par 🥀
le 02/11/22
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Les échanges épistolaires nous avaient fait voyager dans bien des mondes.
D’évocations érotiques aux explorations théologiques, des partages hautement pornographiques aux digressions mélodiques.
Cette femme m’excitait. Me rendait animal autant qu’elle éveillait mon âme.
M’élevait intellectuellement.
M’éprouvait fantasmagoriquement. Dans le sens le plus pur du terme : elle faisait défiler de fascinantes images de fantômes.
Par Elle, j’avais rencontré ces démons (ceux d’Hésiode) qui hantent les nuits.
Jusqu’à la folie diraient certains pour nommer ce qui me semblait être une brûlante obsession. Une magistrale obsession d’Elle.
Oui, j’avais léché l’écran de mon téléphone mobile quand elle m’avait envoyé une photo de ses doigts luisants accompagnée du récit du pourquoi et du comment.
Oui, je m’étais privé de sommeil pour m’infliger au creux de mes nuits quelques supplices pour lui rendre hommage.
Oui, j'assumais l'idée d'être le chien que l'on dresse.
Les projections de mois d’exploration, d’exhibition, d’introspection, allaient prendre vie, cette nuit peut-être.
J’allais sortir de la caverne, rejoindre, paradoxe, la lumière dans la nuit. Danser avec les fantômes.
La partition composée à quatre mains depuis des mois allait enfin être interprétée malgré les adversités. Le rythme se ferait sous l’auspice de l’Adagio. Elle serait à la baguette. Je serais l’instrument.
En allant à sa rencontre, ce jour-là, je savais aussi que j’irais à la mienne.
Ces moments furent symphonie. Ils sont à Elle, d’abord, comme je suis sien.
Elle fut la divine succube, ma Béatrice de Dante (bien que je fusse l’abusé dans la nuit)…
Conter ces heures si intenses serait réduire le sublime à un récit rabougri. Toutefois, il est une image qui ne me quitte pas depuis, qui dit tout et dont le partage se veut hommage. J’étais là, contraint. Immobile. Contraint à l’immobilité. Etendu. Ligoté. Nu. À sa merci.
Elle exultait en scrutant la scène sous toutes les coutures. Y mettait des mots. Crus.
Et Le Moment. C'est cet instant d’éternité qui serait La Bascule. Ce Moment où l’excitation devint Adoration.
Ce Moment où Elle grava son nom au tréfonds de mon âme à moins que ce fût au frontispice. Livra la sublime image qui se ferait symbole. Le symbole qui se ferait icône : Elle retroussa le haut de sa robe pour libérer sa divine poitrine, enroula la toile dessous ses seins ce qui eut pour effet de les mettre en valeur un peu plus encore et permis de maintenir la robe qui esquissait ses courbes délicieuses. Puis continua sa ronde autour de son sujet.
Elle était Femme. Triomphante. Tellement belle.
Je pris conscience : j’étais possédé.
Par Elle.
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Suggestion
Par : analogique
Zéro, ou la tentation du néant.
J’ai toujours rêvé d’avoir un flingue.
Pas pour me supprimer mais plutôt pour en avoir la possibilité, en soupeser le poids et le poli au creux de la paume. Un zéro potentiel, quoi…
Un, ou le contraire de l’autre.
J’aime dormir seul, j’aime me réveiller seul, j’aime décider seul de ce que je vais faire de ma journée. Ma solitude est sans doute ce que j’ai de plus précieux. Mais j’ai bien conscience que c’est parce que j’ai une vie sociale que je peux me payer le luxe de l’énoncer en ces termes.
Deux, ou le problème de la dualité.
En moi coexistent un monstre d’égoïsme et d’arrogance et un monstre de générosité et d’humilité. La plupart des gens qui me côtoient se contentent de voir tantôt l’un ou tantôt l’autre, sans se rendre compte que les deux sont inséparables. Je suis la réunion de toute mes contradictions.
Trois, l’art du trio.
Dans la musique comme dans l’alcôve, j’aime bien les trios. C’est le point d’équilibre d’une collectivité qui laisse de la place à l’expression des individualités qui la composent.
Dans une assemblée de plus de trois personnes, j’ai tendance à penser que l’intérêt qu’on peut porter aux humains est généralement inversement proportionnel à leur nombre.
Je songe déjà à sauter le quatre, ou la tyrannie du carré.
Je n’aime pas les carrés, je préfère caresser des courbes, mais je concède que les parties carrées peuvent arrondir les angles.
Je n’aime pas les mesures binaires à quatre temps, parce qu’elles sont en position hégémonique dans la musique occidentale. Par conséquent je m’emploie à en jouer et à en entendre le moins souvent possible.
Cinq.
C’est actuellement le nombre de femmes qui se disent ouvertement amoureuses de moi. Deux au moins espèrent vivre avec moi une relation exclusive. C’est beaucoup trop pour moi, et cela les condamne à être malheureuses. L’excès d’amour est aussi problématique que sa carence. Sans affects, la vie serait décidément plus simple. Mais sans doute aussi bien plus ennuyeuse, il faut l'admettre.
Six.
Voilà un chiffre qui ne m’inspire rien du tout.
Si, à y bien réfléchir, c’est la première énigme du nombre d’œufs dans la boite destinée à leur commercialisation. Pourquoi six? Je me pose parfois de drôles de questions.
Sept.
J’ai probablement beaucoup plus que sept amis. D’ailleurs je ne veux surtout pas entreprendre de les dénombrer: cela m’obligerait à faire des choix, à les mettre dans des cases, à les y inclure ou à les en exclure. Il m’est beaucoup plus agréable de penser qu’il y a un nombre indéterminé de personnes avec qui j’ai des relations indéterminées mais globalement sympathiques et parfois sexuelles.
Huit.
C’est le nombre de bit dans un octet dans le système binaire, que je m’efforce ne pas partager avec mon ordinateur. C’est ce refus du système binaire qui motive ma décision de ne jamais me positionner en terme de «j’aime» ou «je n’aime pas», raison pour laquelle je n’ai aucune raison de participer à ce jeu du portrait québécois autrement que par cette proposition spontanée, puisque jamais je ne dirai que «j’aime», même si je lis souvent avec intérêt.
Neuf. Quoi de?
Je m’autorise volontiers les glissements de sens.
