Azhara
par le 28/07/24
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Dès le début de notre relation je lui avais confié que je ne jouissais jamais seule.

" Je ne jouis pas seule" je lui ai redit le week-end dernier quand il m'a demandé si j'utilisais mon wand en ce moment.
Je prends du plaisir, je lâche-prise aussi, parfois, rarement ; je déborde, mais je ne jouis pas, pas réellement. (Le fait de mouiller, de déborder n'a aucun rapport avec une vraie jouissance chez moi.)
On en a reparlé, une évidence connue est ressortie à nouveau : je ne jouis que dans la douleur. Manque de pot, je ne suis pas auto-maso. Pas la peine de vous préciser que l'interdiction de jouir ne m'a jamais été imposée.

Hier matin j'ai pris mon wand, évidemment j'ai repensé à notre conversation, alors j'ai tenté dans un premier temps d'appuyer plus, de laisser le wand en place quand ça commençait à être insupportable, d'augmenter la vitesse, de la baisser, puis de faire le vide de mes pensées (vous allez voir ce point là a vraiment super bien fonctionné^^) :

" Arrête de cogiter, tu sais bien que plus tu vas chercher à jouir, plus tu vas passer à côté. " pour juste après songer " tiens si je pensais à des choses désagréables et qui me font mal, peut-être que j'y arriverais...

Ah merde j'ai oublié, je ne suis pas maso mentale...


Ah mais par contre je suis un peu cérébrale, je vais repenser à une séance de nous avec une douleur intense (le jour du match de rugby^^). Re-merde ça ne fonctionne pas, j'ai besoin d'éprouver le mal physiquement.

Je ne suis peut-être pas si cérébrale que ça finalement... 

Ah, je sais je vais essayer de me faire mal physiquement comme au début, je ne suis pas auto-maso mais je suis peut-être auto-sadique. " Bon en vrai, là je n'y crois absolument pas mais au point où j'en suis autant tout essayé !

J'éloigne mon wand, je le remets, je l'éloigne de nouveau. " Bordel c'est vrai je n'aime vraiment pas la frustration ", du coup je le mets fort, fort, fort. Ça m'agace, ça me fait mal, je déteste. Et en plus à puissance maximale il fait un bruit de folie, je ne pense plus qu'à ça. Brrrrrrrrrr... Si brrrrr seulement brrrrr ce bruit brrrrr pouvait étoubrrrffer brrrrr mes pensées BRRRR...

" C'est franchement pas une chouette musique, je ne suis pas non plus auto-sadique. "

J'ai tout coupé. Stop le wand... Pas mes pensées. Évidemment je n'ai pas joui.

Je voulais écrire ce texte avant de retomber par hasard sur un autre où je mentionnais la violence du monde, mon inadaptation face au mal que les gens se font (Désolée pour le discours type Miss France là ^^)

Et je crois qu'il y a là un point clé de mon masochisme. J'ai besoin d'éprouver le mal physiquement grâce et par Toi pour arriver à canaliser et transformer une douleur, que dans la vie de tous les jours je ne sais pas apprivoiser, en plaisir.

Il n y a qu'avec mon Mâle et ton mal que j'arrive à jouir. 

