Jen
par le 24/02/19
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20h00
SMS
Prépare-toi ma belle. Tenue sexy exigée. Une seule condition, un jean, sans culotte.
Oserais-je lui dire que cela fait 2 conditions ? Je souris en imaginant son petit sourire carnassier, ravi du prétexte que je lui fournirais sur un plateau de faire rougir mes fesses pour cette pointe de défiance.
Hmmm ces sms que j’adore. Je frissonne.
Tiens, pas de lieu de rendez-vous. Et surtout pas d’heure. Je me presse à choisir une tenue, je n’ai pas le droit d’être en retard et le connaissant, je pourrais recevoir l’ordre suivant d’un instant à l’autre. J’attrape mon jean fétiche que j’enfile à même la peau. Un petit haut noir à dentelle par-dessus un soutien-gorge rose et noir esprit cabaret. Maquillage rapide et un peu plus chargé qu’à l’habitude. Un bracelet doré, fermé de 2 pierres noires entrelacées. Un voile de parfum. Le tout en un temps record. Parfait.
20h45.
J’attends. Je n’ose rien commencer. Je tourne, je guette le moindre bruit signe de l’arrivée de sa voiture.
21h00.
Toujours rien. Je tourne comme un lion en cage. La tension me sert les tripes.
21h05.
SMS.
Une pince sur chaque téton.
Je me presse d’obéir, excitée d’avance par la morsure que je sais qui m’envahira, soulagée que le jeu démarre, que ma tension puisse s’évacuer un peu.
Sous mon soutien-gorge, les pinces frottent, s’agitent, aiguisent mes tenons dressés. Pas de douleur pour l’instant, juste le plaisir de me sentir sa salope, en route pour la jouissance.
Chaque pas amplifie mes sensations. Je soupire, je me tortille. La couture du jean me titille d’autant plus.
21h15.
SMS.
Rendez-vous au Café français. Salle du bas. Garde tes pinces le long du trajet. A ton arrivée, mets-les dans une de tes poches arrières. A tout de suite ma petite chatte brûlante.
J’imagine sa voix rauque me murmurer ses mots. Ces mots simples et pourtant si puissants.
Première décharge au creux du ventre.
Je vérifie l’adresse. Il me semble que c’est un endroit où nous sommes déjà allés et que j’avais apprécié pour son ambiance feutrée.
21h35.
Je suis garée. Les rues sont bondées dans le quartier des bars, ce qui n’aide pas à la discrétion pour que j’ôte les pinces. Il savait bien mon joueur. Bien malgré moi, je suis plus qu’excitée. Je me sens mouiller. Je pousse un cri de douleur en enlevant ces fichues pinces. J’y suis pourtant allée en douceur, mais avec l’excitation, mes seins gonflés sont plus sensibles et le retrait des pinces plus périlleux.
J’arrive devant le bar. J’inspire un grand coup et je rentre. La salle du bas est à moitié pleine. Je retrouve l’ambiance que j’avais appréciée, ce côté 1900, ces couleurs chaudes et étouffées, ce mobilier confortable, ces fauteuils capitonnés, cette odeur de cuir et de bois ciré. Je souris en repensant à mon choix de soutien-gorge. Parfait dans ce décor.
Je scrute mais je ne le vois pas. Je salue les serveurs au comptoir, je regarde mon téléphone. Non je n’ai pas loupé d’instructions, pas de nouveau message. Je reste un moment sur le pas de la porte.
Je m’assieds à une table libre vers le comptoir. Un des serveurs s’approche. Jeune, élégant, bandant. Pfiou je dois me calmer. Mes joues s’empourprent et je commande maladroitement un verre de vin blanc. Il me sourit et repart.
21h50.
Toujours personne. Je surveille les moindres allers et venues. Un homme seul assis vers la porte d’entrée doit certainement croire que je le cherche du regard car ce que je redoutais arrive, il se dirige droit vers moi.
« Bonsoir. Puis-je me joindre à vous ? »
Je m’apprête à répondre que non, je suis désolée mais… lorsque mon téléphone vibre.
SMS.
Accepte son verre.
Quoi ? Il est là ? Je parcours la salle. Personne. Les idées se bousculent. Était-ce prévu ? Sinon, comment saurait-il ?
« Oui bien sûr »
La soirée prend une tournure inattendue.
« La même chose s’il vous plaît. Ça vous va ?
-En même temps vous venez de commander. Mais oui c’est très bien. Merci.
-Louis enchanté.
-Jen.
-Vous êtes seule ?
-J’attends quelqu’un.
-Et bien profitons en vite alors avant que votre ami n’arrive. Votre mari ?
-Non, juste…
-Cela me va, n’en dites pas plus. »
Je le détaille pendant que nous discutons de tout et de rien. Grand, large. Pas vraiment un très bel homme mais un homme qui respire le calme et la puissance. Ça, ça ne me rappelle personne…
SMS.
Ma belle est toujours brûlante ? Je sais que non. Ça va le redevenir…
Et rien d’autre. Il ne me donne pas d’indications. Veut-il que je sois provocante avec cet homme ? Je le suppose. Et je commence mon petit manège. Passer délicatement ma main dans mes cheveux. Me tenir le menton et la joue en laissant un doigt dériver sur mes lèvres. La conversation est agréable. Le vin me détend et le charme de mon voisin de table ne me laisse pas indifférente. Il ne me quitte pas des yeux et se mordille la lèvre de temps à autre.
SMS.
Tu te réchauffes ma belle ? J’aime te voir l’allumer.
Il me voit. Je ne sais pas comment mais il me voit.
SMS.
Au cas où tu te poses la question, rien de prémédité. Mais j’aime te voir faire ma belle salope.
Il m’observe et il aime ça. Rien de prémédité ? Donc il improvise.
Nouvelle décharge dans le bas ventre.
Cette situation m’excite terriblement.
Je sais qu’il savoure, qu’il réfléchit, qu’il prépare une suite quitte à tout chambouler de son plan initial. Je sais aussi qu’il me couve de son œil protecteur et qu’il ne laissera personne déraper. Je sais aussi et surtout que ça l’excite…
Je continue ce jeu puisqu’il apprécie mais je ralentis malgré tout la séduction. Restons aguichante mais pas trop entreprenante.
8 personnes aiment ça.
Jen
Merci! Il faut que je l'écrive. J'ai toujours du mal à aller au bout de mon récit...
J'aime 25/02/19
thomasreplay
Bien écrit. On attend la suite !
J'aime 26/02/19
Jen
Eh bien la suite est en cours de modération! Merci pour vos stimulations car sinon je ne l'aurai sans doute jamais écrite!
J'aime 27/02/19
thomasreplay
Cela aurait été cruel de laisser votre lectorat en plan. La cruauté serait-elle votre marque de fabrique ?
J'aime 27/02/19
Jen
Eh bien visiblement non puisque j'ai écrit cette suite...
J'aime 28/02/19
thomasreplay
Oups, la boulette :-)
J'aime 28/02/19