Rien ne me glace autant qu’un logement neuf, qu’une voiture neuve, qu’un instrument neuf. J’aime la patine des choses qui ont vécu. C’est vrai aussi pour les gens; je m’acoquine souvent plus facilement avec ceux qui sont un peu cabossés.
Dix.
Je déteste le rapport que beaucoup entretiennent à l’endroit des chiffres ronds: cette manière de fêter les décennies, les centenaires, en perdant complètement de vue que cela n’a de sens que dans le système décimal, dont l’adoption est le plus arbitraire des choix humains.
Onze.
En référence au point précédent, je confesse que par esprit de contradiction un peu puéril, je suis enclin à développer une affection particulière pour les nombres premiers.
Douze.
La facilité conduirait à dire que c’est là la deuxième énigme de la boite d’œufs. Il m’arrive de ne pas reculer devant la facilité.
Treize.
En années, c’est l’âge où j’ai commencé à caresser les seins de Soraya. Elle avait dix-sept ans et ne semblait pas moins émue que moi. Il y a peut-être des affinités particulières entre les nombres premiers successifs?
Quatorze.
J’ai tendance à fuir les habitudes sociales de la période dite «des fêtes». Je préfère débrancher mon téléphone, m’enfermer chez moi avec des réserves de pâtes et de riz et attendre que ça passe pour remettre le nez dehors. L’affluence des foules dans les magasins me déprime. Mais indépendamment de la date retenue pour le faire, je peux concevoir qu’on se souhaite la bonne année parce que c’est un truc cosmique: une année, c’est un tour de manège autour du soleil. J’en profite pour vous souhaiter que la prochaine rotation vous soit délicieuse.
Quinze.
Ça y est, je commence à me lasser de la linéarité des chiffres énoncés les uns derrière les autres. C’est déjà étonnant que je sois parvenu jusque là. Je vais dorénavant en sauter quelques-uns. Et puis je trouve ça plus éloquent de laisser des trous et des zones d’ombre, ça laisse marcher l’imagination…
Dix-sept.
Aujourd’hui nous sommes le dix-sept janvier et j’ai une amie qui projette d’aller à la soirée «girl-power» avec moi… Ça peut être intéressant, et en même temps je ne suis pas sûr de m’y sentir très à ma place. Nous verrons bien: c'est dans plusieurs heures et tout peut arriver... Ou pas.
Dix-neuf.
Je n’aime pas trop parler de moi à la première personne, pas plus qu’en général je n’aime lire ou écouter des gens qui parlent d’eux à la première personne. Sans doute parce que je suis persuadé que quoi qu’on dise, on ne fait jamais que parler de soi, alors autant tenter de le faire avec un peu d’élégance et quelques détours. J’aime bien lire ce qu’écrivent les contributeurs de ce forum parce que j’ai cependant une insatiable curiosité des autres.
Oui, parce que pour moi, bdsm.fr est avant tout un forum. D’ailleurs, je ne lis presque jamais la rubrique «articles», trop souvent nombriliste à mon goût, et je crois bien que c’est la première fois que j’y publie quelque chose. Autrement dit, c’est un «dit-neuf»; oui, j’admets que c’est un peu tiré par les poils.
Vingt-trois.
Pourquoi le dire au début ou à la fin? C’est le jeu du portrait québécois, importé ici par Wondersalope qui a eu là une idée foutrement sympathique parce qu’il y a des gens qui écrivent des chouettes choses à leur sujet, et qui en plus se débrouillent pour être agréables à lire.
Vingt-neuf.
Pour une raison mnémotechnique très personnelle sur laquelle je ne m’étendrai pas, me fait penser au jeudi noir de la crise éponyme.
Trente-et-un.
Je n’aime pas me mettre sur le mien, j’ai l’impression d’être dans un déguisement qui ne me va pas. Je garde et porte mes fringues très longtemps. D’ailleurs je mets encore parfois des choses que j’avais déjà au lycée.
Trente-sept.
Impossible de me rappeler avec précision si, enfant, j’érotisais la prise de température rectale. Mais à y bien réfléchir, je crois que oui...
Quarante-et-un.
C’est le nombre exact d’ampoules électriques qu’il y a dans l’endroit où je vis. Mais elles ne sont pas toutes en état de marche parce qu’il m’arrive de négliger de les remplacer, parfois pendant plusieurs années.
Quarante-trois.
C’est le dernier nombre de bougies que j’aurais pu souffler si je me prêtais au jeu des cérémonies familiales avec leur protocole. Mais je fuis tous les protocoles et me soustrais à ces obligations: pour mon anniversaire, je me débrouille toujours pour laisser mon téléphone éteint. C’est une fête secrète, entre moi et moi, mais une fête tout de même: j’aime bien vieillir, et j’ai même tendance à penser que je me bonifie avec l’âge.
Quarante-sept.
Voici qu’approche la cinquantaine… de points, quand bien même il restera des trous noirs. Il est donc grand temps d’arrêter là la logorrhée. Bien le bonsoir.
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Par : Lady Dae
Petite morsure
A mon regard, tu t’es offert, pieds et points liés comme le dit si bien l’expression.
Tu es donc là devant moi, attentant mon désir, ma volonté, confiant, au mépris de la raison ou de la prudence. Tu ne crains pas l’inconnue qui est devant toi. De ma main, j’ouvre le sac de satin rouge que je tiens pour saisir l’outil de mon plaisir. S’il est bien une chose dont je raffole, c’est d’apposer de petites morsures sur le corps d’un homme avec ce que je tiens entre mes mains. Ce délicat pinceau de ma volonté sur ta peau qui laisse de si excitantes marques. Je le caresse du manche qui permet ma prise jusqu’à son extrémité si mordante, ce petit rectangle de cuir qui s’imprègne si facilement dans ta peau.
Dans tes yeux, je lis le désir, le plaisir, l’attente mais aussi l’appréhension sans doute de ce futur contact. T’attachant les poignets, les chevilles, tu te retrouves à ma merci, les fesses nues, offertes. Je me grise de cet instant qui précède l’impact, percevant dans mon ventre les papillons d’excitation. Armant mon bras, je laisse filer le fusain qui fend l’air d’un sifflement jusqu’à ressentir l’impact dans mon poignet. Le frémissement de tes fesses se joignant au claquement sec de cette cravache qui te mord enfin provoque en moi une onde de plaisir. Rééditant le geste, un deuxième « schlack » sonore engendre un petit mouvement de recul de ta part. Je m’en délecte.
