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par le 08/07/20
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Ils sont 1100, et il en arrive encore, par vagues successives.
Tels des crickets déferlant sur les
plaines fécondes,
Ces barbares ne laisseront rien.
Ils sont 1100 et chacun, quels qu’il soit, revendique le butin.
Déjà, l’horizon s’assombrit, le départ est donné, les rats sont lâchés.
C’est une course effrénée vers la vie vers l’espoir d’une autorité retrouvée.
De posséder exclusivement ce que tous convoitent, d’être le désiré
Cela rend fou à en perdre la raison.
Les 1100 sont comme aveugles.
Ils se côtoient, mais ne se voient pas, ils avancent dans leurs armures de mots, armés de phrases.
Ils sont gueux, écuyés, chevaliers, nobles princes, sultans, rois, érudits, sorciers, fakirs, hommes de science, architectes, ouvriers, capitaines de guerre, clown que sais-je encore
Tous ces visages, frères d’armes et ennemies à la fois tous prêt à posséder ...à guider...... Sur des voies qu'eux-mêmes ignorent.
Puis gravir la montagne des caprices des doutes et des peurs
Trouver l’âme affolée fébrile et esseulée.
Ainsi l’âme dévoilée, emportée par les vents mauvais pensant bien mérité la décadence programmée.
Et chaque jour, de cette âme, peler les rêves et briser tout noyau d’espoir.
Le laid côtoie le beau et la douceur le rugueux.
Le pouvoir oppressif régnera jusqu’à la révolte et la révolte à la fuite et de la fuite à l’errance, et de l’errance au prochain rat.
Mais pour l’instant, oui pour l’instant et peut-être pour toujours, il sont 1100 et bien plus encore et il en arrive encore par vagues successives...
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