15 personnes aiment ça.
Beyourself
l'esprit est bien complexe , la douleur canalise peut être celui-ci et l'autre est l'outil qui t'aide a cela.
J'aime 28/07/24
Azhara
Je crois que la douleur me permet aussi de mettre mon cerveau en pause oui et que j'adore ça. Même si mon écrit ne le fait pas ressortir particulièrement. Tu as raison. Je l'aime bien " l'autre" ^^
J'aime 28/07/24
Méridienne d'un soir
Merci pour votre témoignage Azhara, je partage votre ressenti ^^
J'aime 28/07/24
Gallifrey
Pour la plupart des gens, lorsqu'on l'on se chatouille soi-même cela ne fonctionne pas. Le baillement est très contagieux. Plaisir et douleur sont intimement liés. Insondabilitė des connexions neuronales. L'autre est essentiel.
J'aime 28/07/24
Azhara
Méridienne d'un soir, je vous remercie. J'ai parfois l'impression d'être une petite extraterrestre quand je lis des textes sur la facilité de jouissance de certaines femmes... je n'en suis absolument pas là moi. Ça me rassure en quelques sortes de savoir que je ne suis pas un cas isolé. 1f642.png Bon dimanche
J'aime 28/07/24
Azhara
Gallifrey, je vous remercie de partager ce ressenti de votre part. Je connais au contraire des femmes qui trouvent plus facilitant d'y arriver seule. (Confidence entre copines hors bdsm) Me concernant je suis persuadée que j'ai besoin effectivement d'une douleur qui me permet d'atteindre le plaisir et que pour moi, seule, ce sera de toute façon compliqué. Je ne sais pas si c'est très commun, y compris dans le monde bdsm... (Et merci beaucoup de m'avoir épargné les discours habituels qu'on peut lire fréquemment " c'est parce que tu ne connais pas bien ton corps, blablabla.)
J'aime 28/07/24 Edité
gitane sans filtre
J'essaie d'ordonner mes idées suite à ton article ... pas si facile Alors moi je jouis seule ... enfin précision : je peux jouir seule plus pour me satisfaire d'un besoin immédiat, pour faire descendre la tension de mon corps. Ce n'est pas l'extase, ça permet par contre d'apaiser un moment mes envies. Si je suis dans une relation, je peux fantasmer sur un scénario commun et c'est bien plus agréable (ce pendant rien ne vaut le réel et à 2) Par contre je ne suis pas maso. Comme tu le sais, la douleur je la vis au quotidien et ça ne me fait pas cet effet d'endorphine et ça me pompe encore trop d'éneergie Tout ça pour en arriver au fond de ma réflexion (oui je fais de l'Azhareuse disgression , je dévie un peu^^) Je pense par contre être maso cérébrale : lâcher mes révoltes, les injustices, les colères qui me transportent (et je me suis calmée, je n'insulte plus comme dans mes jeunes années) ; ce qui me blesse et toute la violence que je vois dans ce monde, ce contrôle de soi dans ma vie publique, je le contrebalance dans ma soumission en débranchant en partie mon cerveau, en offrant ma docilité, en laissant le contrôle à l'autre, en riant de mes gènes, en explorant ce qui me fait rougir et me donne en même temps du plaisir . j'ai besoin de cette soumission pour mieux vivre le quotidien qui m'agresse souvent (non ce n'est pas si facile et pas faisable avec le premier venu non plus) . Accepter les ordres, l'humiliation, l'exhibition, certaines pratiques (rayer les mentions inutiles ^^) qui peuvent paraitre antinomique avec les valeurs que je prône en tant qu'humaine Je ne suis pas sure d'avoir tout dit sur le sujet, parce que ça trotte dans ma tête ... on va dire que c'est un résumé 1f602.png
J'aime 28/07/24
Azhara
Ahhhhhh c'est super intéressant tes confidences sur ton masochisme cérébral, le reste aussi évidemment et le début me parle bien aussi. T'as vu je suis capable de m'éparpiller dès la première phrase moi ! ^^ J'aurais pu écrire dès le départ " je ne jouis pas vraiment seule ", mais ce n'est pas ainsi que je l'avais formulé et je trouvais aussi que ca ne relevait pas le manque d'intensité du truc du coup. C'était moins impactant. (Sans jeu de mot maso) Et ça fait une éternité que ça ne m'est pas arrivé. C'est d'ailleurs ce que j'ai voulu spécifier par la suite avec " je ne jouis pas, pas réellement." Dans cette description que tu fais tu