Puis, j’enchaîne encore et encore, sous les regards attentifs des curieux autour de nous. Mes paupières mi closes, je ronronne intérieurement de tes soubresauts. Je sens mon plaisir s’accroitre à mesure que ta douleur grandit. Mon instrument qui te caresse l’esprit, dessine ces petites morsures que j’aime tant voir sur ta peau, qui rougit de timidité d’avoir rencontrée une telle dame. Une deuxième lady rejoint la première pour un nouveau ballet ambidextre. Les coups s’accélèrent afin d’infliger mes plus plaisants tourments, lorsqu’un coup porté plus fort que les autres provoque un gémissement. Je récidive encore et encore. Tantôt fouettant, tantôt marquant, tantôt caressant, et reprenant cette ronde de sensations qui t’ensorcèle.
Mes sens enflammés, je choisis cet instant pour me parer de cet autre pinceau. Manié latéralement, il fouette en laissant des zébrures très peu espacées sur tes flancs. Je continue en descendant sur tes cuisses puis remonte sur tes épaules. Le sifflement du stick qui te mord et tes gémissements sous les impacts génèrent cette humidité entre mes cuisses. Une vague puissante de plaisir monte en moi alors que j’abats ma baguette imprimant le tempo de notre concerto sous les yeux envieux des spectateurs.
La symphonie se fait plus rapide. Je te mords de plus en plus fort. Tu halètes.
Prêt à rendre les armes... Je poursuis…
Ma voix…
Telle un couperet,
tranchante,
te murmure
tout la puissance de ma volonté.
Sous mon emprise,
tu es en cet instant mien,
la partition de mon concerto,
la toile de ce portrait.
Si douces petites morsures, si délicats plaisirs …
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Par : Donna
1/ Pourquoi accepter de m'y remettre?
-Pour les beaux yeux d'Eowyn
-Parce que la premiére fois où j'ai participé, j'ai trouvé ça ludique, mais au delà, j'ai aussi beaucoup appris sur moi. Ce jeu m'a tendu un miroir et m'a fait réfléchir à ce que je suis, à mes faiblesses, à mes rapports avec les autres.
J'ai vu que si je jacasse beaucoup, je suis parfois incapable d'aborder certains sujets, meme avec des proches.
Que j'ai bonne mine à taquiner Dieu sur son lacher-prise, je me blinde de partout!
2/ Je n'ai aucuns piercing ni tatoos.
Les piercings ne m'attirent pas, sauf peut etre les anneaux intimes, façon O
Les tatoos: J'adorerais, mais je n'ai jamais réussi à m'arreter sur un motif, un endroit.
3/ Les dragons me fascinent: indestructibles, redoutables, terrifiants, indomptables.
A l'inverse, j'abbhore les ptits poneys pastels gnangnan, les contes de fées et les disneys.
4/ Je n'ai jamais eu peur des Doms sado. N'étant que légérement maso, je ne risque rien d'eux.
5/ Je glisse doucement vers la Domination, où je trouve de la sérénité. Peut etre avec le temps deviendrai-je une Domina trés convenable!
6/ Je suis une solitaire, qui a besoin de moments de solitude, qui peut passer des journées seule sans souci.
Empathique, mais guére sociable, sauvage, farouche, pour qui toute nouvelle rencontre est une joie, mais aussi un saut dans le vide.
7/ Dans le miroir que m'a tendu le premier quebecquois, quelque part, j'y ai vu Galadriel.
Ce qui m'a beaucoup troublée, puisque je n'avais jamais accroché avec elle, meme si je la trouve émouvante, dans sa bienveillance, dans ce pouvoir que je devine en elle, équivalent à celui de Gandalf. Douce, sage et terrible Galadriel... Sans doute deviens- je enfin une grande fille et finirai-s je par accepter de prendre de l'age. (beurk beurk! Je ne veux pas vieillir, moi!). Je veux rester une grande ado fofolle, rieuse, qui retrouve son adolescence apres avoir étouffé trop longtemps
8/ Je roule en R5 (si si, ca existe encore!:D
9/ J'ai découvert le net et les PC trés tard, en 2007. J'ai tout appris sur le tas, et ça a été pour moi une formidable ouverture sur le monde!
10 / J'ai longtemps fréquenté des forums sous un autre pseudo, puis découvert les réseaux sociaux, puis une amie soumise m'a prise par la main et m'a fait découvrir ce site
11/ Je déteste mon prénom. On a pas idée aussi de mettre un prénom qui veut dire haricot à la mode! Divorcée, je l'ai raccourci, tchac tchac! Là c'est mieux! :D
12/ J'aime la vie, passionnément. Je déteste qu'au fil des années le temps passe plus vite, les journées passent plus vite.
13/ Je n'arrive à dormir que sur le ventre, et sans oreiller.
14/ Je dors comme un loir, parfois beaucoup. Souffrir d'insomnie à une époque m'a été extrémement pénible.
15/ J'ai découvert le naturisme il y a quelques années et j'aime bien. La nudité, la mienne, celle des autres, ne m'a jamais géné. Je n'ai pas un corps de réve, je suis ronde, je m'en fous, je suis bien dedans!
16/ J'ai découvert péle-méle libertinage et saphisme, parce que l'homme que j'aimais m'a offert une femme pour mes 40ans.
17/ J'ai longtemps été attirée, émue par des corps de femmes, sans jamais rien oser.
18/ Meme en été je ne bronze pas vraiment, c'est un truc qui m'énerve!
19/ Je suis entrée dans la vie active trés tard, vers 40ans. Je ne suis pas d'accord quand on dit que la vie de femme, mére au foyer c'est cool. J'ai plutôt trouvé que c'était un enterrement de premiére classe!
20/ Je suis quelqu'un de fataliste: ce qui doit etre sera!
21/ Je déteste les films d'horreur, je trouve ca vraiment terrifiant!
Les films policiers m'emmerdent.
J'adore les films qui vous font réver, sourire.
22/ J'aime l'histoire, les vieilles pierres, les arbres.
