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par le 09/03/18
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Elle est assise en face de moi, jambes croisées en tailleur, elle fume. Elle n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs.
Elle a l'air d'un bébé. Elle pourrait presque être ma fille. A la fois cela me gêne et pas vraiment. Elle me regarde en coin, plus que lui, tout en babillant. Normal, elle le connaît par cœur alors que je suis l'inconnu. L'inconnue qui a l'âge de sa mère et qui mène une vie tellement plus libre. Je me demande si je pourrais être un modèle pour elle. La discussion s'étire. Il semble que l'on garde alors un reste de pudeur. Lui a l'air de s'ennuyer, attend que l'on passe aux choses sérieuses, espèrant un déclic, un mot décisif, une amorce, un geste plus net.
Elle se déshabille l'air de rien, montre ses seins de jeune fille. Je lui dis d'enlever le bas. Elle fait glisser son jean sur ses hanches fines, dévoile une toison noire, dense. Elle ne porte pas de culotte, cela nous fait sourire. Je tapote l'assise à mes côtés, en lui indiquant où elle doit s'asseoir. Je la fais s'allonger, la caresse, touche son sexe, promène ma main. Puis je saisis ses poignets et m'assieds sur elle, mes cuisses de chaque côté de sa taille, je la regarde intensément, je ne dis mot, j'observe ma proie. Ses yeux ne fuient pas mais faiblissent, accrochés à moi, et implorent déjà. J'avance mon bassin et pose mon entrejambe nue sur son visage. Elle me respire puis me goûte, sans timidité aucune. Elle me fouille de sa langue, je sens ses jambes tremblantes dans mon dos. Son excitation est montée d'un cran. Je la laisse me lécher quelques minutes avant de lui céder la place, lui qui n'attend que ça. Je ne l'ai pas vu se déshabiller ni commencer à se masturber à distance. Il s'est approché à mon invitation. « Viens, à toi maintenant ».
Je saisis son pénis et le glisse dans la bouche de la belle qui engloutit, avale, aspire comme si sa vie en dépendait. Ses yeux s'arrondissent, écarquillés à mesure qu'il baise sa bouche, si loin que la base de ses testicules en disparaît presque. L'eau à la bouche au bord d'une respiration saccadée. Je lui tiens la tête, lui caresse les cheveux, j'approche mon visage du sien, plonge mes yeux dans les siens, avant de m'écarter afin de mieux jouir du spectacle, en voyeuse.
C'était une mise en bouche, je lui prends la main et l'entraîne sur la mezzanine, elle gravit les escaliers en colimaçons à ma suite. Elle est nue. Lui aussi qui monte sur ses talons. J'ai gardé ma jupe et une brassière. Je l'étends sur le lit en saisissant rudement sa longue chevelure, cassant sa nuque, la faisant ployer devant moi. Elle attend, docile, la suite que j'entends donner à ce début de séance.
C'était une mise en bouche, je lui prends la main et l'entraîne sur la mezzanine, elle gravit les escaliers en colimaçons à ma suite. Elle est nue. Lui aussi qui monte sur ses talons. J'ai gardé ma jupe et une brassière. Je l'étends sur le lit en saisissant rudement sa longue chevelure, cassant sa nuque, la faisant ployer devant moi. Elle attend, docile, la suite que j'entends donner à ce début de séance.
2 personnes aiment ça.
Abyme
Ça me rappelle quelque chose ! Ravi d'en lire le récit par ton point de vue... Et ce n'est que le début, impatient de lire la suite.
J'aime 09/03/18 Edité
Lady Spencer
J'ai hâte de lire cette suite (dont tu vas me parler dans quelques instants ....sourire)
J'aime 09/03/18