confies bien que c'est très différent seul ou à deux... et j'aime beaucoup ton honnêteté. Il est souvent difficile d'exposer ce genre de propos selon moi. On a tous lu les conneries dont je parle à Gallifrey dans ma réponse je pense. Pour ce qui est de ta manière de vivre la soumission et ce que tu appelles masochisme cérébral, je m y retrouve complètement. Sauf que toi tu vas te servir de tout ce qui te bouscule dans ce monde (violence, contrôle, nos contradictions) pour le faire exploser en te soumettant et moi je vais avoir besoin de les faire éclater en recherchant de la douleur. Ça me/nous permet de mettre le cerveau en off, enfin. Youpi ! Ton écrit me laisse songer qu'il y'a quelque chose qui relève d'un effet cathartique aussi dans ton approche du bdsm. C'est ça, non ? Ou j'interprète démesurément. (Et pour ce qui est du masochisme physique je crois que c'est un luxe que seules les personnes ne souffrant pas physiquement peuvent se permettre. J'ai souvent songé à ça moi, si j'avais vraiment mal quelque part, je ne suis pas convaincue du tout que je rechercherais de la douleur. Mais bon avec des si...) Merci 2665.png
J'aime 28/07/24 Edité
gitane sans filtre
effet cathartique ? oui il y a de ça, un certain équilibre et ça fait du bien le cerveau off
J'aime 28/07/24
sylvie35
C'est un fonctionnement très différent du mien, et c'est très intéressant à lire du coup, puisque je ne suis pas du tout maso et la perspective de la douleur me fait terriblement peur, mais par contre quand je ressens le plaisir que prend mon Maître à me faire souffrir ça me fait un effet démentiel et alors il suffit d'un rien pour déclencher l'orgasme... Comme quoi, nous sommes tous câblés différemment, et c'est tant mieux, sinon le monde serait d'un ennui... Évidemment, ce truc bizarre qui consiste à jouir du plaisir de l'autre, ça ne marche qu'avec quelqu'un en qui j'ai toute confiance et avec qui je me sens vraiment en phase. Sinon ça ne fonctionnerait pas du tout (enfin, je suppose, car je n'ai jamais testé et je n'ai aucune envie de tester avec le premier venu - même si on me dit que c'est pour une expérience scientifique de psychologie expérimentale 1f602.png).
J'aime 28/07/24 Edité
LE DEMON 83
Je partage l'avis de Sylvie 35 ! Je me suis rendu compte que bon nombre de soumises trouvent une grande partie de leur plaisir et orgasme dans le plaisir et la jouissance du maitre.... je pense que l'attachement, la symbiose, l'abgnégation sont le moteur de ce declic.
J'aime 28/07/24
Azhara
Jouir de voir l'autre prendre du plaisir dans un truc qu'on n'aime pas soi... Pour moi il y'a bien une part de masochisme du coup, parce que finalement la douleur que vous inflige votre Dominant crée du plaisir. C'est un concept que j'ai lu plusieurs fois des femmes qui ne se qualifient pas comme maso. (J'ai une définition très simple du masochisme : prendre du plaisir dans la douleur./ et peu importe le vecteur, l'échelle de douleur...) Je pense savoir ce que vous allez me répondre : ce n'est pas la douleur qui vous crée le plaisir, c'est le fait de voir votre Maître qui prend du plaisir dans le fait de vous infliger son sadisme. Moi ça m'épate. Je trouve ça très beau, j'y vois une forme d'abnégation Le processus inverse ne fonctionne pas chez moi. Beyourself ne m'en voudra pas j'espère de le confier ici, on en a déjà parlé. Malgré toute la connexion qu'on a ensemble, même avec Lui je ne suis pas capable de jouir sans douleur. Comme si mon plaisir était parfaitement soudé à la douleur... Et que c'était un truc (ahhhh je vais dire un gros mot pour moi, mais pas pour vous) scientifique. ^^ (Bon évidemment je ne suis pas totalement maso hein, il est sadique.)
J'aime 28/07/24 Edité
Azhara