On dit que j'ai la main verte
23/ J'aime bien les cactus, les cactées et mon living est plein d'aloes, tant pis pour le feng shui!
24/ Je deteste les gens toxiques ou négatifs.
25/ Je bois trop de thé et de café, mais je ne fume pas, je n'ai jamais fumé
26/ Je suis une procrastineuse convaincue! Je remets à demain, et encore, et encore...
27/ Je crois sincérement que vouloir c'est pouvoir, dans une certaine mesure. Utopique? Peut etre! Et pourquoi pas!
28/ Je suis myope comme trois taupes.
29/ J'aime les forets. Bazin les appellait "l'église verte". Bernard Clavel avait baptisé les grands épicéas du haut-doubs "les colonnes du ciel", et Tolkien les Ents.
J'aime les arbres, ils sont là avant nous, ils seront là apres nous, et à l'inverse du minéral, ils sont vivants.
30/ Voilà, ce petit portrait de moi arrive à son terme, je suis heureuse d'avoir réussi, à l'inverse du premier, à livrer plus de moi.
Merci à ceux qui me liront.
Add-non: ca a été un choix de ne pas risquer de piéger ceux qui liront, j'aime aller à contre courant. Rebeeeeeeellleeeeeeeee!!!!
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Par : #
Il y a un jeu, un peu bêbête en ce moment sur le site, qui consiste à s’ouvrir à son sujet. Comme ça. Oui...
Bon. Allez.
26 choses sur moi… pour BDSM.
1. J’ai eu une enfance et une adolescence type drama-drama, comme dans les livres. Mais depuis que je n’ai plus eu à subir les choses, j’ai réussi à reprendre les rennes de ma vie. Elle est assez stable, je trouve, et j'en suis fière. Pour le reste, je ne peux cependant pas y faire grand chose, cela a définitivement marqué ma personnalité.
2. Oversensitive. J’ai du apprendre à contrôler mes émotions. Mais à présent, je suis devenue une control freak de mes émotions. Heu… Qui veut toujours être mon ami ?
3. Ma première expérience D/s remonte à mes 20 ans. J’ai eu une relation soumise avec un couple pendant une petite année.
4. Mon ex était une femme, on est restée plus d’un an ensemble.
5. Il y a eu un moment de ma vie où j’ai pensé être lesbienne et ne plus jamais revenir aux hommes.
6. Ma plus courte relation : 6 mois. Je suis une serial loveuse je crois.
7. Serial voyageuse également : J’ai parcouru bien des terres pour mon âge. Je veux une vie d’expat’ pour mon avenir.
8. J’ai été un jour kidnappée en Afrique. Je ne m’en rappelle pas beaucoup, sauf les cris et les mitraillettes sur ma tempe.
9. J’adore les chiens, tous les chiens.
Je suis une dingue de chien.
C’est assez grave je pense car je ne pourrai pas vivre sans cet animal.
Chien. Chien. Chien. Chien.
10. Ma grande question en ce moment, c’est de savoir comment une soumise doit réagir quand elle ne veut pas exécuter telle pratique alors qu’on est en pleine séance.
Cela fait des mois à présent je pense que je reviens sans cesse avec cette question vers mon Maître.
Il est d’une telle patience.
Cela me fascine.
11. Je suis chrétienne. Pire. Je suis une vraie chrétienne. Celle qui croit au mariage, qui lit la bible, qui fait travailler sans cesse sa conscience, qui voit le monde coupé en deux : le bien et le mal.
Assez traditionaliste, j'aurai bien aimé avoir une tonne d’enfants et être femme au foyer.
Mais c’est trop tard. En plus ‘parait que c’est ringard.
12. Moi l’avortement, le mariage gay, les bébés dans des éprouvettes et tout ca, ce n’est pas trop mon truc, non. Mais je respecte les choix des autres et que cela puisse être un droit. Même si je trouve cela très triste.
13. Je sais quelle tête tu as à l’instant même de cette lecture ;
14. Souvent je n’ose pas écrire sur le forum parce que je trouve que les autres saisissent bien l’essence du BDSM.
Pas moi.
15. Je me demande inlassablement ce que mon Maître fait avec moi. Non pas que je me dénigre. Je connais ma valeur (c'est à dire: +++) et je sais que des comme moi y en a vraiment pas beaucoup (c’est le moins qu’on puisse dire haha. Ha ?).
Cependant, je pense très sincèrement que de 1 à 10, en tant que soumise : je vaux un 2.
16. Je trouve qu'il y a beaucoup de soumises sur ce site qui sont des sadomasochistes sentimentales.
Elles ont besoin qu’on les maltraite émotionnellement. Des sadomasochistes dans le sens où elles se complaisent dans un état de malheur car elles en ressentent le besoin en établissant une relation amoureuse avec un homme qui ne respecte pas sa personne, ni ses émotions.
Sur ce site cela grouille de ces femmes mal dans leurs peaux, qui sont malheureuses, mais ont tendance à croire qu'elles ne méritent pas mieux.
Oui. Je suis psychothérapeute à mes heures perdues.
17. Je ne sais pas si je ne reviendrai pas vers une vie vanille.
Je sais en tout cas que c’est un besoin crucial en ce moment, d’être soumise. Mais ce n’est pas une priorité.
18. Tous les 7 jours en moyenne, je remets tout en question. Mes études, mon couple, ma soumission, mon couple, ma soumission, et puis mon couple et ma soumission.
Il est vrai que j'ai quelques difficultés personnelles en ce moment avec ma soumission.
Je ne trouve pas de réel confident avec qui en parler. A part mon Maître bien sûr, qui sait tout.
19. Je t’avais dit qu’en tant que soumise, je vaux un 2. Tu vois pourquoi à présent?
20. Quand je vais à Nice, mon Maître m’amène toujours chez Carrefour car j’adore cela.
21. Si je rentre en Belgique sans y avoir mangé des palourdes, je tombe dans le mélodrame, mes yeux tristes n’ont plus d'étoiles d'eclat. Et c’est la fin.
22. Je suis anosmique.
22b. Non, relis. Je n’ai pas écrit anorexique.
23. Par contre, j’ai un chien boulimique. Parfois on le confond avec un missile à la maison.
C'est passionnant.
24. Je sais que maintenant grâce à ce superbe jeu, tu me vois comme ceci :
Avoue.
