte à musique.
Oh, il y a Papa et maman, et le bien et le mal
Et tout le monde est ravi d'être là
Il y a Winston Churchill habillé en travesti
Avant c'était un drapeau britannique, un sac en plastique, trop nul !
La grenouille était un prince, le prince était une brique
La brique était un œuf
L'oeuf était un oiseau.
(envole-toi, délicate petite chose, ils sont à tes trousses)
N'as-tu rien entendu ?
(ils vont te changer en être humain ! )
Oui, nous sommes aussi heureux que des poissons et aussi dodus que des oies,
Et superbement propres ce matin.
Nous avons tout, nous faisons tout pousser
Nous en avons dedans
Nous en avons dehors
Nous avons des trucs sauvages qui flottent tout autour !
Tout le monde, nous transformons tout le monde
Vous pouvez tous les nommer
Nous les aurons ici
Et les véritables étoiles doivent encore apparaître !
TOUT SE TRANSFORME !
Tu as senti ton corps se dissoudre
Maman en boue en gaga en Papa,
Papa bureau magique Papa bureau magique
Ça va pas bien chez vous.
Papa en digue en dingo en Maman
Maman lessive magique, Maman lessive magique
Ça va pas bien chez vous.
Laisse moi entendre tes mensonges, nous les réaliserons avec les yeux
Ohé ohé ohé ahhh Na-na-na
Môman je te veux maintenant !
Et alors que tu écoutes ma voix
A la recherche des portes dérobées, des sols propres, de plus d'applaudissements.
Tu étais là tout ce temps
Que ça te plaise ou non, aime ce que tu as
Tu es sous terre
(sous terre, sous terre)
Oui, profondément sous terre
(sous terre, sous terre, sous terre, sous terre)
Et donc nous allons terminer par un coup de sifflet et terminer par une détonation
et chacun de nous reviendra à sa place.
VI. APOCALYPSE EN 9/8
(AVEC LA PARTICIPATION DES TALENTS DELICIEUX DE GABBLE RATCHET)
Avec les gardes de Magog en formation tel un essaim
Le joueur de flûte emmène ses enfants sous terre
Un dragon surgit de la mer
Sa tête sage aux reflets argentés me regarde
Il fait descendre le feu des cieux
Tu peux être sûr qu'il sait y faire sur les humains avec son regard.
Il est préférable de ne pas faire de compromis.
Ce ne sera pas facile.
666 ne sera plus seul longtemps
Il retire la moëlle de ta colonne vertébrale.
Et les sept trompettes jouent du doux rock and roll
Qui va traverser directement ton âme.
Pythagore avec son miroir, qui reflète la pleine lune
Il écrit en lettres de sang les paroles du tout dernier tube.
Et c'est : "Eh ma belle, aux yeux protecteurs si bleus
Eh ma belle, ne sais-tu pas que notre amour est vrai"
J'ai été si loin d'ici
Si loin de tes bras aimants
Maintenant je suis de retour, et ma belle, tout va aller mieux.
VII. AUSSI SUREMENT QUE LES OEUFS SONT DES OEUFS
(QUI FONT SOUFFRIR LES PIEDS DES HOMMES)
Ne sens-tu pas nos âmes se consumer
Et porter des couleurs toujours changeantes dans les ténèbres de la nuit qui s'évanouit
Comme la rivière qui rejoint l'océan, comme le germe qui pousse dans la graine
Nous avons enfin été libérés pour retourner chez nous !
Un ange se tient debout dans la lumière du soleil, et crie d'une voix forte
"C'est le dîner du puissant"
Le Seigneur des Seigneurs
Le Roi des Rois
Est revenu pour guider ses enfants à la maison
Pour les mener vers la nouvelle Jérusalem !"
Texte : Peter Gabriel, 1972
Traduction : Filo
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Par : Abyme
Quelques alexandrins...
C'est lorsqu'il est parti que j'en commençai la quête
Ce parfum si précieux, ce fumet entêtant
Qui mettait aussitôt tous mes sens à la fête
Lorsqu'elle ouvrait ses jambes à mon désir vibrant
Son odeur d'entre-cuisses, du meilleur millésime
M'évoquait l'ambre rare humée à bon escient
D'une coupe sacrée, d'un subtil graal intime
J'en avais privilège, en prêtre déférent
J'abreuvais son désir en soulevant sa jupe
Tandis que ses effluves encourageaient le mien
Humant l'humidité de ses humeurs de stupre,
Puis à sa source affine je m'abreuvais enfin
Elle s'en est allée : un parfumeur de Grasse
L'a séduite et depuis son con fleure la rose
La rose vous dis-je ! Quelle insulte à la grâce
Dont mes pauvres narines firent l'apothéose.
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