Je l'ai souvent lu, entendu aussi DEMON 83 et sans aucunement remettre en cause les paroles de ces femmes là, car j'ai des amies en qui j'ai pleine confiance qui m'ont confié le même processus et je suis convaincue que c'est vrai. Je crois qu'il y'a aussi beaucoup de paraître parfois, de blablabla dans la jouissance féminine. J'ai déjà lu ici des écrits comme quoi " je jouis à chaque fois " " je jouis sur commande " " si tu ne jouis pas tout le temps c'est que tu ne connais pas ton corps... " Ça me paraît surréaliste. Et ça oui je n'y crois absolument pas, mais vraiment pas... mais ça fait bien de le dire par contre, pour la soumise comme pour le Dominant. Moi je sais que malgré tout, j'ai besoin de mon shoot d'adrénaline/endorphine pour jouir (et pas à chaque fois) et ça ne remet pas en cause ni mon dévouement ni ses "compétences" (c'est étrange dans ce contexte mais un mot plus juste ne me vient pas là.) ni notre connexion et nos sentiments. C'est juste plus compliqué que ce qu'on lit bien souvent, chez moi en tout cas. 1f642.png
J'aime 28/07/24 Edité
sylvie35
Cela me rassure ce que vous écrivez concernant la jouissance sur commande. C'est souvent présenté comme une évidence, comme quelque chose de naturel ou qui s'acquiert avec juste un peu d'entraînement et de volonté. Cela se trouve dans pas mal de romans bdsm, de témoignages, ou dans les attendus exprimés par certains maîtres: "toutes les soumises jouissent sur commande, et si tu n'y arrives pas c'est que tu ne fais pas d'effort, que tu es une mauvaise soumise". Cela me semble du même niveau de difficulté (je devrais presque dire d'impossibilité) que de s'endormir sur commande: le maître dit "dors!" et hop!, la soumise s'endort immédiatement. Je n'oserais pas dire que c'est totalement impossible. Peut-être que quelques unes arrivent à jouir sur commande. Mais j'ai tendance à penser que si c'est le cas, c'est extrêmement rare. L’inconvénient de ce type de croyance, c'est que lorsque l'on découvre le bdsm on peut se dire que l'on n'a vraiment pas le niveau. Je ne compte pas les maîtres avec lesquels j'ai discuté par le passé et qui pensaient que c'était la norme. Du coup, j'avoue que je me suis posée des questions (même si en règle générale je ne suis pas facilement influençable), car je savais très bien que moi je n'y arriverai jamais, même en y mettant la meilleure bonne volonté et en m'entraînant à fond.
J'aime 29/07/24
gitane sans filtre
et @sylvie35 merci pour vos réflexions complémentaires d'abord oui jouir de donner du plaisir, du plaisir de l'autre est le summum (et pas avec le premier venu 1f602.png). par contre je me demande pour les dominants : ça les fait jouir ou ça les excite ? enfin concernant la jouissance à tout prix sur commande ... non impossible ! soyons réalistes, il y a des moments pour ça, et comme tout le monde, parfois ça ne vient pas (ce n'est pas le moment, la tête est trop chargée, besoin de communiquer, ... ). Je suis horrifiée de lire que des Dom/Maitres pensent que c'est la norme ... leurs soumises faisaient bien semblant ? moi ça je ne sais pas faire
J'aime 29/07/24
Azhara
Sylvie35, J'adooooore la comparaison avec le fait de s'endormir sur commande. Je la trouve tellement juste. C'est moi qui vous remercie pour votre intervention pertinente. Je vous rejoins totalement sur les dégâts que peuvent créer de telles réflexions dans la tête des soumises novices (ou pas novices d'ailleurs.) Gitane, superbe question concernant les hommes ! J'aime 1f642.png Et je te rejoins je pense beaucoup au " faire semblant " moi quand j'entends parler de jouir sur commande. Un grand merci à toutes les deux d'oser dire des réalités rarement entendues par ici...
J'aime 29/07/24
Chélicère
Je tourne autour de ce texte depuis un moment :-) Je n'ai jamais eu de problème à jouir seule, je pratique la masturbation depuis la puberté, avec toujours du bdsm en support mental, plus précisément du SM/de la douleur, teinté d'un peu de domination (au sens "primal" du terme). Comme c'était déjà qqch de présent dès l'enfance, j'ai une construction très romantico-fleur bleue du SM, c'est un acte d'amour fort, qui m'est nécessaire en esprit pour générer l'excitation, ou l'entretenir. J'utilise mes doigts, je déteste par contre les wand, qui me provoquent des sensations...brutales, et au final désagréables et frustrantes. En action, la douleur n'est pas excitante, je ne jouis pas sous le fouet, je n'ai même pas vraiment d'excitation physique, mais par contre une sensation de justesse, de place juste, de contentement à subir l'épreuve qu'il veut que je subisse, à sentir son excitation et son envie à lui ; mon SM et ma relation à la douleur s'imbriquent dans la connexion à mon autre, dans une sorte d'egotrip et de trip fusionnel mixés. Mais, et ma jouissance alors ? Sa langue :-) Je ne jouis donc pas sur commande, mais sur stimulation^^ Je n'ai pas contre pas besoin de dose de douleur pour ça, ça n'est pas branché au même endroit dans mon cerveau...