25. Mais pour ton information, moi je me vois plutôt de la sorte :
26. Je n’ai PAS 26 ans.
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Par : Abyme
J'ai oublié quand et où. Vers la fin des années 90, une retransmission du festival de Montreux jazz à la télé.
Nina simone était là, avec son gros chignon attaché par un tissu et son habituelle humilité, son visage reflétant celui qu'elle avait dû avoir lorsqu'elle était enfant, devant son piano, et elle semblait avoir quelque chose à dire.
Elle dit au public qu'elle allait lui raconter une histoire.
Elle étant en train d'improviser, c'était évident, et je voyais bien qu'elle était très touchée.
Mon magnétoscope était branché, alors j'ai eu l'impulsion d'appuyer sur record.
Depuis j'ai perdu l'enregistrement et impossible de le retrouver, mais j'avais traduit ce qu'elle a dit alors en s'accompagnant d'une impro au piano, et je viens de retrouver mes notes :
Les étoiles (stars),
Elles arrivent, elles repartent,
elles arrivent vite et s'en vont doucement.
elles s'en vont tel le dernier rayon de soleil.
Tout ce que vous voyez c'est la gloire,
mais on se sent seul là-haut
quand il n'y a personne avec qui partager.
Tu peux t'en soulager si tu écoutes cette histoire :
Les gens ont soif de gloire comme des athlètes dans l'arène.
Ils se brisent la nuque et rebondissent sur leurs pieds.
Certains sont couronnés, d'autres sont jetés à terre. Certains sont perdus et jamais retrouvés.
Mais la plupart ont tout vu : ils ont passé leur vie dans des cafés et des salles de concert sinistres...
Et ils ont tous une histoire.
Certains réussissent quand ils sont jeunes, avant que le monde n'ait fait son sale boulot.
Plus tard quelqu'un dira que tu as fait ton temps et qu'il faut céder la place maintenant.
C'est ce qu'ils disent.
Mais tu ne connaîtras jamais la douleur d'avoir un nom qui ne t'appartient pas.
Toutes ces années passées à oublier ce que tu sais trop bien.
Toi qui a donné ta couronne, on t'a laissé tomber.
Tu essaies de faire amende honorable sans te défendre,
peut-être en faisant semblant de n'avoir jamais vu les yeux de ces jeunes hommes
qui te suivaient pas à pas, demandaient des autographes, t'embrassaient sur la joue...
Tu n'as jamais pu croire à leur amour.
Jamais.
Certains réussissent quand ils sont vieux.
Peut-être ont-ils une âme qu'ils n'ont pas peur de mouiller,
Peut-être qu'il n'y a rien du tout...
(chanté, au bord des larmes : )
Je ne voulais pas raconter ça
je voulais raconter une histoire
comme nous en avons tous
mais je l'ai oubliée
alors je vais vous parler de l'atmosphère
qui règne au Etats Unis aujourd'hui
et qui gagne même la France
Mais je continue quand même
jusqu'à ce que je me ressaisisse...
Certaines femmes ont un corps que les hommes veulent regarder,
Alors elles l'exposent.
Des gens jouent de la guitare
Je pourrais les écouter jouer tout le temps.
Mais j'essaye quand même de raconter mon histoire
Janis Jan l'a très bien racontée
Janis Joplin l'a racontée encore mieux
et Billie Holliday encore beaucoup mieux.
Nous avons tous une histoire.
La dernière que j'apprendrai, c'est avec celle-là que je suis censée mourir.
Nina Simone nous a quitté peu après, il y a 13 ans, le 21 avril 2003, à l'âge de 70 ans. Une belle âme.
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Par : M.Gabriel de Corvus
1)J’ai été pendant plusieurs années photo-reporter, spécialisation chambre noire/chambre blanche et une spécialisation en milieux hostile (conflit armée,BNC) et J’ai beaucoup travailler a l’étranger, .
2)J’ai un félin que J’ai élever au biberon qui ressemble a une panthère noire,elle s’appelle «Khally» et partage ma vie depuis 10 ans.
3)Je vis dans un corps de ferme que je répare petit a petit. d’ailleurs a ce propos je ne vis pas a Avignon, même si ma résidence reste assez proche de ce lieux.
4)J’exerce depuis bientôt 9 ans une activité professionnelle atypique. qui au début fut en doublon de mon premier métier. Je m’épanouis pleinement dans ce métier, il Me correspond parfaitement.
5)étant jeune J’ai vécu a Paris quelques mois a quelque pas du «divans du monde» et de la bute Montmartre.
6)J’ai trois piercings et un tatoo ne bois jamais d’alcool, cafeinomane inconditionnel, Je suis fumeur et adore faire la cuisines
7)Je n’est pas de télévision et ne dispose pas de ligne téléphonique fixe, je me connecte a internet via mon téléphone cellulaire.
8)Curieux de tas de choses, J’aime apprendre dans la mesure ou Je n’est pas pu suivre une scolarité normale eux égard a un problème d’addiction.
9)Je suis actuellement en train de mettre a jour Mon site internet. J’apprend le html5 et le css3 ainsi que les bases du php et des notions de mysql. (des lignes de codes a la Matrix).
10)Il n’est pas rare de Me voir en kilt ou en hakama chez Moi.
11)La sexualité a une place importante dans Ma vie, J'aime cela et Je ne M' en cache pas.
12)Je n'ai aucun regrés ni remord et assume tout ce que Je fait et ce, en toute occasion. Le mot honte ne fait pas plus parti de Mon vocabulaire. Pour autant Je reconnais facilement Mes éventuelles erreurs.
13)J’ai la chance d’être libre,et ceci n’est pas un euphémisme. J’ai choisis d’organiser Ma vie pour avoir le moins de contrainte possible.
14)En tant que Maitre, Je suis hold School. J’apporte de l’importance au Vous, et au respect du collier.
15)J’aime les bas couture et les porte jarretelle, Je voue une forme de fétichisme au jambière, au talon haut, et au jupe plisser.Allez comprendre…
16)Je ne supporte pas le rap et la techno, mais Je suis ouvert a tout les autres style musicaux.Je suis admirateur des «Sister’s of Mercy».
17)Mon parfum est «le 3 eme Homme» de Caron.
18)Mon style vestimentaire va du «Slim, avec brettelle qui pendouille, basquet,chemise de grand couturier négligemment porter sous une veste col colonel et chapeau de cuir viser sur la tête» au «costume cravate» ou plus simplement «kilt et news rock» un vrai caméléon.
19)Je ne m’ennuis jamais et suis très indépendant. Je sais que cela et pénible quelques fois mais J’ai besoin de solitude pour vivre.
20)Pour finir, Mon niveau en orthographes et passablement mauvais, j’espère que cela ne V/vous auras pas trop «piquer les yeux»
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour ......»,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-nous juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ).
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Par : Lisa
1 - réfléchir avant de cliquer sur j'aime, j'ai le même problème quand je parle, je suis trop impulsive et je pars au quart de tour.
2 - Mon chien mort il y a 5 ans déjà, me manque tous les jours.
3 - Je ne pleure à la télé que quand un animal meurt. J'arrive pas à me dire que c'est de la fiction. Par contre 15 personnes qui se font massacrer en même temps, ça m'émeut pas.
4 - J'adore mon boulot.
5 - Ma mère m'a fait la guerre quand j'étais jeune (et moins jeune) pour que je mette des chaussons, que je range ma chambre.... J'ai jamais fait, mais dés que j'ai pris mon indépendance et mon premier appart, je suis devenue maniaque et je supporte pas de marcher sans mes chaussons. Je suis un paradoxe sur patte.
6 - J'ai beaucoup de regrets et de remords.
7 - J'ai perdu ma meilleure amie et ma plus grande confidente, ma sœur d'adoption, le 10 juin 2010. Je pense souvent à elle. C'était mon pilier.
8 - Je sais plus quoi dire de plus sur moi à part que je suis une personne entière, qui ne doit rien à personne et j'ai appris à avancer et à être indépendante.
9 - Je ne cliquerai plus sur j'aime enfin comme je suis un paradoxe, c'est pas certain..
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1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Paradoxal »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
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Par : #
1/ C'est en toute sincérité que je chuchote ces 49 petites indiscrétions, humblement positionnée aux pieds de Maître Sensei... Ces petites indiscrétions n'ont rien à voir avec le BDSM, mais font partie intégrante de l'humble petite chienne que je suis devenue...
2/ Je suis née aux pieds des Alpes il y a un peu plus d'un demi-siècle...
3/ A six mois... j'étais propre, jour et nuit... Oui, oui, en toute humilité...
4/ J'avais 7 ans lorsque la télévision, en noir et blanc est arrivée dans notre foyer... C'était en 1969, et l'achat avait été fait par mes parents afin que nous puissions voir les premiers pas sur la lune... Je me souviens encore de l'émotion ressentie...
5/Trois ans plus tard, nous avions la télévision en couleur... Avec juste 3 chaînes... Penser avoir vécu cela, avec le progrès et la technologie actuels me semble irréel... J'ai l'impression que c'était hier, sourires...
6/ Pendant mon adolescence, j'ai été somnambule... Mon père a passé des nuits à dormir devant la porte d'entrée pour éviter que je sorte pendant une crise... Cela heureusement n'était pas trop fréquent...
7/ J'ai toujours été depuis mon enfance entourée d'amour, avec 3 petits frères très protecteurs, des parents strictes, mais justes qui nous ont inculqués, je pense humblement, les valeurs de la vie... Nous n'avions peut-être pas beaucoup de moyens, mon père additionnant deux emplois afin de subvenir à nos besoins, mais nous n'avons jamais manqué de rien...
8/ Nous avions crée un groupe avec mes frères et un copain, je chantais, et nous animions des fêtes de villages... J'ai arrêté le chant suite à un problème de cordes vocales... Je suis restée aphone pendant 9 mois...
9/ Je n'ai jamais été une élève assidue, et je n'en faisais pas plus qu'il n'en fallait... J'ai la chance d'avoir une bonne mémoire, et le fait d'écouter en cours suffisait à ce que je sache mes leçons, sourires...
10/ J'ai vu la mer pour la première fois à 18 ans... Je n'aime pas les plages, où nous sommes les uns sur les autres... Par contre j'adore nager en haute mer...
11/ Fan de New wave, j'ai adopté le style « Indochine » pendant quelques années...
12/ J'ai été traumatisée par le film « Les griffes de la nuit », que j'étais allé voir au cinéma... J'avais peur de m'endormir, et que Freddy sorte de mes rêves... sourires... Cela s'est vite arrêté...
D'autres films m'ont marquée, pour des tas de raisons différentes...
13/ J'ai été une adepte de parapente... J'ai participé une année, à la coupe Icare, avec un vol en duo... J'aime les sensations éprouvées en l'air, plus aucun bruit... le calme, la plénitude...
Ma plus longue balade aérienne fut en duo, 48 minutes à jouer avec les courants ascendants ou descendants...
14/ Paradoxalement, j'ai peur de sauter en parachute...
15/ J'adore prendre l'avion, bien que mon coeur reste sur la piste au décollage, et dans le ciel à l'atterrissage, sourires...
16/ J'ai été, pendant près de 10 ans pilote et co-pilote automobile...
17/ J'ai fait, lors d'un rallye en tant que co-pilote, dans les Alpes 21 tonneaux, en tombant dans un ravin, à l'arrêt, en attendant notre tour pour le départ de la spéciale...
18/ J'ai eu la chance de participer à une finale de coupe de France de Rallye, à Arras, en remplaçant une co-pilote blessée, et de terminer troisième, dans une Golf 16S, boite 6, sortie d'usine... Des sensations, une montée d'adrénaline difficilement explicable...
19/ J'ai eu quelques accidents spectaculaires, pendant cette période, sans aucune gravité... La seule fois où je fus évacuée par les pompiers, c'était aux 24 heures de Chamonix, où j'étais en tant que spectatrice, j'ai glissé et me suis fait une entorse, sourires...
20/ J'ai également fait du circuit en super tourisme, et de la formule 3000... Je ressens encore l'impression d'avoir le souffle coupé lorsque l'on est installée dans la monoplace, et que l'on nous fixe le harnais de sécurité... Sans parler de la vitesse atteinte très rapidement...