J'aime 07/08/24 Edité
Azhara
Chélicère, Je vous remercie pour vos confidences ici pas forcément évidentes à dévoiler et pour une réflexion que vous ssuscitez en moi qui me fait réaliser que je ne jouis pas uniquement de la douleur. Je ne jouis pas sous les fouets non plus en fait. C'est plutôt comme si j'avais besoin de cette douleur pour arriver à un état d'excitation (et non de jouissance) qui va me permettre par la suite de jouir par la sexualité. Je ne suis pas sûre d'être très claire. Et si je nai pas cette douleur avant et/ou pendant et bah c'est mort ! Si je comprends bien pour vous le simple fait de visualiser du bdsm vous permet quand vous êtes seule de susciter une excitation propice à la jouissance. Mais votre masochisme physique n'est pas vraiment une source d'excitation physique (alors que d'y songer oui) c'est plus le fait d'être relié à Votre " Autre" par la douleur qui crée une connexion forte ? Et si la douleur n'est pas présente ça n'ote rien ? En quelques sortes, la douleur que vous explorez ce n'est pas pour vous faire plaisir mais pour servir votre relation ? Ou je suis à côté de la plaque ?
J'aime 07/08/24
Chélicère
Azhara, "C'est plutôt comme si j'avais besoin de cette douleur pour arriver à un état d'excitation (et non de jouissance) qui va me permettre par la suite de jouir par la sexualité. Je ne suis pas sûre d'être très claire." C'est très clair, je comprends parfaitement :-) Excitation, mais insuffisante pour mener à la jouissance seule. Et de ce que je lis, votre jouissance est donc nécessairement relationnelle. Ce n'est pas la douleur qui est importante, mais la douleur donnée par votre autre. En fait, notre fonctionnement est assez proche, je crois. "Si je comprends bien pour vous le simple fait de visualiser du bdsm vous permet quand vous êtes seule de susciter une excitation propice à la jouissance." On peut le dire comme ça :-) je nuancerai juste le terme de "visualiser", c'est plus imaginer en vécu que visualiser : être spectatrice de SM (video-réel) n'est pas excitant pour moi, si je n'y suis pas partie prenante au moins en pensée, en y impliquant mon autre. "Mais votre masochisme physique n'est pas vraiment une source d'excitation physique (alors que d'y songer oui) c'est plus le fait d'être relié à Votre " Autre" par la douleur qui crée une connexion forte ? Et si la douleur n'est pas présente ça n'ote rien ? " C'est tout à fait ça. Ce qui est excitant en action, c'est l'exercice de son pouvoir sur moi, j'aime sentir sa force, sa puissance, physique et mentale. Le sexe en mode douceur et câlin est d'un ennui soporifique, il me faut une certaine dose (une dose certaine plutôt^^) de poigne pour décoller. J'ai aussi un rapport à la douleur comme une épreuve imposée, qui nécessite donc une connexion avec mon autre. " En quelques sortes, la douleur que vous explorez ce n'est pas pour vous faire plaisir mais pour servir votre relation ? " C'est une très jolie et pertinente formulation :-) Merci ! ...Pour atteindre cet état de connexion et de fusion des esprits où tout est bien.
J'aime 08/08/24 Edité
Azhara
Merciiiiiii ! Vous lire m'a permis de faire un petit cheminement dans ma tête qui m'a aidé à y voir plus clair car oui en ce qui concerne le masochisme physique il y a clairement quelque chose qui se lie totalement à la connexion relationnelle. Il y a bien des choses dans votre écrit dans lesquelles je me retrouve. En fait quasi tout, sauf dans cette capacité à imaginer le vécu et ce que ça peut déclencher. Passez une excellente soirée
J'aime 08/08/24