21/ J'ai été aimée, adulée dans ma vie amoureuse... J'ai eu 3 compagnons, qui font partie aujourd'hui de mes amis, et sur lesquels je sais pouvoir compter... je les ai tous trois aimés très sincèrement, et très différemment... Je croyais qu'on ne pouvait aimer qu'une fois, cependant, j'ai appris qu'on pouvait aimer plusieurs fois, tout autant profondément, et différemment...
Ma Condition aux Pieds de Maître Sensei m'a fait connaître l'Amour Inconditionnel...
22/ J'ai un fils qui est la prunelle de mes yeux...
23/ Il y a 19 mois, la prunelle des yeux de la prunelle de mes yeux a vu le jour... Un tout petit bout prématuré qui a changé beaucoup de choses dans mon humble vie... J'ai découvert le bonheur de devenir grand-mère... Ce petit Mâle me remplit de joie jour après jour...
24/ J'ai appris il y a quelque jours, qu'une nouvelle petite paire de pieds avait commencé à pousser... je serais donc une deuxième fois grand-mère dans quelques mois...
25/ Je suis adepte de la médecine douce, et évite le plus que possible les médicaments, préférant les huiles essentielles et la médecine naturelle...
26/ Je suis également adepte de la lithothérapie que j'utilise sans compter... Les pierres ont, à mon humble avis, beaucoup de pouvoirs que peu connaissent... Je crois humblement aux énergies qui nous entourent et qui peuvent nous être bienfaitrices.
27/ Je n'ai pas peur de la mort, et crois en la réincarnation...
28/ J'ai commencé ma ménopause... Cela m'effrayait il y a encore quelques années, alors que je la vis très bien...
Moins de contraintes, et aucun effet secondaire... Vraiment que du bonheur...
29/ Je n'ai jamais été au chomage, j'ai toujours fait en sorte de trouver du travail... J'étais secrétaire, et j'ai cotoyé des corps de métiers très différents les uns des autres, en passant par le médical, la peinture, le juridique, le commerce, les pompes funèbres, l'imprimerie, et d'autres...
30/ Le travail ne courant pas les rues dans notre belle région, je me suis reconvertie, et m'occupe maintenant d'enfants depuis près de 15 ans... Je m'épanouie dans ce nouveau métier...
31/Je me suis fait tatouer à 49 ans... J'en avais toujours eu envie, mais n'avais jamais franchi le cap...
32/ Je n'aime pas la bêtise humaine, ni la méchanceté gratuite que j'ai beaucoup de mal à comprendre...
33/ Je ne supporte pas de ne pas comprendre, et cherche toujours les réponses à mes questionnements...
34/ J'accorde assez facilement ma confiance, n'ayant aucune raison de ne pas le faire... Je ne pardonne cependant pas la trahison, et celui ou celle qui la trahie n'existe plus pour moi...
35/ Je ne pourrais vivre sans musique... J'aime la musique pour la musique, et suis touchée par des artistes très différents les uns des autres, en partant de Mylène Farmer, jusqu'à Métallica, en passant par Nougaro, Prince, Maître Gims, Indochine, Bob Marley, Mickaël Jacskon, Enya, Within Temptation et tant d'autres...
36/ Je suis téléphile... La télé est la première chose que j'allume le matin... lorsque je ne m'endors pas devant, sourires...
37/ Je suis gourmet, et gourmande... J'aime cuisiner, et pense humblement être une assez bonne cuisinière... Je cuisine facilement les spécialités lyonnaises que j'aime particulièrement...
38/ Je suis une lectrice assidue depuis ma plus tendre enfance... Mes auteurs préférés actuels sont Maxime Chattam, Stephen King, Jean-Christophe Grange, et tant d'autres... J'ai adoré la saga « Les enfants de la Terre » de Jean M. Auel, dont j'ai attendue la sortie du dernier volume pendant près de 5 ans, sourires...
39/ Je suis fascinée par la préhistoire en particulier, mais aussi par les civilisations Aztèques, Mayas, Incas, Egyptiennes...
40/ Je suis également fascinée par l'espace... J'aurais aimé pouvoir l'explorer... Je peux rester des heures, l'été, à regarder le ciel... J'ai passé de nombreuses nuits des étoiles, avec des amis tout autant passionnés, couchés en haut d'une montagne, admirant les étoiles filantes...
J'aime tout autant l'astronomie que l'astrologie...
41/ J'aime écrite, poser mes émotions sur le papier... J'ai commencé cet exercice à la mort de l'un de mes petits frères...
42/ Comme tout un chacun, je pense, j'ai également eu de mauvais, voir très mauvais passages dans ma vie, dont certains m'ont parus insurmontables... Cependant, j'ai toujours essayé de regarder en face ce qui se passait, afin de l'accepter, et de l'intégrer à ce qui faisait ma vie, afin de me rendre plus forte et sereine... Comme on dit à juste titre, ce qui nous tue pas nous rend plus fort...
43/ J'ai une véritable passion pour les escarpins qui donne un si beau galbe à la jambe... Depuis que j'ai 20 ans, je les enfile le matin, et les quitte lorsque je rejoins ma couche... Je déteste par contre les escarpins plates formes... Je ne porte que des escarpins, ouverts ou non, ou des sandales avec un minimum de 10 cm de talons, ou je marche pieds nus...
44/ Je ne porte jamais de pantalons, ni de sous-vêtements... J'ai toujours été sexy, tout en restant élégante... J'ai toujours aimé la féminité, même pendant ma période New wave, ou même lorsque je faisais du rallye...
45/ Il y a beaucoup de films que j'ai aimé, que j'aime voir et revoir, découvrant de nouveaux détails à chaque nouveau visionnage... Pour en citer quelque uns, je dirais la saga des Star Wars, les Aliens, Pulp Fiction, Cheval de guerre, Apocalyse Now, Harry Potters et tant d'autres... Je ne suis pas très cinéma français, sauf pour les films de Besson... Je préfère, et de loin, le cinéma américain...
46/ Actuellement, j'adore certaines séries comme « Les Experts » et « Esprits Criminels »...
47/Lorsque j'étais enfant, passé la cinquantaine, je pensais qu'on était très vieux, sourires...
Maintenant que j'ai passé le demi siècle, je pense humblement que plus j'avance dans la vie, plus j'aime la maturité que j'acquière, et celle que je suis...
48/ J'accepte pleinement ma Condition de soumise que je vis humblement 24/7 depuis 2011 aux pieds de Maître Sensei, et je m'épanouie ainsi...
49/ Tu as dis 49, wonder... Alors, ce sera 49, sourires...
Je ne regrette rien de tout ce qui a pu m'arriver, bon ou pas, j'en ai humblement retiré la leçon qui m'était donnée...
Je finis ces indiscrétions en déposant une douce bise sur ta joue, WS...
Rappel des règles :
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Par : ptitju
Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour ptitju », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope)
1. Je suis con et très fier de l'être, Coluche disait "Être con, c'est tout un art", ça fait 33 ans que je cultive cet art.
2. J'ai un grand frère que j'aime beaucoup, mais j'aurais bien aimé avoir en plus une petite sœur, je l'aurais grave fait chier. Vu que j'en avais pas, je me suis "vengé" sur mes animaux (jusqu'à 3 chats et une chienne).
3. Mes grands-parents étant agriculteur, on passait souvent nos vacances d'été à la ferme, on tirait la queue des vaches, montait sur le tracteur, faisait des cabanes avec des ballots de pailles, se perdre dans les immenses champs de mais et garder un fil sur soi relié au départ pour faire le retour sans se perdre.
4. Mes grands-parents sauf ma grand-mère côté paternel sont morts jeune. Étant jugé trop jeune par mes parents, je n'ai pas pu assisté aux funérailles. Pourtant j'aurais bien aimé leur dire au-revoir.
5. J'ai vécu une enfance plutôt heureuse.
6. Je suis fan de séries, et en particulier 2. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai regardé Breaking Bad et Friends. Je vais aussi souvent au cinéma, j'ai une carte de fidélité Gaumont. J'aime bien lire (bds, mangas, romans principalement)
7. J'ai une toute petite tv mais je ne la regarde jamais, sauf pour Roland Garros ou un événement sportif important.
8. J'ai arrêté de fumer pour la 2ème fois il y a environ 6 mois. La 1ere fois, j'ai tenu presque 2 ans, j'espère que c'est la bonne cette fois-ci
9. J'aime bien discuter autour d'un verre (une pinte en générale) de tout et de rien, refaire le monde, ne plus savoir pourquoi on discute de tel sujet, s'engueuler, se réconcilier, rigoler, râler, bref, je suis français
10. J'ai quelques origines lointaines italiennes voir peut être turc, j'en ai hérité la peau mat. On me prend souvent pour un arabe. Parfois même plus qu'un "vrai" arabe.
Par exemple, mon meilleur ami d'enfance était arabe et on trainait tout le temps ensemble, tout le monde croyait que c'était moins l'arabe.
Une fois, en buvant une bière dans un bistro, un mec me demande si je suis arabe, je lui réponds que non. Il me dit: Mais pourquoi t'as honte d'être arabe?
11. Je suis très mauvais perdant, je suis prêt à tout (à part tricher) pour gagner, je m'énerve et je suis de mauvaise humeur si je perds. Au final, les gens s'en amusent et se lie contre moi pour me faire perdre.
12. J'aime bien énerver et me moquer des personnes que j'aime (Domina incluse, hi hi hi hi), provoquer aussi.
13. Je suis plutôt scientifique, cartésien, très terre à terre.
14. J'étais super timide et réservé quand j'étais plus jeune. Maintenant, je me suis un peu guéri. je drague super mal, je dis souvent THE truc à ne pas dire.
14. La 1ère fille que j'ai embrassé vers l'age de 8 ou 9 ans, je l'ai recroisé par hasard il y a quelques années dans un bar parisien. On en a profité par "terminer" notre histoire comme des "grands" et on s'est dit rendez-vous dans 10 ans ^^
15. J'adore l'eau, je me sens tout zen dès que je rentre dans l'eau, je fais de la plongée et de l'apnée. j'ai nagé avec des dauphins à l'Ile Maurice. Pour une fois, j'étais content car l'entrainement à la piscine servait enfin à quelque chose, j'ai nagé jusqu'à ce que je sois complètement essoufflé, c'était magnifique, à un moment, ils étaient à à peine 2 mètres de moi.
16. J'accorde beaucoup d'importance à la politique et j'aime bien en discuter, j'ai presque jamais raté une élection (2 fois de mémoire). Mais pourtant je continue de voter, élection après élection, pour le parti le plus pourri qui existe en France... Mais malheureusement pour moi, ce parti représente le mieux mes idéaux.
17. Au lycée et au début de la fac, je fumais énormément. Mais une fois, en partant, je suis tombé dans les pommes en me relevant. j'ai eu de la chance, j'ai juste eu une grosse bosse sur la tête. Depuis ce jour, l'odeur me répugne et je ne fume plus.
18. Une des plus grosse honte de ma vie s'est passé dans un bar où j'étais un habitué. je savais que la porte des toilettes fermait mal et j'ai eu une grosse envie. je laisse imaginer la suite...
19. J'ai découvert que j'aimais être soumis en voyant une photo sur internet. j'ai été un fantasmeur pendant quelques années, j'ai probablement raté quelques bonne occasions. je faisais du virtuel mais je n'osais pas passer au réel.
20. Je n'aime pas les discussions sur le vrai et avec les dogmatiques du bdsm
21. Je trouve que les soumis(e)s ont plus de caractère que les Dominant(e)s et que c'est plus jouissif d'être soumis
22. Je me soumets avant tout pour moi, j'ai du mal à comprendre ceux qui proclament le faire uniquement par plaisir de son partenaire
23. Je ne suis ni dominant ni soumis dans la vie de tous les jours, plutôt du genre insoumis, je suis un poil têtu et j'en fait un peu qu'à ma tête.
24. Je n'aime pas parler de moi, je préfère parler des autres, j'ai fait un effort pour ce "jeu".
25. Une fois mort, j'aimerais me réincarner en chat, ça a l'air cool d'être un chat, ça fout rien, ça fait ce que ça veut et on le caresse, et en plus il peut se blottir comme il veut sur les poitrines des femmes. Mais bon, je ne crois pas en la réincarnation.
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Par : Thutale
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique
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Enfances
(Récit pathétique)
Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite.
J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer.
Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer.
Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé.
Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux.
Invariablement, l’autre est hostile.
Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement...
...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit.
Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ?
Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise…
Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif.
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